Comment rencontrer des québecois ?

[Pucca]

salut!

meme en etant a l'université, c'est pas facile d'en rencontrer.

mais en fait le plus difficile est de pouvoir faire des choises en dehors de l'uni. car sur le moment ils sont super sympa mais ca va pas plus loin.

vos expériences et vos tuyaux pour résoudre cet enigme? :-)

merci

P.

[minaT]

J'ai poste le même message sur ce forum il y a peu de temps, et je ne comprend ce que tu ressend. (je pensais pour tant que c'etait plus facile qd on etait étudiant, je me suis trompée on dirait)

Je pense que la meilleure chose a faire est de s'inscrire à des activites sportives ou culturelles.

Personnellement c'est c que je vais essayer de faire; je n'ai pas envie de passer mes we devant la télé, de ne pas sortir le soir. Le tout est d'arriver à se lancer et d'essayer de vaincre sa timidité (comme c'est mon cas) pour aborder les gens.

En tout cas bon courage à toi.

PS: dans quelle ville es-tu.?

[Pucca]

J'ai poste le même message sur ce forum il y a peu de temps, et je ne comprend ce que tu ressend. (je pensais pour tant que c'etait plus facile qd on etait étudiant, je me suis trompée on dirait)

Je pense que la meilleure chose a faire est de s'inscrire à des activites sportives ou culturelles.

Personnellement c'est c que je vais essayer de faire; je n'ai pas envie de passer mes we devant la télé, de ne pas sortir le soir. Le tout est d'arriver à se lancer et d'essayer de vaincre sa timidité (comme c'est mon cas) pour aborder les gens.

En tout cas bon courage à toi.

PS: dans quelle ville es-tu.?

je suis a montreal et toi?

c'est marrant car c'est pas la premiere fois qu'on a les meme questions

:-)

P.

[minaT]

Moi je suis à Quebec. Et c'est un peu le pb d'ailleur, j'ai l'impression que tout le monde est à Montréal

Dommage on aurait pu organiser une rencontre.

Bonne chance à toi en tout cas.

PS: En tout cas ce forum permet malgre tout d'avoir des contact et même si ca reste virtuel c'est toujours agréable de parler a qq.

[Invité]

c'est bizarre ce que vous dîtes,je n'ai pas encore mis les pieds au québec,et j'ai déjà des invitations d'amis....qui vont me présenter leurs amis etc....

j'ai pas de solution pour toi pucca,mais je pense que tu devrais peut-être aborder les autres étudiants...moi il a suffit que je dise que je suis française et que je m'installe là bas,pour que j'éveille leur curiosité,et le feeling est passé tout seul.

Essaie de t'inscrire dans un club,de sport ou autre,selon tes goûts...

[petiboudange]

Tiens c'est étrange nous on s'organisait volontiers un pot au pub de l'uqam le mercredi soir après notre cours.

Ca venait des québécois de mon cours et ils conviaient volontiers les français et les belges que nous étions à se joindre à eux.

Bon certes on est des communicants (maitrise de com) donc on a le contact peut-être plus simple, mais en y allant j'ai pu rencontrer des québécois sans problème.

Les québécois hors université je les ai rencontré dans un pub où je m'étais rendue seule un soir pour un concert.

La veille j'avais discuté avec un québécois dans le métro et quand il a su que j'étais fraichement arrivée il m'a donné l'adresse et la date en me disant de passer faire un tour.

Le groupe jouait son premier concert et avec la serveuse derrière le bar j'étais la seule dans la salle. Mais ils étaient bons puis forcément j'ai sympatisé avec eux. J'ai rencontré mon Ti'Namour comme ça, ainsi qu'une gang de malades qui me manquent.

A force de venir les soutenir, j'ai fait connaissance avec les habitués du pub et avec les patrons.

En quittant le Québec j'avais là une grande famille qui m'offrait des bières au 5 à 7 du mercredi, j'ai participé avec eux au jury du concours de groupes rock. La patronne m'a même fait goûter le vin qu'ils voulaient commandé à un vignerons de californie pour leur carte.

Et ces québécois là étaient dans la 40aine.

Alors certes, je ne suis pas intime avec eux mais c'est aussi parce que je ne le voulais contrairement aux autres du groupe.

Mais avoir des compagnons de 5 à 7 à 3 (oui on faisait aussi la fermeture ensembles) c'est possible chez les jeunes et les moins jeunes aussi, faut juste avoir le courage de les aborder peut-être.

Vaincre sa timidité et puis se dire que au pire ce sera un non et au mieux un ami!

Bonne chance ça va venir, faut juste un peu de temps!

[Dariane]

A force de venir les soutenir, j'ai fait connaissance avec les habitués du pub et avec les patrons.

C'est effectivement un bon moyen de rencontrer des gens mais encore faut-il choisir ses bars - idéalement fréquentés par une clientèle étudiante ou jeune! J'avais listé une gang de bars sur un fil dans le lounge: "Où sortir à Montréal"

Ici, contrairement à ce que je ressentais lorsque j'habitais Paris, une fille seule dans un bar ne sera pas perçue comme: "Eh les mecs je suis dispose et en manque! Sautez-moi dessus! (après m'avoir tout de même payé un verre hein quand même! )"

Je sors souvent seule dans les bars et j'avoue que j'aime bien! Et c'est très rare que je me fasse aborder par un mec relou! En général je m'arrange tout de même pour avoir quelque chose à lire ou mon journal pour écrire, histoire de me faire une petite bulle. Mais cela ne m'empêche pas de faire des rencontres; souvent une fille qui érit son journal, ça pique la curiosité des gens et beaucoup viennent me parler! Après, il suffit d'être un tant soit peu ouvert et de discuter (parfois ça en restera là, et d'autres fois ça pourra cliquer et aller vers une belle amitié)...

Et pour ceux et celles qui ne sont pas très "bars", bah j'imagine qu'on peut toujours s'inscrire dans des clubs de sport (euh essayez les sports d'équipe, vous risquez d'avoir plus de chance) ...

[petiboudange]

Oui c'est vrai que je n'ai pas jeté mon dévolu sur le pub parce que c,était le repère du groupe mais parce qu'il dégageait aussi un truc que j'aimais. Situé sur Saint Paul, dans le vieux montréal, il attirait les étudiants le mercredi avec le concours de band, le jeudi avec le karaoké et les vendredis et samedis avec les DJ.

Le reste c'était plus le temps des habitués entre 30 à 45 ans. Ce qui me convenait plus d'ailleurs. Parce que c'était un peu comme mon lieu d'isolement hors maison. Je vivais avec des filles de mon âge qui avait des amis de mon âge, j,avais des amis de mon âge. Bref il me fallait juste un endroit pour m'isoler et c,était là!

Et c'est vrai cette histoire de ne pas se sentir agrippée par la personne qui te parle. J'y allais souvent pour écrire ou dessiner, et quand je venais sans rien en buvant juste un chocolat chaud (qu,ils me recouvraient exprès de crême fouettée) ou une bière (j'avais mon verre sur la glace dès que je pointais ma tuque dans l'escalier et mes bouteilles de red d'avance en fin de 5 à 7), les gens qui venaient souvent profitaient pour venir parler et découvrir qui je suis d'où je viens où je vais (y en a même un qui m'avait demandé si j'écrivais un livre ).

Y a jamais eu ni chez les étudiants ni chez les autres hommes une histoire de séduction.

Mais bon forcément faut aimer les pubs! Moi je trouve que c'est un excellent endroit pour observer les rites culturels humains

Comme le métro, les aéroports ou les gares aussi !

[O'Hana]

Salut gang,

Mon expérience personnelle lorsque j'étais sous visa étudiant au Québec (pendant trois ans).

Les deux obstacles majeurs que j'ai rencontré :

1] considérant la répartition inégale des centres éducatifs au Québec - en particulier des universités - il y a une proportion significative d'étudiants qui proviennent de l'extérieur et qui ont déménagé dans la ville où se trouve l'université (ou le cégep) uniquement pour les études.

Ce sont donc des personnes qui ont déjà un réseau de contacts, qui rentrent souvent dans leur région d'origine la fin de semaine et encore plus quand c'est la semaine de relâche. Pas évident de tisser des liens hors des cours dans ce contexte. Ils sont ouverts à de nouvelles amitiés mais leur réalité fait en sorte que cela risque de durer que le temps de leurs études. Avec ce que cela implique en terme d'investissement personnel dans la relation.

2] comme j'étais sous visa étudiant, j'étais donc ici pour une durée limitée. Avec aucune garantie que je restais au Québec / Canada au terme de mes études. Ainsi, tant que dure cette incertitude, il est difficile là également de s'investir dans une relation d'amitié autant pour les québécois que pour soi-même. Après, cela dépend de la profondeur que vous voulez avoir dans vos relations : personnellement, il a fallu que je me positionne clairement avec des québécois qui devenaient très proches de moi sur le plan de l'amitié. Autrement dit : "j'ai le goût qu'on devienne vraiment chum toi et moi O'Hana mais reconnait que c'est difficile de le faire si on sait que tu risque de t'en aller éventuellement ..."

Ils m'ont respecté dans cela. Mais lorsque j'ai décidé de demander ma résidence permanente, cela a débloqué pas mal de relations amicales : non seulement les amis québécois étaient soulagés que je reste ici, mais en plus, ils étaient fiers que je choisisse le Québec comme lieu d'installation et cela les motivait à m'aider du mieux qu'ils pouvaient dans mon immigration.

L'avantage d'immigrer au Québec en passant au préalable par les études font en sorte qu'il est relativement plus facile d'avoir des contacts : les études, les travaux d'équipe, les présentations orales, les 5 à 7 font en sorte qu'on a pas le choix de transiger, d'échanger et de discuter avec les québécois. Contrairement à l'immigrant qui arrive seul et doit faire sa place, seul, sur le marché du travail.

L'inconvénient est que - comme le dit le point 1] - une fois les études terminés, chacun s'en retourne chez soi généralement, ce qui fait que tu te retrouves avec des amis éparpillés dans la province ou ailleurs. Dans mon cas, il n'y a qu'une amie qui est restée à Sherbrooke : les autres sont dans la grande région de Montréa, Trois-Rivières, Québec, Outaouais, Ontario etc ... Résultat : après plus de trois ans au Québec, j'ai dû me reconstituer un réseau d'amis à Sherbrooke pratiquement comme si je venais tout juste d'arriver ici !

Fin de la tranche de vie

O'Hana