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Mais de combien dingénieurs le Canada a-t-il besoin ?

« Pourquoi tant de professionnels parmi les nouveaux arrivants travaillent-ils comme livreurs de pizza ? » Cette question a fait l'objet de discussions lors d'une réunion avec Kirsten Williams, conseiller principal en politique et en programmes au Ministère de la Formation et des Collèges et Universités.

Un ingénieur étranger qui pense immigrer au Canada a certainement étudié la Classification nationale des professions, qui comprend beaucoup de postes d'ingénieurs. Une fois qu'il a compris que le Canada a besoin d'ingénieurs, il entreprend d'immigrer. Il envoie ses diplômes à l'Ordre des ingénieurs de l'Ontario et il reçoit bientôt une lettre lui disant qu'il répond aux exigences de la profession d'ingénieur au Canada. Présumant qu'il se trouvera rapidement un emploi, il part pour le Canada.

Une fois arrivé, il se met à envoyer des dizaines et même des centaines de curriculum vitae auxquels il ne reçoit pas de réponse. Il commence alors à comprendre qu'il est pratiquement impossible pour un immigrant de se trouver un emploi d'ingénieur ! En tant que détenteur d'un diplôme d'ingénieur, il est frustré et il se sent trompé. Après avoir dépensé tout l'argent qu'il a apporté de son pays d'origine, il se compte heureux de se trouver une besogne alimentaire quelconque comme livreur, travailleur de la construction, commis de magasin, vigile, etc. Ses études et son expérience ne lui servent ainsi à rien et le Canada ne retire pas les avantages auxquels il s'attend de l'immigration.

Le Gouvernement du Canada est-il au courant ?

« Le Gouvernement de l'Ontario est certainement conscient de la situation, dit Kirsten Williams. Certains nouveaux arrivants pourtant compétents sont en chômage ou vivotent grâce à des besognes alimentaires ici même en Ontario. Nous essayons de régler le problème et nous aidons les nouveaux arrivants formés à l'étranger. Ce n'est pas facile parce que 120 000 immigrants arrivent en Ontario chaque année et 100 000 d'entre eux s'établissent à Toronto. Beaucoup d'ingénieurs formés à l'étranger ne sont pas prêts par ailleurs à travailler à ce titre au Canada. »

Que veut dire Mme Williams par « pas prêts » ? Il y a beaucoup d'obstacles à vaincre. Pour travailler comme ingénieur au Canada, il est nécessaire d'avoir le diplôme en conséquence, mais cela ne suffit pas. En dépit des hautes exigences en anglais ou en français fixées par les consulats du Canada, les connaissances linguistiques de la majorité des professionnels ne sont pas suffisantes pour le travail hautement technique qui est celui d'ingénieur. Par ailleurs, bien des immigrants qui ont travaillé comme ingénieur dans leurs pays d'origine ont parfois rempli des fonctions complètement différentes de celles qui sont en demande au Canada et d'ailleurs décrites dans la Classification nationale des professions. De plus, les ingénieurs formés à l'étranger ne sont souvent pas au courant des normes, des règlements et des codes qu'il est obligatoire de connaître au Canada, ils ne connaissent pas la terminologie dans leur domaine ou ils ont une maigre connaissance des ordinateurs. Autre facteur : les employeurs canadiens préfèrent embaucher des ingénieurs qui ont obtenu leur diplôme, leur expérience et leurs références au Canada. Par conséquent, avant d'entrer dans le marché du travail du Canada, l'immigrant qui est ingénieur doit se préparer un plan de carrière sérieux et faire beaucoup de préparation.

Autre problème : l'Ontario ne peut tout simplement employer tous les nouveaux arrivants qui sont ingénieurs et voilà pourquoi : l'Ontario aura besoin de 25 000 nouveaux ingénieurs d'ici 2015, mais seulement au cours des cinq dernières années, 40 000 nouveaux arrivants ayant une formation d'ingénieur sont arrivés dans la province et les universités de l'Ontario en produiront des milliers d'autres entre-temps. C'est là la raison pour laquelle certains nouveaux arrivants qui sont ingénieurs devront travailler comme techniciens ou technologues, changer de profession, lancer une petite entreprise ou déménager dans une autre province.

Que fait le Gouvernement du Canada pour aider les nouveaux arrivants qui sont ingénieurs à se trouver un emploi ?

« Notre travail se fait dans bien des directions », dit Kirsten Williams. Nous étudions le cas des immigrants qui viennent d'arriver en Ontario et nous relevons leur degré de formation et d'expérience et leur profession. Nous voulons en premier lieu aider les immigrants qui ont des professions dont l'Ontario a un urgent besoin. »

Comme les employeurs veulent des candidats qui maîtrisent bien l'anglais, le gouvernement dirige et finance des centres d'évaluation linguistique. Une fois qu'il a passé par là, le candidat est envoyé dans un centre de formation linguistique spécialisé dans l'enseignement de l'anglais langue seconde où il suit les cours qui lui permettront d'améliorer sa connaissance de l'anglais et de s'intégrer plus facilement au marché du travail du Canada.

Seize projets-pilotes coûtant 19 millions dollars ont été lancés pour les professionnels formés à l'étranger. Ces projets prévoient un stage en entreprise pour professionnels hautement spécialisés formés à l'étranger, qui dure de 4 à 12 mois et comprend une rémunération mensuelle de 1 667 $. Pour plus de détails sur ces projets, voir les sites Internet suivants : www.careerbridge.ca et www.equalopportunity.on.ca. Vous pouvez faire une demande en ligne pour participer à ces projets, mais ils ne peuvent pas accepter tous ceux qui en font une.

Organismes qui fournissent de l'aide aux nouveaux arrivants : Accessible Community Counseling and Employment Services (ACCES) : www.accestrain.com; Centre for Foreign Trained Professionals & Tradespeople (CFTPT) : www.cftpt.org; Career Action for Newcomers (CAN) : www.jobstart-cawl.org; Jewish Vocational service (JVS) : www.jvstoronto.org; Skills for Change : www.skillsforchange.org; MicroSkills : www.microskills.ca; Mentoring Partnership : www.triec.ca/mentoring; Ontario Network for For Internationally Trained Professionals (ITP) : www.onip.ca. La plupart sont financés par le gouvernement.

Autre problème : le titre professionnel. Pour se faire accorder le titre de professionnel en Ontario, l'ingénieur formé à l'étranger doit posséder au moins quatre ans d'expérience, dont l'une aura été acquise au Canada sous la supervision d'un ingénieur en titre. Comme le génie est une profession réglementée au Canada, l'ingénieur formé à l'étranger devra aussi suivre quelques cours de plus et subir des examens techniques, ce qui n'est pas facile.

Par conséquent, le Gouvernement de l'Ontario a consacré 2 millions de dollars pendant deux ans au programme spécial servant à aider les ingénieurs formés à l'étranger à obtenir un certificat canadien. Ce programme est préparé et offert par l'Ordre des ingénieurs de l'Ontario (www.peo.on.ca). L'immigrant qui est ingénieur doit cependant se rendre compte que, bien qu'il soit possible de travailler au Canada en tant qu'ingénieur sans ce certificat, il ne pourra pas se donner le titre d'ingénieur et il devra travailler sous la supervision d'un ingénieur en titre qui répondra de lui.

Un service similaire peut vous aider à devenir technicien ou technologue certifié. Voir : http://www.options-engineering.ca.

Le Toronto Region Immigrant Employment Council (TRIEC) (http://www.triec.ca/index.htm) coordonne l'emploi pour les nouveaux arrivants. Ce conseil travaille à améliorer l'accès à l'emploi aux immigrants de la région de Toronto et leur fournit l'information nécessaire pour mieux mettre à profit les compétences, les études et l'expérience qu'ils ont apportées avec eux au Canada.

Toutes ces mesures gouvernementales rendront plus intéressante pour les employeurs canadiens l'embauche d'ingénieurs formés à l'étranger et améliorera leurs techniques de recherche. En trouvant un travail qui lui convient, l'immigrant ingénieur pourra tirer parti de sa créativité, procurer un standard de vie élevé à sa famille et faire une contribution valable à l'économie canadienne.

http://www.cnmag.ca/fr/numero-5/222-mais-de-combien-dingenieurs-le-canada-a-t-il-besoin

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Pas simple effectivement pour les diplômes étrangers. Même quand tu as passé la barrière de l'ordre, il faut réussir à convaincre l'employeur.

Cependant au Canada, il y a tellement d'opportunités qu'être ingénieur c'est juste un titre. Des techniciens peuvent gagner plus. Ils parlent également de reconversion. Si on veut être ingénieur au Canada pour le salaire, il faut savoir qu'une infirmière payée 25$ de l'heure aura un salaire équivalent à celui d'un ingénieur junior. Et je ne parle même pas des postes de fonctionnaires où un boulot de téléconseiller au trésor peut rapporter 50000$ annuel brut sans les extra.

Enfin le Canada a toujours besoin d'ingénieurs et en se préparant bien, il est possible d'y arriver. Ce serait intéressant d'avoir des retours d'expérience d'ingénieurs.

Ingénieurs étrangers : le permis dexercice est-il incontournable ?

À leur arrivée au Canada, la plupart des ingénieurs étrangers découvrent les « dissonances » entre la politique fédérale dimmigration qualifiée et les exigences des ordres professionnels provinciaux. Sélectionnés grâce à leurs diplômes, ils sont souvent obligés de retourner à lécole pour les faire valider. Le jeu en vaut-il la chandelle ?

Pour faire partie des 160 000 ingénieurs recensés au Canada, les règles sont claires. Au pays, la profession est réglementée, et nul ne peut exercer en tant quingénieur sans un permis dûment délivré par lun des 12 ordres professionnels provinciaux. « Le permis dexercice est très important pour la sécurité du public ! » explique Marie Lemay, chef de la direction dIngénieurs Canada, lorganisme national qui regroupe ces institutions. « Cest la marque de la qualité, de lexpérience et du professionnalisme des diplômés en génie. » Cest une saine précaution que de contrôler laccès à un métier dont les réalisations peuvent mettre en danger les citoyens. Mais dans la pratique, tout se complique.

Ottawa dit « oui », les ordres disent « peut-être »

Selon Statistique Canada, limmigration permanente des ingénieurs étrangers vers le Canada a été multipliée par 10 de 1980 à 1997. Depuis, le phénomène ne cesse de samplifier. En 2006, 105 949 travailleurs qualifiés dont une majorité de diplômés en génie ont bénéficié de ce type de visas. Cet afflux massif de cerveaux vise avant tout à faire face à la pénurie dingénieurs qui touche certaines régions (Alberta et Colombie-Britannique, en particulier) et certains domaines du génie (chimique, pétrolier, mécanique, civil, transports).

Principal critère de sélection des candidats pour Ottawa : leur niveau de qualification. Pour les ordres provinciaux, en revanche, tous les diplômes ne se valent pas. « Il y a un gros décalage entre la politique dimmigration canadienne, selon laquelle plus on a de diplômes et plus on a de chances dêtre retenu comme résident permanent, et la réalité dun marché du travail régi par des ordres professionnels qui ne reconnaissent pas toujours les formations étrangères », explique Yann Hairaud, président de lAssociation montréalaise pour lemploi (AMPE-CITI), structure qui facilite lintégration des immigrants francophones au Québec.

Concrètement, les diplômes des grandes écoles des États-Unis, dAustralie, du Royaume-Uni ou de la France sont automatiquement reconnus grâce à des ententes passées avec Ingénieurs Canada. Mais ceux de la majorité des immigrants chinois, indiens, maghrébins, roumains doivent être validés par des évaluations complémentaires. « Dans le meilleur des cas, ce ne sont que quelques examens », affirme Yann Hairaud. « Mais le plus souvent, les ingénieurs étrangers doivent reprendre leur formation en tout ou en partie. Ces procédures peuvent prendre jusquà trois ans, elles sont extrêmement coûteuses et ne présentent aucune garantie de succès. La déception peut être immense pour les immigrants. »

Une expérience douloureuse

Arsène Mélanoue en sait quelque chose. Sélectionné par le Canada grâce à son diplôme dingénieur en télécommunication obtenu en Russie, ce Camerounais dorigine a déposé une demande déquivalence à lOrdre des ingénieurs du Québec à son arrivée en 2004. En retour, linstitution lui a demandé de passer quatre examens sur une durée de deux ans. « Jétais très motivé, ça me semblait incontournable ! » se souvient-il. Arsène a donc intégré lÉcole Polytechnique de Montréal pour suivre des cours comme « Professionnalisme et valeurs » ou « Économie et communication ».

Le trentenaire a rapidement déchanté lorsquil a été contraint dabandonner lemploi dappoint quil sétait trouvé, sous la menace de ne plus pouvoir participer aux enseignements déquivalence. Au bout de deux semestres, ses 5000 euros déconomies étaient épuisés, et il a dû quitter la formation. Malheureusement, la carrière dArsène est toujours en attente aujourdhui. Agent de sécurité la nuit, il continue à chercher le poste de ses rêves dans les télécommunications. « Ce qui est décevant ici, cest que chaque institution donne une information différente », affirme-t-il. « Mais malgré mes dettes, je suis obligé de garder le sourire Le jour où je perdrai espoir, je plierai bagage et je rentrerai enseigner au Cameroun. »

Des ingénieurs officieux

Pénurie de professionnels oblige, de nombreux immigrants ont cependant réussi à éviter les ordres provinciaux en se faisant embaucher comme ingénieurs sans en avoir le titre officiel. Tout dépend des secteurs dactivités. « Dans le génie civil ou dans les transports, le permis dexercice est indispensable pour signer des plans », explique André Berthiaume, du cabinet de recrutement spécialisé TechAid. « Sans ce précieux sésame, il est quasi impossible de travailler. »

Mais dans dautres branches comme linformatique ou lindustrie, les occasions sont plus nombreuses pour les étrangers. Moins exposés, ils y jouent plus souvent des rôles de gestionnaires de projets techniques. En général, les immigrants commencent par accepter des emplois sous-qualifiés. « La problématique principale est de décrocher un premier poste, dentrer dans lentreprise », affirme André Berthiaume. « Après quelques mois, les portes souvrent plus facilement en interne ou par le réseau. Être ou ne pas être membre dun ordre est alors une question moins importante. » À Montréal, Jérôme Doloy a réussi à décrocher un poste de cette manière. Pour le compte de SNC-Lavalin, le jeune homme est chargé doptimiser les consommations énergétiques dune cinquantaine dédifices gouvernementaux. Titulaire dun diplôme universitaire français dingénieur en gestion de lénergie (non reconnu par lOrdre des ingénieurs du Québec), il a dû prouver ses compétences sur le terrain pour pouvoir évoluer dans son domaine. « Je nai pas besoin du permis, car je ne signe pas de documents en mon nom », dit-il. « Mais je me considère quand même comme un ingénieur et je suis considéré par mes employeurs. Ça me suffit »

En 2008, on connaîtra le nombre exact de ces ingénieurs « officieux », grâce à une grande enquête nationale initiée par Ingénieurs Canada. Ce qui est sûr, cest que le Canada a plus que jamais besoin de cette main-duvre. « Nous souhaitons intégrer les étrangers dans la profession », affirme Marie Lemay, chef de la direction dIngénieurs Canada. « Mais nous maintiendrons coûte que coûte les standards du génie canadien. » La position de linstitution est ferme : au pays des accommodements raisonnables, il ny aura pas déquivalences « déraisonnables ». Pour être ingénieur canadien, un diplômé étranger doit et devra toujours prouver ses connaissances selon les normes canadiennes, par lentremise dun examen ou sur le terrain. Pour autant, compte tenu des besoins, certains secteurs restent ouverts aux professionnels compétents et motivés. Le tout est de vérifier si votre métier fait partie des professions obligatoirement réglementées ou si votre secteur autorise à exercer sans le fameux titre

Modifié par Jérémy Allemand
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Des gens qui ont des retours sur les diplômés en Informatique, j'ai pour projet de partir après un Master en Informatique effectué en France.

C'est dur de trouver dans ce secteur et est-t-on moins bien payé qu'une personne ayant des diplômes canadiens ? Sur le long terme j'imagine que ça se tasse et que c'est exp qui joue en notre faveur non ?

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Des gens qui ont des retours sur les diplômés en Informatique, j'ai pour projet de partir après un Master en Informatique effectué en France.

C'est dur de trouver dans ce secteur et est-t-on moins bien payé qu'une personne ayant des diplômes canadiens ? Sur le long terme j'imagine que ça se tasse et que c'est exp qui joue en notre faveur non ?

mon mari a un diplôme en informatique français et pourtant, il a trouvé un travail ici avec un très bon salaire. il est mieux payé que ses amis en France qui ont le même diplôme que lui. il y a une grande demande pour les programmeurs ici, donc, peut importe le diplôme... quand mon mari a passé l'entrevu pour cet emploi là, ils étaient intéressés par ses compétences et pas le nom de son diplôme.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Pas simple effectivement pour les diplômes étrangers. Même quand tu as passé la barrière de l'ordre, il faut réussir à convaincre l'employeur.

Cependant au Canada, il y a tellement d'opportunités qu'être ingénieur c'est juste un titre. Des techniciens peuvent gagner plus. Ils parlent également de reconversion. Si on veut être ingénieur au Canada pour le salaire, il faut savoir qu'une infirmière payée 25$ de l'heure aura un salaire équivalent à celui d'un ingénieur junior. Et je ne parle même pas des postes de fonctionnaires où un boulot de téléconseiller au trésor peut rapporter 50000$ annuel brut sans les extra.

Enfin le Canada a toujours besoin d'ingénieurs et en se préparant bien, il est possible d'y arriver. Ce serait intéressant d'avoir des retours d'expérience d'ingénieurs.

Modifié par caroline77
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Posté(e)

Des gens qui ont des retours sur les diplômés en Informatique, j'ai pour projet de partir après un Master en Informatique effectué en France.

C'est dur de trouver dans ce secteur et est-t-on moins bien payé qu'une personne ayant des diplômes canadiens ? Sur le long terme j'imagine que ça se tasse et que c'est exp qui joue en notre faveur non ?

mon mari a un diplôme en informatique français et pourtant, il a trouvé un travail ici avec un très bon salaire. il est mieux payé que ses amis en France qui ont le même diplôme que lui. il y a une grande demande pour les programmeurs ici, donc, peut importe le diplôme... quand mon mari a passé l'entrevu pour cet emploi là, ils étaient intéressés par ses compétences et pas le nom de son diplôme.

Ça dépend, pour pouvoir te caser au gouvernement ça demande au minimum un DEC (bac+2) pas mal d'expérience et surtout des certifications à n'en plus finir.

Côté salaire, y a pas photo, ils sont beaucoup plus élevés ici qu'en France et pas besoin d'un Master ou d'être ingénieur :smile:

oui mais là, on parle d'un immigrant qui vient(ou va) d'arriver avec un diplôme tout neuf.

c'est sûr que pour rentrer au Gouvernement, c'est plus complexe... mais pas besoin non plus d'aller vers eux pour avoir un bon travail :biggrin2:

  • Habitués
Posté(e)

Des gens qui ont des retours sur les diplômés en Informatique, j'ai pour projet de partir après un Master en Informatique effectué en France.

C'est dur de trouver dans ce secteur et est-t-on moins bien payé qu'une personne ayant des diplômes canadiens ? Sur le long terme j'imagine que ça se tasse et que c'est exp qui joue en notre faveur non ?

mon mari a un diplôme en informatique français et pourtant, il a trouvé un travail ici avec un très bon salaire. il est mieux payé que ses amis en France qui ont le même diplôme que lui. il y a une grande demande pour les programmeurs ici, donc, peut importe le diplôme... quand mon mari a passé l'entrevu pour cet emploi là, ils étaient intéressés par ses compétences et pas le nom de son diplôme.

Ça dépend, pour pouvoir te caser au gouvernement ça demande au minimum un DEC (bac+2) pas mal d'expérience et surtout des certifications à n'en plus finir.

Côté salaire, y a pas photo, ils sont beaucoup plus élevés ici qu'en France et pas besoin d'un Master ou d'être ingénieur :smile:

C'est à dire ? Combien par mois environ ?

  • Habitués
Posté(e)

C'est sympa de me faire connaître la situation de mon mari, que je ne connaissais pas, en y ajoutant un paquet de données fausses au passage :rolleyes2:

Non, ce que je te demandais, c'était d'argumenter les paroles en l'air que tu tiens sur le forum, annonçant que l'on gagne "beaucoup mieux sa vie au Québec". Si tu as envie, moi j'ai un argument officiel (contrairement à la désinformation et autres paroles en l'air tenues par d'autres), c'est le salaire médian du Québec

http://www.stat.gouv.qc.ca/regions/profils/profil06/societe/marche_trav/indicat/tra_remuneration06.htm

Et toi ?

  • Habitués
Posté(e)

Le lien sur les impôts est intéressant mais ne présente aucun intérêt vu qu'on est en train de discuter du salaire net qu'on a dans la poche.

Personnellement, je n'ai pas eu la chance de lire les sujets sur les informaticiens donc je veux bien un lien (dans le sujet et pas qui cause d'autre chose comme celui que tu viens de me mettre)

Enfin les chiffres que tu m'indiques sont des chiffres fantaisistes.

  • Habitués
Posté(e)

Ok, du troll. Rappelle moi de t'ignorer la prochaine fois que tu postes...

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