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Un résident canadien condamné à mort en Iran


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MONTRÉAL – La condamnation à mort d'un Iranien résident du Canada provoque l'indignation auprès de sa communauté à Montréal.

Une manifestation réunissant une vingtaine de membres de la diaspora iranienne de Montréal, ainsi que des activistes d'Amnistie Internationale s'est déroulée dimanche au centre-ville, afin de contester la sentence apposée à Saeed Malekpour par le gouvernement iranien.

L'informaticien de 36 ans réside au Canada depuis 2004. Celui-ci a rendu visite à sa famille en Iran en 2008 et s'est alors fait arrêté par les autorités locales pour avoir «conçu et hébergé des sites Internet pour adultes», provoqué «une agitation contre le régime» et pour avoir «insulté l'islam».

Il a été condamné à mort en 2010 après avoir été reconnu coupable de tous ces chefs d'accusation.

Après des pressions de la part du gouvernement canadien, le verdict a été annulé en juin 2011.

Récemment, les proches de M. Malekpour ont cependant appris que la décision avait une fois de plus été révoquée et que celui-ci pourrait être exécuté sous peu.

«Ces accusations sont complètement vides et ne servent qu'à la propagande du régime iranien. M. Malekpour est un concepteur d'applications informatiques et ne peut être tenu responsable de l'utilisation qu'en fait un tiers parti», a expliqué Ali Gorji, un Canadien d'origine iranienne à l'origine de la manifestation.

Selon M. Gorji, le gouvernement iranien veut faire un exemple du cas de M. Malekpour, afin de diaboliser l'Internet auprès de la population iranienne.

Les membres d'Amnistie Internationale présents lors de la protestation ont fait appel au gouvernement canadien pour qu'il intervienne une fois de plus dans ce dossier.

Certains d'entre eux critiquent par ailleurs le laxisme des politiciens conservateurs sur les questions de droits et libertés à l'étranger.

«Le gouvernement ne fait pas assez de pression auprès du régime iranien, a affirmé Charles Barthelet, représentant d'Amnistie Internationale. Si c'était le cas, il y aurait eu des résultats concluants, comme dans le cas de ces randonneurs américains condamnés pour espionnage par le régime iranien. À la suite de la persuasion effectuée par le gouvernement des États-Unis, les deux hommes ont été relâchés.»

Source : http://www.24hmontreal.canoe.ca/24hmontreal/actualites/archives/2012/01/20120122-174010.html

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