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L'immigration muscle-t-elle la maturité ?


jrmd99

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Salut,

Que veux tu dire par là ? Est ce que l'immigration rend les personnes plus matures ??

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Salut,

Que veux tu dire par là ? Est ce que l'immigration rend les personnes plus matures ??

tout à fait j'ai du mal posé ma question :blushing:

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Question très intéressante !

Il faudrait déjà définir le terme "maturité" : la définition qu'en donne le Larousse me semble bonne mais difficile à vérifier dans les faits. De mémoire :"période de la vie où il y a plein développement physique, intellectuel et psychologique".

C'est QUOI un état de plein développement physique, intellectuel et psychologique ? L'état contemplatif d'un Bouddha ? Ou simplement une personne qui ressent, subjectivement, un certain état de sérénité intérieure ?

Je préfère la seconde définition. Le problème est que cela reste interprétatif à chacun : pas d'état de sérénité objectivement démontré et surtout faisant consensus.

De ce fait, je vais donc me limiter qu'à ma propre expérience d'immigrant : oui l'immigration a musclé ma maturité. Mais si j'ai atteint une certaine sérénité, je n'ai pas du tout atteint une sérénité certaine ;)

J'aime les paroles d'Aldous Huxley :

L'expérience, ce n'est pas ce qui arrive à l'individu. C'est ce que l'individu fait de ce qui lui arrive.

Cela veut dire que la même expérience ne sera pas gérée de la même façon par deux personnes. Et cela démontre également qu'une personne âgée n'est pas nécessairement mature ... comme une personne adolescente n'est pas nécessairement immature. L'expérience, c'est donc la croisée des chemins : j'ai le choix d'aller à gauche ou à droite.

La mienne d'expérience a été faite de disonnance cognitivo-affectives : du statut de la personne intégrée dans son milieu, je suis passé à celui de la personne non intégrée dans le milieu québécois. Culturellement, socialement, économiquement et même linguistiquement. Ça confronte, ça remet en question, on doute. Alors on tente de protéger ou au contraire, de s'ouvrir : la croisée des chemins.

On peut alors relativiser, profiter des expériences nouvelles et enrichissantes pour l'intégrer maladroitement à qui on est. On en profite alors pour boucler des boucles : je suis capable d'être moi-même sans plus m'identifier à mon lieu d'origine, ma famille et les amis. Ou on peut se replier et refuser l'expérience déstabilisante en se trouvant des justifications, intellectualiser la situation ou faire de la mémoire sélective. J'ai essayé et je me suis planté lamentablement. L'orgueil en prend un coup mais la maturité n'est jamais loin pour ramasser les restes :)

Alors on comprend. Quoi ? Je l'ignore. Mais on comprend qu'on est passé à autre chose, que certaines choses qui me pourrissaient la vie avant ne sont plus que des détails désormais. Et on voit le décalage avec la famille et les amis. Certains aiment voir cela en nous, d'autres ne comprennent pas et font semblant de ne pas le voir et d'autres refusent et questionnent. Quand ils ne s'éloignent pas tout simplement. Mais on a changé et c'est ce qui compte !

- O'Hana -

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  • Habitués

De mon point de vue : oui.

Oui si on l'on considère comme moi qu'une ouverture supplémentaire sur le monde le permet.

Oui car l'immigration, ça vous change quelqu'un et pas à peu près :)

Oui car de nombreuses perspectives auxquelles on ne pensait pas forcément avant sont d'autant plus mises en relief depuis qu'on a sauté le pas.

Oui car .... à suivre :)

Maintenant, l'expérience a elle seule favorise notre propre maturité, immigrants ou non.

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  • Habitués

Question très intéressante !

Il faudrait déjà définir le terme "maturité" : la définition qu'en donne le Larousse me semble bonne mais difficile à vérifier dans les faits. De mémoire :"période de la vie où il y a plein développement physique, intellectuel et psychologique".

C'est QUOI un état de plein développement physique, intellectuel et psychologique ? L'état contemplatif d'un Bouddha ? Ou simplement une personne qui ressent, subjectivement, un certain état de sérénité intérieure ?

Je préfère la seconde définition. Le problème est que cela reste interprétatif à chacun : pas d'état de sérénité objectivement démontré et surtout faisant consensus.

De ce fait, je vais donc me limiter qu'à ma propre expérience d'immigrant : oui l'immigration a musclé ma maturité. Mais si j'ai atteint une certaine sérénité, je n'ai pas du tout atteint une sérénité certaine ;)

J'aime les paroles d'Aldous Huxley :

L'expérience, ce n'est pas ce qui arrive à l'individu. C'est ce que l'individu fait de ce qui lui arrive.

Cela veut dire que la même expérience ne sera pas gérée de la même façon par deux personnes. Et cela démontre également qu'une personne âgée n'est pas nécessairement mature ... comme une personne adolescente n'est pas nécessairement immature. L'expérience, c'est donc la croisée des chemins : j'ai le choix d'aller à gauche ou à droite.

La mienne d'expérience a été faite de disonnance cognitivo-affectives : du statut de la personne intégrée dans son milieu, je suis passé à celui de la personne non intégrée dans le milieu québécois. Culturellement, socialement, économiquement et même linguistiquement. Ça confronte, ça remet en question, on doute. Alors on tente de protéger ou au contraire, de s'ouvrir : la croisée des chemins.

On peut alors relativiser, profiter des expériences nouvelles et enrichissantes pour l'intégrer maladroitement à qui on est. On en profite alors pour boucler des boucles : je suis capable d'être moi-même sans plus m'identifier à mon lieu d'origine, ma famille et les amis. Ou on peut se replier et refuser l'expérience déstabilisante en se trouvant des justifications, intellectualiser la situation ou faire de la mémoire sélective. J'ai essayé et je me suis planté lamentablement. L'orgueil en prend un coup mais la maturité n'est jamais loin pour ramasser les restes :)

Alors on comprend. Quoi ? Je l'ignore. Mais on comprend qu'on est passé à autre chose, que certaines choses qui me pourrissaient la vie avant ne sont plus que des détails désormais. Et on voit le décalage avec la famille et les amis. Certains aiment voir cela en nous, d'autres ne comprennent pas et font semblant de ne pas le voir et d'autres refusent et questionnent. Quand ils ne s'éloignent pas tout simplement. Mais on a changé et c'est ce qui compte !

- O'Hana -

merci o'hana ..trés instructif ;) cocernant l'experience j'ajouterai qu'elle est une enseignante trés exigeante puisqu' elle nous fait d'abord subir un test puis elle nous sert la leçon.

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  • Habitués

Chaque expérience vécue, chaque difficulté, chaque épreuve a normalement tendance d'acquérir un peu plus de maturité. L'immigration, telle que je la vis actuellement en tout cas, est un mélange de tout ça. Je dirais donc "oui" aussi.

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  • Habitués

Bonjour!

ça dépend de ce que l'on veut dire par maturité,pour moi ça rime plutôt avec vieillesse :P, mais c'est vrai que le fait d'immigrer donne beaucoup plus d'éxpériences à vivre, mais c'est tout juste un changement de routine.

Ne dit-on pas que "les voyages forment la jeunesse"? oui je dirai peutr-être ^_^

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  • Habitués

:) Pour moi avoir muris ça commencera par être capable de répondre comme " O'Hana " :blushing: Image IPBImage IPB .

Des réponses pertinentes -_- , argumentés <_< et bien écrites :excl: Pour le reste je vous dirais ça quand j'y serais :B) @ bientôts à MontréalImage IPB

Québec

CanadaImage IPB

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  • Habitués

D'après moi une expérience constructive permet d'acquérir plus de maturité, elle évolue sans cesse avec nous elle n'a pas de finalité

Par expérience constructive, je veux dire aller au devant des obstacles, se remettre en question, écouter, comprendre, apprendre...Vivre un évènement et savoir en retirer quelque(s) chose(s).

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  • Habitués

Salut,

Que veux tu dire par là ? Est ce que l'immigration rend les personnes plus matures ??

tout à fait j'ai du mal posé ma question :blushing:

Non non, t'inquiète pas, j'avais compris.

[..]

J'aime les paroles d'Aldous Huxley :

L'expérience, ce n'est pas ce qui arrive à l'individu. C'est ce que l'individu fait de ce qui lui arrive.

Cela veut dire que la même expérience ne sera pas gérée de la même façon par deux personnes. Et cela démontre également qu'une personne âgée n'est pas nécessairement mature ... comme une personne adolescente n'est pas nécessairement immature. L'expérience, c'est donc la croisée des chemins : j'ai le choix d'aller à gauche ou à droite.

La mienne d'expérience a été faite de disonnance cognitivo-affectives : du statut de la personne intégrée dans son milieu, je suis passé à celui de la personne non intégrée dans le milieu québécois. Culturellement, socialement, économiquement et même linguistiquement. Ça confronte, ça remet en question, on doute. Alors on tente de protéger ou au contraire, de s'ouvrir : la croisée des chemins.

On peut alors relativiser, profiter des expériences nouvelles et enrichissantes pour l'intégrer maladroitement à qui on est. On en profite alors pour boucler des boucles : je suis capable d'être moi-même sans plus m'identifier à mon lieu d'origine, ma famille et les amis. Ou on peut se replier et refuser l'expérience déstabilisante en se trouvant des justifications, intellectualiser la situation ou faire de la mémoire sélective. J'ai essayé et je me suis planté lamentablement. L'orgueil en prend un coup mais la maturité n'est jamais loin pour ramasser les restes :)

Alors on comprend. Quoi ? Je l'ignore. Mais on comprend qu'on est passé à autre chose, que certaines choses qui me pourrissaient la vie avant ne sont plus que des détails désormais. Et on voit le décalage avec la famille et les amis. Certains aiment voir cela en nous, d'autres ne comprennent pas et font semblant de ne pas le voir et d'autres refusent et questionnent. Quand ils ne s'éloignent pas tout simplement. Mais on a changé et c'est ce qui compte !

- O'Hana -

Là je n'ai qu'une chose à dire : waou ! Tu résume très bien la question de maturité et de changement. Chacun le vit différement selon son tempérament, sa vie antérieure.

Forcément que l'immigration va changer un Homme, comme toutes les étapes importantes de la vie : partir du foyer familial, trouver un job...

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  • Habitués

Chaque expérience vécue, chaque difficulté, chaque épreuve a normalement tendance d'acquérir un peu plus de maturité. L'immigration, telle que je la vis actuellement en tout cas, est un mélange de tout ça. Je dirais donc "oui" aussi.

c'est mon avis aussi

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  • Habitués

j'ai hâte d'essayer :rolleyes: car dans le fond je suis comme une gosse!!

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  • Habitués

Question intéressante à laquelle on pourrait répondre de façon négative, est-ce que le fait de ne pas immigrer permet de murir plus rapidement ? Ou, est-ce que je serais aussi mûr qu'aujourd'hui si je n'avais pas immigré (dans mon cas en GB) ?

Je dirais que le fait de vivre à l'étranger te donne une nouvelle perspective sur le monde et toi-même. Par contre, je ne pense pas que ça affecte la personnalité de façon profonde. Si tu te fais des amis facilement dans ton pays d'origine, tu en feras tout autant dans ton pays d'accueil, et inversement, bien sûr, si tu es plus du genre introverti.

Tout dépend si tu viens en famille, ou seul. Avec une formation et un métier ou sans, etc. Les cas de figure me paraissent trop nombreux pour en tirer des généralités.

Certaines personnes se sentent transformées pour le mieux, d'autres reviennent aigries et avec l'esprit encore plus étroit qu'avant.

Libre à toi donc de mener ta barque comme tu l'entends, on a malheureusement la vie que l'on mérite.

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  • Habitués

Ca dependra a mon avis grandement de ta personnalite et des asects que tu consideres dans la maturite... Personnelement, ca m'a permis de murir dans la maniere d'aborder les situations difficiles, le marche de l'emploi, la vie d'adulte, etc... mais emotionnellement, c'est une autre histoire... je me sens beaucoup plus jeune qu'avant a ce niveau la, dans le sens ou j'ai l'impression que les choses qui impliquent des sentiments plus que de l'esprit me touchent plus profondement (peut etre est-ce egalement du au fait que j'ai du vivre 6 mois a 6000km de mon chum) et j'ai d'avantage besoin de tender loving care de la part de mon chum...

L'immigration te changera quasiment pour sur mais la maturite est un sujet bien subjectif, que ce soit au niveau de la perception qu'on a de la maturite que des points du caractere que tu envisages dans la maturite...

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  • Habitués

je crois que sans aucun doute, chaque étape de la vie apporte sa dose de murissement, mais se lancer dans des démarches si longues en apporte surement beaucoup. Pour des jeunes par exemple comme moi et d'autres ici, c'est sans doute la première fois que l'on prend des décisions importantes, la première fois qu'on doit se débrouiller au niveau administratif, financier, la première fois qu'on doit gérer son temps, sa patience, monter un dossier, défendre un projet important, surtout la réflexion apporte souvent la grande dose de murissement, ne pas tout faire sur un coup de tête, peser le pour et le contre, etre réaliste, se renseigner, et quand on est jeune, c'est apprendre à être indépendant... pour ma part je ne veux pas demander qd'avis à mes parents pour ce dossier, besoin d'indépendance, d'entrer dans la "vie pratique" seule, pour moi c'est mûrir, savoir se débrouiller,... être capable de penser, d'analyser, faire des choix stratégiques (finance, timing,...)

bref plein de choses la liste peut etre encore longue

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  • Habitués

pour ma part je ne veux pas demander qd'avis à mes parents pour ce dossier, besoin d'indépendance, d'entrer dans la "vie pratique" seule, pour moi c'est mûrir, savoir se débrouiller,... être capable de penser, d'analyser, faire des choix stratégiques (finance, timing,...)

bref plein de choses la liste peut etre encore longue

J'suis un peu comme toi. Pas que je ne leur en parle pas, mais si j'ai une question, je réfléchis à comment je vais me débrouiller pour l'élucider, je regarde le forum voir si il y a des cas vécu. Car une fois là bas, pas question d'appeller pour demander comment faire tel ou tel chose, de toute façon ce n'est pas le même système, donc ils n'en sauraient rien.

Comme m'a dit ma grand mère : "c'est bien d'arrêter d'être dans les pattes de ses parents, il y a un temps pour tout", ça vaux ce que ça vaux !

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Ma réponse va forcément aller dans le même sens que les précédentes mais avec un léger bémol.

L'état d'esprit dans laquelle j'aborde mon immigration est celui d'un gosse qui part à l'aventure. Un peu comme Calvin de l'excellent comic strip Calvin et Hobbes. Je vais au Québec pour aller voir ailleurs, faire face à une nouvelle vie.

Est-ce que cela est vraiment réfléchit ? Pas complètement. J'ai un boulot sympa, plutôt bien payé, des amis un peu partout en France et je m'y plait. En gros je suis dans une situation confortable là où je suis. De fait, partir dans un pays étranger où je n'ai aucune attache particulière, où je vais devoir refaire une grosse partie de ma vie est complétement déraisonnable. Ce n'est pas pas perçu comme trés mature de suivre un coup de coeur comme cela. Et même moi, je me demande parfois si je ne suis pas en train de faire une anerie puisque j'ai encore déjà beaucoup de chose à faire et à voir en France.

Maintenant, il y a le désire, et il y a le projet. Je veux immigrer au Canada alors je le dis et je le fais. Je me prépare pour mettre le plus de chance de mon côté pour réussir. Cela va être difficile quelques soient les éloges qui peuvent être faites sur le Canada et le Québec. Et je pense que le "saut" de maturité arrive réellement à ce moment là. Quand on réalise la difficulté, que l'on surmonte son appréhension et que, avec les idées claires, on envoie sa demande de visa. Aprés, le voyage, l'installation, rencontrer des gens, ce sont des événements normaux de la vie de tous les jours. Ce ne sont pas eux qui vont faire de moi une personne plus mature. Sinon le simple fait de partir en vacances à l'étranger et de sympathiser avec les locaux suffirait. Selon moi, le changement arrive quand on commence les démarches et qu'on décide d'aller jusqu'au bout.

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  • Habitués

Et je pense que le "saut" de maturité arrive réellement à ce moment là. Quand on réalise la difficulté, que l'on surmonte son appréhension et que, avec les idées claires, on envoie sa demande de visa. Aprés, le voyage, l'installation, rencontrer des gens, ce sont des événements normaux de la vie de tous les jours. Ce ne sont pas eux qui vont faire de moi une personne plus mature. Sinon le simple fait de partir en vacances à l'étranger et de sympathiser avec les locaux suffirait. Selon moi, le changement arrive quand on commence les démarches et qu'on décide d'aller jusqu'au bout.

Je ne suis pas d'accord, peut etre que cette etape t'auras fait murir TOI mais ca depend de l'etat d'esprit dans lequel tu deposes ta demande, si tu la depose en te disant "on verra bien", sans vraiment tenir au projet ou si tu la deposes dans la continuite de quelque chose (ex: a la suite de plusieurs visas temporaires) ben ca ne te feras sans doute pas autant murir... pis tu verras a ton arrivee, quand tu dois faire fasse au stress de l'argent qui sort mais qui n'entre pas, quand tu seras a des milliers de km des personnes avec qui tu as quasiment tout vecu jusque la, quand tu devras apprendre le fonctionnement d'un nouveau pays rapidement pour pouvoir t'integrer au mieux, quand tu vivras le choc culturel et les questionnements qui vont avec, etc... ben ca te fera sans doute au moins autant murir que le fait d'avoir depose ton dossier a l'ambassade ;)

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