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Aller vivre au Québec : Est ce possible pour moi et ma famille ?


Serenity

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Bonjour à tous,

Voilà, comme vous avez lu dans le titre, j'aimerais beaucoup aller vivre au Quebec (sachant que je suis né et que je vis en France)

Bref, faisons un p'tit Topo:

Je suis étudiant en 3ème année de médecine, j'ai 21 ans. J'aimerais pouvoir faire mon internat (l'équivalent de la résidence au Quebec) au Quebec. J'ai fais pas mal de recherche mais honnêtement, c'est assez complexe de s'y retrouver. De ce que j'ai compris, pour que je puisse avoir une chance de faire ma résidence là bas, il faut que je passe l'EACMC, partie I et que je passe le CNE (Collaboration nationale en matière de CNE). Je me base sur ça https://www.carms.ca/fr/jumelage/le-jumelage-principal-r-1/criteres-dadmissibilite/ en sachant que ma faculté de Médecine ici en France est bien reconnue par la world directory of Medcal schools. Voilà, j'aimerais savoir ce que vous en pensez ? 

Du coup, bon faut que je devienne résident permanent aussi, Savez vous si dans ma situation, je peux le devenir, en supposant que j'aille étudier là bas.

 

Parce qu'ensuite, j'aimerais que ma famille puisse venir au Quebec aussi, par ma famille, j'entends mes parents, et mes frères et soeurs.

Si je fais mon internat au Quebec, Ma petite soeur aura déjà passé son Master 1 en Biology et pourra faire son Master 2 là bas éventuellement.

J'ai un p'tit frère qui lui viendra de passez son bac à ce moment là et commencera ses études directement là bas du coup.

mon autre soeur aura passé sa Licence de Biologie et fera son Master là bas éventuellement

et ma dernière petite soeur qui passera en secondaire 4 là bas du coup.

Bref, ça serait l'idéal. mais pour cela, il faudrait qu'ils puissent venir avec mes parents.

 

Est ce que je pourrai les parrainer si je deviens résident permanent. En sachant que mes parents sont tout les deux en invalidité et touchent donc une pension d'invalidité en France. Si j'ai bien compris, ils pourront la toucher aussi là bas, car il y'a une entente entre le Quebec et la France. Donc à priori, ça devrait le faire.

 

Bref, qu'en pensez-vous ? j'ai commencé mes recherches récemment donc je suis pas encore otaké sur tout ça mais je suis motivé et j'aimerais savoir ce qui est vrai dans ce que j'ai lu et là où je fonce dans le mur pour que je puisse réajuster la trajectoire. Mon internat est dans 3 ans, ça me laisse du temps pour planifier ^w^

 

Merci beaucoup d'avoir lu, et j'attends avec impatience vos réponses :)

 

Bonne journée à vous !

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  • Habitués

Sachez que 3 ans dans un projet d'immigration, c'est peu.

Vos parents pourraient être considérés trop vieux pour l'immigration.  Le Québec cherche des travailleurs pour comblé des emplois en pénurie. Si le travail de vos parents figure dans la liste, cela pourrait aider un peu... mais lorsqu'on est âgé de plus de 40 ans... c'est un gros désavantage.

Votre sœur et vous pourriez faire des démarches avec soit des études ou des stages ici... en validant avec les universités ... ou instances médicales.

Sachez aussi que le nouveau gouvernement a changé les conditions... et que les universitaires ne sont pas nécessairement avantagés.  On a besoin de travailleurs de métiers.

 

Modifié par josee19963
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Merci beaucoup pour ta réponse :)

Si 3 ans, c'est peu, raison de + pour que je m'y mette !

Sinon, j'avais pensé pour mes parents du coup, que je pourrais les parrainer une fois que je me sera installé pour mes études là bas (avec ma soeur éventuellement). Du coup, dans le cadre du parrainage, je ne sais pas si il y'a une notion d'avoir un travail utile pour le quebes ou pas. Apparemment, d'après ce site (https://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/fr/immigrer-installer/regroupement-familial/information-parrainage/exigences-particulieres/index.html) il suffirait d'avoir la capacité financière requise pour prendre en charge ceux que je parraine. J'espère que je ne rate aucune info importante ^^'. 

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  • Habitués

d'un point de vue purement procédural cela me semble possible (mais j'ai une connaissance très faible des conditions de parrainage) à l'instant T, car si pour n'importe quelle raison une modification de la procédure est effectuée durant les 3 (au mieux) à 5 prochaines années, échéance possible pour ton obtention de RP, ton plan s'écroule.

 

C'est sûr que c'est risqué, mais si c'est un projet de famille, et que tes parents vous disent (toi et tes frères et soeurs) de foncer et de prendre le risque qu'ils restent sur le carreau en France, c'est déjà une super motivation.

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Merci beaucoup pour votre réponse!

Du coup, ça reste possible. Il reste une question que je me pose, quand dois-je faire ma demande de RP ?. Apparement, il faut avoir résidé au moins 2 ans sur une période de 5 ans. Aussi, je me demande si je peux faire mon internat de médecine au Quebec sans être encore résident permanent ? Est ce que vous en savez un peu + ?

Merci d'avance !!!

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  • Habitués
il y a 1 minute, Serenity a dit :

Merci beaucoup pour votre réponse!

Du coup, ça reste possible. Il reste une question que je me pose, quand dois-je faire ma demande de RP ?. Apparement, il faut avoir résidé au moins 2 ans sur une période de 5 ans. Aussi, je me demande si je peux faire mon internat de médecine au Quebec sans être encore résident permanent ? Est ce que vous en savez un peu + ?

Merci d'avance !!!

 

Il faut avoir ton CSQ avant (tu parles bien du Québec). Il faut d'abord te renseigner là dessus, puis après tu fais ta demande de RP, et tu rajoutes grosso modo 24 mois (vu l'augmentation des délais) pour avoir ta RP.

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D'accord, donc admettons, j'essaye d'obtenir mon CSQ dès maintenant (je ne sais pas le temps que ça prends) : si je l'obtiens, est ce que je peux commencer à faire ma demande de RP alors que je réside encore en France, tout en prévoyant d'y résider au début de mon internat, ou alors je dois d'abord résider au Quebec avant de commencer à faire ma demande ?

Merci encore pour vos réponses :)

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  • Habitués

Non, ton CSQ dès maintenant à distance ce n'est pas le bon plan de match (notamment car cela concerne les travailleurs qualifiés, et que tu es étudiant), il vaut mieux que tu passes par des programmes "accélérés" à l'issue de tes études au Québec.

 

Là encore, attends un peu, tu vas avoir des précisions dans les heures qui viennent d'autres participants du forum qui connaissent mieux cet aspect de la procédure de CSQ.

Modifié par titelive
correction
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  • Habitués

Vous pouvez peut être parrainer vos parents quand vous aurez la résidence permanente...  Vous verrez bien en temps et lieux, les conditions..  ca change quand même assez souvent dans le domaine de l'immigration. (ie Si le gouvernement un jour décide qu'il ne veut pas assumer les frais médicaux des gens âgés qui immigre.. - tsé les conservateurs vont revenir au pouvoir un jour..... ça pourrait représenter une facture importante pour vous... etc.)

 

Vous avez quand même plusieurs années devant vous et tout peut changer. 

 

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Oui, je vois. C'est vrai que ça peut changer plusieurs fois avant que ça aboutisse ... Les conservateurs ont la côte au Quebec ?. Je ne m'y connais pas trop donc je ne sais pas. 

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  • Habitués

Les conservateurs sont au fédéral (Canada)...et c'est le fédéral qui décide des principales questions de l'immigration!  Les provinces n'ont qu'une petite partie des décisions dans ce domaine.

Vous aurez avantage a suivre l'actualité du pays qui vous intéresse pour y faire votre place de vie! C'est important de partager les valeurs locales.. sinon, on est malheureux longtemps!

Immigrer, ça va au delà des grands espaces!

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Je comprends, je vais prendre en compte votre conseil, et je vais m'intérésser à la politique et l'histoire du pays :) 

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Juste pour information et dans le but de vous apporter une constatation objective:

 

Je suis Canadien depuis plusieurs années et ma belle-fille est médecin diplômé (France) depuis plusieurs mois.

Mon fils (ingénieur) et ma belle-fille (donc médecin) motivés pour nous rejoindre, ont pris tous renseignements et contacts avec les ordres professionnels et autre administrations compétentes dans l'objectif de vivre une expérience de vie et de se rapprocher de nous.

 

En ressort deux points importants:

1er/ Les infos sont difficiles à trouver et peuvent être différentes selon les établissements et les interlocuteurs. En fait chaque contacts semblent capables d'interpreter les textes selon les circonstances et les besoins du moment et du lieu. Difficile donc d'établir son propre projet personnel sur des informations variables, voir mouvantes.

2eme/ Les conditions générales, les contraintes fonctionnelles importantes, et le langage tenu, sont en moyenne très peu encourageants. Globalement l'accueil reste très ''prudent'', pour ne pas dire défiants malgré les besoins dans le domaine. Cela a été une assez grosse surprise, attendu du niveau reconnu des formations françaises et de la langue commune.

 

La procédure d'immigration est donc un des aspects du processus. L'autre aspect important, voir capital, est l’insertion dans le monde professionnel ou l'on constate que certains ordres sont extrêmement exigeants, voir surprenants par leur étanchéité absolu au monde extérieur bien que le language officiel soit tout autre.

 

Résultat, la perception de nos prétendants à cause de l'attitude générale et des contraintes démesurées a eu pour conséquence de les dissuadés totalement du projet, alors qu'ils sont jeunes, diplômés, avec des ressources et de la famille proche sur place, et qu'ils ont plusieurs fois (malgré leur jeune carrière) travaillés et résidés dans des pays étrangers autrement plus déroutant que le Québec.

 

Nous nous sommes rendus compte à travers cette expérience qu'il y a une très grande différence entre les théories présentées et ventilées par nos gouvernants et la pratique accepté par les ordres et intervenants du terrain. Nous en retenons que le Québec conserve quelques difficultés à trouver un point milieu entre prudence et méfiance, et qu'un coté ''conservateur'' paralyse l'adaptation et l'ouverture. Il semble d'ailleurs que d'autres provinces soient beaucoup plus réceptives et ouvertes et à la reconnaissance des acquis extérieurs sauf pour la langue bien sûr, et qu'elles réussissent donc à en profiter plus volontiers.

 

Encore une fois, ceci n'est que dans le but d'apporter un témoignage. Ni reproche, ni jugement de ma part, juste l'apport de circonstances réelles et concrètes.

 

Au terme de nos reflections, il est probable que ce sera nous qui retournerons à leurs cotés plutôt que le contraire.

Dommage !

 

Quoi qu'il en soit, bon courage dans vos choix et démarches...

 

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  • Laurent changed the title to Aller vivre au Québec : Est ce possible pour moi et ma famille ?
  • Habitués
Juste pour information et dans le but de vous apporter une constatation objective:
 
Je suis Canadien depuis plusieurs années et ma belle-fille est médecin diplômé (France) depuis plusieurs mois.
Mon fils (ingénieur) et ma belle-fille (donc médecin) motivés pour nous rejoindre, ont pris tous renseignements et contacts avec les ordres professionnels et autre administrations compétentes dans l'objectif de vivre une expérience de vie et de se rapprocher de nous.
 
En ressort deux points importants:
1er/ Les infos sont difficiles à trouver et peuvent être différentes selon les établissements et les interlocuteurs. En fait chaque contacts semblent capables d'interpreter les textes selon les circonstances et les besoins du moment et du lieu. Difficile donc d'établir son propre projet personnel sur des informations variables, voir mouvantes.
2eme/ Les conditions générales, les contraintes fonctionnelles importantes, et le langage tenu, sont en moyenne très peu encourageants. Globalement l'accueil reste très ''prudent'', pour ne pas dire défiants malgré les besoins dans le domaine. Cela a été une assez grosse surprise, attendu du niveau reconnu des formations françaises et de la langue commune.
 
La procédure d'immigration est donc un des aspects du processus. L'autre aspect important, voir capital, est l’insertion dans le monde professionnel ou l'on constate que certains ordres sont extrêmement exigeants, voir surprenants par leur étanchéité absolu au monde extérieur bien que le language officiel soit tout autre.
 
Résultat, la perception de nos prétendants à cause de l'attitude générale et des contraintes démesurées a eu pour conséquence de les dissuadés totalement du projet, alors qu'ils sont jeunes, diplômés, avec des ressources et de la famille proche sur place, et qu'ils ont plusieurs fois (malgré leur jeune carrière) travaillés et résidés dans des pays étrangers autrement plus déroutant que le Québec.
 
Nous nous sommes rendus compte à travers cette expérience qu'il y a une très grande différence entre les théories présentées et ventilées par nos gouvernants et la pratique accepté par les ordres et intervenants du terrain. Nous en retenons que le Québec conserve quelques difficultés à trouver un point milieu entre prudence et méfiance, et qu'un coté ''conservateur'' paralyse l'adaptation et l'ouverture. Il semble d'ailleurs que d'autres provinces soient beaucoup plus réceptives et ouvertes et à la reconnaissance des acquis extérieurs sauf pour la langue bien sûr, et qu'elles réussissent donc à en profiter plus volontiers.
 
Encore une fois, ceci n'est que dans le but d'apporter un témoignage. Ni reproche, ni jugement de ma part, juste l'apport de circonstances réelles et concrètes.
 
Au terme de nos reflections, il est probable que ce sera nous qui retournerons à leurs cotés plutôt que le contraire.
Dommage !
 
Quoi qu'il en soit, bon courage dans vos choix et démarches...
 
Très bien resumé!!!!
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