Habitués oscar2002 Posté(e) 22 décembre 2004 Habitués Posté(e) 22 décembre 2004 Bonjour Toutétousse,Faut pas m'en vouloir, mais j'ai toujours une tendance à faire des comparaisons là ou je suis, avec là ou j'étais. Je ne peux pas m'empêcher de comparer la rigueur du climat l'hiver au Québec avec la rigueur peut être encore plus dure de l'été saharien contre laquelle la lutte est perdue d'avance. Ici il faut vivre avec des températures qui peuvent descendre jusqu'à moins 30 et moins 40 degré celsus. Au Sahara, il faut vivre l'été avec des températures qui atteignent dans certains points jusqu'à 50 degré, à l'ombre ce qui signifie au soleil plus de 75 degré. . Personnellement, j'ai pu faire cuire des oeufs en les posant pendant moins de 5 mn sur le sable brûlant.L'autre parallèle, c'est le rôle et la place qu'occupent le chien de traineau et le dromadaire, chacun dans son milieu naturel. Le chien, parfaitement adapté aux basses températures est (ou était) un compagnon indispensable pour les déplacements dans les régions enneigées l'hiver. Le dromadaire quant à lui est (ou était) l'unique moyen de locomotion et de transport de marchandises dans les régions désertiques. La grande résistance du dromadaire aux températures extrêmes, sa capacité à la privation d'eau durant plus de 7 jours, sa capacité à marcher durant prés de 15h par jour avec une charge de prés de 100kg, en font un moyen exeptionnel dans l'organisation sociale et économique dans la vie des Touareg( singulier: Targui).La femelle du dromadaire fournit également du lait. La viande de dromadaire est également consommée. Le poil de dromadaire( mélangé àa la laine de mouton) sert à réaliser des vêtements et des tentes aux propriétés thermiques remarquables. Même les os servent à fabriquer de petits outils.Autre qualité du dromadaire, sa taille élevée permet à l'homme de se déplacer malgré les trés hautes températures diurnes, car la température à 2 mètres du sol est plus supportable que la température au sol ou l'écart peut être de 15 à 20 degré. Personnellement j'ai une grande admiration pour le dromadaire, absolument calme et pacifique et d'une grande patience. C'est le meilleur ami de l'homme, tout comme le cheval. Citer
Habitués Zogu Posté(e) 22 décembre 2004 Habitués Posté(e) 22 décembre 2004 J'espère que tu es conscient que seuls les Inuit ont utilisé les traîneaux à chiens; ils vivent à l'extrême nord du pays. Partout ailleurs (et en particulier, sur 90% du territoire québécois), les peuples amérindiens (les familles iroquoises, huronnes et abénakis) se déplaçaient à pied ou en canoë.Quand les européens sont arrivés, ils se déplaçaient eux aussi à pied ou en canot d'écorce avec leurs guides amérindiens (surtout les Huron et les Abénakis dans le cas des Français). Les explorateurs comme La Vérendrye et Jolliet n'en ont jamais fait usage; les voies fluviales prédominaient.Bref, les traîneaux à chiens ont eu une importance historique limitée aux Inuit, qui d'ailleurs n'en possédaient pas tous; la plupart se déplaçaient par voie aquatique en kayak.Donc je crois que les européens prennent un phénomène marginal (le déplacement en traîneaux à chiens) et limité historiquement à un seul groupe autochtone (les Inuit), pour quelque chose de plus important qu'il ne l'a été en réalité. Peut-être parce que ça a l'air très romantique?Dans les faits, le Canada n'est pas l'Alaska. Le Ninavut n'est pas le Groenland. Et les Amérindiens et les Inuit ont des cultures et des modes de vie très variés. Vaut mieux éviter de les mettres tous dans le même petit panier folklorique. Citer
Habitués oscar2002 Posté(e) 22 décembre 2004 Auteur Habitués Posté(e) 22 décembre 2004 J'espère que tu es conscient que seuls les Inuit ont utilisé les traîneaux à chiens; ils vivent à l'extrême nord du pays. Partout ailleurs (et en particulier, sur 90% du territoire québécois), les peuples amérindiens (les familles iroquoises, huronnes et abénakis) se déplaçaient à pied ou en canoë.Quand les européens sont arrivés, ils se déplaçaient eux aussi à pied ou en canot d'écorce avec leurs guides amérindiens (surtout les Huron et les Abénakis dans le cas des Français). Les explorateurs comme La Vérendrye et Jolliet n'en ont jamais fait usage; les voies fluviales prédominaient.Bref, les traîneaux à chiens ont eu une importance historique limitée aux Inuit, qui d'ailleurs n'en possédaient pas tous; la plupart se déplaçaient par voie aquatique en kayak.Donc je crois que les européens prennent un phénomène marginal (le déplacement en traîneaux à chiens) et limité historiquement à un seul groupe autochtone (les Inuit), pour quelque chose de plus important qu'il ne l'a été en réalité. Peut-être parce que ça a l'air très romantique?Dans les faits, le Canada n'est pas l'Alaska. Le Ninavut n'est pas le Groenland. Et les Amérindiens et les Inuit ont des cultures et des modes de vie très variés. Vaut mieux éviter de les mettres tous dans le même petit panier folklorique.←Mille excuses Grand Maitre Accepte un million d'excuses pour mon ignorance infinie des choses du Grand Nord, qui n'a d'égale que ton infini savoir. Pardonne moi aussi mon inconscience, et ma propension à confondre l'histoire et le folklore.Je persiste et signe; mon message était l'adaptation au milieu(Darwinisme),la place de l'animal dans la vie et la survie économique de certains peuples confrontés à des climats rigoureux. Quelque part les extrêmes se rejoignent: Sahara et Canada, Alaska ou Groenland. Et puis je voulais parlé un peu du Dromadaire qui lui est trés sympathique. Citer
Habitués Nohal Posté(e) 23 décembre 2004 Habitués Posté(e) 23 décembre 2004 Alors, là, Zogu, tu m'as fait hésiter! Je n'ai jamais été férue d'histoire, mais ce que je me rappelais de mes cours d'histoire du primaire et secondaire, me laissait un souvenir de déplacements en traineau à chiens! Alors j'ai cherché sur Google, voir. Et voici un extrait pris sur un site parlant des colons dans l'Ouest : Les traîneaux à chiensÀ cette époque, on voyageait très souvent en traîneau à chiens, surtout dans les régions plus éloignées dans la forêt : « Arrivée des pères Rémas et Vegreville. Ce dernier est reparti pour Saint-Albert avec le père Demarias. Ce père est arrivé avec un traîneau à chien. » (Inscription dans le Codex historicus de la mission Saint-Joachim datant du 18 janvier 1895)et voici le lien vers le site : le voilà!un autre extrait Inuit, cette fois: Autrefois, quand il n'y avait pas encore de Blancs dans notre pays, nous avons parfois eu faim lorsqu'il faisait mauvais temps. Et il était souvent impossible de trouver des animaux à chasser. Quand les caribous étaient très éloignés par exemple, nous devions partir à la chasse pour plus d'un mois, en hiver, en traîneau à chiens. Et le site : L'avenir de l'inuktitut et ces Inuits vivent au Nouveau-Québec... la Baie-d'Hudson, c'est pas le Groenland..Sans vouloir créer de polémique, peut-être que les traineaux à chiens te paraissent "romantiques" ou encore "couleur locale", mais je crois que de toute facon le parallèle qu'Oscar1946 a présenté, que je trouve bien singulier et intéressant d'ailleurs, ne faisait pas référence ni au % d'utilisation, ni au développement des contrées aux siècles derniers, ni au territoire québécois, spécifiquement. Faudrait pt'être prendre 3-4 respirs avant d'attaquer... Mais encore une fois, toute est une question de facon de présenter les choses... Bonne fin de journée et bonne promenade romantique dans le Bas du fleuve, s'il y a lieu! Citer
Invité Posté(e) 24 décembre 2004 Posté(e) 24 décembre 2004 ouaip et moi g pas ete a l ecole tres longtemp mais pourtant je me rappele que pas mal de tribu d amerique du nord utilisait des chiens pour tirer un travois avant l arrive des mustang et oui, souvenez vous de yakari Citer
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