Les patenteux

[Invité]

vs vs souvenez de mon message sur les patenteux? L'histoire se poursuit...Montréal (3,5 m) devance encore Toronto (5m) pour ce qui a trait aux inventions.

Brevets: Montréal domine Toronto

Michel Munger

25 janvier 2006 - 12h15

S'il faut établir quelle capitale est celle de l'innovation sur une carte du Canada, il faut mettre une étoile sur Montréal et non Toronto.

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C'est du moins ce que rapporte l'Institut de la Statistique du Québec, qui a compilé le nombre de brevets accordés aux États-Unis par le United States Patent and Trademark Office (USPTO).

Selon ces données, 834 brevets ou 25,9% de ceux accordés aux titulaires canadiens reviennent à Montréal. De son côté, Toronto se trouve en deuxième position avec 575 brevets, soit une proportion de 17,8%.

Et c'est une tendance qui s'est dessinée il y a six ans. «Depuis 1999, Montréal est titulaire de plus de brevets octroyés par l'USPTO que la capitale ontarienne», précise l'économiste Karine St-Pierre, de l'ISQ.

Dans l'ensemble, le nombre d'inventions brevetées est à la baisse par rapport à 2003, autant ici qu'ailleurs dans le G7. Ainsi, 802 brevets étaient accordés à des Québécois et 3855 aux Canadiens, des baisses respectives de 1,4%.

Au sein du G7, ce sont 143 724 brevets qui ont été octroyés, une baisse de 3,5%.

L'USPTO a beau augmenter ses effectifs, les technologies soumises nécessitent davantage de travail. «Ces diminutions reflètent la complexité croissante des technologies, qui augmente le temps de traitement des demandes», explique l'économiste.

Par ailleurs, les technologies de l'information ont la cote au Québec. Leur proportion de brevets, qui était de 9,9% en 1993, est passée à 44,1% en 2004 avec 459 brevets détenus.

Pour un portrait d'ensemble, 900 brevets octroyés par l'USPTO appartiennent à des entreprises, universités ou autres institutions du Québec.

L'ISQ voit ces chiffres d'un bon ?il. «Comme les brevets permettent le monopole de l'exploitation commerciale des inventions, le potentiel qu'ils représentent est plus élevé lorsqu'ils sont détenus par des institutions que par des individus parce que les capacités commerciales sont alors plus grandes», dit Karine St-Pierre.