Habitués Zangdaarr Posté(e) 27 décembre 2006 Habitués Share Posté(e) 27 décembre 2006 Bonjour a tous,Voila, je prepare ma procedure d'immigration, et comme toujours a mon habitude: je psychote.Petit resume de mon profil: je suis eleve ingenieur de l'ESTACA, j'ai donc une formation initiale generaliste oriente mecanique - j'ai des restes consistants mais faudrait retravailler serieusement pour postuler dans le domaine, et ca ne m'interesse qu'indirectement, vous comprendrez plus loin -J'ai ensuite effectue une specialisation suivant deux axes conformement a l'Ecole:- Dominante transports : ferroviaire - Specialisation technique: Commande/Systemes, comprendre automatismes et modelisation - ou control system -, j'ai un gros bagage la dedans- 2 ans de cursus + 1 semestre d'etudes a McGill + 1 stage de fin d'etudes a venir - Ceci s'applique aux systemes mecaniques, thermiques, aux fluides, etc... pour la partie modelisation.Je souhaite travailler dans ma dominante technique, car ca me plait et me permet d'acquerir une polyvalence.Je me suis renseigne aupres de l'Office des Ingenieurs du Quebec et ca me fait un peu peur, il semblerait qu'il faille passer un examen - ce dont je ne suis pas sur au final compte tenu que mon diplome est reconnu par la CTI en France -, je suis egalement inquiet quand aux perspectives d'emploi.S'il y a parmi vous des ingenieurs ayant emigre a Quebec, pourriez vous me parler un peu de votre parcours ? Et egalement, au niveau des emplois, pour savoir a quoi m'attendre en pratique.Merci Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Monikebek Posté(e) 28 décembre 2006 Share Posté(e) 28 décembre 2006 Bonsoir,Mon mari est ingénieur en électro-mécanique, spécialisation équipement rotatifs. Lui a fait ses études en Belgique, en Flandres - d'où le pénible devoir auquel toi tu vas échapper : la traduction des cours dans une des deux langues officielles du Canada...L'examen qu'il aurait dû passer, s'il avait soumis son dossier, était un examen de langue française que seul les ingénieurs Québécois ne doivent pas passer... et c'est tant mieux car il y aurait passablement moins d'ingénieurs québécois selon mon expérience personnelle ! Nous, on n'a pas vraiment lancé la procédure d'une part à cause du test de français et d'autre part parce qu'on n'était pas certains de rester au Québec (c'était en 2003, trois ans après notre arrivée). Nous ne savons évidemment pas si mon mari aurait dû suivre des cours ou passer d'autres examens, vu que nous n'avons pas engagé la procédure.De toute façon, il a trouvé des jobs d'ingénieur au Québec quand même avec seule restriction qu'il n'avait pas le droit de s'appeler ingénieur et qu'un ingénieur membre de l'Ordre devait signer pour lui. Si tu es reconnu au Québec, tu ne le seras pas pour autant dans d'autres provinces = il faut recommencer toutes les démarches dans chaque province où tu veux avoir le droit de t'appeler ingénieur, et bien évidemment, c'est payant à chaque fois, et je crois savoir qu'il y a aussi une cotisation annuelle.Ceci dit, il a été reconnu au Colorado et y a travaillé (et signé...) comme ingénieur. Aux US, ils regardent le nom de ton école d'ingénieur dans un registre et il y a un codage qui permet d'identifier ce que c'est comme école, l'équivalence US, et même l'école flamande y était il y a douze ans ! Pourquoi ça ne marche pas de même ici, va savoir. Question d'auto-protection j'imagine.Je pense que ton choix b) est assez bon - à mon avis, tu devrais trouver du travail dans ce domaine. Deux sociétés que je peux te glisser en passant pour postuler quand tu seras ici pour de bon : Velan (Montréal) et Alstom (Sorel Tracy, à l'est de Montréal).J'espère que ton anglais est bon car tu vas en avoir besoin.Et SVP, oublie cette mentalité que les "hautes écoles" françaises inculquent à leurs étudiants comme quoi qu'il ne faut en aucun cas accepter un travail moindre que leur diplôme parce que soit-disant ça dévaloriserait le diplôme... Ici il n'y a rien de dévalorisant à prendre une ou des jobbines en attendant de trouver LE travail qui correspond à tes compétences parce qu'il faut bien manger et payer le loyer. Mon propre fils a passé une année au chômage en France parce que lui aussi a subi ce brainwashing de ne pas travailler "en-dessous de sa valeur professionnelle"... Mais bon, ici les ingénieurs ne se prennent pas pour des êtres supérieurs comme c'est le cas en France, et donc c'est plus facile pour eux d'envisager de faire un boulot "moindre" en attendant le travail de leur rêves.Bref, assure-toi que ton anglais soit bon (lire et écrire des rapports techniques, participer aux discussions techniques,...) et fonce... avec ou sans l'Ordre !Bon courage !Monika Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Habitués Zangdaarr Posté(e) 28 décembre 2006 Auteur Habitués Share Posté(e) 28 décembre 2006 Bonsoir,L'examen qu'il aurait dû passer, s'il avait soumis son dossier, était un examen de langue française que seul les ingénieurs Québécois ne doivent pas passer... et c'est tant mieux car il y aurait passablement moins d'ingénieurs québécois selon mon expérience personnelle ! D'apres ce que j'ai vu sur leur site il y a surtout du droit et ca m'inquiete un peu etant donne que c'est une notion totalement inconnue pour quelqu'un issu de mon ecole, je n'ai rien vu de technique, donc ca me rassure un peu, mon ecole etant reconnue par la CTI.Je pense que ton choix b) est assez bon - à mon avis, tu devrais trouver du travail dans ce domaine. Deux sociétés que je peux te glisser en passant pour postuler quand tu seras ici pour de bon : Velan (Montréal) et Alstom (Sorel Tracy, à l'est de Montréal).Alstom je les connais bien la moitie de mes anciens collegues de la RATP sont des anciens d'Alstom et ont des contacts ici, maintenant ca n'aidera pas un maximum non plus je pense.Velan merci, j'irais faire un tour sur leur site et les mettrait en favorisEt SVP, oublie cette mentalité que les "hautes écoles" françaises inculquent à leurs étudiants comme quoi qu'il ne faut en aucun cas accepter un travail moindre que leur diplôme parce que soit-disant ça dévaloriserait le diplôme... Ici il n'y a rien de dévalorisant à prendre une ou des jobbines en attendant de trouver LE travail qui correspond à tes compétences parce qu'il faut bien manger et payer le loyer. Mon propre fils a passé une année au chômage en France parce que lui aussi a subi ce brainwashing de ne pas travailler "en-dessous de sa valeur professionnelle"... Mais bon, ici les ingénieurs ne se prennent pas pour des êtres supérieurs comme c'est le cas en France, et donc c'est plus facile pour eux d'envisager de faire un boulot "moindre" en attendant le travail de leur rêves.Lol c'est pas une mentalite des hautes ecoles ca c'est une mentalite francaise Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Habitués AugustClo Posté(e) 31 décembre 2006 Habitués Share Posté(e) 31 décembre 2006 j'ai un diplome francais d'ingenieur reconnu par la CTI et je suis ingenieure junior au Quebec... en ayant passe aucun examen. Normalement si ton diplome est reconne par la CTI tu n'auras pas d'examen a passer d'apres ce que j'ai compris et mon exeperience. Apres si ils te disent qu'il y a un examen a passer c'est que c'est peut etre different pour ta specialite ou que tu ne leur as pas donne toutes les informations necessaires pour qu'ils puissent te repondre sur ton cas particulier. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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