Décrochage scolaire: le Canada fait piètre figure

[nils]

Qu'importent les moyens pourvu qu'on ait les résultats...

Et, sauf erreur de ma part, le Canada - et le Québec avec, donc! - ne se place pas si mal question force de travail. Certes on trouvera aussi des personnes qui ne travaillent pas et qui ne réussissent pas, mais est-ce la faute des études et de leur "capacité" (notez les guillemets, svp) à décrocher ou non? Je n'en suis pas si sûr. Cela étant, je ne crois pas qu'il soit du rôle des parents de "veiller" mais plutôt de "motiver" et "stimuler" ses enfants à alller non pas le plus loin possible dans leurs études mais là où ils (les enfants) veulent aller.

A bon entendeur, je m'en vais bien vite faire une séance "motivation"...

Modifié 8 septembre 2010 par nils

[isseo17]

Ce que je vois autours de mes jeunes semble confirmer ce que dis Kweli :le nombre de jeunes qui travaillent dès 14 ans est impressionnant.

Rien à dire au départ, puisque tout cela valorise leur esprit d'entreprise, leur débrouillardise etc...

Là où le bât blesse, c'est quand l'apport d'argent les lance sur le marché de consommation : avec les premières paies, on s'achète un scooter ( ben oui : faut bien aller travailler !) ou une auto pour les plus de 16 ans. Et puis, après faut assumer : le gaz, l'assurance, l'entretien .... Pas question de remiser l'auto ou le scooter qui procure une autonomie et une liberté, sous prétexte qu'il faut retourner à l'école...

Une dépense en entrainant une autre ( combien de jeunes de 17-18 ans quittent papa-maman pour se mettre en condo avec sa blonde ou son chum ?)l'argent devient rapidement le nerf de l'indépendance si tôt acquise. La job devient primordiale parce que procurant de l'argent frais, là, tout de suite. Alors que l'école, ben c'est peut être plus d'argent....plus tard. Alors " un tient valant mieux que deux tu l'auras", on retrouve les jeunes dans tous les points de resto rapide.....et pour longtemps.

[Kweli]

Ce que je vois autours de mes jeunes semble confirmer ce que dis Kweli :le nombre de jeunes qui travaillent dès 14 ans est impressionnant.

Rien à dire au départ, puisque tout cela valorise leur esprit d'entreprise, leur débrouillardise etc...

Là où le bât blesse, c'est quand l'apport d'argent les lance sur le marché de consommation : avec les premières paies, on s'achète un scooter ( ben oui : faut bien aller travailler !) ou une auto pour les plus de 16 ans. Et puis, après faut assumer : le gaz, l'assurance, l'entretien .... Pas question de remiser l'auto ou le scooter qui procure une autonomie et une liberté, sous prétexte qu'il faut retourner à l'école...

Une dépense en entrainant une autre ( combien de jeunes de 17-18 ans quittent papa-maman pour se mettre en condo avec sa blonde ou son chum ?)l'argent devient rapidement le nerf de l'indépendance si tôt acquise. La job devient primordiale parce que procurant de l'argent frais, là, tout de suite. Alors que l'école, ben c'est peut être plus d'argent....plus tard. Alors " un tient valant mieux que deux tu l'auras", on retrouve les jeunes dans tous les points de resto rapide.....et pour longtemps.

J'ajouterais aussi les $%&%$?$% contrats de cellulaire qui enchaînent les jeunes pour les trois prochaines années. La cigarette qui coûte un bras aussi (je n'avais jamais vu autant de jeunes fumer dans la cour d'école de ma vie ).

[Deblou]

Même si l'enfant n'est pas fait pour les études, il y a toujours des cycles courts. Et cela sera toujours mieux que de vendre des beignes chez Tim Hortons ... Pas 50 diplômes mais au moins un qui lui permettra de trouver une job correct.

Je voulais dire de longues études !!

[avanti]

Ce que je vois autours de mes jeunes semble confirmer ce que dis Kweli :le nombre de jeunes qui travaillent dès 14 ans est impressionnant.

Rien à dire au départ, puisque tout cela valorise leur esprit d'entreprise, leur débrouillardise etc...

Là où le bât blesse, c'est quand l'apport d'argent les lance sur le marché de consommation : avec les premières paies, on s'achète un scooter ( ben oui : faut bien aller travailler !) ou une auto pour les plus de 16 ans. Et puis, après faut assumer : le gaz, l'assurance, l'entretien .... Pas question de remiser l'auto ou le scooter qui procure une autonomie et une liberté, sous prétexte qu'il faut retourner à l'école...

Une dépense en entrainant une autre ( combien de jeunes de 17-18 ans quittent papa-maman pour se mettre en condo avec sa blonde ou son chum ?)l'argent devient rapidement le nerf de l'indépendance si tôt acquise. La job devient primordiale parce que procurant de l'argent frais, là, tout de suite. Alors que l'école, ben c'est peut être plus d'argent....plus tard. Alors " un tient valant mieux que deux tu l'auras", on retrouve les jeunes dans tous les points de resto rapide.....et pour longtemps.

J'ajouterais aussi les $%&%$?$% contrats de cellulaire qui enchaînent les jeunes pour les trois prochaines années. La cigarette qui coûte un bras aussi (je n'avais jamais vu autant de jeunes fumer dans la cour d'école de ma vie ).

Et ensuite la voiture.... ça coûte cher ça

[Invité]

Ce que je vois autours de mes jeunes semble confirmer ce que dis Kweli :le nombre de jeunes qui travaillent dès 14 ans est impressionnant.

Rien à dire au départ, puisque tout cela valorise leur esprit d'entreprise, leur débrouillardise etc...

Là où le bât blesse, c'est quand l'apport d'argent les lance sur le marché de consommation : avec les premières paies, on s'achète un scooter ( ben oui : faut bien aller travailler !) ou une auto pour les plus de 16 ans. Et puis, après faut assumer : le gaz, l'assurance, l'entretien .... Pas question de remiser l'auto ou le scooter qui procure une autonomie et une liberté, sous prétexte qu'il faut retourner à l'école...

Une dépense en entrainant une autre ( combien de jeunes de 17-18 ans quittent papa-maman pour se mettre en condo avec sa blonde ou son chum ?)l'argent devient rapidement le nerf de l'indépendance si tôt acquise. La job devient primordiale parce que procurant de l'argent frais, là, tout de suite. Alors que l'école, ben c'est peut être plus d'argent....plus tard. Alors " un tient valant mieux que deux tu l'auras", on retrouve les jeunes dans tous les points de resto rapide.....et pour longtemps.

J'ajouterais aussi les $%&%$?$% contrats de cellulaire qui enchaînent les jeunes pour les trois prochaines années. La cigarette qui coûte un bras aussi (je n'avais jamais vu autant de jeunes fumer dans la cour d'école de ma vie ).

Et ensuite la voiture.... ça coûte cher ça

Mon mari a plusieurs copains d'enfance qui ont eu des enfants à leur tour. Tous leurs enfants ont travaillé jeunes (sauf rares exceptions) dans le but premier de s'acheter une auto ... ce qu'ils ont fait d'ailleurs. Conséquence : leurs études en ont été affectées car pour entretenir l'auto, ça coûte cher effectivement et dès qu'ils en ont une, ils ne peuvent plus s'en passer. Certains abandonnent le cécep pour travailler afin d'avoir plus d'argent, tout en songeant à revenir aux études plus tard ... lorsqu'ils le font. Dans certains cas, malheureusement, certains n'y sont pas retournés. Ils ont justement fini par aller vivre avec la copine ou le copain et là, il faut payer un logement et tout ce qui va avec ...

Autre raison pour avoir une auto : la vie de banlieue. Lorsque les jeunes veulent sortir, bien souvent dans la banlieue éloignée, il n'y a rien et les transports en commun ne sont pas assez développés. Les parents en ont assez aussi de faire le « taxi ». Donc, l'auto devient une nécessité pour pouvoir avoir une vie sociale et sortir le soir ... et revenir tard aussi.

Et puis il y a bien sûr tous les autres gadgets électroniques qu'il faut posséder ...

Modifié 8 septembre 2010 par Ensaimada