Laurent Posté(e) 7 novembre 2012 Posté(e) 7 novembre 2012 Immigration - Les difficultés des immigrants à dénicher un emploi Par Radio-Canada | Radio Canada 7 novembre 2012 Des immigrants dénoncent leurs difficultés à s'intégrer au marché du travail au Nouveau-Brunswick. Le gouvernement compte sur ces immigrants pour exercer des emplois laissés vacants par l'exode des travailleurs ou encore les départs à la retraite, mais les employeurs, tant anglophones qu'acadiens, ont des réticences à leur ouvrir leurs portes. Paul et sa famille ont déménagé à Dieppe il y a 5 ans. Ils sont d'origine haïtienne. Paul veut garder l'anonymat. Lui et sa famille ont porté plainte à la Commission des droits de la personne du Nouveau-Brunswick pour racisme. C'est pour une histoire de pain avarié qu'ils se sont fait insulter par le propriétaire d'une boulangerie. « Il a dit : "j'ai d'autres clients à servir, Madame, Monsieur, si vous ne voulez pas retourner en Afrique" », explique Paul. Paul a une bonne situation financière. Il est ingénieur en informatique. Des immigrants économiques comme lui, il y en a de plus en plus au Nouveau-Brunswick. Beaucoup d'entre eux sont recrutés directement par les gouvernements pour les emplois qui ne trouvent pas preneurs. Mais les employeurs, acadiens comme anglophones, ne sont pas prêts, affirme le directeur du Centre d'accueil et d'accompagnement francophone des immigrants du sud-est du Nouveau-Brunswick, Benoît André. Des responsables de l'Université de Moncton, qui accueille des centaines d'étudiants internationaux chaque année, affirment qu'ils ont constaté le même malaise. Certains de ces étudiants arrivent moins facilement à obtenir des stages dans des entreprises. « Nous nous sommes rendu compte pour diverses raisons que parfois il était plus difficile de placer des étudiants », explique la vice-rectrice aux affaires étudiantes à l'Université de Moncton, Marie-Linda Lord. Selon Mme Lord, les institutions acadiennes doivent montrer l'exemple. « L'Université de Moncton, ça fait au-delà de 40 ans, engage des professeurs de l'Afrique, du Viet Nam, et les étudiants depuis des décennies sont exposés à des gens compétents, professionnels. L'Université est restée l'une des seules institutions acadiennes qui a eu ces pratiques d'embauche », affirme Mme Lord. source : http://fr-ca.actualites.yahoo.com/immigration-les-difficult%C3%A9s-des-immigrants-%C3%A0-se-d%C3%A9nicher-225814815.html;_ylt=A2KJ3CbTT5pQRxgAiKnYGAx. Citer
Habitués neneh Posté(e) 8 novembre 2012 Habitués Posté(e) 8 novembre 2012 Simplement choquant.... Citer
Habitués sianra Posté(e) 8 novembre 2012 Habitués Posté(e) 8 novembre 2012 Merci Laurent pour le partage de cet article. Cela ne fait que confirmer ce que je vis depuis 2 ans Sianra Citer
Habitués tohonu Posté(e) 8 novembre 2012 Habitués Posté(e) 8 novembre 2012 Voyons cela ne se peut pas, c'est une vue de l'esprit. C'est forcement l'immigrant qui ne cherche pas a s'integrer ! Citer
Habitués RobinDesBois Posté(e) 9 novembre 2012 Habitués Posté(e) 9 novembre 2012 Je crois savoir qu'il n'y a pas grand chose sur le marché de l'emploi au Nouveau-Brunswick. Dans ce cas les portes canadiennes ont facilement tendance à claquer sur le nez de l'immigrant, au grand dam des pouvoirs publics. Ils ont beau lancer d'intéressantes politiques immigratoires mais si les gens n'en veulent pas c'est mal parti. Je reste cependant convaincu que les acadiens sont relativement sympas, selon l'expérience que j'en ai eue, où j'ai pu voir un mélange de québécois, de franco-ontariens et d'acadiens et où c'était à tous les coups parmi les acadiens qu'il fallait allait trouver des personnes à qui causer. Citer
TriplA Posté(e) 9 novembre 2012 Posté(e) 9 novembre 2012 S'installer dans un patelin pareil ? Quelle idee. Immigrer à tout prix ? Quelque soi l'endroit ? Non merci. Citer
Habitués Addicttotravel Posté(e) 13 novembre 2012 Habitués Posté(e) 13 novembre 2012 Immigration - Les difficultés des immigrants à dénicher un emploi Par Radio-Canada | Radio Canada 7 novembre 2012 Des immigrants dénoncent leurs difficultés à s'intégrer au marché du travail au Nouveau-Brunswick. Le gouvernement compte sur ces immigrants pour exercer des emplois laissés vacants par l'exode des travailleurs ou encore les départs à la retraite, mais les employeurs, tant anglophones qu'acadiens, ont des réticences à leur ouvrir leurs portes. Paul et sa famille ont déménagé à Dieppe il y a 5 ans. Ils sont d'origine haïtienne. Paul veut garder l'anonymat. Lui et sa famille ont porté plainte à la Commission des droits de la personne du Nouveau-Brunswick pour racisme. C'est pour une histoire de pain avarié qu'ils se sont fait insulter par le propriétaire d'une boulangerie. « Il a dit : "j'ai d'autres clients à servir, Madame, Monsieur, si vous ne voulez pas retourner en Afrique" », explique Paul. Paul a une bonne situation financière. Il est ingénieur en informatique. Des immigrants économiques comme lui, il y en a de plus en plus au Nouveau-Brunswick. Beaucoup d'entre eux sont recrutés directement par les gouvernements pour les emplois qui ne trouvent pas preneurs. Mais les employeurs, acadiens comme anglophones, ne sont pas prêts, affirme le directeur du Centre d'accueil et d'accompagnement francophone des immigrants du sud-est du Nouveau-Brunswick, Benoît André. Des responsables de l'Université de Moncton, qui accueille des centaines d'étudiants internationaux chaque année, affirment qu'ils ont constaté le même malaise. Certains de ces étudiants arrivent moins facilement à obtenir des stages dans des entreprises. « Nous nous sommes rendu compte pour diverses raisons que parfois il était plus difficile de placer des étudiants », explique la vice-rectrice aux affaires étudiantes à l'Université de Moncton, Marie-Linda Lord. Selon Mme Lord, les institutions acadiennes doivent montrer l'exemple. « L'Université de Moncton, ça fait au-delà de 40 ans, engage des professeurs de l'Afrique, du Viet Nam, et les étudiants depuis des décennies sont exposés à des gens compétents, professionnels. L'Université est restée l'une des seules institutions acadiennes qui a eu ces pratiques d'embauche », affirme Mme Lord. source : http://fr-ca.actuali...5pQRxgAiKnYGAx. quels sont les problemes? le manque d'experience du pays? car c'est la "fausse" excuse qu'on attend parfois au Quebec, un ingenieur reste un ingenieurs: les taches de travail sont les memes. C'est choquant et decevant, heureusement qu'il y a d'autres provinces et territoires Citer
Invité mckenzie Posté(e) 13 novembre 2012 Posté(e) 13 novembre 2012 (modifié) Le Nouveau-Brunswick est une province à majorité anglophone donc fait partie du Canada anglais et dans cette province les immigrants font face au racisme... ce qui contredit la propagande débile et mensongère de MacDonald qui prétend malhonnêtement et faussement que le Canada anglais est le pays des Bisounours...CQFD. Modifié 13 novembre 2012 par mckenzie Citer
Invité mckenzie Posté(e) 13 novembre 2012 Posté(e) 13 novembre 2012 quels sont les problemes? le manque d'experience du pays?car c'est la "fausse" excuse qu'on attend parfois au Quebec, un ingenieur reste un ingenieurs: les taches de travail sont les memes.C'est choquant et decevant, heureusement qu'il y a d'autres provinces et territoires Et qu'est-ce qui te fait croire que c'est différent dans les provinces autres que le Nouveau-Brunswick ? Pourquoi penses-tu que dans les provinces anglophones, le taux de chômage des immigrants est beaucoup plus élevé que les natifs ? Citer
Habitués RobinDesBois Posté(e) 13 novembre 2012 Habitués Posté(e) 13 novembre 2012 Le Nouveau-Brunswick est une province à majorité anglophone donc fait partie du Canada anglais et dans cette province les immigrants font face au racisme... ce qui contredit la propagande mensongère et débile de MacDonald qui prétend malhonnêtement et faussement que le Canada anglais est le pays des Bisousnours...CQFD. Le Nouveau-Brunswick se trouve sur l'ancienne Acadie d'où l'existence de communautés francophones, par exemple Dieppe, où l'immigrant francophone pourrait à première vue estimer qu'il se sentira chez lui. On aurait besoin de témoignages pour s'en assurer, semble-t-il. Autrement dit, rien n'est moins sûr. quels sont les problemes? le manque d'experience du pays?car c'est la "fausse" excuse qu'on attend parfois au Quebec, un ingenieur reste un ingenieurs: les taches de travail sont les memes.C'est choquant et decevant, heureusement qu'il y a d'autres provinces et territoires Et qu'est-ce qui te fait croire que c'est différent dans les provinces autres que le Nouveau-Brunswick ? Pourquoi penses-tu que dans les provinces anglophones, le taux de chômage des immigrants est beaucoup plus élevé que les natifs ? Peut-être as-tu besoin d'un cours de lecture du français ..; cette langue difficile et compliquée, il faut le reconnaître. Car le "autre" en question se référait à "autre que le Québec". Citer
Invité mckenzie Posté(e) 13 novembre 2012 Posté(e) 13 novembre 2012 (modifié) RobinDesBois Le Nouveau-Brunswick est une province à majorité anglophone donc fait partie du Canada anglais et dans cette province les immigrants font face au racisme... ce qui contredit la propagande mensongère et débile de MacDonald qui prétend malhonnêtement et faussement que le Canada anglais est le pays des Bisousnours...CQFD. Le Nouveau-Brunswick se trouve sur l'ancienne Acadie d'où l'existence de communautés francophones, par exemple Dieppe, où l'immigrant francophone pourrait à première vue estimer qu'il se sentira chez lui. On aurait besoin de témoignages pour s'en assurer, semble-t-il. Autrement dit, rien n'est moins sûr. Rien n'est moins sûr ? 70 % des gens au Nouveau-Brunswick sont anglophones ... alors RobinDesBois, informe-toi plutôt que de raconter tes mensonges et conneries habituelles. Modifié 13 novembre 2012 par mckenzie Citer
Habitués RobinDesBois Posté(e) 13 novembre 2012 Habitués Posté(e) 13 novembre 2012 Le Nouveau-Brunswick se trouve sur l'ancienne Acadie d'où l'existence de communautés francophones, par exemple Dieppe, où l'immigrant francophone pourrait à première vue estimer qu'il se sentira chez lui. On aurait besoin de témoignages pour s'en assurer, semble-t-il. Autrement dit, rien n'est moins sûr. Rien n'est moins sûr ? La majorité des gens ( 70 % ) au Nouveau-Brunswick est anglophone ... alors RobinDesBois, informe-toi plutôt que de raconter tes mensonges et conneries habituelles. Tiens le revoilà à l'attaque. Ecoute, ça n'est pas à un (...) comme toi que je parlais, mais aux immigrants, qui auront compris que je parlais de leurs espérances de tomber sur des gens similaires dans quelques villes à forte proportion d'acadiens comme par exemple Dieppe, et à qui je mentionne qu'il convient de considérer cela avec scepticisme. Tu t'embarques dans un stupide quiproquo, mais c'est normal de ta part (oui, vois dans un dictionnaire ce que signifie quiproquo), en me rétorquant que cette province n'a plus grand chose de francophone car ça ressemble furieusement à ce que j'en dirais moi-même. Un fin vernis francophone peut encore recouvrir certaines personnes franco-canadiennes (comme dans ton propre cas d'ailleurs) à cet endroit, mais ça n'indique en rien du tout qu'on peut être chaleureusement accueilli. Citer
Habitués Addicttotravel Posté(e) 14 novembre 2012 Habitués Posté(e) 14 novembre 2012 (modifié) quels sont les problemes? le manque d'experience du pays?car c'est la "fausse" excuse qu'on attend parfois au Quebec, un ingenieur reste un ingenieurs: les taches de travail sont les memes.C'est choquant et decevant, heureusement qu'il y a d'autres provinces et territoires Et qu'est-ce qui te fait croire que c'est différent dans les provinces autres que le Nouveau-Brunswick ? Pourquoi penses-tu que dans les provinces anglophones, le taux de chômage des immigrants est beaucoup plus élevé que les natifs ? Si on se casse la gueule dans une province, nous pouvons essayer ailleurs. Rien ne peut prevoir ce qui se passerai sans avoir essayer. Il faut toujours tenter sa chance ailleurs. Modifié 14 novembre 2012 par Addicttotravel Citer
Habitués Blueberry Posté(e) 14 novembre 2012 Habitués Posté(e) 14 novembre 2012 Si on se casse la gueule dans une province, nous pouvons essayer ailleurs. Rien ne peut prevoir ce qui se passerai sans avoir essayer. Il faut toujours tenter sa chance ailleurs. Soit, mais encore faut-il le pouvoir, notamment sur le plan financier. En général, ce n'est pas que professionellement que l'on se casse les dents, mais financierement aussi. Car en attendant l'offre d'emploi, il faut toujours payer les factures....sans revenu rentrant. Disons qu'il ne faut pas attendre d'etre au bord du gouffre pour revoir sa situation. Pas toujours facile! Citer
Habitués Addicttotravel Posté(e) 14 novembre 2012 Habitués Posté(e) 14 novembre 2012 Si on se casse la gueule dans une province, nous pouvons essayer ailleurs. Rien ne peut prevoir ce qui se passerai sans avoir essayer. Il faut toujours tenter sa chance ailleurs. Soit, mais encore faut-il le pouvoir, notamment sur le plan financier. En général, ce n'est pas que professionellement que l'on se casse les dents, mais financierement aussi. Car en attendant l'offre d'emploi, il faut toujours payer les factures....sans revenu rentrant. Disons qu'il ne faut pas attendre d'etre au bord du gouffre pour revoir sa situation. Pas toujours facile! je me suis mal exprimee tu as bien resume ce que je voulais en venir Citer
Habitués RobinDesBois Posté(e) 15 novembre 2012 Habitués Posté(e) 15 novembre 2012 Si on se casse la gueule dans une province, nous pouvons essayer ailleurs. Rien ne peut prevoir ce qui se passerai sans avoir essayer. Il faut toujours tenter sa chance ailleurs. Soit, mais encore faut-il le pouvoir, notamment sur le plan financier. En général, ce n'est pas que professionellement que l'on se casse les dents, mais financierement aussi. Car en attendant l'offre d'emploi, il faut toujours payer les factures....sans revenu rentrant. Disons qu'il ne faut pas attendre d'etre au bord du gouffre pour revoir sa situation. Pas toujours facile! Le "y a qu'à déménager" est effectivement ridicule. Pour me soustraire de là où j'étais jusqu'à cet été au sud de l'Alberta, il m'a fallu un substantiel coup de pouce : quelqu'un m'a prêté 5.000 dollars. Style "j'ai eu chaud" car si ça ne s'était pas produit je serais encore là, plongé dans des jobines à la (...) parmi ces mennonites, ces mormons et j'en passe et des meilleures. Si on est une seule personne il devient cependant plus facile de déménager mais même comme ça c'est difficile. Plusieurs sources de frais et de tracasseries administratives s'ajoutent l'une à l'autre. Citer
Messages recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.