immigrer.com Posté(e) 23 octobre Posté(e) 23 octobre Publié le20 octobre 2025 à 19h24 Mis à jour le20 octobre 2025 à 19h29 Lila Mouch Texte : Laurie Gervais Florence Bollet Michel a quitté la France pour déménager au Québec durant la pandémie afin de prêter main-forte au système de santé qui était en manque criant de personnel. Aujourd'hui, elle craint de devoir quitter la province. À l’époque, le gouvernement avait lancé un appel urgent de recrutement, promettant aux travailleurs temporaires de pouvoir s’installer à vie au Québec. Des programmes étaient d’ailleurs disponibles pour qu’ils obtiennent leur résidence permanente. Toutefois, Mme Bollet Michel se retrouve désormais dans l'impossibilité d'obtenir sa résidence permanente au Québec. Selon elle, ce sont les nombreux changements dans les programmes d'immigration au Québec qui sont en cause. «On parle souvent d’immigration, mais rarement de nous: ces centaines de professionnels de santé que le Québec est allé recruter à l’étranger avec une promesse claire – du travail pour toute une vie – et une résidence permanente accessible via des programmes aujourd’hui fermés», mentionne-t-elle. En entrevue avec Noovo Info, elle explique qu’elle s’est installée au Québec avec sa famille, qu’elle a acheté une maison et que ses quatre enfants vont maintenant à l’école ici. Elle soutient qu’aujourd’hui, elle ne trouve plus de solution pour avoir accès à la résidence permanente et que son avenir dans la province lui cause beaucoup de stress. «Un contrat de travail, c'est un peu une épée de Damoclès, on s'est rendu compte depuis qu'on est là que les politiques, elles changent tellement souvent qu'on ne sait jamais sur quel pied danser», soutient-elle. À lire également Notons que Québec a fermé le Programme de sélection des travailleurs qualifiés (PRTQ) il y a un an et le Programme de l'expérience québécoise (PEQ) en juin dernier. Il n’y a donc plus aucune porte pour obtenir la résidence permanente, outre le Programme de sélection des travailleurs qualifiés (PSTQ) – un programme ouvert en juillet où les gens doivent accumuler des points et le gouvernement fait un tirage au sort pour octroyer des résidences permanentes. Travailleuse sociale dans un CLSC, Florence explique que les journées au travail ne sont pas toujours faciles et que dès qu’elle rentre à la maison le soir, elle se demande ce qui arrivera à sa famille lorsque son contrat de travail prendra fin en avril prochain. «On se dit, mais qu'est-ce qui va nous arriver dans six mois? Qu'est-ce qui va se passer? On se rajoute un stress énorme», raconte-t-elle. Elle demande que le gouvernement revoie ses politiques d’immigration pour permettre à sa famille, mais aussi à plusieurs autres travailleurs temporaires qui sont venus prêter main-forte dans les établissements de santé de pouvoir continuer de s’établir au Québec. suite et source : https://www.noovo.info/video/impossible-dobtenir-sa-residence-permanente-une-ange-gardienne-de-la-pandemie-menacee-detre-expulsee-du-pays.html Citer
Habitués rainbow21 Posté(e) 24 octobre Habitués Posté(e) 24 octobre C'est triste ces situations je trouve ca affligeant et faut rien espérer ce ne sont pas des électeurs la CAQ tape sur les immigrants les utilise comme bouc émissaire depuis longtemps ils font croire qu'ils ouvrent des consultations, qu'ils écoutent puis dans tous les dossiers qu'ils traitent ils imposent la vision qu'ils avaient déjà au départ ... Quand la CAQ se plaint du seuil fédéral de 10% y a fallu plus d'un an pour qu'ils en parlent et certes rien avoir mais les règlements sur les piscines, les travaux dans l'hôpital Maisonneuve ils bougent qu'à minuit moins une. La seule chose qui les fait bouger ce sont des articles de journaux des reportages tous les jours à la télé leur écrire ca mène nulle part ... Faut faire des reportages auprès des employeurs, des amis de ces gens tous les jours dans les médias et peut-être ca va bouger ... Parce que ceux-là sont des électeurs. La réalité c'est que le système d'immigration au Québec aujourd'hui c'est de jeter ceux qu'on a attiré pour pas qu'ils restent et de continuer à faire croire à d'autres qui n'y sont pas encore qu'ils pourront rester ... Puis de dire aux québécois qui tombent amoureux d'un étranger de quitter la province et d'aller vivre ailleurs. Citer
Messages recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.