Habitués palmeto Posté(e) 24 juin 2010 Habitués Posté(e) 24 juin 2010 (modifié) Les immigrants francophones sont très recherchés sur le marché du travail québécois. Leurs compétences font l'unanimité, mais encore faut-il qu'elles soient mises en valeur. Car au Québec, comme dans toute l'Amérique du Nord, on ne cherche pas - et on ne trouve pas - du travail de la même manière qu'en France. CV, contact, présentation, tout est différent. Voici les raisons des employeurs pour embaucher des Français et des conseils avisés pour les postulants. Le manque de main-d'oeuvre locale Avec presque 700 000 postes à combler, la Belle Province, comme la plupart des autres régions du Canada, manque cruellement de main-d'oeuvre . Au point que les entreprises sont de plus en plus nombreuses à partir en mission de recrutement à l'étranger. En novembre 2009, au Forum emploi - Destination Canada, une vingtaine de sociétés étaient ainsi présentes, à Paris et à Bruxelles, pour trouver du personnel. Depuis 2009, 41% de notre recrutement pour le Québec provient de l'immigration." Ces deux dernières années, CGI a sélectionné quarante Français lors d'opérations de recrutement à l'étranger. Bien sûr, l'embauche ne se fait pas uniquement par ce biais. Pour les immigrants déjà sur place, il faut savoir que la plupart des jobs se trouvent grâce à la technique du réseautage (de l'anglais, networking). Seuls 20% environ des emplois s'obtiennent par le biais des petites annonces ou des cabinets de recrutement. N'hésitez donc pas à prendre l'initiative d'une candidature spontanée, à fréquenter les différents salons professionnels, et surtout, parlez-en à tous vos voisins et compatriotes. Rien ne vaut les conseils de ceux qui sont déjà passés par là. Et personne ne trouvera votre démarche choquante. Notre conseil: si vous n'êtes pas recruté directement par une société, n'essayez pas de démarcher sans avoir votre visa d'immigrant; les procédures d'embauche sont très rapides au Québec et mieux vaut être déjà sur place. Les Français sont compétents... "Les critères de sélection sont les mêmes pour tous nos employés. Il n'y a pas d'exigence particulière envers les immigrants, mais nous savons que ce sont des personnes très compétentes, qui viennent de très bonnes écoles. De toute façon, nous vérifions toujours auprès des institutions", explique Normand Rheault. "Selon les profils, on recherche des baccalauréats québécois, soit bac +3 ou +4 français, mais nous sommes capables d'effectuer l'équivalence des diplômes car nous avons développé un savoir-faire dans le décryptage des CV étrangers ! Notre conseil: ne présentez pas de CV trop long, mais développez les projets réalisés afin de valoriser votre expérience professionnelle et mettre en avant votre personnalité et vos talents. Mentionnez vos diplômes à la fin. Ne joignez pas de photo et n'indiquez ni votre âge ni votre statut marital. Au préalable, se renseigner aussi sur la terminologie des diplômes et des professions qui peuvent différer d'un pays à un autre (il y a beaucoup de faux amis et s'adaptent facilement "Les Français s'acclimatent très vite au Québec, ils ont aussi l'avantage de la langue par rapport à d'autres nationalités et leurs valeurs sont proches des nôtres, témoigne Magali Neilson, coordonnatrice du recrutement chez Tecsult Aecom. Un des points positifs selon nous: ils veulent vraiment vivre au Québec. Ceux qui effectuent cette démarche - alors qu'ils savent que les conditions salariales et les congés payés sont bien moindres que chez eux -, le veulent vraiment et ils sont heureux de travailler ici." Édith Larouche recommande de miser sur toute l'expérience acquise et de la mettre à profit. "On connaît bien les différences culturelles. Par exemple, les entretiens d'embauche en France sont plus rigides et plus formels qu'ici. . Notre conseil : le tutoiement et l'absence de formalisme dans les relations hiérarchiques ne signifient pas pour autant que tout le monde est ami. On ne répétera jamais assez que les Québécois sont des Nord-Américains qui parlent français et fonctionnent comme des Américains. À vous de suivre le mouvement et pas le contraire. Plus de lecture ici :Pourquoi le Québec recrute des Français Autre lien intéressant Le Canada recrute malgré la crisis Modifié 24 juin 2010 par palmeto Citer
Habitués Grosgeorges Posté(e) 24 juin 2010 Habitués Posté(e) 24 juin 2010 700 000 postes à combler Où ça? Il se crée en moyenne au Québec 100,000 emplois par année Il y a environ 300,000 chomeurs Guinness a réagi à ceci 1 Citer
Habitués Guinness Posté(e) 24 juin 2010 Habitués Posté(e) 24 juin 2010 L'auteur de cet article est d'un optimisme très optimiste ! 700 000 postes à combler au Québec : notre ami journaliste est alcoolique et a du s'endormir le doigt appuyé sur le "0". Ou alors il confond avec les prévisions de postes à combler lorsque tous les baby-boomers seront à la retraite (le chiffre est de toute façon assez fantaisiste). Pour rappel, le Quebec compte 7,8 millions d'habitants. Si il y a 700.000 postes à combler, nous avons un méchant problème. Sinon, oui les français s'acclimatent pas mal au Québec en général, mais notre journaleux devrait retirer ses lunettes roses. Même dans l'informatique qu'il cite avec l'exemple de CGI, les deux derniers cas concrets que j'ai suivi : - un admin windows avec 7 ans d'expérience qui a mis un an a trouver un job dans son domaine l'année dernière - un chef de projet junior qui a mis 4 mois a trouver un job (il a trouvé hier ) Sinon, le reste des conseils de l'article n'est pas pire, mais le ton général est bien trop optimiste ! PS : Palmeto, pourquoi mettre le titre en majuscule ? kiki75 a réagi à ceci 1 Citer
Invité Posté(e) 24 juin 2010 Posté(e) 24 juin 2010 (modifié) C'est tiré du fameux numéro de l'Express consacré à ceux qui veulent venir s'installer au Québec (au Canada) ... c'est donc ça. Je savais que Paris Match pouvait écrire des conneries sur le Québec, mais je me serais attendue à plus de sérieux de la part de L'Express ... 700 000 postes à combler !!!!!!! Et en effet, des gens calés en informatique, avec beaucoup d'expérience, se sont retrouvés pratiquement un an au chômage, alors faudrait pas voir la vie trop en rose. Les gens vont encore s'imaginer que tout est facile ici et partir avec cette impression ... Il y a cependant, effectivement, de bons conseils; j'ai souvent vu des gens mettre leur photo, dire s'ils étaient mariés ou non, s'ils avaient des enfants, etc. C'est trop ... Et il faut effectivement que le CV tienne sur une ou deux pages ... et gaffe aux fautes d'orthographe aussi. Modifié 24 juin 2010 par Ensaimada Citer
Habitués pninon Posté(e) 24 juin 2010 Habitués Posté(e) 24 juin 2010 Les immigrants francophones sont très recherchés sur le marché du travail québécois. Leurs compétences font l'unanimité, mais encore faut-il qu'elles soient mises en valeur. Car au Québec, comme dans toute l'Amérique du Nord, on ne cherche pas - et on ne trouve pas - du travail de la même manière qu'en France. CV, contact, présentation, tout est différent. Voici les raisons des employeurs pour embaucher des Français et des conseils avisés pour les postulants. Le manque de main-d'oeuvre locale Avec presque 700 000 postes à combler, la Belle Province, comme la plupart des autres régions du Canada, manque cruellement de main-d'oeuvre . Au point que les entreprises sont de plus en plus nombreuses à partir en mission de recrutement à l'étranger. En novembre 2009, au Forum emploi - Destination Canada, une vingtaine de sociétés étaient ainsi présentes, à Paris et à Bruxelles, pour trouver du personnel. Depuis 2009, 41% de notre recrutement pour le Québec provient de l'immigration." Ces deux dernières années, CGI a sélectionné quarante Français lors d'opérations de recrutement à l'étranger. Bien sûr, l'embauche ne se fait pas uniquement par ce biais. Pour les immigrants déjà sur place, il faut savoir que la plupart des jobs se trouvent grâce à la technique du réseautage (de l'anglais, networking). Seuls 20% environ des emplois s'obtiennent par le biais des petites annonces ou des cabinets de recrutement. N'hésitez donc pas à prendre l'initiative d'une candidature spontanée, à fréquenter les différents salons professionnels, et surtout, parlez-en à tous vos voisins et compatriotes. Rien ne vaut les conseils de ceux qui sont déjà passés par là. Et personne ne trouvera votre démarche choquante. Notre conseil: si vous n'êtes pas recruté directement par une société, n'essayez pas de démarcher sans avoir votre visa d'immigrant; les procédures d'embauche sont très rapides au Québec et mieux vaut être déjà sur place. Les Français sont compétents... "Les critères de sélection sont les mêmes pour tous nos employés. Il n'y a pas d'exigence particulière envers les immigrants, mais nous savons que ce sont des personnes très compétentes, qui viennent de très bonnes écoles. De toute façon, nous vérifions toujours auprès des institutions", explique Normand Rheault. "Selon les profils, on recherche des baccalauréats québécois, soit bac +3 ou +4 français, mais nous sommes capables d'effectuer l'équivalence des diplômes car nous avons développé un savoir-faire dans le décryptage des CV étrangers ! Notre conseil: ne présentez pas de CV trop long, mais développez les projets réalisés afin de valoriser votre expérience professionnelle et mettre en avant votre personnalité et vos talents. Mentionnez vos diplômes à la fin. Ne joignez pas de photo et n'indiquez ni votre âge ni votre statut marital. Au préalable, se renseigner aussi sur la terminologie des diplômes et des professions qui peuvent différer d'un pays à un autre (il y a beaucoup de faux amis et s'adaptent facilement "Les Français s'acclimatent très vite au Québec, ils ont aussi l'avantage de la langue par rapport à d'autres nationalités et leurs valeurs sont proches des nôtres, témoigne Magali Neilson, coordonnatrice du recrutement chez Tecsult Aecom. Un des points positifs selon nous: ils veulent vraiment vivre au Québec. Ceux qui effectuent cette démarche - alors qu'ils savent que les conditions salariales et les congés payés sont bien moindres que chez eux -, le veulent vraiment et ils sont heureux de travailler ici." Édith Larouche recommande de miser sur toute l'expérience acquise et de la mettre à profit. "On connaît bien les différences culturelles. Par exemple, les entretiens d'embauche en France sont plus rigides et plus formels qu'ici. . Notre conseil : le tutoiement et l'absence de formalisme dans les relations hiérarchiques ne signifient pas pour autant que tout le monde est ami. On ne répétera jamais assez que les Québécois sont des Nord-Américains qui parlent français et fonctionnent comme des Américains. À vous de suivre le mouvement et pas le contraire. Plus de lecture ici :Pourquoi le Québec recrute des Français Autre lien intéressant Le Canada recrute malgré la crisis Bonjour, Cet article est vraiment rose de chez rose. Ne vous laissez pas bercer par la vision romancée d'un journaliste et si vous ne voulez pas être déçu partez du principe que ce sera deux fois plus difficile que dans votre pays d'origine. N'oubliez pas qu'il faut faire face à la fois à une installation matérielle (logement, voiture, etc..), une adaptation culturelle et un monde du travail totalement différent. Une des clés réside dans la composition d'un réseau de contacts qui vous apportera de l'information dans beaucoup de domaines. Ne négligez surtout pas l'importance du réseautage sur place. Bonne lecture. Pierre. Citer
Invité Posté(e) 24 juin 2010 Posté(e) 24 juin 2010 Très bon commentaire Pierre. Des gens qui ne sont jamais venus au Québec et ne lisent que cela pour se faire une idée ... partent avec des idées un peu tronquées. Citer
Habitués palmeto Posté(e) 24 juin 2010 Auteur Habitués Posté(e) 24 juin 2010 L'auteur de cet article est d'un optimisme très optimiste ! 700 000 postes à combler au Québec : notre ami journaliste est alcoolique et a du s'endormir le doigt appuyé sur le "0". PS : Palmeto, pourquoi mettre le titre en majuscule ? Vous allez m'excuser, mais j'ai un clavier un peu fou fou, qui dec*onne, et je n'ai pas fait attention, ensuite pas possible d'arranger cela. Citer
Invité Posté(e) 24 juin 2010 Posté(e) 24 juin 2010 Pourtant, lorsqu'on lit l'article, c'est bel et bien 700 000 emplois dont il est question. C'est le type qui divaguait je crois. Non, mais imaginez si les gens lisent cela et croient ça dur comme fer ! La revue devrait se presser d'apporter un rectificatif, mais il sera je crois déjà trop tard. Citer
Habitués munetta Posté(e) 25 juin 2010 Habitués Posté(e) 25 juin 2010 par contre j'ai eu une news (enfin je crois) hier le canada s'apprête à renouveler toute sa flotte naval dans les 5 à 10 ans à venir, il va falloir des chaudronniers ,soudeurs ,monteurs,plombiers, électriciens et j'en passe. alors à vos CV Citer
Habitués pninon Posté(e) 25 juin 2010 Habitués Posté(e) 25 juin 2010 par contre j'ai eu une news (enfin je crois) hier le canada s'apprête à renouveler toute sa flotte naval dans les 5 à 10 ans à venir, il va falloir des chaudronniers ,soudeurs ,monteurs,plombiers, électriciens et j'en passe. alors à vos CV Bonjour, La problématique est que les chantiers navals ont mis à pied pas mal de monde ces derniers temps notamment à Lévis et ils veulent maintenant que le gouvernement fédéral les fasse travailler pour le renouvellement de la flotte. C'est à suivre et il peut effectivement exister des opportunités si les accords se concrétisent. Bonne préparation. Pierre. Citer
Invité Posté(e) 25 juin 2010 Posté(e) 25 juin 2010 C'est un fait. Quand des entreprises mettent à pied, elles reprennent leurs employés lorsque les affaires vont mieux. Cela ne veut pas dire qu'il n'y aura pas un besoin pour de la main-d'oeuvre additionnelle. Citer
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