s'expatrier au Québec

[Zazie]

Bonjour à tous,

Dans le journal gratuit "20 minutes" de ce matin (bon OK il n'y a que les parisiens, les marseillais et les lyonnais qui l'ont dans le métro!!! ) il y a un article dans la section emploi sur l'expatriation au Québec...ils parlent même du livre de Laurence .

Je pense qu'il doit aussi y avoir l'article sur internet sur le site www.20minutes.fr.

Mes collègues me l'ont apporté ce matin car ils avaient lu l'article, comme ça ils ont pu voir que je n'étais pas la seule "félée" à vouloir partir là-bas! Non mais !

Bon courage à tous.

zazie

[epervier]

Héhéhé ..alors nous on prend tous les fêlés de France(et d'ailleurs) qui veulent bien venir...bienvenue chez nous...

[Invité]

Bonjour à tous,

On est pas si félé, ils sont jaloux, c'est tout

Pis quand on est la bas, on se dit que c'est eux les félé!!! lololololol

Tk, comme quoi ils veulent du monde qui immigrent, c'est bon signe pour tout ceux qui sont en cours de procédure

Gros bec à tous

[Invité]

Si le contenu de l'article intéresse les forumistes (impossible de copier son EURL ) le voilà ci-dessous

Sandra :

"S?expatrier au Québec,l?Amérique en VF

Vous aimez les grands espaces, vous rêvez d?une meilleure qualité de vie et d?une ambiance de travail sereine? Ne résistez pas plus longtemps à l?appel du Québec. Cette belleprovince canadienne recherchenombre de candidats à l?immigration,

car elle subit un vieillissement de la population et éprouve des besoins de maind??uvre qualifiée dans bien des domaines:secteur high tech,télécommunications, santé,aérospatiale, aéronautique, biotechnologies?

Avant de vous lancer sur le marché du travail québécois,

sachez que les recruteurs accordent moins d?importanceaux diplômes que leurs homologues français. Ils privilégient l?expérience ainsi que les qualités personnelles du candidat. Dans cette même logique, les immigrants se voient souvent confier dans un premier temps des missions sous-dimensionnées

par rapport à leur profil. Mais lorsqu?ils ont fait leurs preuves,ils peuvent évoluer très rapidement.

Autres caractéristiques de l?emploi dans la Belle Province: le travail y est plus précaire qu?en France, car les mesures de licenciementssont plus souples

et les préavis plus courts. La durée d?indemnisation des demandeurs

d?emploi est, elleaussi, moins longue que dans l?Hexagone.

En revanche, l?atmosphère aubureau y est beaucoup plus décontractée et la journée de travail davantage concentrée (de 9 h à 17 h avec une demi-heure

ou une heure de pause déjeuner).

Enfin, les Québécois ne bénéficient que de deux semaines de congés payés S?expatrier au Québec, l?Amérique en VF 100000Français vivent actuellement au

Canada. Et plus de 3500 viennent s?installer chaque année au Québec.

en savoir plus

Espace emploi international. Il organise tous lesquinze jours des séances

d?information générale sur l?immigration au Québec. La prochaineaura lieu le 22 septembre à 9h30 (voir www.emploiinternational.org,

rubrique «Flash»).

Service d?immigration du Québec www.immigration.

quebec.fr (réunions d?information prévues en septembre).

Association France-Québec www.francequebec.

asso.fr

« S?installer et travailler au Québec» de Laurence Nadeau,

L?Express éditions,

2003.

?«Une plus grandeautonomie»

«J?ai découvert le Québec comme étudiant.Ce fut un vrai coup de foudre, explique Pierre Michaud, chargé de projets chez

Eureka. Quand je suis rentré en France,je n?avais qu?une obsession: aller travailler

là-bas. J?ai donc organisé un accord de coopération entre mon entreprise, l?Anvar

(Agence nationale de la valorisation de la recherche) et son équivalent canadien,

afin de partir à Montréal. Une fois sur place, mon rôle consistait à aider l?organisme

canadien à définir sa politique à l?international, à favoriser les partenariats

technologiques entre les petites et moyennes entreprises canadiennes

et françaises. J?ai découvert avec plaisir que, dans les entreprises de ce pays, la hiérarchie est beaucoup moins pesante qu?en France et que les décisions sont

davantage collectives. Autres points positifs : les salariés bénéficient d?une grande autonomie dans l?organisation de leur travail, car seuls leurs résultats

comptent. En revanche, j?ai constaté un certain individualisme et un féminisme

exacerbé dans la société canadienne. Mais ces inconvénients n?ont pas réussi

à détourner mon envie de m?installer définitivement dans ce pays.»

S?installer définitivement, un parcours du combattant

Les formalités administratives pour vous installer auQuébec sont loin d?être simples. Il faut compter environ un an pour s?acquitter de toutes ces obligations, et prévoir une somme de 1300 ? environ.

Dans un premier temps, vous devez remplir une demande préliminaire d?immigration(DPI) délivrée par le service d?immigration du Québec à Paris. Vous recevrez une réponsedans les quatre-vingt-dix jours qui ont suivi la demande.

Deuxième étape: remplir une demande de certificat de sélection

(DCS), en y joignant certains documents :diplômes, attestation bancaire, etc.Votre

âge, votre expérience professionnelle et vos diplômes serontpris en compte lors de la sélection. En cas de réponse positive, vous devez ensuite obtenir un visa de résident permanent de la part du gouvernement fédéral canadien.

pour un séjour temporaire.

Si vous souhaitez travailler au Québec moins d?un an avant de revenir en France, les démarches sont moins longues. Vous devez d?abord trouver un employeur qui doit prouver que votre poste n?a pas pu être pourvu par un Canadien. Il doit ensuite demander un certificat d?acceptation du Québec (CAQ).

Dernière étape : vous devez faire une demande d?autorisation d?emploi

auprès de l?ambassade du Canada."

[Laurence Nadeau]

Bonjour,

Merci Zaziefrance et Cynderella t'avoir rapporté cet article. J'aimerais savoir car je crois que ce journal est relativement nouveau, où est-il distribué au juste ?

Merci.

Laurence

[Cassos]

Dans la rue, gratuitement. Aux carrefours, aux entrées de métro et devant certains commerces. A noter une stat interessante : un seul et meme exemplaire de "20 minutes" est lu par 4 personnes differentes en moyenne. Donc on ne jette pas 20 minutes, on le laisse trainer sur son siege de metro ou sur un banc !

[Zazie]

laurence,

ce journal est distribué gratuitement depuis environ 1.5 an dans le métro et dans les gares de banlieue par des gens en réincertion professionnelle ou qui font un petit job, tous les matins les usagers se "battent" presque pour en avoir tellement les articles sont complets et intéressants, au grand malheur des quotidiens, tel que le Parisien ou autres, qui se plaignent de voir leur vente baisser.

Je peux te dire que tous les matins les gens dans le métro sont plongés dans ce journal. Depuis que ça existe, je n'achete plus de journaux...et je suis toujours informée.

Il en existe un autre qui s'appelle "Métro", (qui est distribué en même temps que 20minutes, il suffit de choisir celui que l'on veut) dont TF1 (1ere chaine en France) vient d'acquérir 34,3% du capital.

L'effet positif des ces quotidiens gratuits est que les jeunes s'interessent beaucoup plus aux actualités et que les gens qui n'achetaient pas de journaux y ont accès.

zazie

[Invité]

Bonjour Laurence,

Le journal 20 minutes est le grand concurrent du journal Métro à Paris. Je sais qu'à Montréal vous avez également le journal Métro qui vient de gagner son procès d'après ce que j'ai ouie-dire (non?! )pour être le seul journal attitré Montréalais (voire même québécois) du métro. D'ailleurs, je ne saurais plus dire quel est le plus ancien des 2 sur Paris. Tu trouveras tout ce qui peux t'intéresser ci-dessous, distribution, contact et rubriques. L'article se situe p10 du journal papier éditable en PDF.

http://www.20minutes.fr/distribution/index.php

[Laurence Nadeau]

Bonjour,

Merci beaucoup pour vos commentaires à tous. J'ai vraiment un bon aperçu de ce journal.

En effet, le journal Métro est dans le métro de Montréal et son arrivée a été remarqué, il s'agit d'un groupe qui vient de l'Europe du nord je crois.

A+

Laurence

[Invité]

Le quotidien gratuit Metro appartient au Groupe Suédois portant le même nom. Il a débarqué en force à Paris mi février 2002, alors que le syndicat du livre CGT s'était d'abord opposé manu militari à la distribution du premier numéro .

Dans la foulée, manque de pot pour le syndicat du Livre, le Norvégien Schibsted a également muri son projet 20 minutes, et voilà les 2 groupes scandinaves régnant en maîtres de l'information sur le réseau métropolitain parisien.

Sandra