northernlight Posté(e) 9 septembre 2014 Posté(e) 9 septembre 2014 Je suis au Canada depuis 5 ans et je ne me plais pas en Ontario et compte partir. Je suis vraiment gêné par le racisme anti-français ou anti-québécois des anglophones ce qui pour moi est pareil parce que je soutiens la communauté francophone, je ne suis pas masochiste. Voilà, le problème est que je ne sais où partir. Même si je suis tenté de me rendre à Montréal, je suis freiné par le fait de ne pas m'épanouir professionnellement du fait du chômage dans la métropole notamment. Est-ce que les américains sont plus ouvert d'esprit que les canadiens anglophones? Je parle de New York City, de San Francisco, LA ou Washington, je ne mettrai jamais les pieds au Kansas ou au Texas, j'ai déjà assez de l'ignorance crasse que je vis ici. S'il vous plaît, épargnez-moi les poncifs du genre 'Tu n'es bien nulle part', 'C'est ta faute' (gardez votre philosophie de responsabilité personnelle et appliquez là vous-même) et merci de votre aide pour les personnes qui soutiennent les autres. Citer
Habitués kuroczyd Posté(e) 9 septembre 2014 Habitués Posté(e) 9 septembre 2014 Hormis le fait que ton sujet va encore (je le sens) partir dans tous les sens , comment penses tu obtenir les papiers pour partir aux us? Tu dis que venir à Montréal n est pas une option à cause du chômage mais c est souvent le cas de gens avec peu ou pas assez de qualification: si c est ton cas, trouver un boulot aux us pour des papiers sera encore plus compliqué, non? Citer
northernlight Posté(e) 9 septembre 2014 Auteur Posté(e) 9 septembre 2014 Hormis le fait que ton sujet va encore (je le sens) partir dans tous les sens , comment penses tu obtenir les papiers pour partir aux us? Tu dis que venir à Montréal n est pas une option à cause du chômage mais c est souvent le cas de gens avec peu ou pas assez de qualification: si c est ton cas, trouver un boulot aux us pour des papiers sera encore plus compliqué, non? Merci de ta confiance en mon habileté à avoir un fil de conversation en phase avec le sujet. Je rappelerai quand même que ceci est un forum de conversation, et pas une dissertation en 3 parties. Si j'ai besoin d'informations factuelles et documentées, je peux ouvrir la fenêtre à côté et aller sur wikipédia. Éduqué? je ne suis pas arrivé au Canada après avoir échoué au Brevet des Collèges. Citer
Habitués crazy_marty Posté(e) 9 septembre 2014 Habitués Posté(e) 9 septembre 2014 (modifié) Je suis au Canada depuis 5 ans et je ne me plais pas en Ontario et compte partir. Je suis vraiment gêné par le racisme anti-français ou anti-québécois des anglophones ce qui pour moi est pareil parce que je soutiens la communauté francophone, je ne suis pas masochiste. Voilà, le problème est que je ne sais où partir. Même si je suis tenté de me rendre à Montréal, je suis freiné par le fait de ne pas m'épanouir professionnellement du fait du chômage dans la métropole notamment. Est-ce que les américains sont plus ouvert d'esprit que les canadiens anglophones? Je parle de New York City, de San Francisco, LA ou Washington, je ne mettrai jamais les pieds au Kansas ou au Texas, j'ai déjà assez de l'ignorance crasse que je vis ici. S'il vous plaît, épargnez-moi les poncifs du genre 'Tu n'es bien nulle part', 'C'est ta faute' (gardez votre philosophie de responsabilité personnelle et appliquez là vous-même) et merci de votre aide pour les personnes qui soutiennent les autres. Taux de chômage Toronto en août 2014 (source: stat Canada): 8.3% (+1pt vs. juillet) Taux de chômage Montréal en août 2014 (même source): 8.6% (-1pt vs. juillet) C'est sûr que ça fait une grosse différence pour ton épanouissement professionnel... Si c'est le taux de chômage qui te fait peur, celui à Québec est à 5.7%. A Ottawa il est plus haut à 6.8%. Sinon certaines villes de l'Ouest ont moins haut. Modifié 9 septembre 2014 par crazy_marty Citer
Habitués kuroczyd Posté(e) 9 septembre 2014 Habitués Posté(e) 9 septembre 2014 Hormis le fait que ton sujet va encore (je le sens) partir dans tous les sens , comment penses tu obtenir les papiers pour partir aux us? Tu dis que venir à Montréal n est pas une option à cause du chômage mais c est souvent le cas de gens avec peu ou pas assez de qualification: si c est ton cas, trouver un boulot aux us pour des papiers sera encore plus compliqué, non? Merci de ta confiance en mon habileté à avoir un fil de conversation en phase avec le sujet. Je rappelerai quand même que ceci est un forum de conversation, et pas une dissertation en 3 parties. Si j'ai besoin d'informations factuelles et documentées, je peux ouvrir la fenêtre à côté et aller sur wikipédia. Éduqué? je ne suis pas arrivé au Canada après avoir échoué au Brevet des Collèges. Je ne comprends pas ta réponse. Citer
northernlight Posté(e) 9 septembre 2014 Auteur Posté(e) 9 septembre 2014 Hormis le fait que ton sujet va encore (je le sens) partir dans tous les sens , comment penses tu obtenir les papiers pour partir aux us? Tu dis que venir à Montréal n est pas une option à cause du chômage mais c est souvent le cas de gens avec peu ou pas assez de qualification: si c est ton cas, trouver un boulot aux us pour des papiers sera encore plus compliqué, non? Merci de ta confiance en mon habileté à avoir un fil de conversation en phase avec le sujet. Je rappelerai quand même que ceci est un forum de conversation, et pas une dissertation en 3 parties. Si j'ai besoin d'informations factuelles et documentées, je peux ouvrir la fenêtre à côté et aller sur wikipédia. Éduqué? je ne suis pas arrivé au Canada après avoir échoué au Brevet des Collèges. Je ne comprends pas ta réponse. nvm Citer
northernlight Posté(e) 10 septembre 2014 Auteur Posté(e) 10 septembre 2014 Taux de chômage Toronto en août 2014 (source: stat Canada): 8.3% (+1pt vs. juillet) Taux de chômage Montréal en août 2014 (même source): 8.6% (-1pt vs. juillet) C'est sûr que ça fait une grosse différence pour ton épanouissement professionnel... Si c'est le taux de chômage qui te fait peur, celui à Québec est à 5.7%. A Ottawa il est plus haut à 6.8%. Sinon certaines villes de l'Ouest ont moins haut. Oh que oui, le taux de chômage me fait peur! C'est pour cela que je suis parti de France d'ailleurs. Je ne suis pas sur Toronto - merci seigneur - car ce n'est pas ma tasse de thé pour rester courtois. D'après ces taux de chômage, je pense qu'Ottawa va s'imposer comme le meilleur choix car je suis déjà en Ontario, je suis bilingue et je pourrais me qualifier pour un poste au Fédéral - une carte à jouer. Ottawa a aussi le plus haut salaire moyen par rapport à Québec ou Montréal. Et le coût de la vie est raisonnable en habitant à Gatineau... Citer
Habitués Puda Posté(e) 16 septembre 2014 Habitués Posté(e) 16 septembre 2014 Contente d'avoir de tes nouvelles C'est marrant mais moi je n'ai JAMAIS senti de racisme anti-français à Toronto. A Timmins peut-être ? Ni anti québécois d'ailleurs. Une copine a vécu 5 ou 6 ans à Sudbury en tant que française et ne m'a jamais parlé d'un quelconque racisme alors qu'en tant que marocaine en France (d'origine), elle avait eu des réflexions. Pareil, une copine d'origine algérienne à Toronto ne m'a jamais parlé d'un quelconque racisme lattent de la part des anglos. Honnêtement je n'ai meme jamais entendu ça à TO donc je pense que c'est réservé à la région où tu es. Etant en Alberta désormais, jamais eu la moindre reflexion non plus ni entendu de réflexion de la part de contacts français qui bossent sur Calgary. Bien sur j'ai des collègues qui se moquent un peu de certaines de mes prononciations mais c'est gentillet. Ils trouvent surtout dingue qu'une française soit à Calgary mais ça c'est pareil PARTOUT en Amérique du Nord. La France et cette vision du paradis... Donc je ne sais pas quoi répondre à ton sujet parce que c'est peut être le cas dans des plus petites villes mais en tout cas pas dans des grosses villes ça c'est sur. Après de là à savoir si on n'a pas de jobs parce qu'on n'est pas canadien ou immigré, ça je ne saurais pas le dire... Tout dépend des boites comme d'hab. De mon côté, j'ai été recrutée via la France en Alberta donc disons que ma boite est méga ouverte même si je suis a priori la première à avoir bénéficié de ce "traitement". Pour les US, tu devrais poser la question sur quitterlequebec. Beaucoup de membre sont aux USA désormais ou en Alberta. Donc ils pourrons surement te dire ce qu'ils pensent de tout ça même si attention, c'est souvent du quebec bashing. Mcleod a réagi à ceci 1 Citer
northernlight Posté(e) 18 septembre 2014 Auteur Posté(e) 18 septembre 2014 (modifié) Salut Puda! Je t'admire d'avoir refait le grand saut, je ris encore d'avoir lu Racinette te dire que rien que de te lire, elle se sentait fatiguée! Je ressentais la même chose avec les déménagements transatlantiques, l'installation à Paris... Pour répondre au commentaire, je pense vraiment que ça dépend de ce sur quoi on focalise son attention. Il y a tellement de facettes dans la culture d'un pays... Il y a vraiment un sentiment anti-français et certainement anti-québécois à Toronto, mais il ne s'exprime pas de façon ouverte - les torontois tiennent à leur façade, et il n'est pas l'apanage de tout le monde. C'est plus des remarques, des regards et puis au bout du compte, on se rend compte de ce à quoi on est confronté et on met le doigt et les mots sur ce qui ne va pas: une guerre froide entre communautés culturelles dans ce cas francophone et un communautarisme à l'extrême. Et je dis cela sans avoir moi-même un sentiment anti-anglais à priori car j'ai eu une expérience réussie à Londres auparavant et même des amis anglais. Maintenant, je dois dire que j'ai un ressentiment à l'égard de Toronto et de certains ontariens qui sont 'plus anglais que les anglais eux-mêmes' qui se comportent en colonisateur messianique et ont un sentiment de supériorité vis-à-vis des francophones. Je pourrais donner mille exemples de comment cela se traduit dans la vie quotidienne pour prouver la réalité du phénomène: les conflits entre les lycéens anglos et francos, le conflit pour obtenir un emploi (les plaintes des anglos qui doivent être bilingues pour le gouvernement...), pratiquement chaque acte de la vie quotidienne est un vote politique pour le maintien du français. De l'autre côté de la frontière à Rouyin, les anglais sont pratiquement tous partis, c'est francophone à 97% alors qu'il y avait beaucoup d'anglais au départ... Timmins n'est pas pire que Toronto, au contraire: il y a une vraie présence francophone à presque 50% de la population. Effectivement, il y a des conflits entre les 2 communautés linguistiques mais ni plus ni moins qu'ailleurs. Il paraît que c'est une version miniature d'Ottawa. Tout cela pour dire que oui, il y a un sentiment anti-franco et que la culture francophone en situation minoritaire et confrontée à la menace et à l'oppression de l'anglais doit être défendue. Modifié 18 septembre 2014 par northernlight Citer
Habitués Puda Posté(e) 18 septembre 2014 Habitués Posté(e) 18 septembre 2014 Je n'ai vraiment pas du tout le même ressenti. Mais je ne vois pas vraiment pourquoi ce serait différent aux USA. Pour moi ça sera pareil voire pire. Citer
northernlight Posté(e) 19 septembre 2014 Auteur Posté(e) 19 septembre 2014 Je n'ai vraiment pas du tout le même ressenti. Mais je ne vois pas vraiment pourquoi ce serait différent aux USA. Pour moi ça sera pareil voire pire. Historiquement, l'Ontario s'est construit contre les francophones: en tant que colonie britannique contre la Nouvelle-France, contre la création des États-Unis, soutenue par la France, les loyalistes américains étant partis en Ontario, enfin plus récemment contre l'indépendantisme québecois, le pouvoir économique ayant été transferré de Montréal à Toronto. Les États-Unis se sont contruits contre l'Angleterre avec l'aide de la France. La deuxième guerre mondiale a terni notre réputation et plus récemment, les États-Unis n'ont pas tolèré que la France intervienne dans les questions de politique étrangère en Irak (freedom fries, cheese-eating surrendering monkeys...) Notre réputation dépend des villes: à New York, j'ai toujours entendu dire que les français étaient appréciés ou aussi en Californie par exemple. En revanche, dans les États républicains, oui, là on a mauvaise réputation puisqu'une majorité de gens se complaisent dans le discours du parti républicain qui est anti-français. Citer
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