Habitués JayJay Posté(e) 6 décembre 2006 Habitués Posté(e) 6 décembre 2006 J'aimerais ça vous lire mais c'est trop long. J'aime quand même bien les interventions de Petitboudange et notamment Le truc c'est que l'une et l'autre ont une idée de ce qu'elles veulent pour leurs enfants et vous pourrez leur dire tout ce que vous voudrez, le programme ne leur convenant pas, l'école ne leur ira pas. Elles ne prennent même pas la peine de savoir si c'est une histoire de population, et honnêtement si j'en ai les moyens et le besoin, j'irai pareillement magasiné mon école (mais vu que je ne les aurais pas les moyensOn dirait qu'on connaît les mêmes personnes!!! D'abord, je voudrais dire que le concept de "bonne école" est très français (et très américain). Ça ne marche pas vraiment comme ça ici. Bon d'accord, avec le palmarès annuel de l'Actualité et le clientélisme accru des parents post-BabyBoomers, c'est évident que les parents changent et commencent à avoir des revendications de bonnes-écoles-qui-vont-fabriquer-des-enfants-qui-vont-avoir-du-succès. Prenez le palmarès de l'Actualité. Vous allez découvrir que certaines écoles ont un taux de diplômation parfait (100 %). Ce sont toutes des écoles qui font une SÉLECTION, y compris les écoles publiques qui sont au top de ce palmarès. C'est SÛR que les enfants réussissent, ils sont sélectionnés à partir de tests de QI!!! Est-ce que ça veut dire que sur le plan individuel, votre enfant va être neurochirurgien ou physicien nucléaire au bout de la ligne parce qu'il est allé à l'École internationale (publique) ou à Jean-Eudes? Ben non. Les programmes sont les mêmes. L'encadrement peut être différent, j'y reviendrai. Mais la motivation des enfants, leurs capacités intellectuelles, l'envie d'apprendre appartient aux enfants. L'encouragement parental, lui, dépend de vous, et c'est une part majeure (cela vient de m'être confirmé par une enseignante) du succès de l'enfant, de son envie d'apprendre. Le dévouement du prof compte pour beaucoup aussi.J'habite dans un quartier cossu. L'école a une bonne réputation. Pourtant la direction est lamentable, absolument lamentable. Très conflictuelle, très tyrannique. Les profs y sont pas heureux. La direction déteste les parents et le dit ouvertement. Mais bon, un quartier de riches, une clientèle de riches... On devrait pouvoir y fabriquer des petits Einsten non? Non, justement. Les enseignantes m'ont parlé longuement récemment, et m'ont dit être effarées de voir le nombre de petits qui ne recevaient aucun encouragement de leurs parents. Parents qui ne s'assurent même pas que les devoirs sont faits (et s'assoient encore moins pour accompagner leurs enfants dans ces devoirs). Résultat, plusieurs enfants ont de grosses difficultés, ne savent toujours pas décoder de simples syllabes. Beaucoup de problèmes comportementaux. En 1è année. Est-ce que ça veut dire que mon fils ne sera pas neurochirurgien au final?????? Ben non. Mon fils est 1er de classe et fait le ravissement de ses enseignantes. Il n'a pas encore été contaminé par les difficultés de ses petits copains. Ouf. :w00t: Incroyable, hein? Des enfants de riches, et ils sont pas intelligents!!! Ben maudit, toutes nos théories s'écroulent! Le succès des enfants dépend de l'engagement des parents, il dépend aussi du dévouement des profs. J'ai des connaissances qui habitent des quartiers plus modestes que le mien, et qui sont enchantés du dévouement des enseignants, de la direction. Une école d'un quartier pauvre de la région a d'ailleurs obtenu des éloges du palmarès de l'Actualité dernièrement. Mon hygiéniste dentaire qui habite ce quartier a des enfants qui vont à l'école primaire là-bas, et elle est absolument enchantée de l'apprentissage. Je vais même vous confier un secret : les écoles de quartiers plus "pauvres" ont parfois plus de ressources! Eh oui, les commissions scolaires peuvent les attribuer selon la capacité des parents de payer. Dans mon quartier, ne pensez pas avoir accès à l'orthopédagogue ou au psy de l'école!!! Ben non! Ils sont réservés aux écoles "dans le besoin". Les parents de mon quartier n'ont qu'à payer les professionnels du secteur privé. C'est la réponse intégrale que la commission scolaire m'a faite lorsque j'ai demandé une évaluation en orthophonie (la loi oblige l'école à faire évaluer en orthophonie si la maîtresse de maternelle le requiert, ce qui était notre cas). Quant au programme, c'est essentiellement la même chose d'une école à l'autre, c'est pour ça que ça me fait rire, le concept de "bonne école - mauvaise école". Citer
Habitués piwi Posté(e) 6 décembre 2006 Auteur Habitués Posté(e) 6 décembre 2006 Salut c'est papa piwi,Juste un clin d'oeil par rapport à une discussion que nous avons eu sur un autre fil, en ce moment grève générale d'électricité depuis hier 4h du matin. Après coupure générale maintenant délestage par quartier pendant 4 ou 5 heures.Salut,si c'est sur l'ile dont tu me parle comme je le pense ,bonjour la clim et les frigos congels c'est a réfléchir .Surtout si une grève bidon comme d'habitude!!!!!!!!!!!!!!!!!! Citer
Habitués babylou Posté(e) 6 décembre 2006 Habitués Posté(e) 6 décembre 2006 Notre éducation ce sont nos parents qui nous l'on inculquée De fait, si nous recevions dans les écoles des enfants déjà éduqués, nous pourrions peut-être les instruire !L'école n'est pas là pour éduquer mais pour instruire.Les mots ne sont pas anodins : pourquoi le Ministère de l'Instruction Publique s'est-il transformé en Ministère de l'Education Nationale puis en Ministère de l'Education (décentralisation oblige !) à votre avis ?En quoi va-t-il se transformer bientôt, en Ministère de l'Animation perpétuelle ?Les inquiétudes de Piwi sont légitimes (et de tous les autres parents d'ailleurs).En France, jusqu'en 1989, seules les instructions officielles régissaient la vie d'un enseignant.Un enfant scolarisé à Marseille, Lille, Brest ou Strasbourg recevait partout le même contenu d'enseignement.On pouvait donc déménager souvent sans trop se poser de questions et faire confiance à l'Institution (ce qui a été mon cas et ne m'a jamais posé problème dans ma scolarité).Puis Jospin est arrivé et a mis en place les cycles et les projets d'école, et là, ce fut le début de la dérive.Choisir son école en fonction de son programme "éducatif" me fait bien rigoler !Mais que les parents se chargent d'éduquer leur propres enfants et nous pourrons nous charger de les instruire !Chacun doit avoir un rôle bien défini, c'est plus clair pour les enfants aussi !En ce qui concerne mon fils, qui est en seconde, il finira sa scolarité au Lycée français d'Ottawa.Non pas que je n'ai pas confiance dans le système québécois (je ne le connais pas), mais cela va m'éviter de perdre mon temps en magasinages divers et variés !! Citer
Habitués MARTIAL-Gwada Posté(e) 6 décembre 2006 Habitués Posté(e) 6 décembre 2006 Conclusion: ce n'est pas parce que tu vas pas dans un bon lycée que tu auras un moins bon parcours En fait tout dépend de l'enfant, il vaut mieux mettre un enfant moyen dans une école moyenne ou il sera plus à l'aise. Cet enfant moyen pourra raté sa scolarité dans un trop bon lycée. Qui dit bon lycée dit souvent trop de pression. Citer
Habitués rimouski29 Posté(e) 6 décembre 2006 Habitués Posté(e) 6 décembre 2006 En fait tout dépend de l'enfant, il vaut mieux mettre un enfant moyen dans une école moyenne ou il sera plus à l'aise. Cet enfant moyen pourra raté sa scolarité dans un trop bon lycée. Qui dit bon lycée dit souvent trop de pression.En tout cas pour ma part, j'éviterais les écoles trop bien côtées par principe et l'école public du quartier ne me dérangerait pas. J'aimerais seulement que il y ait des activités offfertes autres que les maths, francais, histoire.... Un peu de sport, de langue, d'activités artistiques...Ma soeur et moi avons été dans un lycée le meilleur de la ville (contre mon gré) et on a gentimment été renvoyé. Pour ma part ca me dérangeait pas, j'étais bien soulagée d'en partir. Mais dans le cas de ma soeur, ca était jusqu'au harcelement. La prof principal téléphonait a la maison pour qu'elle accepte de quitter le lycée. Ben oui, on peut sélectionner à l'entrée et évincer en cours de route, facile d'avoir des 100% de réussite après aux examens.Le neveu de mon copain est dans un lycée, le mieux coté de sa ville, mais la encore il n'est qu'en probation. Car si il ne fait pas ses preuves, il sera renvoyé vers des lycées "plus adaptés à ses capacités".Je crois que j'ai en horreur ce genre d'établissement ou il faut absolument que tu réusssisses et ou la moyenne n'est pas acceptable. Citer
Habitués MARTIAL-Gwada Posté(e) 6 décembre 2006 Habitués Posté(e) 6 décembre 2006 En tout cas pour ma part, j'éviterais les écoles trop bien côtées par principe et l'école public du quartier ne me dérangerait pas. Le neveu de mon copain est dans un lycée, le mieux coté de sa ville. Car si il ne fait pas ses preuves, il sera renvoyé vers des lycées "plus adaptés à ses capacités".Je crois que j'ai en horreur ce genre d'établissement ou il faut absolument que tu réusssisses et ou la moyenne n'est pas acceptable.Dans un hors série de l'express, sur le guide de la rentrée, ils mettent en garde les parents. Morceaux choisis "inscrire son enfant dans un établissement prestigieux est le rêve de nombreux parents, qui doivent cependant se demander s'il supportera les exigences et l'atmosphère qui y règnent". " premiers reflexes des parents se jeter sur les palmares mais reste à s'assurer qu'un établissement d'excellence conviendra à son enfant" "entrer dans un établissement d'élite n'est pas tout, il s'agit aussi d'y rester et de s'y épanouir, l'élève doit être assez solide pour supporter la compétition"...Les articles sont centrés sur les établissements français mais cette philosophie est à mon avis universelle, donc applicable aussi au Québec. Citer
Habitués lemon Posté(e) 7 décembre 2006 Habitués Posté(e) 7 décembre 2006 Ce classement fait autorité au Québec, que cela plaise ou non. lemon Ben ça fait autorité pour ceux qui ont les mêmes critères de sélection que ce classement. Comme en France où tel lycée a 98% de réussite au bac. Mettons que dans le cas des lycées français (je parle de ce que je connais le mieux!) mon enfant veut suivre une option théâtre et une 3ème langue au bac, et que dans mon coin y a deux lycées: 1 à 98% avec option grec et sciences et 1 à 56% avec l'option 3ème langue et théâtre. Ben désolée mais je n'enverrai pas mon enfant dans le méga beau lycée contre sa propre envie et même si le choix n'est pas aussi tranché, je pense que j'irai avec lui visiter les deux et voir lequel des deux lui plait le plus. Mais cela ne se ferait pas par rapport à un quelconque classement.Si je prends l'exemple d'une amie qui est allée dans l'un des soi-disant meilleurs lycées niçois et qui s'y est fait ch**r plus qu'une autre amie dans le lycée le moins bien côté. Au final, les deux ont eu leur bac ES avec mention AB, avec anglais et espagnol, avec éco en option, dans la même académie, sont allées ensuite dans la même université (où je les ai rencontré) et ont toutes les deux terminées dans une profession totalement en contradiction avec leur formation. Conclusion: ce n'est pas parce que tu vas pas dans un bon lycée que tu auras un moins bon parcours "Ben" cela fait autorité tout court. De plus on parle d'enfants et non d'adolescents donc le choix c'est toi qui le fait pour lui en fonction de ses capacités. Qui te dit que l'établissement qui a 98% ne dispose pas de ces options ??? Et puis tu peux trés bien imaginer le mettre dans le lycée à 98% et lui payer des cours privée de théatre et de langues...mère indigne ahahahahaahah Quand à ta conclusion c'est une évidence et personne n'a dit le contraire, mais même si l'argent ne fait pas le bonheur (et loin s'en faut) il y contribue, c'est la même chose pour les bonnes écoles tu n'as pas de garantie d'avoir un bon parcours professionnel au final mais tu seras mieux armé pour accéder au poste que tu as choisi.Et c'est ce petit plus que nous parents ont souhaite donner à nos enfants. Mais s'il veut faire du thêatre, ou bien chanter etc... aprés son bac, libre à lui.lemon Citer
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