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Publié le 12 janvier 2012 à 07h57 | Mis à jour à 07h57

Des primes pour les psychologues

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Selon la circulaire gouvernementale publiée le 19 décembre, la pénurie de psychologues est l'une des plus criantes dans le réseau de la santé.

PHOTOTHÈQUE LA PRESSE

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Ariane Lacoursière

La Presse

La pénurie de psychologues dans le réseau de la santé est telle que le ministère de la Santé du Québec a décidé, peu avant Noël, de leur accorder des primes de 12% à 15% jusqu'en 2015. Dans les milieux scolaires, où le manque de psychologues est tout aussi grand, on craint que cette nouvelle mesure ne pousse plusieurs psychologues à délaisser les écoles pour aller travailler dans les établissements de santé et de services sociaux.

Selon la circulaire gouvernementale publiée le 19 décembre, la pénurie de psychologues est l'une des plus criantes dans le réseau de la santé. «Le déficit projeté en 2012-2013 atteindra 320 psychologues, soit 13% de l'effectif en place. Cette situation atteindrait 18,1% de l'effectif en place en 2014-2015», est-il écrit.

Pour «assurer les services requis à la population», Québec versera dès le 29 janvier des «primes de rétention» aux psychologues du système de santé public. Ainsi, les psychologues qui travaillent au moins 56 heures par période de paie dans un établissement public recevront une prime de 12%. Ceux travaillant 70 heures recevront une prime de 15%.

Président de l'Association des psychologues du Québec, Charles Roy se dit très satisfait de l'obtention de cette prime, qui s'avère être «une solution temporaire, mais intéressante».

Secrétaire général de l'Ordre des psychologues du Québec, Stéphane Beaulieu estime que les primes seront une bonne nouvelle si elles permettent réellement de «maintenir ou même améliorer les services à la population».

Depuis 2006, tout psychologue doit posséder un doctorat pour pratiquer au Québec. Or dans le milieu de la santé, les salaires offerts aux psychologues sont équivalents à ceux offerts à des employés bacheliers. Des négociations sont en cours pour «corriger cette injustice», mentionne M. Roy.

Par ailleurs, M. Roy explique que les primes offertes aux psychologues du réseau de la santé pourraient avoir un effet pervers sur le réseau scolaire. Déjà aux prises avec une grave pénurie de psychologues, les écoles pourraient voir leur situation empirer si plusieurs professionnels, alléchés par les primes, décidaient de faire le saut dans des établissements de santé.

Une situation redoutée par l'Ordre des psychologues, qui affirme que le ministère de l'Éducation est au courant de l'octroi de primes en santé et pourra faire de même s'il le juge opportun.

http://www.cyberpres...sychologues.php

  • 2 years later...
  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Bonjour

Il semble en effet que c'est toujours d'actualité

Précisons le tout de suite, le Québec ne vit pas la même situation économique, il est même en manque de psychologues. Par ailleurs, le niveau de formation y a été augmenté graduellement jusqu'au niveau doctoral, comme aux Etats-Unis (au lieu d'un Master 2 en France). En plus de contingenter le nombre de psychologues, l'accent est mis sur la qualité des candidats au titre. La compétition y est donc rude pour entrer au doctorat.

Un détail intrigue. Le ratio de psychologue par habitant n'est pas si différent en Amérique du Nord (2,8 pour 100.000 habitants). On peut légitimement se demander si les psychologues québécois sont bien plus demandés parce qu'ils sont davantage reconnus dans leur expertise et qu'ils ont su montrer qu'ils étaient compétents.

http://www.huffingtonpost.fr/carlmaria-morch/psychologues-francais-quebec_b_4214395.html

Vous devriez communiquer auprès de l'ordre de la profession.

Bonne chance

Modifié par trefle
  • 5 months later...
Posté(e) (modifié)

Même si le sujet date d'il y a quelques mois, le Québec n'est pas en pénurie de psychologues. C'est même l'inverse, c'est la province qui forme le plus de professionnels au Canada avec une situation de plus en plus complexe pour les nouveaux diplômés.

La pénurie semble exister, car les hôpitaux publics sont en difficulté pour recruter. D'une part, les salaires ne sont pas attrayants (raison de cette prime), d'autre part, les finances publiques se réduisent et avec elles le nombre de psychologues à temps plein. Les listes d'attentes s'allongent et le tout donne l'impression que l'on manque cruellement de main-d'oeuvre dans ce domaine.

Aux personnes intéressées par l'aventure québécoise, le diplôme de psychologue ne garantit pas d'emploi dans la province. Entre le manque d'expérience locale, la différence de niveau de formation et la politique de santé publique menée aujourd'hui par le gouvernement, cela devient un vrai parcours du combatant de s'insérer.

C'est possible, mais ne vous attendez pas à un eldorado en psychologie. Il existait il y a 10 ans, mais ce n'est plus vrai du tout.

Modifié par Invité

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