Ecole francaise à Montréal.....dans le pubique, ca existe?

[sabgoub]

Bon voilà, il y en a qui vont me dire "pourquoi école française si je souhaite immigrer, m'intégrer, au Québec"....bonne question!!!!!

Je suis plutôt partante pour le système scolaire québécois car si je (nous) décide de vivre au Québec ce n'est pas pour m'enfermer dans un soit disant système français mais bien pour vivre pleinement les richesse culturelles d'un autre continent. Donc nous sommes un couple avec leurs 2 enfants, 6 et 8 ans, qui auront certainement 10 et 12 quand nous arriveront (nous croisons les doigt pour que notre demande d'immigration soit acceptée d'ici là, ce n'est pas encore fait, c'est juste un projet sincèrement présent et qui nous tient à coeur!). Ils devront donc intégrer une école, le primaire pour le plus jeune je suppose qui aura 10 ans, et le secondaire pour celui qui aura 12 ans, c'est bien ca???? Nous envisageons aujourd'hui de les inscrire dans le publique et le système scolaire québécois. On se dit que si nous faisons le choix de venir vivre au Québec c'est aussi pour pls années au moins jusqu'à l'obtention du "bac" pour les enfants. Mais d'un autre côté, on est aussi prévoyant en se disant que si pour X raison nous devions partir du Québec et retourner dans un système français nous ne voudrions pas trop déboussoler les enfants. Donc voilà pourquoi nous pensons aussi au système français et non pas en se disant que tel ou tel système est mieux, nous n'avons pas cette prétention (et pour la petite histoire, nous vivons actuellement sur une île dans les Caraibes dont le système scolaire pourtant français est nul à ch**r!!!! donc je reste convaincue qu'il y a vraiment mieux ailleurs, ce n'est pas une question de France ou autre chose !!!). Pour avoir qqls recherches j'ai vu qu'il existait des écoles primaires et secondaires françaises privées comme Stanislas et autre mais y a existe-t'il des écoles françaises publiques? Car franchement nous n'avons pas les moyens de "claquer" 500 CAD par enfant soit 1000 CAD pour les 2....comme expliqué plus haut et comme là où nous vivons le publique craint vraiment (détention d'armes, racisme etc) nous avons fait le choix de payer dans le privé et c'est archi cher pour finalement un niveau "merdique" (c'est davantage pour leur assurer une certaine tranquillité que nous avons choisi cette option, et pourtant nous même nous sommes 100% publique). Voilà, l'histoire est un peu longue mais si qqn s'y connait et peut nous donner qqls écoles françaises publiques et bien cela nous intéresse et nous feront le choix entre publique québécois et français d'ici notre arrivée et sur place, on verra bien, cela demande à murir dans nos esprits................merci pour vos avis et vos conseils et svp pas de débat ni d'engueulade à 2 balles !!!!

[Invité]

Non pas d'école française publique au Québec. Pour Stan ou Marie de France, tu peux avoir droits aux bourses sous certaines conditions.

[Grosgeorges]

Une école publique française (lire de France) financée par les contribuables québécois?

T'as vu ça ailleurs dans le monde?

Ecoute, on va t'expliquer. Dans tous les pays du monde qui accueillent des immigrants, on s'attend à ce que les parents s'intègrent et que les enfants s'assimilent. Sinon y'a des problèmes. Alors si tu t'amènes ici on s'attend à ce que tes enfants deviennent québécois. Et le meilleur endroit pour assimiler c'est l'école.

Modifié 21 juillet 2010 par ZEMIDA

[Invité]

Il n'y a pas de problème à essayer l'école publique québécoise, d'autant plus que les écoles françaises privées sont très dispendieuses.

Mais si vous dites que l'enseignement « est nul à ch**r » chez vous, eh bien ce sera sans doute mieux ici au public. Donc, vous devriez essayer le public au moins un an et voir si cela vous convient. À cet âge-là, même si vos enfants doivent ensuite changer d'école, ils s'habituent très vite.

Et oui, dans votre cas, vous aurez un enfant au primaire et l'autre au secondaire.

Modifié 20 juillet 2010 par Ensaimada

[Invité]

Mes enfants sont au publique (primaire et secondaire. Cela se passe plutôt bien. Mais c'est certain que cela demande une certaine implication de notre part :

- Regarder les agendas chaque soir

- Supervision des devoirs

- Discussions sur les leçons

- Revoir les corrections

- Signer les examens

- Accompagner l'enfant à trouver une méthode de travail qui lui convienne

- Veiller à ce que nos enfants aient leur matériel et le remplacer si besoin est (je n'ai jamais acheté autant de gomme et de crayons de papier depuis que nous vivons ici lol).

Mais dans le fond, cette implication là, nous la fournissions de la même façon lorsque nos enfants étaient en France.

La seule différence; c'est que pour bien comprendre comment ça marche, il vaut mieux avoir un pied dans le système. C'est pourquoi mon ours de mari a embarqué dans le comité d'établissement au secondaire de nos grands.

[Deblou]

Bonjour Sabgoub,tu sais dans un cas comme dans l'autre, je pense que tes enfants auront à s'adapter.Si tu les mets en système Québecois etque vous repartez ils devront se réadapter à un système Français (mais qu'ils connaissent déjà) et si vous les mettez en système au Canada et que finalement vous restez, il faudra bien à un moment ou aà un autre qu'ils s'adaptent au système Québécois.Bref, je pense que nous devons faire confiance à l'adaptabilité de nos chères têtes blondes, ils sont souvent surprenants !!

[nathdestella]

J'ai bien peur que les prix de Stanislas ou Marie de FRance soient bien plus élevés que 500$ par enfant.

Par contre, c'est vrai que tu peux faire une demande de bourse auprsè du Consulat de France.

http://www.consulfrance-quebec.org/spip.php?rubrique274

Les lycéens ne paient pas de frais de scolarité, mais d'ici que tes enfants soient en âge d'être lycéens, ben, c'est pour ta pomme !

Je ne veux pas relancer le débat école québécoise/école française. Simplement, lors de notre année au Québec, on s'est longuement interrogés pour notre fille aînée qui devait être scolarisée en secondaire 3. Nous avons finalement fait le choix d'une école secondaire publique québécoise et dans l'ensemble, nous ne l'avons pas regretté. Toutefois, on nous avait suggéré d'être attentifs au choix de l'école.

Pour fifille n°2, cela a été aussi école publique québécoise en 5ème année du primaire et nous avons trouvé que cette expérience lui a réussi à elle aussi. La relation prof-élève et les approches pédagogiques qu'elle a connues lui ont été très bénéfiques dans le sens où son estime de soi a été significativement consolidée, qu' elle a gagné en autonomie et en organisation personnelle, qu'elle s'interroge davantage sur ses stratégies d'apprentissage, de résolution de telle ou telle tâche.

Maintenant, il est bien difficle de savoir si elle aurait pu aussi développer tout ça si elle était restée dans le CM2 de son école primaire française, si on doit attribuer les bénéfices à sa prof québécoise ou au système éducatif québécois ! Dans une réussite, il y a la part du système éducatif (au sens large, organisation, formation des profs, etc.), du prof, des parents et de l'élève lui-même. Comment pondérer la part de chacun ???

Je peux par contre te dire ce que mes filles ont aimé dans leurs écoles québécoises :

- contrairement à ce qu'on peut penser, le rythme scolaire leur a plu. La coupure du mercredi pour la plus jeune ne lui a pas manqué et cela ne les a pas trop dérangées d'avoir moins de vacances. La plus grande a grandement apprécié le rythme du secondaire, plus équilibré que notre collège français : elle avait chaque jour 4 cours de 1h15 chaque, soit 5 heures de cours par jour, 5 jours par semaine.

- en primaire, les spécialistes. Un prof en sport, un autre en musique, un troisième en anglais et la prof de 5ème année pour le reste des matières.

- les activités para-scolaires riches organisées par leurs établissement, et/ou par le service de garde pour le primaire. Fifille n°2 a voulu participer à toutes les journées pédago et c'est vrai que, du coup, elle a pu faire des tas de trucs super !

- des cours où les élèves sont souvent plus actifs : on s'exerce beaucoup, on ne perd pas de temps à copier une leçon qui se trouve de toute façon dans le manuel. Beaucoup plus de manipulations ou d'expérimentations, en sciences par exemple. Mais là aussi, c'est quelque chose qui peut dépendre du prof ou des installations et des moyens.

- la place accordée à l'expression orale et la façon dont elle est travaillée

- en primaire: les système d'émulation mis en place, le programme "Vers le Pacifique" pour la régulation des conflits entre élèves par les élèves.

- les "récupérations " éventuellement offertes quand l'élève bloque sur un apprentissage.

En espérant que cela pourra t'aider dans ta réflexion...

[747fan]

1800$ par trimestre c est rien mais quid de la qualite des profs ...!!!

[redsoxs24]

Ecole francaise à Montréal.....dans le pubique, ca existe?

désolé, je sais c'est méchant de ma part mais je peux pas m'empêcher de me marrer:lol::lol:comme quoi à une lettre près, faut faire attention à l'orthographe...à moins que tu nous parles des internats catholiques, il parait que l'enseignement des p'tis n'enfants est excellent, les profs et les curés sont "au poil", pas d'inquietudes...et dire que j'ai fait la moitié de ma scolarité chez les oratiens et les jésuites...je devrais pas:lol: restons légers

[Dela]

Une école publique française (lire de France) financée par les contribuables québécois?

T'as vu ça ailleurs dans le monde?

Ecoute, on va t'expliquer. Dans tous les pays du monde qui accueillent des immigrants, on s'attend à ce que les parents s'intègrent et que les enfants s'assimilent. Sinon y'a des problèmes. Alors si tu t'amènes ici on s'attend à ce que tes enfants deviennent québécois. Et le meilleur endroit pour assimiler c'est l'école.

Voila la réponse de quelqu'un qui prend ses rêves pour la réalité Un peu d'histoire. Par exemple, le collège Stanislas a été créé en 1938 à l'initiative de familles québécoises et cofondé par Guy Boulizon, professeur laique envoyé par Stanislas Paris (comme cela était courant à l'époque: HEC a été bâtie en 1907 sur le modèle des grandes écoles à la française et fondé par un belge Auguste-Joseph de Bray que le Québec est allé recruter en Belgique). Le collège Stanislas a été fondé pour les Québécois et non les Français immigrés ou de passage. Et effectivement, à ses débuts, il copiait abondamment le Stanislas de Paris jusque dans le scoutisme (troupe Guynemer et Lyautey) identique à son cousin français. Le cinéaste Claude Jutras, Jacques-Yvan Morin, ex-ministre, Jérôme Choquette, ex-ministre libéral et l'ex premier ministre Jacques Parizeau en gardent d'excellents souvenirs http://www.infostan.ca/les_70_ans_du_college_stanislas_151.htm http://www.55guynemer.org/Historique.html Parlons de financement, (encore comme exemple Stanislas): "Depuis 1988, l'enseignement secondaire et collégial est subventionné par le Québec et la France. Grâce aux accords signés entre la France et le Québec en juillet dernier, les autres niveaux vont progressivement avoir droit à une subvention. Déjà effective à l'annexe de Québec, elle sera mise en place dans la dernière classe de maternelle de Montréal à la rentrée prochaine, suivie des autres classes les années suivantes. La subvention totale de la province accordée à Stanislas va passer de 6,5 millions $ par an à 10 millions $ d'ici 2011. Cela permettra de faire baisser les frais de scolarité des parents. La maternelle des cinq ans va ainsi profiter d'une baisse de 40% des frais annuels, qui vont passer de 5700$ à 3300$. «Nous rendons un service à la population en scolarisant ces élèves, justifie Laurent-Henri Brusa. Si nous n'étions pas là, d'autres écoles devraient le faire à notre place.» Il rappelle que pour un établissement privé subventionné comme Stanislas, «les frais de scolarité ne peuvent dépasser ce que le gouvernement dépense par élève inscrit dans le public»." http://www.expressoutremont.com/Education/2009-02-16/article-992639/Soixantedix-ans-dexcellence/1 Enfin, voyons quelques autres personnages connus qui ont été à l'école française ou y ont mis leur(s) enfant(s): Charles Gonthier, juge retraité de la Cour suprême du Canada Philippe Couillard, homme politique et médecin québécois Alain Dubuc, journaliste et économiste québécois Charles Binamé, réalisateur et scénariste québécois Jacques-Yvan Morin, homme politique et avocat québécois Joseph Facal, politologue, sociologue, chroniqueur et ex-homme politique québécois Raymond Bachand, homme politique, un homme d'affaires et avocat québécois Henri-François Gautrin, homme politique et scientifique québécois Wilfrid-Guy Licari, diplomate et ambassadeur canadien Et pour les enfants: Pierre-Elliot Trudeau, ex premier ministre du Canada, y a mis ses enfants Brian Mulroney, ex premier ministre du Canada, y a mis ses enfants Jean charest, premier ministre du Québec, y a mis ses 3 enfants Sylvain Simard, ex-ministre de l'éducation y a mis 2 enfants Et, sans doute, bien d'autres .... http://www.ledevoir.com/non-classe/7787/simard-prefere-le-prive-pour-ses-enfants

[Dela]

En allant sur le site des anciens de Stan, on s'aperçoit que le nom de famille le plus important pour les anciens élèves est TREMBLAY, suivi de peu par N'GUYEN ...... et il n'y a eu aucun Dupont depuis 1947

http://www.ancienstan.com/liste.php#alpha