Habitués Cherrybee Posté(e) 12 octobre 2011 Habitués Posté(e) 12 octobre 2011 Une analyse de la firme de consultants Mercer Le Canada fait plutôt bonne figure dans le monde en matière de régimes de retraite, estime Mercer, et les réformes qui y sont en cours vont généralement dans la bonne direction. Le Canada s'est maintenu au 5e rang du classement annuel réalisé par la firme de consultants depuis trois ans sur les systèmes de régime de retraite de 16 pays. Les premières places sont encore une fois allées aux Pays-Bas, à l'Australie, à la Suisse et à la Suède. Les États-Unis (10e place), la France (12e), l'Allemagne (13e) et le Japon (14e) sont arrivés beaucoup plus loin dans le classement établi à partir de 40 indicateurs regroupés en trois sous-indices portant, premièrement, sur le degré de couverture offert aussi bien par les régimes publics que privés; deuxièmement, sur la viabilité financière à long terme de l'ensemble de ces régimes et, troisièmement, sur le niveau d'encadrement et de fiabilité de la couverture assurée par le secteur privé. L'une des principales forces des systèmes canadiens (et québécois) est de reposer sur plusieurs «piliers» constitués à la fois de programmes publics (Régime des rentes du Québec, Sécurité de la vieillesse, Supplément de revenu garanti...), de régimes de retraite d'employeurs, ainsi que d'épargne individuelle. «Lorsque l'on compare nos régimes publics à ceux des pays comme l'Italie, la France ou les États-Unis, on se rend compte qu'ils sont parmi les meilleurs au monde», a notamment observé dans un entretien téléphonique au Devoir hier Michel St-Germain, actuaire chez Mercer, une firme de consultants en ressources humaines. De nombreux produits d'épargne fort intéressants, comme le Régime enregistré d'épargne-retraite (REER) et le Compte d'épargne libre d'impôt (CELI), sont également mis à la disposition des particuliers, sans parler de l'exemption fiscale sur le gain en capital accordé aux propriétaires d'une maison. On pourrait faire mieux «Notre système de retraite aurait encore besoin d'être amélioré, note-t-il cependant. Particulièrement en ce qui a trait au niveau d'épargne de la classe moyenne. Comme chacun le sait, ce niveau d'épargne ne cesse de reculer chez nous, alors que l'un des facteurs qui font la force de pays comme les Pays-Bas et l'Australie est justement d'avoir trouvé le moyen d'obliger, sinon de fortement encourager, les gens à épargner plus.» La suite ici: http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/333370/une-analyse-de-la-firme-de-consultants-mercer-les-regimes-de-retraite-canadiens-parmi-les-meilleurs-au-monde Citer
Habitués Silicon Posté(e) 12 octobre 2011 Habitués Posté(e) 12 octobre 2011 Un des problème étant que si tu ne travailles pas pour le gouvernement , un organisme parapublic ou une grosse entreprise, tu n'as pas de régime de retraite et ça c'est le cas de la majorité qui ne bénificie que de la retraite gouvernementale (RRQ + pension vieillesse) soit environ 1100-1300$ par mois , auquel on doit rajouter ses epargnes personnelles (REER et autres) On est loin du système idéal quand a moi Citer
Habitués may_line Posté(e) 12 octobre 2011 Habitués Posté(e) 12 octobre 2011 (modifié) Juste pour rire... le plus merveilleux régime de retraite... La situation est pire que jamais à la Commission administrative des régimes de retraite et d'assurances (CARRA). Non seulement le nouveau système informatique occasionne des délais pouvant aller jusqu'à deux ans, mais en plus, le personnel est victime de harcèlement et de violence de la part des clients mécontents du service. La fin des travaux de modernisation des équipements informatiques à la CARRA, qui ont coûté au bas mot 110 millions $ au lieu des 30 millions $ prévus, est loin d'avoir réglé les problèmes de retard dans l'analyse des dossiers, selon ce que Le Journal a appris. Le climat de travail a des effets sur le taux de roulement qui bat tous les records dans la fonction publique québécoise. Depuis trois ans, près des deux tiers des employés ont quitté le navire. La CARRA administre une trentaine de régimes de retraite dont les deux principaux sont le Régime de retraite des employés du gouvernement et des organismes publics et le Régime de retraite du personnel d'encadrement. La CSST « Il n'y a plus rien qui va. Nous avons déposé une plainte à la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST), une plainte qui s'est avérée fondée », a confirmé la présidente du Syndicat de la fonction publique du Québec, Lucie Martineau. En dépit de la réalisation du projet de renouvellement et intégration des systèmes essentiels (RISE), qui a connu des dépassements de coûts considérables depuis 2002, il subsiste toujours 56 000 dossiers non traités dont 25 000 en inventaire accumulé. Plaintes décuplées Ces chiffres sont contestés par la vice-présidente à l'administration, Michelle Lapointe. Selon elle, près de 33 000 dossiers ont été fermés depuis le début de 2011. Pourtant, les données obtenues par le Journal sont celles-là mêmes qui ont été déposées au conseil d'administration, en août dernier. « Lorsqu'on implante un nouveau système, il y a toujours une période d'adaptation. Dans l'ensemble, ça se passe bien. La satisfaction est en développement », a affirmé Mme Lapointe. De 2007 à 2009, la CARRA recevait environ 300 plaintes par année. Le projet RISE est complété depuis juin 2010 et depuis, le nombre de plaintes a littéralement explosé. L'an dernier, 1432 plaintes ont été formulées à la CARRA dont 78 % avaient pour motif les délais de traitement. Pour 2011, c'est encore pire. L'organisme avait reçu plus de 2500 plaintes au début du mois d'octobre. C'est dix fois plus qu'avant l'implantation du nouveau système. « Il faut des correctifs immédiats. Si on met un système en place, c'est pour aider. Dans ce cas-ci, ça ne marche pas. Le transfert d'expertise n'a pas suivi. Tout a été confié à des sous-traitants », a dénoncé Mme Martineau. La vice-présidente a expliqué que le roulement du personnel est dû aux départs à la retraite et aux différents objectifs de carrière. « Il y a des gens pour qui implanter une solution représente un défi intéressant. Une fois le projet terminé, c'est mission accomplie et ils s'en vont ailleurs. Plusieurs employés ont utilisé ça comme tremplin pour obtenir une promotion », a ajouté Mme Lapointe. La présidente-directrice générale de la CARRA, Jocelyne Dagenais, a refusé notre demande d'entrevue. http://lejournaldemo...011-052007.html Modifié 12 octobre 2011 par may_line Citer
Habitués Kweli Posté(e) 12 octobre 2011 Habitués Posté(e) 12 octobre 2011 Puis, en ce qui concerne la majorité des immigrants, ça nous fait une belle jambes tous ces régimes de retraite. Je ne serais admissible à la retraite que dans 23 ans et à ce moment là, les baby-boomers auront vidé la caisse. Alors ... Mark-Beaubien a réagi à ceci 1 Citer
Habitués Mark-Beaubien Posté(e) 12 octobre 2011 Habitués Posté(e) 12 octobre 2011 Il y a les fonctionnaires qui vont en profiter, et ceux qui auront payé pour eux ils crèveront la bouche ouverte... C'est ça, le système idéal ? Citer
Immigrer au Canada : ressources et conseils
Messages recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.