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pouet

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Messages posté(e)s par pouet

  1. Wowww le plussss beau pays du monde (citation de notre ancien PM Jean Chrét...)

    Alors moi je suis la bienheureuse des bienheureuses car je vis dans la ville du bonheur (Repentigny: ville ou lews gens, selon un sondage, sont les plus heureux, 2007) qui est situé dans le pays du bonheur... quoi dire de plus, je pars m'acheter un champagne pour fêter ça lolll

    Non, mais, pas d'argent à mettre sur d'autres études que celles là??? On a pas encore trouvé les remèdes au cancers et autres maladies, faudrait peut être penser à verser ces sommes d'argents à ce type de recherche ;) Ca me rendrait vraiment plus heureuse

    Soyez heureux

    Bien en fait c'est pour répondre à la problèmatique de plus en présente et combien souvent avancée par les groupes sociaux que le PIB n'est pas un indicateur suffisant du bien être de la population. Que l'argent ne suffit pas à faire le bonheur quoi. Il y a beaucoup de travail qui se fait dans ce sens justement pour trouver des indicateurs plus significatifs afin d'aider les gouvernements à faire de bon choix. Je sais que l'OCDE en autre est très intéressé dans ce sujet alors je me dis pourquoi pas.

  2. Encore une de ces études "à la noix" et on ne peut plus subjective... :rolleyes:

    C'est ce que je me dis aussi mais c'est toujours agréable à entendre. En passant, après un peu de recherches, j'ai trouvé que ce chercheur hollandais avait inventé cette méthode au départ pour prouver que les pays plus socialistes rendaient les gens plus heureux (je vous laisse chercher les conclusions de son enquête).

  3. D'après cet article, nous sommes les 9ème plus heureux au monde :lol: Faut fêter ça!

    http://www.cyberpresse.ca/article/20070903...ALITES/70903109

    Et voici une petite carte du monde affichant les résultats selon les pays :

    http://en.wikipedia.org/wiki/Image:Satisfa...e_Index_Map.png

    Je me demande seulement sur quoi porte le test. Comment détermine-on si une population est heureuse plus qu'une autre?

  4. En effet, il est toujours bon de rappeler que la majorité des immigrants ne voit pas d'un bon il les revendications de quelques agités. Ce serait bien que cette « minorité silencieuse » se manifeste un peu plus (mais ce n'est pas dans sa nature), ou au moins rappelle à la raison ses extrémistes. Ce serait bien que les beaux esprits, soucieux d'éviter tout soupçon de fermeture, réfléchissent davantage avant d'accéder à telle ou telle revendication, à savoir est-ce que les gens qu'ils ont en face d'eux représentent vraiment leur communauté. Car enfin, si ça crie fort, c'est probablement pas la minorité silencieuse.

    Quant aux politiciens... Ceux qui ne sont pas de notre bord exploitent honteusement les craintes identitaires de notre société, ceux qui sont de notre bord sont à l'écoute de la population. Dans les deux cas, ils font la même chose : leur métier. Ces questions-là, contrairement à l'opinion de l'auteur de l'article, sont en plein dans le domaine de compétence des politiciens. Les intellectuels ont parfois tendance à repousser d'un revers de main les interrogations du petit peuple. Les intellectuels vivent dans un monde où le seuil de tolérance est de 100 %, ce qui les conduit à refuser la notion même de seuil de tolérance. Les intellectuels ne sont pas aptes à diriger un pays parce que la population n'est pas composée de 100 % d'intellectuels, et même si c'était le cas, ça ne serait pas plus facile.

    Je serai peut-être un peu hors sujet mais j'aimerais bien qu'on m'explique ce qu'est un intellectuel outre quelqu'un qui se prétend cultivé et intelligent. Ces gens ont-ils accompli quelque chose dans la vie de plus que la population? Ils ont plusieurs diplômes universitaires? Ils ont créé des entreprises? Ou passent-ils leur temps à ruminer sur des questions philosophiques sans jamais passer à l'action et expérimenter? On-t-il fait des découvertes? Franchement, tout ça sent tellement l'élite auto-proclamée. Personnellement, j'ai beaucoup plus de respect pour un entrepreneur que pour un soi-disant intellectuel qui n'a jamais rien fait d'autre que réfléchir.

    Bon voilà fait du bien de sortir le méchant ^_^

  5. Bonjour,

    Je me demandais s'il y a des parc de jeux d 'enfants a montréal ou Longueuil, pour occuper les enfants l'hiver, peut etre qu'ils sont en intérieur car y etant allés au mois de février je me n'en ai vu aucun.

    Ou sinon pour ce qui ont des enfants que leur faite vous faire les journées de repos.

    Désolée ça peut paraitre bete comme questions mais ceux qui ont des enfants seront intéressés je pense.

    A+

    merci :mmm:

    Les enfants qui n'aiment pas jouer dehors en hiver sont assez rares. Il y a tellement de choses à faire.

  6. Dark figures-toi que j'ai voyagé moi aussi et hors de l'UE. Je suis allée en Asie du Sud-est et en Afrique par exemple. On ne prendra pas l,exemple de l'Afrique dont de nombreux pays ont encore le français comme langue officielle (quoi c'est possible? Hérésie! :lol:) mais figures-toi que la Thaïlande, qui elle n'a pas fait partie de l'Indochine, donc dont la population n'avait pas à apprendre le français, langue officielle du régime, apprend le français. Si si je te jure, au département de français langue seconde de Bangkok Kasethsaart (Bangkok U. La plus grosse des universités de Bangkok), le département est fort, on y rencontre des étudiants qui apprennent le français et qui parlent également l'anglais, qui rayonnent aujourd'hui pour ceux dont j'ai des nouvelles encore aux EAU, dans le Qatar, au Japon, en Australie. Pas pire quand même pour des étudiants qui n'ont l'équivalent que d'un bac et en français qui plus est!

    Évidemment je ne te cite pas le Vietnam qui par son histoire compte encore nombre de francophones/francophiles. Et en passant, j'ai rencontré dans le nord de la Thaïlande, à la frontière Laotienne des Thaï francophones. Pas juste le "Salut mon ami" que tous les marchands te servent, non des vrais de vrais francophones qui écoutaient même St Germain dans leur bar. Et une agente de voyage (ouais enfin elle vendait les tickets pour quitter Kho PeePee vers Kho Tao via le continent) qui parlait également 4 langues. Les guides touristiques aussi. Alors oui certes, ils sont dans le tourisme, ils doivent l'apprendre. Mais justement, si seul l'anglais était viable pour vivre et faire du commerce, ils sont donc ben caves de ne pas nous faire un service en anglais seulement, on les a toujours abordé en anglais, persuadés nous aussi qu'ils ne parleraient pas la même langue que nous. Et tu sais quoi? Quand on leur demande pourquoi le français à ces étudiants de Kaseths par exemple, ils répondent que c'est une des langues que l'on doit apprendre si on veut comprendre la culture occidentale et aller travailler à l'étranger, en plus de l'anglais et si on a "envie" de l'espagnol. Sont peut-être pas cohérents à tes yeux, mais la réalité du français, elle est pas juste fictive. Que tu n'es pas rencontré de francophones en Ukraine ne veut pas dire qu'il n'y en a pas et que cette langue est donc morte...

    Ah pis l'ONU, pour qu'on y travaille, ne serait-ce que comme guide, exige un bilinguisme parfait en anglais ET en français, ses deux langues de travail. Si tu en maîtrises 4 t'es sûr d'y entrer, mais sans français, ils vont te faire voir du pays.

    Eh quoi, sont cons eux aussi de travailler en français? Pis tous les guides qui y sont ont fait un cursus dans 4 écoles de 4 langues différentes tu penses ou ils ont appris comme beaucoup après leur secondaire?

    À Vancouver, j'ai rencontré des coréens et ils apprenaient tous le français au secondaire. Ça m'a vraiment surpris. Alors c'est vrai qu'on doit arrêter de dire que le français est une langue morte. En termes de chiffre, c'est vrai qu'il n'y pas beaucoup de personnes dont c'est la première langue par contre il y a un côté positif : elle vient juste derrière l'anglais au deuxième rang comme langue seconde à travers le monde. Pas si mal ^_^

    Ceci dit je comprends le point de Dark : L'anglais est important et n'est pas suffisament maitrisé par la population québecoise en général. Le taux de bilinguisme est de 40% (et à ce que j'ai entendu, ce chiffre est un peu "gonflé") alors que personnellement j'aimerais le voir se rapprocher du 60% et du 80% chez les moins de 30 ans. Je ne sais pas si c'est utopique et possible de le faire sans toucher à la loi 101 mais je crois que c'est important d'aller dans cette direction. Par contre, je suis en désaccord avec le libre choix dans ce dossier, il y a de meilleures solutions comme améliorer la qualité de l'enseignement et mettre en place des programmes d'immersion.

    * PS : Rien ne sert de frapper à 10 sur Dark surtout lorsque c'est pour répéter les mêmes arguments. Il a le droit d'exprimer une idée différente si impopulaire soit-elle sur ce forum.

  7. Je n'ai jamais nié que l'apprentissage du français est primordial mais l'apprentissage de l'anglais par la population québécoise l'est aussi. Pourquoi toujours opposer le français à l'anglais et aux autres langues? Pourquoi ne pas accepter que nous sommes minoritaires et que nous devons de ce fait apprendre plus d'une langue tout en étant fiers de notre culture distincte? Il n'y a rien qui empêche de vivre en français tout en apprenant tôt l'anglais. Ça ouvrirait combien de portes à nos enfants tout en préservant notre identité.

    Oui au fait, pourquoi? Ça fait une centaine de messages qu'on corne que la loi 101 ne s'oppose pas à l'apprentissage de l'anglais, mais à la disparition du français. Et que bien au contraire, les enfants de la loi 101 sont beaucoup moins unilingues que les autres, et c'est très bien ainsi. Je ne me souviens pas d'avoir lu qui que ce soit contester l'intérêt d'apprendre l'anglais.

    Je ne suis pas juriste donc ce que je vais écrire est à prendre avec un grain de sel mais de ce qu'on m'a toujours dit à propos de la loi 101 est qu'elle empêche l'utilisation stricte de l'anglais dans tout autre contexte que les cours d'anglais à l'école : il est impossible par exemple de donner un cours de mathématiques en anglais. Or, c'est justement la pratique et surtout l'utilisation quotidienne d'une autre langue qui font en sorte que nous progressons. Les cours d'anglais sont une bonne base théorique mais pas suffisant en soi d'après mon expérience personnelle. L'acquisition d'une seconde langue demande beaucoup beaucoup de pratique et ce dans toutes sortes de situations. Peut-être que la solution passe par plus d'immersion, ça reste à voir mais c'est pourquoi je remettais en cause l'application de la loi 101 et non son fondement même.

  8. Pouet :
    Je vais tenter d'être plus clair. Je crois que le bilinguisme est un plus seulement et seulement si un taux critique de bilinguisme est atteint, sinon il s'agit d'un moins car il devient trop difficile de recruter des gens bilingues (comme c'est le cas à Québec présentement en autre). Une grande compagnie préfèrera la plupart du temps une main d'oeuvre unilingue anglaise à une main d'oeuvre faiblement bilingue. Par contre, je crois que la tendance s'inverse dès qu'un taux suffisant est atteint.

    Merci pour la précision et pour le lien vers Dell à Ottawa. Si c'est un bon exemple, est-ce pour autant un exemple significatif comme l'écrit Cherry ? J'irai même plus loin : d'un point de vue macro, est-ce que l'économie québécoise a significativement souffert de la perte de contrats comme celui de Dell ? Au point de l'handicaper ? Et si on se tourne vers l'avenir, est-ce que des "exemples Dell" se profilent et s'accumulent à l'horizon ? Au point que nos chères élites se posent des questions ?

    C'est vrai que nos élites se posent des questions. C'est vrai que ces questions tournent beaucoup autour de la prospérité économique du Québec. Mais aucune, à ma connaissance, concernent le bilinguisme mais plutôt autour de la dette publique, le dégel des tarifs, les rigidités du marché du travail, la productivité, etc.

    Autrement dit, ta vision de la restructuration du système éducatif québécois - intéressante en soi - est inapproprié selon moi parce que tu mises beaucoup sur le bilinguisme pour beaucoup de troubles et peu d'avantages en retour considérant les défis à venir. Regarde les dernières élections provinciales : le PLQ est resté au pouvoir malgré des mesures économiques impopulaires et l'ADQ est devenue l'opposition officielle grâce en grande partie au débat identitaire.

    Attention, je ne dis pas qu'il faut cesser de travailler sur le bilinguisme mais pas mettre autant d'énergie et d'efforts actullement comme tu préconises.

    De plus, je ne crois tout simplement pas aux mesures de protection trop élevées car je crois qu'en fait elles ne font que nous pousser vers l'extinction. Je crois que la survie du fait français passe par un Québec rayonnant, ouvrant ses frontières aux autres langues, un Québec fort économiquement plutôt que par un Québec se renfermant sur lui, perdu dans les débats idéologiques à ne plus finir. Je peux me tromper mais l'histoire semble montrer qu'une nation qui se replie sur elle-même est une nation qui s'éteind tranquillement.

    Le problème de l'autre côté est qu'un Québec qui s'ouvre trop risque de s'éteindre aussi. Et pas tranquillement si tu veux mon avis. Mais à la vitesse grand V. Et je sais que les débats idéologiques sont ennuyeux mais ils sont nécessaires. Surtout ceux constitutionnels. Car eux seuls peuvent garantir la promesse donnée au-delà des partisaneries politiques et des effets de mode.

    De toute façon, les débats idéologiques sont là pour rester car c'est la dynamique même de la formule du fédéralisme canadien.

    Brigit :

    euh... otes moi d'un doute, le militaire, l'est pas ... québécois ? et la plupart des défenseurs les plus énergétiques de la loi (hormis l'auteur du post), y sont pas des immigrants ?
    Que veux-tu dire exactement en posant ces questions ?

    Et pour ma part, je ne suis pas un défenseur énergique mais plutôt énergiquement patient hi hi

    - O'Hana -

    Merci de la réponse O'Hana, malheureusement je n'ai pas le temps de discuter plus ce soir décalage horaire obligeant mais je suis très heureux de pouvoir discuter sur un sujet aussi chaud que la loi 101 rationnellement et de voir l'autre côté de la médaille.

  9. Pourquoi choisir le Québec si vous tenez tant à ce que vos enfants soient scolarisés en anglais? À ce que je sache, le visa de résidence permanente vous permet de vivre n'importe où au Canada. C'est vraiment chercher le trouble de venir s'installer là où la seule langue officielle est le français et que la langue d'enseignement publique est le français pour tous. Il y a vraiment des coups de pied au c... qui se perdent.

    Exiger que le français soit la langue d'enseignement ne veut pas dire que l'apprentissage de l'anglais soit banni. Le Québec est tellement dur et intransigeant qu'il permet que des camps d'été soient unilingues anglais. Il permet aussi aux écoles de langues d'enseigner la langue de Shakespeare aux enfants comme aux adultes. Même les livres rédigés exclusivement en anglais, les films en version originale anglaise peuvent circuler librement dans notre beau Québec.

    La langue française est l'essence même de notre culture et il est hors de question de la diluer. Ça dérange pas mal de monde que nous résistions tant au harcèlement incessant. Le peuple québécois est un peuple fier d'avoir survécu à l'envahisseur anglais. Il est fier de sa langue et tient à la préserver. Aux "Canadians" s'ajoute maintenant une classe d'immigrants qui cherchent par tous les moyens d'y échapper! Plus vous serez à nous attaquer, plus nous seront forts. Au risque de me répéter, la Loi 101 n'attaque personne, elle ne fait que protéger les fondements, les bases mêmes de la culture de la nation québécoise.

    Vous dites que le français n'est pas menacé. La semaine dernière, un jugement a été rendu et rédigé uniquement en anglais. Dans certains hôpitaux anglophones, il faut demander un rapport en français avant de se faire traiter, si on le demande après, c'est refusé... Deux beaux exemples d'abus, je pourrais en sortir d'autres mais de toute façon, quoiqu'on dise sur le sujet, vous refusez d'essayer de comprendre.

    J'ai le plus grand respect pour les Québécois anglophones et allophones, ainsi que pour les immigrants qui acceptent et comprennent que le français soit la seule et unique langue officielle au Québec et qui font l'effort d'utiliser cette langue, même s'ils maîtrisent souvent mieux l'anglais. Respecter la société dans laquelle on vit... qu'on l'ait choisie ou pas est nécessaire, sinon il vaut mieux aller là où le mode de vie et la culture se rapprochent le plus de ce que nous sommes.

    J'arrête ici, parce que ça va déborder. J'en ai marre de tous ces cons qui n'acceptent pas que le peuple québécois résiste et s'impose. Si vous tenez mordicus à l'enseignement public en Anglais, ne venez pas vivre dans le seul endroit en Amérique où il n'est pas permis. Vous êtes maso ou quoi?

    Passemots

    On se calme, on ne fait que discuter ici sur un sujet épineux mais combien important. Pourquoi vouloir tuer la discussion en s'énervant?

  10. Je peux me tromper mais l'histoire semble montrer qu'une nation qui se replie sur elle-même est une nation qui s'éteind tranquillement.

    Comment ça nous nous replions sur nous-même ???

    Nous n'avons rien contre le fait que les gens parlent l'anglais, le mandarin, le turc, l'italien, ou peu importe mais nous leur demandons également de parler français me semble que c'est raisonnable comme demande non ?

    Je ne parle pas des immigrants ici mais des Québécois de "souche" (je n'aime pas cette expression) qui comme moi ont eu une éducation en anglais plus qu'ordinaire et n'étaient pas du tout fonctionnels en anglais en sortant de l'école. Ce faisant on se marginalise et on se coupe de la grande majorité de la population nord-américaine. C'est ce que j'entends par repli sur soi-même car beaucoup sont coincés dans cette marginalisation. Par exemple, mon père s'est longtemps empêché de voyager aux États-Unis car il ne maitrisait pas l'anglais. Oui bien sûr, on peut toujours l'apprendre par soi-même ensuite comme je l'ai fait mais apprendre une langue est beaucoup plus facile durant l'enfance.

    Bon prenons un unilingue chinois si il va dans une autre province Canadienne il va devoir apprendre l'anglais. C'est juste le gros bon sens.

    Si je déménage au Maroc demain matin je vais m'éfforcer d'apprendre l'arabe, enfin, le dialecte Marocain.

    Je sais très bien que je pourrais vivre en ne parlant que Français au Maroc mais pour moi parler la langue d'origine du pays ou j'ai décidé d'aller vivre (euhhhh si j'y allais hein ?) est une obligation à tout le moins "morale".

    Je n'ai jamais nié que l'apprentissage du français est primordial mais l'apprentissage de l'anglais par la population québécoise l'est aussi. Pourquoi toujours opposer le français à l'anglais et aux autres langues? Pourquoi ne pas accepter que nous sommes minoritaires et que nous devons de ce fait apprendre plus d'une langue tout en étant fiers de notre culture distincte? Il n'y a rien qui empêche de vivre en français tout en apprenant tôt l'anglais. Ça ouvrirait combien de portes à nos enfants tout en préservant notre identité.

  11. Alors à moins d'avoir une raison personnelle, il faut avoir des raisons profesionnelles ou économiques pour investir autant de temps et d'efforts. Malheureusement, nous ne sommes que 7 millions sur ce continent alors qu'ils sont 325 millions alors c'est certain que pour eux c'est beaucoup moins intéressant d'apprendre le français.

    Ton raisonnement justifie un cercle vicieux : si l'apprentissage d'une langue se justifie notamment par son avantage sur le plan économique (et numérique considérant le contexte géopolitique du Québec), il est effectivement inutile d'apprendre le français.

    Or, la loi 101 ne cherche pas à renverser la tendance (i.e. remplacer l'anglais par le français car la situation géographique du Québec rend illusoire tout effort en ce sens) mais simplement à rendre le français justifiable sur le plan économique, i.e. elle a permis avec le temps, au-delà de la raison purement identitaire, de créer et de consolider des raisons cette fois professionnelles et économiques d'investir temps et efforts dans le français au Québec.

    C'est en ce sens que je qualifie ton raisonnement de cercle vicieux : parce que la tendance lourde est déjà vers l'anglais, toute tentative de développer une tendance française parallèle est donc inutile. Renforçant du même coup la tendance lourde anglaise qui, dès lors, se justifie par sa seule force d'inertie, s'auto-nourrissant.

    Je crois que tu t'écartes ici O'Hana, je parlais de pourquoi les canadiens anglais étaient souvent unilingues en réponse à ton commentaire et non du pourquoi de la loi 101 qui ne s'applique pas à l'échelle canadienne mais bien québécoise. Je voulais simplement indiquer que pour les canadiens anglais en général, il n'y a pas un énorme avantage d'apprendre le français comme langue seconde alors que pour les québécois l'avantage de maitriser l'anglais comme langue seconde est indéniable. Je ne parlais pas des gens habitant le Québec car pour eux je suis entièrement d'accord avec ton discours précédent en ce qui concerne le Québecé

    Bref, c'est leur problème et cela ne veut pas dire qu'il faut les imiter (ce serait du nivelement par le bas) alors concentrons nous sur le cas du Québec

    Je ne sais pas pour les autres forumistes mais personnellement, il m'apparaît impossible d'aborder l'enjeu linguistique au Québec en faisant abstraction du contexte linguistique canadien. Chacune des Deux Solitudes ne l'est que par rapport à l'autre. Autrement dit : la Loi 101 s'inscrit dans une logique canadienne et non juste québécoise comme la Charte Canadienne fût essentiellement rédigée dans ses droits linguistiques en fonction de la Loi 101.

    Prend par exemple le fameux article 23 de la Charte : permettre à la minorité linguistique de recevoir une éducation dans sa langue maternelle dans sa province de résidence. Rédigé pour contrer clairement la loi 101 (qui favorise la majorité linguistique), elle se retourne ironiquement contre les parents québécois francophones qui veulent instruire leurs enfants en français. Car les rédacteurs de la Charte cherchaient à protéger la minorité et non les membres d'une majorité qui veulent apprendre la langue minoritaire !

    Vrai que l'on ne peut pas ignorer le contexte canadien dans cette situation et je ne cherche nullement à le nier. Ce que je cherchais à émettre comme opinion est qu'il ne faut tout simplement pas justifier notre unilinguisme étant donné l'unilinguisme d'une autre partie de la population. C'est du nivellement par le bas, ce à quoi je m'oppose dans toutes situations. Si les canadiens anglais ne veulent pas apprendre le français ou une autre langue, c'est leur problème et ce n'est pas une raison pour ne pas maitriser l'anglais au Québec comme langue seconde. Ça reviendra bien les hanter un jour ou l'autre.

    Un haut taux ne suffit pas car si connaître le français est un plus pour une compagnie américaine par exemple, il l'est seulement à condition que l'anglais soit maitrisé par la plupart des personnes sinon il est un moins.

    Je ne suis pas sûr de comprendre tes propos : tu écrit que le français est un réel avantage quand il est couplé à l'anglais, exact ? Et moi de mon côté, je te parle du taux élevé de bilinguisme au Québec, ce qui, généralement, signifie qu'il s'y trouve un nombre élevé de personnes maîtrisant les deux langues officielles.

    Pour ton exemple de Dell, difficile pour moi de me prononcer car il manque trop d'infos importantes.

    Je vais tenter d'être plus clair. Je crois que le bilinguisme est un plus seulement et seulement si un taux critique de bilinguisme est atteint, sinon il s'agit d'un moins car il devient trop difficile de recruter des gens bilingues (comme c'est le cas à Québec présentement en autre). Une grande compagnie préfèrera la plupart du temps une main d'oeuvre unilingue anglaise à une main d'oeuvre faiblement bilingue. Par contre, je crois que la tendance s'inverse dès qu'un taux suffisant est atteint.

    Pour terminer, j'aimerais citer Jacques Parizeau qui fut un ardant défenseur du fait français au Québec : "Mon Dieu, je botterais le derrière de quiconque au Québec qui ne saurait parler l'anglais. En effet, à notre époque, un petit peuple comme nous se doit de le parler"
    Tu auras remarqué que je le cite aussi

    Parizeau plus haut pour dire la même chose que toi. En précisant qu'il valorise l'importance de l'anglais en autant que l'enseignement du français reste fort.

    Tout comme moi!!! Je veux que l'enseignement du français reste fort mais rien n'empêche de faire plus de place à l'anglais et même à l'espagnol. Il y a plein d'écoles privées qui le font et les jeunes semblent très bien se débrouiller en français pour autant.

    Et c'est là le point où je veux en venir : quand on aura réussi à développer au Québec un noyau solide du français, l'anglais et n'importe quelle autre langue ne représenteront plus aucun problème du tout. Or, ce noyau d'une telle solidité n'existe pas encore : la brèche dans la loi 104 de la semaine passée en est le plus récent exemple.

    Toi comme québécois de souche et moi comme immigrant avons parfaitement intégré l'idée que le français est notre langue maternelle, qu'elle est dans nos trippes et qu'elle définit grandement notre identité. Et que l'anglais est essentiellement une langue utilitaire et qui permet l'enrichissement culturel aussi. Il n'y a pas d'ambiguïté pour nous deux à ce sujet. On sait où est, grosso modo, la frontière. On peut communiquer en anglais sans jamais oublier où est l'essentiel de l'accessoire.

    Or, pour l'immigrant allophone, ce n'est pas encore le cas. Pour l'immigrant qui vient "vivre une expérience de quelques années au Québec", cela ne le concerne pas. Pour l'enfant en plein apprentissage de sa langue maternelle, ce sont là des subtilités qu'il ne va saisir qu'une fois sa langue maternelle développée.

    Quand nous aurons reçu l'assurance que ces trois exemples font la même distinction que toi et moi, la loi 101 n'aura alors plus lieu d'être.

    Je crois que la meilleure façon d'y arriver est d'avoir un enseignement de qualité dans les 2 langues car un immigrant qui décide que ces enfants vont apprendre l'anglais plutôt que le français réussira toujours à contourner le système où ira tout simplement s'installer ailleurs.

    En fait, mon point n'est pas tant contre la loi 101. Son principe fondamental est très bien mais son application reste très difficile en ce moment pour bien des raisons : elle crée des citoyens de seconde zone, elle est une loi par la contrainte plutôt qu'une loi "gagnant-gagnant",... Peut-être que le vrai problème est la piètre qualité de l'enseignement de l'anglais dans nos écoles et qu'il serait possible d'en améliorer la qualité sans pour autant toucher à cette loi? Par exemple, ne pourrait-on pas donner 25% des cours en anglais à l'école par exemple? Pourquoi ne pas enseigner un cours sur 3 de math en anglais par exemple? Les langues sont tellement simples à apprendre pour un enfant par rapport à un adulte.

    Je n'en sais trop rien si tout ça est faisable sans pour autant toucher à la loi 101, je ne suis pas spécialiste de la question mais je crois sincèrement que le Québec a intérêt à devenir une société fonctionnelle en anglais tout en demeurant fondamentalement français. Il y a plein d'exemples de petits pays européens qui pourraient nous inspirer à ce sujet.

    De plus, je ne crois tout simplement pas aux mesures de protection trop élevées car je crois qu'en fait elles ne font que nous pousser vers l'extinction. Je crois que la survie du fait français passe par un Québec rayonnant, ouvrant ses frontières aux autres langues, un Québec fort économiquement plutôt que par un Québec se renfermant sur lui, perdu dans les débats idéologiques à ne plus finir. Je peux me tromper mais l'histoire semble montrer qu'une nation qui se replie sur elle-même est une nation qui s'éteind tranquillement.

  12. Je crois que la solution serait plutôt d'abolir ces 2 systèmes distincts et de mettre en place un seul système, un système fournissant une éducation complète autant en français, qu'en anglais (notamment, en misant sur l'immersion). Finit les 2 systèmes, finit les guéguerres de langue, finit les affrontements qui n'en finissent plus (...) Le français doit demeurer prédominant à l'école mais on doit fait plus de place à l'anglais car il s'agit de la langue des affaires et surtout de la langue largement dominante sur notre continent.

    Tout d'abord, merci d'avoir répondu à ma question. Maintenant - en faisant spécifiquement référence à ce que j'ai surligné en gras - comment peut-on mettre en place un système éducatif complet privilégiant à la fois l'égalité linguistique anglais/français ET la prédominance linguistique du français ?

    J

    Je ne prône pas l'égalité totale mais une bonne proportion de cours en anglais. On garde le français comme langue dominante à l'école et surtout dans la société mais on offre une place plus grande à l'anglais notamment par le biais d'immersions. Je sais bien que les anglos résisteraient beaucoup à mise en place d'un seul système et que les tribunaux pourraient s'y opposer mais il s'agit de ma vision d'où doit aller le système éducatif québécois.

    Je trouve tellement triste qu'il y ait tellement de gens qui ne comprenent pas l'anglais au Québec (sans leur lancer la pierre pour autant) car ça les empêche de voir ce qui se passe ailleurs sur notre continent, de partager notre culture avec les autres.

    Je partage ton sentiment. Notamment à l'égard des canadiens unilingues anglophones qui ne comprennent pas le français dans le reste du Canada (sans leur lancer la pierre pour autant) car ça les empêche de voir ce qui se passe ailleurs dans notre pays.

    Je suis entièrement d'accord mais le seul problème est qu'il manque d'incitatifs pour l'apprendre. Maitriser une seconde langue n'est pas une chose facile, ça demande beaucoup d'efforts. Alors à moins d'avoir une raison personnelle, il faut avoir des raisons profesionnelles ou économiques pour investir autant de temps et d'efforts. Malheureusement, nous ne sommes que 7 millions sur ce continent alors qu'ils sont 325 millions alors c'est certain que pour eux c'est beaucoup moins intéressant d'apprendre le français.

    Par contre, le fait de ne pas apprendre une deuxième langue leur fera tout aussi mal un jour, L'espagnol par exemple est de plus en plus essentiel aux États-Unis. Bref, c'est leur problème et cela ne veut pas dire qu'il faut les imiter (ce serait du nivelement par le bas) alors concentrons nous sur le cas du Québec

    Plutôt que de faire du français un handicap, pourquoi ne pas l'utiliser à notre avantage? Une population largement bilingue serait un avantage économique indéniable pour le Québec (regarder par exemple la région d'Ottawa).

    Je vais le répéter : le Québec est l'endroit au Canada où le taux de bilinguisme est le plus élevé au Canada. Que te faut-il de plus ? Selon ton raisonnement et selon ce constat de StatCan, nous sommes donc au Québec - avec le Nouveau-Brunswick - l'endroit au Canada le plus avantagé économiquement et le Canada anglais est l'endroit au Canada le plus handicapé linguistiquement car ne maîtrisant qu'une seule langue.

    Un haut taux ne suffit pas car si connaître le français est un plus pour une compagnie américaine par exemple, il l'est seulement à condition que l'anglais soit maitrisé par la plupart des personnes sinon il est un moins. Il faut viser quelque chose comme 80% de bilinguisme. Prenons un exemple réel : Dell. De ce que j'ai lu (à prendre avec un grain sel car pas de source), ils voulaient ouvrir un centre de service à la clientèle à Québec pour servir l'Amérique du Nord en entier. Hors, après quelques études de faisabilité, ils sont décidés de s'installer dans le coin d'Ottawa où la main d'oeuvre avait un taux de bilinguisme beaucoup plus élevé. Bien sur il y avait d'autres facteurs mais cela a quand même jouer énormément en la faveur d'Ottawa. Bref je crois que le bilinguisme rapporte seulement une fois un taux critique dépassé.

    Le seul moyen de défaire ce raisonnement serait de reconnaître la contribution entièrement positive de la loi 101 non seulement pour le fait français mais aussi pour le bilinguisme comme plusieurs forumistes ne cessent de le démontrer dans ce fil de discussion. Je le répète encore une fois : que te faut-il de plus ?

    Je crois qu'il faut plus de flexibilité, plus d'ouverture tout en gardant l'essentiel de la loi. Faire place à l'anglais dans nos école sans pourtant abandonner le français comme langue prédominante.

    Pour terminer, j'aimerais citer Jacques Parizeau qui fut un ardant défenseur du fait français au Québec :

    "Mon Dieu, je botterais le derrière de quiconque au Québec qui ne saurait parler l'anglais. En effet, à notre époque, un petit peuple comme nous se doit de le parler"

    Qui a aussi dit quelque chose comme ça à l'occasion de cet anniversaire de 30 ans (je n'ai pas la citation exacte alors corrigeai moi si je me trompe) : Ne pas parler anglais au Québec est un handicap majeur, il devrait être enseigné le plus tôt possible à l'école tout comme une troisième langue.

  13. Pouet :
    e suis à 100% d'accord avec toi. Un Québec bilingue et économiquement fort sera beaucoup plus efficace à garder sa langue qu'un Québec s'autorepliant sur lui-même. Je prends exemple des pays scandinaves ou des Pays-Bas où une majorité de la population parle plus d'une langue.

    Pouet et D4rk4ngelz, je ne vous suis pas ... La loi 101 a permis de maintenir le français au Québec parallèlement à l'anglais, faisant du Québec l'endroit où le bilinguisme est le plus élevé au Canada selon le recensement de 2001 de StatCan (ceux de 2006 ne sont pas encore disponibles).

    C'est justement en constatant que le français était protégé par une loi que les québécois, rassurés, ont pu s'ouvrir davantage. L'absence de cette loi aurait nécessairement créé un réel sentiment de danger et donc de repli.

    Expliquez-moi alors comment, d'un côté, comment vous pouvez considérer que la loi 101 est un recul et que de l'autre côté, on peut constater que cette même loi a contribué au développement que vous souhaitez pour le Québec (que nous souhaitons tous d'ailleurs) ?

    En fait, je ne fais rien d'autre que de développer ici un des arguments de Cherry plus haut.

    - O'Hana -

    Je ne prétends pas que la loi 101 est une mauvaise chose. Au contraire, je crois qu'elle était tout à fait nécessaire en son temps et qu'elle l'est toujours aujourd'hui mais qu'elle n'a pas évoluée et qu'elle n'est plus du tout adaptée au contexte de mondialisation d'aujourd'hui (au niveau de l'éducation, pour l'affichage je n'ai rien à redire). Tout d'abord, ce que je n'aime pas de la loi 101 est qu'elle donne des droits supplémentaires à un anglophone : il a le droit d'envoyer son enfant dans le système anglais ou français alors que moi je suis obligé d'envoyer mes enfants dans le système français. Certes je comprends la problématique et je ne dis pas qu'il faille ouvrir les portes toutes grandes. Je crois que la solution serait plutôt d'abolir ces 2 systèmes distincts et de mettre en place un seul système, un système fournissant une éducation complète autant en français, qu'en anglais (notamment, en misant sur l'immersion). Finit les 2 systèmes, finit les guéguerres de langue, finit les affrontements qui n'en finissent plus, ... On va de l'avant et on s'adapte au monde d'aujourd'hui sans toutefois renier notre passé et notre identité pour autant.

    Le français doit demeurer prédominant à l'école mais on doit fait plus de place à l'anglais car il s'agit de la langue des affaires et surtout de la langue largement dominante sur notre continent. Je pense qu'en se fesant, on éliminerait tellement de problèmes. Je trouve tellement triste qu'il y ait tellement de gens qui ne comprenent pas l'anglais au Québec (sans leur lancer la pierre pour autant) car ça les empêche de voir ce qui se passe ailleurs sur notre continent, de partager notre culture avec les autres. Qu'on le veuille ou non, nous fesons partie de l'Amérique du Nord alors il serait peut-être temps de s'y intégrer (tout en ne reniant pas notre identité). Je n'aime pas qu'on s'enferme dans notre petit système et qu'on ne regarde pas ce qui se fait ailleurs. Pour moi maitriser plusieurs langues de nos jours est primordial. Plutôt que de faire du français un handicap, pourquoi ne pas l'utiliser à notre avantage? Une population largement bilingue serait un avantage économique indéniable pour le Québec (regarder par exemple la région d'Ottawa).

    Je suis fier de ma culture, je suis fier de parler de français, mes trippes sont québécoises et le seront toujours. Pourtant, je ne veux pas me fermer au monde, à la culture des autres régions de notre continent Pour moi une culture et une identité forte passent par l'ouverture et non par le protectionnisme et le renfermement sur soi-même à outrance.

    * En passant, pour la Suède, j'y suis allé récemment et j'ai été surpris de voir à quel point la plupart des gens se débrouillent bien en anglais alors c'est pourquoi je donnais cet exemple. Je ne crois pas que ça soit le cas de l'Europe en général (et surtout pas de l'Espagne) mais je crois que c'est vrai pour les petits pays ayant une langue minoritaire dans le monde (les Pays-Bas, les pays scandinaves, ...).

  14. Tout ceci est bien joli, la culture, les grands défenseurs de la langue française etc. Mais suis-je le seul à penser que connaître plusieurs langues est un atout en ce monde? Ne nous leurrons pas, les deux langues les plus utilisé et utile en ce monde est sans conteste, langlais et lespagnole.

    Sans langlais, où vont les traiter des libres échange, commerce avec nos voisins au sein même de notre pays. Sans oublié avec nos cousins les Américains, sans être pro américain, je suis tout de même lucide. Comme plusieurs le savent, un nouveau traité de libre échange viens dêtre signé avec lAmérique du sud, pensez-vous sérieusement que ceux-ci vont apprendre à parler le français, une langue casi inutile à lexception du Québec, la France et lÎle Maurice en plein cur de locéan indien?

    Je ne dis pas de renier notre héritage, mais bien de savoir tirer profit de la chance que nous avons. Celle davoir plusieurs langues à notre disposition et ainsi augmenter notre savoir et possibilité.

    Peut-être suis-je dans lerreur mais qui a entendu parlé dune autre communauté qui possède deux langues officielles? À lexception du Canada, moi je nen connais aucune.

    Parlons de cette fameuse loi votée récemment qui interdit la vente des jeux vidéo si celui ci nest pas disponible en Français. Mon fils a appris un Anglais quasi parfait avec ces soi disant jeu vidéo. Il na que dix ans et parle maintenant 3 langues et ce nest sûrement pas grâce à cette réalisation quest la loi 101.

    Moi personnellement, je ne désire pas vivre en réclusion dans un monde continuellement en changement. Les dinosaures ont été une espèce nayant pas su sadapter au changement et voyer ou ils en sommes aujourdhui. Artefact de musée, vestige du passé.

    Ce nest pas une question de fierté qui crée votre révolte lorsque lont vous sert en anglais au Québec, une province d'un pays où la majorité de sa population est anglophone et comme vous le dites si bien vous-mêmes, langlais est une langue officielle au Québec également. Donc il est tout à fait légitime de lutiliser comme il nous plait.

    Jimagine vos réactions, Vivre le Québec libre!!! La belle affaire!!! Avec qui allez vous commercer? Ou peut être pensez-vous être en mesure dêtre autosuffisant? Si tel est le cas, je ne donne pas chère de notre économie et comprend notre embarras et problème financier avec notre magnifique système de santé. Comment dit ont? Modèle Québecois!

    Je suis fière de mes origines, fière d'être Québecois mais point sôt au point de vouloir vivre en isolement. Ici c'est le Québec, pas Cuba. Malgré qu'ils ont des plages magnifiques.

    Quelle belle devise nous avons ici au Québec « Je me souviens », noublions pas nos origines mais allons de lavant.

    Une opinion bien personnelle parmie tant d'autre!

    Je suis à 100% d'accord avec toi. Un Québec bilingue et économiquement fort sera beaucoup plus efficace à garder sa langue qu'un Québec s'autorepliant sur lui-même. Je prends exemple des pays scandinaves ou des Pays-Bas où une majorité de la population parle plus d'une langue.

  15. Ta stratégie est la bonne Angela.

    Les références servent à vérifier le caractère, la personnalité, les qualités personnelles. La compétence et l'expérience sont vérifiées autrement, par le CV, des examens et l'entrevue. Dans ce sens, bien sûr que tu peux donner tes jobines en référence. Mais je ne vois pas la pertinence de les détailler sur le CV.

    Tout à fait d'accord, mais dans mon cas, étant donné que je n'avais aucune expérience dans mon domaine, je leur avais accordé une place plus importante pour montrer que j'avais déjà travaillé. Pour un immigrant, je crois que c'est aussi important car il peut montrer qu'il possède une expérience canadienne mais il ne faut juste pas trop "détailler".

    D'ailleurs, je vous recommande de consulter un organisme spécialisé dans la recherche d'emploi à votre arrivée, ils vous aideront à faire votre CV à la façon québécoise et c'est généralement gratuit.

  16. Pour les employeurs d'ici, même si tu as déjà travaillé ailleurs, tu ne connais tout simplement pas les règles du jeu ... et les jobines ne sont pas mal vues, au contraire. La débrouillardise est fort appréciée et de toute manière, peu de Québécois peuvent se vanter de ne pas être passés par là. Impossible d'y échapper quand on quitte le cocon familial autour de 18 ans. C'est plutôt un trou dans le CV qui fait tiquer ...

    Le trou peut s'expliquer par la nécessité d'élever des enfants. La jobine non reliée au poste visé ne devrait pas être incluse dans le CV. À moins qu'il y ait un lien indirect (supervision? relations clientèle?).

    Aussi je pense que les gens se méprennent sur le sens de "réseau". Un réseau, c'est pas téter des jobs à vos amis. Un réseau, ça peut être par exemple aller bosser dans une compagnie via une agence d'intérim, et se faire connaître par les gens de la compagnie ainsi. Ça peut être à travers du bénévolat relié à votre poste.

    Mais personnellement, le réseau n'y est pour rien dans l'obtention de ma job actuelle et de ma promotion. Rien du tout.

    Ben voila des définitions du terme réseau :innocent: On apprend chaque jour grace a ce forum!

    Les jobines sont bien vues en général car ça prouve que vous n'avez pas peur de vous retroussez les manches en cas de difficulté pour faire des jobs plus "difficiles". Par exemple, d'avoir lavé la vaisselle de nuit le vendredi et le samedi pendant une année entière lorsque j'étais encore étudiant m'a beaucoup aidé par la suite à décrocher mon premier emploi. On pourra peut-être vous demander pourquoi vous avez quitté votre domaine quelques temps mais dans le cas d'un immigrant, je ne crois pas qu'on pose de questions car c'est tout à fait normal.

  17. 80$ LE RESTO POUR DEUX !!!! c'est visé un peu haut , tu peux il me semble manger tres tres bien dans un resto ,cuisine francaise ou autre , " repas complet" , entrées /plats /desserts + vins pour bien moins que 40$ par tete ,

    il y a des plus des moins partout ...... pour moi , mes souvenirs de france c'est que j'avais un mal fou a boucler les fins de mois avec un salaire correct et en consommant raisonnable , ici j'arrive a epargner a salaire equivalent chercher l'erreur , il ne faut pas oublier ici le retour d'impot une fois l'an pour les salaires modeste un montant qui vous retombe dessus qui n'est pas negligable ......

    Pareil pour moi ! ...

    Côté épicerie, je me souviens qu'en France, je m'en tirais avec plus ou moins 80$ par semaine (il y a six ans)... ce qui est comparable à ce que je paye ici aujourd'hui !

    Par contre, là où j'ai dû slaquer, c'est au niveau des livres. En France, il m'arrivait d'acheter un livre aux quinze jours, ici ce n'est pas le cas. Autres domaines où les tarifs sont chers (dû au manque de concurrence) : les abonnements à la téléphonie mobile et les abonnements internet. Pour peu que vous vouliez de la vitesse, ça revient assez cher.

    Ah bien sur les livres tu me suprends Petit-Prince car je les trouves très chers à Paris surtout lorsque j'ai voulu effectué quelques achats sur Amazon. En plus, il y a une des deux taxes qui ne s'appliquent pas sur les livres au Canada (je ne me souviens plus si c'est la taxe provinciale ou fédérale).

    Je suppose que les livres de langue anglaise sont moins chers au Québec (j'en consomme beaucoup pour ma job) et que les livres français produits en France sont moins chers à Paris.

    * En passant, si vous trouvez le fromage cher au Québec c'est peut-être parce qu'il est temps pour vous d'essayer des fromages locaux. Il y a de très bons fromages québécois après tout. Je vous rapelle qu'il n'y a pas encore d'entente de libre échange entre la France et le Canada alors vous payez beaucoup de taxe pour obtenir votre fromage français.

  18. De toute façon, un projet de pays ne se mesure pas, dans l'essentiel, à l'aune du pragmatisme ou de l'économique. Il se situe sur un plan beaucoup plus idéologique. Parce que plus le Québec obtient de l'autonomie dans tous les champs de compétence, plus des gens vont logiquement se demander à quoi va servir la souveraineté. Harper l'a bien compris avec son fédéralisme asymétrique. Et là, il faut avoir la conviction d'y croire à un pays pour vouloir persévérer vers l'émancipation ultime. D'autres, tout aussi nationalistes mais plus fédéralistes (comme les adéquistes par exemple) pourraient se satisfaire de la situation tout en voulant garder éternellement le référendum comme "arme de dissuasion massive" (pour reprendre les termes de Pratte).

    Personnellement, je trouve pas ça le fun de rester assis à la table de la confédération tout en gardant constamment un pied dans la porte de sortie. L'Écosse va s'essayer prochainement au référendum d'ailleurs.

    - O'Hana -

    Mais souvent les habitants de ces pays étaient maltraités, complètement dominés, bref au pied du mur, ce qui est loin d'être le cas du Québec en ce moment à l'intérieur du Canada. Les québécois ne sont pas les plus grands amateurs de risque alors je crois que pour sauter il faudrait que nos droits soient complètement bafoués (ce qui n'a aucune raison de ce produire) ou que le risque apparaisse très très petit, d'où l'importance d'une gestion et d'une économie solide. Bien sûr, que le fond de la souveraineté demeura toujours idéologique, il n'y a pas de doute là dessus mais l'élément déclencheur sera selon moi s'il se produit un jour économique.

  19. Le Québec a des richesses (eau entre autres) mais cela ne lui appartient plus vraiment. Le système éducatif n'est pas glorieux, des problèmes syndicaux à se tirer une balle dans le crâne, le système de santé est dans un état lamentable (bonne médecine mais accés au soin qui relève du pays du 1/3 monde), les infrastructures routières mauvaises, les Garderies à $7 avec des listes d'attentes de x années, un taux de taxation qui est impensable et qui continue de grimper avec des taxes sur des taxes etc... et j'en passe et des meilleures.

    Tout n'est pas noir ici mais j'ai quand même l'impression que le Québec n'est pas foutu capable de gérer ses problèmes internes avec des politiciens qui ne font rien (quelque soit le parti du reste) de concrêt pour corriger le tir. Avec ce bilan peu glorieux, comment voulez vous que les gens se disent soyons indépendant. Des conflits qui n'en finissent plus etc....

    Bon sur les problèmes, il ne faut pas non plus exagérer. C'est vrai qu'il y a beaucoup de rattrapage à faire si on se compare aux autres états nord-américains mais je ne suis pas sur que la France par exemple est en meilleure forme.

    Tout à fait, commencez à gérer correctment la province, à nous aider à développer une économie forte et ensuite il sera facile de vendre le projet de la souveraineté. Pour l'instant, il y a des problèmes beaucoup plus urgents à régler à mon humble avis.

    Je ne pense pas exagérer. Ce sont des faits que je décris et pas le fruit d'une imagination débordante.

    Concernant "mais je ne suis pas sur que la France par exemple est en meilleure forme" .. tu n'as pas lu mon PS ;)

    LOL je l'avais lu mais bon je n'ai pus résisté hehe.

    Et je suis tout à fait d'accord avec toi sur les problèmes que tu abordes, ce que je voulais dire par ne pas exagérer c'est que dans les problématiques que tu as énuméré, il a des problèmes qui sont mondiaux : par exemple, tous les pays occidentaux ont des problèmes à financer leurs systèmes de santé présentement, (parlez en aux britanniques) car l'espérance de vie s'est allongée et il y a de plus en plus de personnes agées. Il y a aussi des problèmes qui viennent du contexte, par exemple les routes : le réseau routier au québec coûte beaucoup plus cher par tête qu'en France ou en Europe en général étant donné son immensité, la faible population du Québec et l'hiver rigoureux. Ceci dit il ne faut pas niveler par le bas et dire que ces problèmes sont normaux mais juste être conscient des difficultés que le Québec a à affronter dans certains domaines.

    Voilà pourquoi je fesais mention de la France, pour remettre les choses en contexte. Le Québec ne fait pas bonne figure en amérique du Nord et a énormément à faire pour rattraper le retard mais il est loin d'être un état en "phase terminale" comme certains le racontent trop souvent.

  20. Le Québec a des richesses (eau entre autres) mais cela ne lui appartient plus vraiment. Le système éducatif n'est pas glorieux, des problèmes syndicaux à se tirer une balle dans le crâne, le système de santé est dans un état lamentable (bonne médecine mais accés au soin qui relève du pays du 1/3 monde), les infrastructures routières mauvaises, les Garderies à $7 avec des listes d'attentes de x années, un taux de taxation qui est impensable et qui continue de grimper avec des taxes sur des taxes etc... et j'en passe et des meilleures.

    Tout n'est pas noir ici mais j'ai quand même l'impression que le Québec n'est pas foutu capable de gérer ses problèmes internes avec des politiciens qui ne font rien (quelque soit le parti du reste) de concrêt pour corriger le tir. Avec ce bilan peu glorieux, comment voulez vous que les gens se disent soyons indépendant. Des conflits qui n'en finissent plus etc....

    Bon sur les problèmes, il ne faut pas non plus exagérer. C'est vrai qu'il y a beaucoup de rattrapage à faire si on se compare aux autres états nord-américains mais je ne suis pas sur que la France par exemple est en meilleure forme.

    Tout à fait, commencez à gérer correctment la province, à nous aider à développer une économie forte et ensuite il sera facile de vendre le projet de la souveraineté. Pour l'instant, il y a des problèmes beaucoup plus urgents à régler à mon humble avis.

  21. Pouet :
    La population s'est prononcée pour demeurer dans le Canada et ce n'est pas en utilisant des moyens détournés comme ça que les souverainistes vont arriver à leur but.

    Qu'est-ce que tu entends exactement par moyens détournés ? De la fraude ? Du genre de celle de Mme Marois de dire en point de presse que le Québec devrait avoir tous les moyens à sa disposition pour gérer son immigration ? Ou de celle des libéraux fédéralistes avec l'ancien programmes des commandites ?

    À cet effet, merci de ne pas mettre tous les souverainistes dans le même sac. Comme on ne rend pas tous les fédéralistes responsables et imputables du scandale des commandites. Même Mr Dumont est favorable à l'idée de Mme Marois. Et comme lui, j'attendrais de voir le rapport de la commission Taylor-Bouchard en 2008 sur les accommodements raisonnables avant de concrètement aller dans un sens ou un autre. On n'est pas à un an près.

    - O'Hana -

    Ce que j'entends par là O'Hana est d'arrêter de tourner en rond dans ses débats qui n'en finissent plus. Dans cet article, on peut très bien sentir que l'immigration n'est qu'un prétexte à relancer la chicane souverainistes/fédéralistes encore une fois. Par exemple, pourquoi madame Marois a-t-elle utilisé les mots "pleins pouvoirs" plutôt que des "pouvoirs suffisants"? C'est un peu ce ton qui me dérange et qui font que je me méfie. Et c'est la même chose du côté des fédéralistes, je ne visais pas particulièrement les souverainistes mais tous ces débats constitutionnels qui durent depuis trop longtemps au lieu de ce concentrer sur des problèmes plus concrets. J'en ai assez de ce débat (peu importe le camp), ça fait plus de 30 ans que le Québec et le Canada sont congestionnés dans des débats qui sur le terrain n'aboutissent à rien. La remise en question est bien mais il faut aussi savoir quand l'arrêter, accepter les faits et aller de l'avant. Voilà ce que je voulais dire.

  22. Suis-je le seule à trouver cette demande exagérée?
    Oui ! Le Québec a besoin de pleins de pouvoirs pour assurer son dévelopement.

    Le reste du pays ? Qu'ils fassent ce qu'ils veulent, qu'ils fassent leurs règles, pas notre problème.

    Mais la phrase absolument essentielle est la suivante :

    Ce sont des citoyens dont nous avons besoin pour construire le Québec moderne. [...]Il faut toutefois que le contexte dans lequel ils arrivent soit clair. Pauline Marois, chef du Parti québécois

    Et voila qui résume toute la discussion que nous avions sur l'autre fil.

    Bravo Pauline...t'as mon vote (oui bon tu l'avais déja mais bon :rolleyes: )

    jimmy

    Tu sembles oublier que la souveraineté a été rejetée à 2 reprises par la population alors fait avec. La population s'est prononcée pour demeurer dans le Canada et ce n'est pas en utilisant des moyens détournés comme ça que les souverainistes vont arriver à leur but.

  23. Je trouve ce chiffre beaucoup trop gros et pourtant je suis massivement en faveur de l'immigration. Le problème est qu'augmenter le nombre d'immigrant provoquera certainement des difficultés d'intégration, des ghettos, des tensions sociales si la société n'est pas en mesure d'intégrer tout aussi rapidement tout ce beau monde. Ouvrir les portes trop vite et trop grand provoquerait tout sorte de problèmes (au même qu'une croissance économique trop rapide entraîne une inflation) surtout que l'immigration est un phénomène très récent pour bien des québécois.

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