Habitués palmeto Posté(e) 8 juin 2011 Habitués Posté(e) 8 juin 2011 Selon des données compilées par Radio-Canada, un travailleur qualifié qui souhaite immigrer au Québec devra attendre plus longtemps que s'il avait choisi de s'installer ailleurs au Canada, peu importe le pays dont il provient. Benjamin Hiard, un Français qui rêve de s'établir dans Pontiac, l'a appris à ses dépens. Il travaille déjà au Québec grâce à un visa temporaire. Il a entrepris ses démarches d'immigration il y a un an et demi. « Je suis passé par l'étape québécoise qui m'a pris quasiment 11 mois, ensuite j'ai fait une demande au fédéral. Quatre mois plus tard, on n'a pas ouvert mon dossier. » Un étranger qui souhaite devenir résident permanent doit d'abord répondre aux critères du Québec, puisque la province sélectionne ses propres immigrants. Le fédéral se charge ensuite de l'étape finale, soit la vérification des dossiers médical et criminel. Cette étape devrait se faire assez rapidement, mais la réalité est tout autre. « On a une disparité dans les délais de traitement qui est inéquitable pour le Québec », confirme l'avocat en immigration Patrice Brunet. Par exemple, un travailleur qualifié du Maroc, après avoir été sélectionné par le Québec, devra attendre 19 mois de plus avant que le fédéral ne complète son dossier. S'il avait choisi d'immigrer ailleurs au Canada, tout le processus n'aurait pris que 13 mois, soit six de moins. « Il doit y avoir un dialogue entre les deux ministres de l'Immigration du Québec et du fédéral pour qu'il y ait une harmonisation des délais de traitement », soutient Me Brunet. Québec et Ottawa disent que ces retards sont d'ordre administratif, mais ils sont incapables d'expliquer pourquoi il est toujours plus long de s'établir en sol québécois. D'après un reportage de Brigitte Bureau. Elle reviendra sur ce sujet à l'émission Désautels, cet après-midi, à la Première Chaîne de Radio-Canada. source: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2011/06/08/001-immigrer-quebec-plus-long.shtml Citer
Invité Posté(e) 8 juin 2011 Posté(e) 8 juin 2011 A mon avis, la raison ne se trouve pas dans la lenteur de l'un ou de l'autre mais dans la quantité de dossiers déposés par chaque pays. Si de tous les dossiers qui arrivent au CIC de Paris, 50% sont algériens par exemple, on essayera de traiter par quota pour ne pas dépasser les proportions par pays. Il n'est donc pas surprenant que les algériens attendent plus longtemps que les autres même en ayant déposé les dossiers dans le même service. Je crois que le flux de dossiers reçus y est pour beaucoup. Citer
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