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Article interessant de cyberpresse sur la natalite francaise


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Ca n'a a priori rien a voir avec le Quebec mais vu le taux de natalite catastrophique de la province, peut-etre y'aurait-il des idees pour elle a pecher dans le modele francais sur ce point la..... Voici l'article:

Une carrière et des enfants : les Françaises enviées par leurs voisines

Audrey Kauffmann

Agence France-Presse

Paris

Le modèle français fait des envieux dans toute l'Europe: les femmes travaillent en masse et font en même temps beaucoup d'enfants, en conciliant les deux sans complexe, encouragées par des mesures natalistes encore renforcées jeudi.

Avec quatre cinquièmes des femmes de 30-54 ans en activité et un taux de fécondité d'1,916 enfant par femme en 2004 qui lui fait talonner l'Irlande, championne de la procréation sur le «vieux continent», la France est en tête de l'Union européenne sur les deux tableaux.

Certes, le renouvellement des générations n'est pas complètement assuré (il l'est à 2,07 enfant par femme) et le gouvernement français incite à mieux faire, avec un «petit troisième».

Mais vu d'Irlande, d'Allemagne ou de Suisse, la conciliation à la française entre travail et maternité en fait déjà rêver beaucoup.

Il n'y a que les Suédoises et les Danoises qui soient aussi bien loties, relève la sociologue Jeanne Fagnani, spécialiste des politiques familiales. Grâce notamment à un système de garde des tout petits très performant instauré dès la fin des années 1960 au nom de l'égalité des sexes.

En Scandinavie comme en France, «le système facilite le travail des mères à plein temps, souvent impossible dans la plupart des pays occidentaux», constate Willem Adema, spécialiste du sujet à l'OCDE. «Aux Pays-Bas, en Suisse ou en Allemagne, où l'on ne prend pas en charge les plus petits à la journée, les femmes doivent généralement choisir entre un emploi et des enfants».

En Suisse, 72 % des femmes travaillent, mais la moitié à temps partiel à cause d'horaires professionnels et scolaires inconciliables. Bilan: 40 % des diplômées du supérieur n'ont pas d'enfant à 40 ans (même chiffre en Allemagne) et beaucoup de parents n'ont pas toute la progéniture souhaitée, selon un rapport de l'OCDE intitulé «Bébés et employeurs».

La situation est également difficile en Italie, en Irlande et en Espagne, tandis qu'elle s'améliore en Grande-Bretagne, relève Willem Adema.

Or toutes les études le confirment depuis des décennies: plus on facilite le travail féminin, plus la natalité augmente. Le cas français l'illustre.

«Partout, quand les femmes sont tenues de choisir entre un travail et des enfants, elles limitent les naissances pour rester dans l'emploi», explique Jeanne Fagnani.

De fait, l'Allemagne affiche un taux de natalité de 1,4 enfant par femme, alors que l'Espagne et l'Italie font encore moins bien (1,2).

La France, avec ses milliers de crèches et d'assistantes maternelles, ses aides financières pour les gardes à domicile et ses allocations familiales, l'école toute la journée gratuite dès 3 ans, les cantines, les centres de loisirs ou encore les colonies de vacances, a mis en place depuis plus de trois décennies un maillage qui encourage les mères à travailler. S'ajoutent d'importantes incitations fiscales: plus d'enfants, c'est moins d'impôts.

Dans les années 1970, face à la pénurie de main d'oeuvre, les autorités ont voulu accroître encore l'activité féminine, mais aussi la natalité. «Depuis un siècle, le travail féminin est de toute façon une tradition historique: mères ou pas, les Françaises travaillent, c'est intériorisé», souligne Jeanne Fagnani.

Elles profitent ainsi d'un cadre moral et culturel qui valorise l'alliance entre travail et maternité et qui aide à assumer toutes les formes de maternité (hors mariage, fille-mère...).

En Allemagne, où l'on cajole l'image de génitrice et gardienne du foyer comme aux Pays-Bas ou au Royaume-Uni, les mères qui font garder leurs enfants pour travailler reçoivent quant à elles l'appellation fort dissuasive de «Rabenmütter», les «mères corbeaux»...

http://www.cyberpresse.ca/actuel/article/a...005,1171149.php

Interessant non? peut-etre qu'une politique plus volontariste de la part des autorites quebecoises permettrait de relancer le dynamisme de la natalite locale, et de ne pas exclusivement compter sur l'immigration pour boucher les trous...

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Déjà, il faudrait que le gouvernement (quel qu'il soit) se dote d'une vraie politique familiale au lieu d'instaurer deux/trois mesures qui ne changeront rien.

D'autre part, lorsqu'on entend des gens dirent qu'ils ne devraient pas payer de taxes scolaires parce qu'eux-mêmes n'ont pas d'enfants ou de t'envoyer à la figure qu'ils n'ont pas à payer pour tes allocations familiales parce que c'est toi qui as décidé d'avoir des enfants et que c'est à toi de les assumer sans rien demander à l'État, ben y a encore du boulot à faire dans le changement des mentalités.

Lorsqu'on érige en valeur de société le "me myself and I" et que tout ce qui compte, c'est le fric, on n'a pas à se demander bien longtemps pourquoi il n'y a plus d'enfants ici.

  • Habitués
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Je suis allé voir le film "L'auberge espagnole II : Les poupées russes " avec des amis. Nous avons tous eu la même réflexion : "L'Europe, mais quel bordel!". Y'a 10 000 personnes au kilomètre carré. Tout semble tellement saturé. Il faudrait peut-être commencer à faire moins d'enfants, après tout, notre petite planète ne pourra pas supporter 6 milliards d'individus bien longtemps.

Biscuit.

  • Habitués
Posté(e)

Je suis allé voir le film "L'auberge espagnole II : Les poupées russes " avec des amis. Nous avons tous eu la même réflexion : "L'Europe, mais quel bordel!". Y'a 10 000 personnes au kilomètre carré. Tout semble tellement saturé. Il faudrait peut-être commencer à faire moins d'enfants, après tout, notre petite planète ne pourra pas supporter 6 milliards d'individus bien longtemps.

Biscuit.

Ah, j'osais pas le dire mais je suis content de voir quelqu'un qui pense comme moi!!! :D

D'autre part, lorsqu'on entend des gens dirent qu'ils ne devraient pas payer de taxes scolaires parce qu'eux-mêmes n'ont pas d'enfants ou de t'envoyer à la figure qu'ils n'ont pas à payer pour tes allocations familiales parce que c'est toi qui as décidé d'avoir des enfants et que c'est à toi de les assumer sans rien demander à l'État, ben y a encore du boulot à faire dans le changement des mentalités.

Ce n'est effectivement pas à ceux qui n'ont pas d'enfants de financer les couples qui en ont. Ca relève d'un choix personnel et de la responsabilité individuelle. Bien sur, on peut faire des exceptions pour les couples à bas revenu mais il ne faut surtout pas généraliser ce genre d'aide à toutes les familles. :closedeyes:

Les allocations familiales sont une faveur accordées par l'état, ce n'est en aucun cas un droit.

Et qu'on n'aille pas me dire que c'est de la solidarité car ceux qui l'invoquent sont ceux qui en profitent. Chaque personne sous couvert de solidarité défend uniquement ses intérêts, ne soyons pas dupes. :glups:

La solidarité n'intervient que pour ce qui est involontaire, catastrophes naturelles, maladie, pas pour ce qui est un choix personnel et consenti, ce qui est tout autre chose, non mais!!! :P

  • Habitués
Posté(e)

Je suis allé voir le film "L'auberge espagnole II : Les poupées russes " avec des amis. Nous avons tous eu la même réflexion : "L'Europe, mais quel bordel!". Y'a 10 000 personnes au kilomètre carré. Tout semble tellement saturé. Il faudrait peut-être commencer à faire moins d'enfants, après tout, notre petite planète ne pourra pas supporter 6 milliards d'individus bien longtemps.

Biscuit.

- Concernant les 10.000 personnes au kilomètre carré, t'es peut-être mal renseigné. On en arrive à environ 400 aux Pays-Bas.

- L'Europe, responsable de l'explosion démographique mondiale ?? Quelle fameuse nouvelle.

- Implicitement, tu signales que c'est une mauvaise idée pour la France de maintenir une natalité à un niveau plus correct que le Québec ou les pays environnants. N'est-ce pas là une marque de mépris ?

- Si certains exprimaient leur bonheur de voir les populations d'égoïstes se réduire comme une peau de chagrin, qu'en penserais-tu ?

Posté(e) (modifié)

Je suis allé voir le film "L'auberge espagnole II : Les poupées russes " avec des amis. Nous avons tous eu la même réflexion : "L'Europe, mais quel bordel!". Y'a 10 000 personnes au kilomètre carré. Tout semble tellement saturé. Il faudrait peut-être commencer à faire moins d'enfants, après tout, notre petite planète ne pourra pas supporter 6 milliards d'individus bien longtemps.

Biscuit.

Drole de vision de l'Europe, assez ignorante (mais en se basant sur des impressions visuelles nees d'un film, c'est pas etonnant); en te renseignant un petit peu tu verras que pratiquement tous les pays europeens ont un taux de natalite inferieur au seuil de renouvellement des generations (sauf la France et l'Irlande qui en sont tres proches). Si ca t'a paru si dense, c'est surement parce que l'espace n'est pas le meme. Mais beaucoup de pays europeens (L'Allemagne et l'Italie notamment) connaissent le meme probleme qu'au Quebec.

Quant au bienfait de faire moins d'enfants, une seule chose a dire: "la demographie est la destinee"; si un taux de natalite de 5 enfants par femme est effectivement dangereux, un taux de 1,2-1,1 l'est tout autant sinon plus pour le pays concerne. Il y a un juste equilibe a trouver; des pays comme la France, l'Irlande, les USA ont reussi a l'atteindre et il serait bon de regarder comment la politique familiale est envisagee dans ces pays. Car au rythme ou elle va, la population purement quebecoise aura disparu dans moins d'un siecle si rien n'est fait. Dois-je rappeler qu'avec 7 millions d'habitants, le Quebec n'a pas une tres grosse marge.....

Petite precision; le fait que j'aie cite l'Irlande comme un des pays dynamiques en matiere de natalite peut apparaitre en contradiction avec l'article mais c'est pourtant bien elle qui a un des taux les plus eleves en Europe (en tout cas, elle etait a egalite avec la France il y a quelques annees).

Modifié par Franckie
  • Habitués
Posté(e)
Ce n'est effectivement pas à ceux qui n'ont pas d'enfants de financer les couples qui en ont. Ca relève d'un choix personnel et de la responsabilité individuelle. Bien sur, on peut faire des exceptions pour les couples à bas revenu mais il ne faut surtout pas généraliser ce genre d'aide à toutes les familles.

Les allocations familiales sont une faveur accordées par l'état, ce n'est en aucun cas un droit.

Et qu'on n'aille pas me dire que c'est de la solidarité car ceux qui l'invoquent sont ceux qui en profitent. Chaque personne sous couvert de solidarité défend uniquement ses intérêts, ne soyons pas dupes

Dans ce cas-là, puisque je ne consulte jamais de médecin, que le gouvernement arrête donc de me ponctionner quasiment 3000 $ par année qui bénéficient uniquement à ceux qui ont accès à un médecin de famille.

On pourrait continuer longtemps à ce rythme-là. Que mes enfants ne contribuent pas non plus à financer la retraite de ceux qui ont décidé de ne pas en avoir, etc, etc... De plus, pourquoi devrais-je, par le biais de mes impôts, faire vivre ceux qui ont décidé de ne pas travailler et de vivre aux crochets de la société ?

Quand je dis que le problème n'est pas près d'être résolu, en voici encore la preuve...

  • Habitués
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Ouin, ça chiâle ici! (c'est rendu une manie... :closedeyes:)

Quelques réflexions:

-Le Québec est une des sociétés les plus féministes au monde. Dans ce sens, les femmes québécoises n'ont rien à envier aux femmes françaises.

-Il n'y a pas si longtemps, les femmes du Québec faisaient plus que leur part en ce qui concerne la famille. En effet, les familles de huit, neuf, dix, voire quinze enfants étaient légion (Céline Dion par exemple vient d'une famille de 14 enfants). Or, les mères de l'époque s'occupaient de leur famille à temps plein.

-Depuis, la religion catholique a pris le bord, et les femmes se sont libérées, refusant d'être de simples "pondeuses". Certaines ne veulent pas d'enfant, d'autres trouvent qu'en avoir un ou deux, c'est bien assez. Les femmes sont maintenant plus nombreuses à terminer leurs études que les hommes et sont ambitieuses au niveau de leur carrière.

-La conciliation travail-famille est un sujet criant d'actualité. Or, il est ardu de comparer la France et le Québec à ce niveau. D'abord, la pression sociale est plus forte en France en ce qui a trait à fonder une famille, car c'est une société plus traditionnelle et plus machiste. Au Québec, on ne te juge pas si tu ne veux pas d'enfants ou si tu repousses le moment de procréer. Ensuite, le marché de travail est différent. Enfin, le pont entre générations est moins évident ici (les "papis" et "mamis", qui aident tant financièrement qu'en gardant les petits), ce qui n'aide pas.

-Les familles québécoises ont déjà droit à des allocations familiales et déductions d'impôt. Les CPE (centres de la petite enfance à 7$) ont été crés il y a quelques années, faisant l'envie du ROC. Or, il faut surveiller de près la ministre Théberge, responsable des CPE, car elle est en train de jouer là-dedans... <_< Autre initiative, dont cette fois-ci la France devrait s'inspirer: en cas de divorce, les pensions alimentaires sont fixées en fonction du salaire et où elles peuvent être retenues à la source par l?employeur du débiteur. Cela dit, il y a toujours place à l'amélioration. Depuis peu, un Régime québécois d'assurance parentale a été mis en place et entrera en vigueur le 1er janvier 2006. Une initiative qui a été applaudie par le Conseil du statut de la femme.

Modifié par cherry
Posté(e)
Autre initiative, dont cette fois-ci la France devrait s'inspirer: en cas de divorce, les pensions alimentaires sont fixées en fonction du salaire et où elles peuvent être retenues à la source par l?employeur du débiteur.

Ça existe depuis trèèèès longtemps en France...

  • Habitués
Posté(e) (modifié)
Autre initiative, dont cette fois-ci la France devrait s'inspirer: en cas de divorce, les pensions alimentaires sont fixées en fonction du salaire et où elles peuvent être retenues à la source par l?employeur du débiteur.

Ça existe depuis trèèèès longtemps en France...

Ah oui? Alors tant mieux. Ce n'est pas ce que j'avais compris, désolée. Faut dire qu'à lire les commentaires des masculinistes frustrés, dont beaucoup de Français, qui accusent les Québécoises d'être de belles salopes qui ne veulent que le contenu de leur portefeuille, on en vient à supposer que les Françaises ne font pas respecter leur droit ou touchent le strict minimum...

Modifié par cherry
  • Habitués
Posté(e)

Ce n'est effectivement pas à ceux qui n'ont pas d'enfants de financer les couples qui en ont. Ca relève d'un choix personnel et de la responsabilité individuelle.

Ca par contre, je trouve cela très égoïste comme raisonnement. Un coup parti, je pourrais ne pas payer d'impôt pour le transport en commun puisque j'ai une voiture... Tu vois, ce genre de jugement peut aller très loin... Le partage de la richesse collective est très important pour la santé d'une société.

- Concernant les 10.000 personnes au kilomètre carré, t'es peut-être mal renseigné. On en arrive à environ 400 aux Pays-Bas.

- L'Europe, responsable de l'explosion démographique mondiale ?? Quelle fameuse nouvelle.

- Implicitement, tu signales que c'est une mauvaise idée pour la France de maintenir une natalité à un niveau plus correct que le Québec ou les pays environnants. N'est-ce pas là une marque de mépris ?

Désolé pour ceux que mon message a pu vexé. Je ne dis pas que l'Europe n'est pas belle. Je crois juste qu'il y a beaucoup trop de monde pour moi. Pour vous donner une idée de l'endroit ou j'habite, il n'est pas rare que j'aille jogger sans voir ni voiture, ni personne. Seulement le bruit du vent dans les arbres et le chant des oiseaux. J"habite pourtant dans la banlieue de montreal, pas à la campagne.

- Je n'ai jamais dit que l'Europe à elle seule est responsable de la sur croissance de la population mondiale.

- Je ne pointe pas la France directement, mais tous les pays, dont le Québec, pour qui PIB = Croissance démographique.

Quant au bienfait de faire moins d'enfants, une seule chose a dire: "la demographie est la destinee"; si un taux de natalite de 5 enfants par femme est effectivement dangereux, un taux de 1,2-1,1 l'est tout autant sinon plus pour le pays concerne.

Selon plusieurs scientifiques, 1 milliard d'individus serait le maximum acceptable pour que notre belle petite planète puisse se régénérer par elle-même. Il faudrait donc penser à un système économique adapté à une décroissance démographique... Et là, je rêve en couleur ;)

Au plaisir,

Biscuit.

P.S.: Je n'ai pas de haine envers ceux qui aimeraient avoir 2 enfants et plus. Le désir d'enfanter, c'est profondément humain, et le problème de croissance mondiale est un sujet relativement nouveau et tabou.

Posté(e)
Faut dire qu'à lire les commentaires des masculinistes frustrés, dont beaucoup de Français, qui accusent les Québécoises d'être de belles salopes qui ne veulent que le contenu de leur portefeuille, on en vient à supposer que les Françaises ne font pas respecter leur droit ou touchent le strict minimum...

Je ne suis pas certaine que ce genre de discours soient tenus uniquement par des Français. Dès qu'il est question de $$$$, pour élever leurs enfants, les hommes tiennent des propos similaires, et ce, partout dans le monde...

Bref, mais on s'en fout de ce qu'ils pensent et disent hein ?

:P

Posté(e)

Ouin, ça chiâle ici! (c'est rendu une manie... :closedeyes:)

Faudrait quand meme arreter de prendre la mouche et de se sentir attaque des que l'ont emet le plus petit embryon de critique sur un aspect du Quebec. Le niveau d'insecurite de certains ici m'etonne;-) je ne vois pas en quoi c'est chialer que de mettre le doigt sur un defaut reel et surtout de mettre en evidence des solutions existant ailleurs.

-Le Québec est une des sociétés les plus féministes au monde. Dans ce sens, les femmes québécoises n'ont rien à envier aux femmes françaises.

La preuve que le feminisme oublie parfois certains combats....ou plus precisement se trompe de combats.

-Depuis, la religion catholique a pris le bord, et les femmes se sont libérées, refusant d'être de simples "pondeuses". Certaines ne veulent pas d'enfant, d'autres trouvent qu'en avoir un ou deux, c'est bien assez. Les femmes sont maintenant plus nombreuses à terminer leurs études que les hommes et sont ambitieuses au niveau de leur carrière.

Et c'est justement la le probleme; elles sont obligees de faire soit l'un soit l'autre alors qu'en France et dans d'autres pays, le systeme leur permet de faire les deux, etre pondeuses ET etre ambitieuses pour leur carriere. Certains femmes au Quebec n'ont pas d'enfants parce qu'elles ne le veulent pas ce qui est parfaitement leur droit, mnais beaucoup d'autres n'en ont pas parce qu'elles ne le peuvent pas (ou tout du moins parce que le systeme ne les y incite pas et les y aide ancore moins, alors que beaucoup de familles ont besoin d'un petit coup de pouce au depart).

  • Habitués
Posté(e)

Selon moi tout ça est joué avec les chiffres.

D'abord le taux de natalité au Québec n'est plus aussi alarmant qu"il était, il était comparable à la moyenne canadienne l'an dernier soit 1.49 si je ne me trompe pas. Et en plus il est en augmentation encore une fois depuis le début de l'année 2005. Statistique Québec tiens ce genre de statistique mois par mois.

Ensuite la France et les USA ont un taux de natalité plus élevé que la moyenne des pays occidentaux... Pourquoi ??? en très grande partie cela s'explique par le taux de natalité élevé d'une certaine partie de la population, pour la France se sont surtout les Français d'origine Maghrébins et pour les USA se sont les Américains d'origine latino-Américains. Dans les faits il y a peu de différence entre tout les pays occidentaux !!!

C'est très bien selon moi que des programmes pour encourager la natalité existent, et il y en a beaucoup au Québec. La population mondiale est peut-être trop élevés mais au Québec ce n'est absolument pas le cas. Alors au Québec nous devons augmenter le taux de natalité et l'immigration pour sauver notre existence et notre économie, pour le reste que pouvons-nous y faire ???

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Bref, mais on s'en fout de ce qu'ils pensent et disent hein ?

:P

Oui. Les bébés gâtés qui braîllent parce que la mère qui s'occupe des petits veut une compensation financière n'ont pas besoin et ne méritent pas qu'on les materne. Ce sont des hommes, des vrais? Qu'ils l'assument, bordel!

Ouin, ça chiâle ici! (c'est rendu une manie... )

Faudrait quand meme arreter de prendre la mouche et de se sentir attaque des que l'ont emet le plus petit embryon de critique sur un aspect du Quebec. Le niveau d'insecurite de certains ici m'etonne;-) je ne vois pas en quoi c'est chialer que de mettre le doigt sur un defaut reel et surtout de mettre en evidence des solutions existant ailleurs.

Dis, tu habites où? Au Japon? Commence par venir ici, on s'en reparlera. ;)

-Le Québec est une des sociétés les plus féministes au monde. Dans ce sens, les femmes québécoises n'ont rien à envier aux femmes françaises.

La preuve que le feminisme oublie parfois certains combats....ou plus precisement se trompe de combats.

Je suis très heureuse d'être une femme au Québec, et je n'échangerai ma place pour rien au monde. :)

Modifié par cherry
Posté(e)
Dis, tu habites où? Au Japon? Commence par venir ici, on s'en reparlera. ;)

Je vois vraiment pas le rapport avec ce que j'ai ecrit, mais saches que j'ai vecu au Quebec avant;-) Et quand bien meme ce ne serait pas le cas, je ne vois pas en qui ca m'empecherait de m'y interesser.

Posté(e)

Salut tout le monde!

Je suis assez étonnée de voir combien certaines femmes québécoises aiment à se comparer aux françaises, alors que l'inverse n'est pas vrai. En outre, il est difficile de se comparer lorsque nous n'avons comme seul modèle que nous-mêmes. Parce que s'il est vrai que les femmes québécoises se connaissent beaucoup, il est moins certain qu'elles connaissent aussi bien les femmes auxquelles elles se comparent.

En passant du sujet des garderies à celui de la perception des pensions alimentaires, on comprend à quel point, pour certaines femmes québécoises, la libération de la femme passe par la séparation et le modèle monoparental. Or, à mon sens, la libération de la femme ne passe en aucune manière par le divorce ou le séparation et heureusement que nombreuses sont les femmes tant françaises que québécoises en couple ou séparées qui pensent comme moi. Une séparation c'est un loupé pour tout le monde, tant pour l'homme que pour la femme.

D'autre part, et malheureusement, la multiplication des jobines à temps partiel devenues monnaie courante au Québec, ne fait que cristalliser la féminisation de la pauvreté, même lorsque la femme travaille. Une femme seule qui travaille, avec un enfant à charge, et ceci malgré le versement de pensions alimentaires provenant parfois de conjoints successifs, est loin d'être libérée si elle-même n'avait pas à l'origine un travail lui permettant de satisfaire à ses propres besoins.

De même la liberté de la femme passe par la possibilité de faire ce qu'elle a vraiment envie de faire. Si elle ne fait pas d'enfant par choix, tant mieux! Mais si elle n'en fait pas par rapport au coût financier que peut engendrer un enfant à charge ou pour l'handicap que cet enfant pourrait représenter pour sa propre carrière de femme moderne, alors il ne s'agit nullement d'exercer une liberté mais au contraire de se soumettre à une réelle pression sociale.

Ce n'est pas vivre dans une société machiste ou traditionnaliste, que de pouvoir faire un à trois enfants, travailler en même temps à temps plein et renvendiquer de pouvoir assumer ce statut de parent au travail dans des conditions au moins aussi favorables que celles auxquelles peuvent prétendre les hommes, car ce schéma, en l'absence de conflit, en est un qui peut convenir tant à l'homme qu'à la femme (si c'est un choix) et plus largement à toutes nos sociétés occidentales.

Ensuite, je rends hommage aux femmes québécoises qui sont revenues de loin et ont certainement souffert de leurs conditions de vie jusqu'à la refonte du droit de la famille en 1980, et l'absence de réelle séparation entre l'église et l'état y a été pour quelque chose.

S'il est assez récent de voir que les femmes québécoises ne font plus dix enfants, cela fait un certain temps que les françaises stagnent à 2-3 maximum pour les classes moyennes et ceci tout en y travaillant.

Enfin, tout est question de représentation et d'imaginaire collectif. Une société où les femmes peuvent se targuer d'être libres de pouvoir mener la vie de leur choix en est une où ces choix peuvent être exercés sans pression et sans culpabilité. On voit bien le problème quand, par exemple, dans certains pays, il est mal vu pour une femme de travailler alors qu'elle a un enfant en bas âge.

Il en va de même pour des sujets qui semblent aussi anodins que l'allaitement. En France, le taux d'allaitement est le plus bas en Occident, ce qui ne va pas sans inconvénients, j'en conviens Beaucoup de mères voient l'allaitement comme un acte qui ramène les femmes à leur simple fonction nourricière et choisissent de le limiter à une très courte période. Car, malgré ses aspects bénéfiques pour l'enfant, l'allaitement peut représenter une contrainte pour une femme si elle ne sent pas en mesure de le concilier avec ses obligations professionnelles. Au Québec, de multiples pressions vont conduire une femme qui décide de ne pas allaiter à culpabiliser sur sa conduite.

Entre le personnel des CLSC qui mène une véritable croisade pour l'allaitement et les pédiatres qui recommandent de ne pas retourner au travail la première année, voire d'attendre encore plus, je comprends que certaines femmes hésitent ici avant de faire des enfants.

A +

Sandra ;)

  • Habitués
Posté(e)

Bonjour,

Et c'est justement la le probleme; elles sont obligees de faire soit l'un soit l'autre alors qu'en France et dans d'autres pays, le systeme leur permet de faire les deux, etre pondeuses ET etre ambitieuses pour leur carriere. Certains femmes au Quebec n'ont pas d'enfants parce qu'elles ne le veulent pas ce qui est parfaitement leur droit, mais beaucoup d'autres n'en ont pas parce qu'elles ne le peuvent pas (ou tout du moins parce que le systeme ne les y incite pas et les y aide ancore moins, alors que beaucoup de familles ont besoin d'un petit coup de pouce au depart).

Je ne pense pas que les Québécoises sont plus portées que les Françaises à devoir faire ce choix entre maternité et carrière. Ce article ne fait aucune allusion au Québec ainsi il est difficile de conclure rapidement de telles choses. Les politiques québécoises étaient plus généreux dans les années 80-90 et pourtant c'est à partir de ces années là que nous avons arrêter de faire des enfants.

Pourtant aujourd'hui au Québec, nous avons quelques éléments pour amener les familles à faire plus d'enfants :

-les garderies à 5 $ pour les enfants de 3 mois et ceci jusqu'à 5 ans

-le congé de maternité de 1 an lors de la venue d'un enfant, les travailleuses autonomes seront bientôt éligibles à ceci également.

Je pense aussi qu'il y a tout simplement moins de pression sociale au Québec pour faire des enfants et être en couple et c'est un fait un peu partout en Amérique du Nord dans les grandes villes. Les femmes peuvent très bien vivre en tant que célibataire et vivre une vie de "carrièriste" sans se faire poser tout le temps : "Alors les enfants ?" ou se faire taxer d'égoiste. Même chose pour la vie de couple, les Québécoises et Québécois ont moins cette pression de "vivre en couple" comme c'est le cas sur le vieux continent. C'est une société plus traditionnaliste en Europe. Ainsi les Québécoises se marient plus tard, choisissent plus tard la vie en couple, la venue des enfants est donc plus retardée et ça laisse pas la possibilité de faire autant d'enfants.

Quelques idées en vrac sur le sujet.

Aussi, lorsque je vois les longues heures de mes consoeurs en France, de retour à la maison vers 19 heures, si ce n'est pas plus, alors qu'ici au Québec on peut être facilement à la maison vers 17h30 et même parfois plus tôt. Il est plus facile de s'occuper de sa famille dans ces conditions.

Aussi, j'avais lu des études sur le taux de fécondité en France, il faudrait retrouver les données mais j'avais cru comprendre que c'est surtout les immigrantes qui font bien des enfants.

Pour ce qui est de l'allaitement, comme dit Cynderella, la France n'est pas un pays où c'est très commun en effet. Venant de l'Amérique du nord, c'est même assez impressionnant de constater dans les grandes surfaces françaises, le département des laits maternés. Y'aurait pas des intérêts financiers à garder les femmes à consommer ces produits ? Parce que l'allaitement naturel c'est gratuit, hein ! ;) Lorsque je constate que Nestlé va même faire de la publicité en Afrique pour inciter les Africaines à utiliser ces laits, cette publicité n'est pas autorisée au Canada à ma connaissance.

On va même culpabiliser les femmes pour leur faire comprendre que leur lait est peut-être contaminé... La pression ne serait-elle pas de consommer ces produits ?

Par contre, pour la "pression" dont vous parlez, je pense que ça va dépendre de la perspective, si on arrive de France, peut-être qu'on voit ça comme une pression puisque c'est moins fréquent dans son pays d'origine. Par contre, il faut savoir que les Québécoises en Amérique du Nord sont les moins "allaiteuses" de toutes les nord-américaines. Ainsi si on arrive du Manitoba ou de l'Arkansas, on verrait peut-être les choses d'une autre façon. La Leche est un organisme américain présent dans de nombreux pays et les américaines allaitent en grand nombre, même chose dans les pays nordiques. Les femmes peuvent y allaiter pendant des mois, sans passer pour des extraterrestes. ;)

Laurence

  • Habitués
Posté(e)

Ce n'est effectivement pas à ceux qui n'ont pas d'enfants de financer les couples qui en ont. Ca relève d'un choix personnel et de la responsabilité individuelle.

Ca par contre, je trouve cela très égoïste comme raisonnement. Un coup parti, je pourrais ne pas payer d'impôt pour le transport en commun puisque j'ai une voiture... Tu vois, ce genre de jugement peut aller très loin... Le partage de la richesse collective est très important pour la santé d'une société.

Non, je ne pense pas car je ne suis pas contre le fait de financer les transports en commun. :P Je ne trouve pas bien le fait que beaucoup de personnes comptent sur l'état pour boucler leur budget. Je pense également que la majorité des gens sont individualistes, même s'ils ne l'avouent pas. Mais là, je pense qu'on est en désaccord du point de vue philosophique et politique. :P

Pour le reste, peut-être que le Canada n'attirerait pas autant d'immigrants si le taux de natalité était plus élevé. :blink:

  • Habitués
Posté(e)

Je suis assez étonnée de voir combien certaines femmes québécoises aiment à se comparer aux françaises, alors que l'inverse n'est pas vrai. En outre, il est difficile de se comparer lorsque nous n'avons comme seul modèle que nous-mêmes. Parce que s'il est vrai que les femmes québécoises se connaissent beaucoup, il est moins certain qu'elles connaissent aussi bien les femmes auxquelles elles se comparent.

Tout ce que j'ai voulu dire, c'est que le contexte - historique, social et professionnel - n'est pas le même de part et d'autre de l'océan. On ne peut donc pas juger une politique de natalité adéquatement en ne se fiant que sur de plates chiffres. Il y a des éléments sur lesquelles le gouvernement n'a aucun contrôle...

En passant du sujet des garderies à celui de la perception des pensions alimentaires, on comprend à quel point, pour certaines femmes québécoises, la libération de la femme passe par la séparation et le modèle monoparental. Or, à mon sens, la libération de la femme ne passe en aucune manière par le divorce ou le séparation et heureusement que nombreuses sont les femmes tant françaises que québécoises en couple ou séparées qui pensent comme moi. Une séparation c'est un loupé pour tout le monde, tant pour l'homme que pour la femme.

C'est clair qu'il vaut mieux que le couple tienne, je ne dis pas le contraire!!! :blink: Or, j'aime l'idée que si le couple pête (car malheureusement ça arrive parfois), il n'y aura que très peu d'impact économiquement parlant pour l'enfant, que des mesures ont été prises en ce sens si un parent devient irresponsable. C'est tout.

De même la liberté de la femme passe par la possibilité de faire ce qu'elle a vraiment envie de faire. Si elle ne fait pas d'enfant par choix, tant mieux! Mais si elle n'en fait pas par rapport au coût financier que peut engendrer un enfant à charge ou pour l'handicap que cet enfant pourrait représenter pour sa propre carrière de femme moderne, alors il ne s'agit nullement d'exercer une liberté mais au contraire de se soumettre à une réelle pression sociale.

Je ne parlerais pas de pression sociale mais de réalisme. Quelles que soient les politiques de natalité, il faut tenir compte de la réalité économique. La générosité du gouvernement a ses limites, ici et ailleurs. Quand je vois des assistés sociaux de longue durée pondre une ribambelle d'enfants malgré tout, ça me fait rager, car je sais que ces enfants ne l'auront pas facile et vont sûrement sauter quelques repas. Je trouve ça totalement irresponsable. <_< Pour ce qui est de la carrière, qui dit carrière, dit temps et énergie consacrés à celle-ci. Et il y a carrière... et carrière. ;) Je préfère choisir le moment d'enfanter que de faire les deux en parallèle à temps plein et coûte que coûte, parce que j'ai "l'âge d'en avoir". Je ne vois pas en quoi c'est bon pour l'enfant de faire fi de la situation, je trouve ça même assez égoïste.

Ensuite, je rends hommage aux femmes québécoises qui sont revenues de loin et ont certainement souffert de leurs conditions de vie jusqu'à la refonte du droit de la famille en 1980, et l'absence de réelle séparation entre l'église et l'état y a été pour quelque chose.

C'est clair, ce sont des saintes! :D Or, ça explique en partie pourquoi la génération suivante, traumatisée par ça, a décidé consciemment ou non de ne pas suivre leurs traces. Le voeu de pauvreté et la famille très nombreuse ne sont pas dans notre mire. La chûte de la religion chrétienne a eu beaucoup d'impact... chose que la France n'a pas connue. Une différence parmi d'autres. ;)

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