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pouet

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Messages posté(e)s par pouet

  1. Mais il est vrai que le "si" en tant que oui est très très peu employé par les Québécois francophones. Très possible que l'interlocutrice en question n'avait tout simplement jamais entendu ce mot employé à cette sauce. Personnellement, je ne l'emploie jamais et ne l'entend que très peu.

    Je n'avais jamais entendu le "si" en français avant de venir en France et d'ailleurs ça m'avait un peu surpris au départ (je pensais que c'était seulement les espagnols qui utilisaient ce mot). Je ne connais aucun Québécois qui l'utilise alors c'est sans doute la raison de la confusion.

  2. Angela :
    Je te parie une Labatt ben frette que Mario Dumont lui-même n'a aucune idée de ce que veut dire son affaire. Moi je l'appelle un bisexuel politique (je suis fille et garçon, je m'en vais pêcher des chums pis des blondes des deux bords). En politique, il garde son cul entre les deux chaises pour rallier à la fois ceux qui ne veulent rien savoir du souverainisme et ceux qui ne veulent rien savoir du fédéralisme non plus. Des électeurs volages sont nombreux et il le sait le mec.
    Effectivement : Mario Dumont fait dans l'androgynie idéologique (ma version de ton bisexualisme mais nos deux visions ont la même signification). Autrement dit, il surfe et je lui tire mon chapeau d'être encore capable de continuer à aussi bien surfer alors que le 26 mars est loin derrière nous : cela prouve son solide instinct politique.

    Parce que bien du monde avait prédit que si sa position autonomiste floue avait su rallier les déçus du PQ et les frustrés du PLQ lors de la campagne électorale, ils avaient aussi prédit qu'une fois la poussière retombée, le masque tomberait, tout le monde verrait le vide existentiel derrière son autonomisme et l'électorat migrerait de nouveau vers son parti originel. Or, ce n'est pas le cas : parce que non seulement Mario Dumont continue de bien jouer les équilibristes mais AUSSI parce que les autres partis sont incapables de proposer une alternative consistante intéressante.

    Bref, au lieu de tirer uniquement sur l'opportunisme de Mario Dumont, les autres partis devraient aussi se bouger pour proposer quelque chose qui a de l'allure. Parce qu'à force de tirer sur lui sans rien proposer en retour, ils ne font que consolider la base adéquiste. Car, en fin de compte, si personne n'a rien de neuf à proposer, autant essayer la prochaine fois le seul des trois principaux partis politiques qui n'a jamais détenu le pouvoir.

    Rien à perdre (et peut-être quelque chose à gagner).

    Ou peut-être aussi O'Hana que autonomiste est un bon mot rassembleur pour ceux qui n'en ont plus rien à foutre de ce débat idéologique qui perdure depuis des années alors que le Québec fait face à d'énormes défis, bref qui préfèrent le statut quo car pour eux il est beaucoup plus important de remettre cette province sur ces rails. Personnellement, je connais beaucoup de gens pour qui le débat souveraineté/fédéraliste est aussi efficace qu'un bon somnifère (et je m'inclus dans ce lot). Bien que ce ne soit qu'un petit exemple, je pense que beaucoup d'adéquistes sont dans cette situation. Je pense qu'avec la mondialisation, la nouvelle génération de plus en plus bilingue, se considère de plus en plus "citoyens du monde" et a moins la nécessité de s'identifier à un pays, a moins peur des autres langues bref voit que la crise identitaire que traverse le Québec en ce moment est dorénavant mondiale et que la notion d'identité de toutes les régions du monde sera bouleversée profondément dans les décennies à venir. La position autonomiste de l'ADQ est pour moi un synonyme d'avoir assez de pouvoirs pour régler nos problèmes et de laisser de côté les débats idéologiques.

  3. Oui, c'est possible de vivre hors Québec quand on a fait la démarche par le CSQ. Il n'y a pas de délai ni de démarches spéciales à suivre.

    Et je rajouterai qu'en passant par le CSQ, c'est plus simple et rapide. ( c'est mon impression )

    Mais un peu plus malhonnête ;)

    Oui, un peu plus malhonnête aussi...

    Malhonnête??? Oui mais uniquement quand c'est du prémidité.

    Je peux comprendre vos réactions, en particuliers celles des québécois de "souche", mais il y a des fois où on n'a pas trop le choix...

    Un dossier d'immigration, ça prend en moyenne un an à monter (et ça coûte aussi beacoup d'argent). Ce que je veux dire, c'est qu'entre le moment où un candidat fait le choix d'immigrer pour le Québec et entre le moment où il reçoit son CSQ, il y a le temps de s'en passer des choses: familiales ou professionnelles. On peut par exemple se voir offrir une belle opportunité d'emploi dans le ROC. Bref, des évènements que l'on ne prévoit pas forcément.

    Le cas d'EMS n'est pas unique, j'ai moi-même ouvert le "sensible" sujet pour un ami dans la même situation sur ce fil de discussions:

    http://www.forum.immigrer.com/index.php?showtopic=58362

    Et j'avais été plus que déçu par la réaction de certains...

    Sans rancune anyway!

    ;)

    (PS: EMS, avec un pseudo comme celui-là j'imagine que tu t'orientes vers les ambulances?)

    C'est pour ça que j'ai mis un clin d'oeil. Je sais que dans bien des cas il n'y avait rien de prémédité mais il y a tout de même quelques individus qui se servent du Québec comme porte d'entrée rapide vers le reste du Canada. De toute façon, au final, ça ne fera que plus de francophones dans le reste du Canada

  4. Wow tu mêles tous les sujets à la fois : problèmes de l'industrie forestière, mondialisation et problèmes de l'industrie manufacturière, montée du dollar, transition vers une économie de services, ... Ce serait trop long pour répondre à tout ça, surtout vu la quantité de stéréotypes et de mythes économiques dans le message.

    Un dollar fort entraînera certainement des changements économiques qui seront plus durs pour certains mais au bout du compte la société y gagnera. Le problème est qu'un changement pour beaucoup de gens égal "mal" alors qu'ils devraient plutôt le voir comme une occasion qui demande un temps d'adaptation.

    En passant, preuve que l'économie du Québec se porte assez bien, vous avez déjà vu autant d'affiches "nous embauchons"? Mon père qui est à la retraite m'a dit qu'il n'avait jamais vu ça auparavant.

    C'est sûr que quand toi et tes ti-namis parlez d'économie, c'est très original... Et comme tout bon « spécialiste » en économie, vous négligez l'aspect humain et ne faites qu'étaler des statistiques. Pendant que vous y aller de vos belles théories froides, la vraie vie continue.

    1- Je ne suis pas spécialiste en économie au contraire mais j'aime beaucoup lire sur le sujet et en parler. Or, concernant le dollar fort, la plupart des vrais spécialistes s'entendent pour dire que c'est une bonne chose. L'histoire mondiale du dernier siècle a montré à quelques reprises qu'une devise forte est essentielle à une économie forte.

    2- Alors je ne fais qu'étaler seulement des statistiques et ne pas tenir compte du terrain? D'accord mais les statistiques ne sont-elles pas le reflet de ce qui se passe sur le terrain? Je te l'accorde, elles ne révèlent pas tout mais prendre quelques cas sur le terrain justement comme le font souvent les médias et généraliser à partir de là est mieux? Voir le portrait dans l'ensemble est essentiel car ça nous empêche de crier toujours au loup comme bien des gens le font.

    Mais si tu veux des exemples concrets, il n'y a qu'à regarder autour de nous car les 25 dernières années ont montré que le protectionnisme économique est une recette vers le désastre. Toutes les économies qui émergent (ce qui en passant sur le terrain améliorent considérablement les conditions de vie de ces habitants) ont un point en commum. Elles ont adopté des mesures libérales. Regarder l'Irlande qui en 20 ans est passé d'un état excessivement pauvre à un des états les plus riches en Europe? Comment on-t-il fait vous croyez? Mais ça c'est un autre sujet, restons sur le cas de la devise forte.

    Et regarder quelques régions du Québec qui vont foutrement bien. Les régions de Québec/Chaudière-Appalaches qui pourtant sont tout aussi touchés par la montée du dollar. Comment se fait-il qu'elles réussissent à s'en sortir alors qu'ils s'agit de régions comptant beaucoup d'industries manufacturières? Il y a aussi des exemples de succès sur le terrain.

    3- Pour qui tu te prends? Tu te crois plus humaine que moi ou quoi? Tu sembles prétendres que je me fous du terrain mais j'ai une vie comme toi. Je fréquente des gens de tout milieu et tu crois que j'aime voir des gens sans emploi? Au contraire, j'aime voir qu'ils manquent de rien et sont heureux. Mon but n'est pas d'apauvrir personne mais au contraire de faire en sorte que la société au complet s'enrichisse et non quelques privilégiés du système (la France est un bon exemple à ce sujet) mais pour ça il faut faire preuve de courage et savoir s'adapter plutôt que de vivre sans cesse sur le poumon artificiel de l'État. À court terme, c'est peut-être plus confortable mais à long terme c'est un raccourci vers la misère.

    Bref, je prétends que la "crise" du dollar n'est que du sensationalisme car bien qu'à court terme ça peut faire mal à certains et faire perdre des emplois, sur le long terme tu verras que ce sera très bénéfique pour les autres pans de murs de notre économie et que ces personnes se seront trouvés un emploi ailleurs. Cette statistique d'un bas taux de chômage sert à quelque chose après tout... D'ailleurs pendant qu'on parle de la flambée du dollar, on oublie que le prix du pétrole a subit une montée 8 fois plus importante durant cette même période, un danger beaucoup plus réel pour les entreprises.

  5. a Petit-Prince,s

    tu oublies les manufacture de bois... parles-en aux gens de Dosquet, Laurier-Station... ah oui, c'est juste des petits village dont près de la moitié des hommes y vivant ont perdu leur boulot au début de l'année... l'entreprise ayant préféré transféré tout son pataclant aux USA...

    et que dure du textile et des compagnies d'import-export... et les compagnies de transportss qui n'avaient pas budgéter ces hausses... c'est pas anodin cette parité ;)

    Il va y avoir des entreprises qui vont fermer c'est certain du côté manufacturier mais seront celles qui survivaient que grâce à un dollar faible. D'autres vont moderniser leurs équipement pour demeureur compétitif (chose qui est beaucoup plus facile avec un dollar faible), vont se tourner vers des marchés de niche, ... D'autres secteurs économiques vont en profiter aussi.

    Bref, au bilan final, il ne devrait pas y avoir de différence d'emploi seulement une réogarnisation car l'économie canadienne est solide en ce moment tout comme l'économie américaine malgré ses hics du côté immobilier.

    Toi et les autres, vous ne parlez qu'en chiffres absolus. Des emplois de perdus ici mais plus d'emplois de gagnés là, le taux de chômage à son plus bas, c'est «juste» les entreprises qui survivaient grâce au dollar faible qui vont y goûter, blablabla... Reste que seulement pour l'industrie du bois au Québec, qui est déjà en difficulté, ça va fesser fort. Et le gars qui travaillait dans une scierie à st-damné-des-gneugneu ne pourra pas profiter du poste de comptable qui s'ouvre à Laval ou du poste de technicien en pétrochimie en Alberta. Un poste de perdu, c'est un poste de perdu, et les emplois ne sont pas interchangeables. Alors vos «y'a rien là», apprenez à les nuancer. L'économie canadienne est forte? Ça dépend pour qui et ça dépend où, hein... Et en attendant qu'on ait un réel pouvoir d'achat accru ici avec notre dollar sur les stéroïdes, on peut difficilement crier victoire. Quant aux taxes et impôts qui devraient rentrer à pleines pelles dans les coffres de l'état, je veux bien, mais je ne vois toujours pas la différence sur les services publics. Donc pour le moment, les seuls qui en profitent et qui s'en mettent plein les poches sont ceux qui sont au sommet de la pyramide et qui brassent du gros fric, comme d'hab.

    Wow tu mêles tous les sujets à la fois : problèmes de l'industrie forestière, mondialisation et problèmes de l'industrie manufacturière, montée du dollar, transition vers une économie de services, ... Ce serait trop long pour répondre à tout ça, surtout vu la quantité de stéréotypes et de mythes économiques dans le message.

    Un dollar fort entraînera certainement des changements économiques qui seront plus durs pour certains mais au bout du compte la société y gagnera. Le problème est qu'un changement pour beaucoup de gens égal "mal" alors qu'ils devraient plutôt le voir comme une occasion qui demande un temps d'adaptation.

    En passant, preuve que l'économie du Québec se porte assez bien, vous avez déjà vu autant d'affiches "nous embauchons"? Mon père qui est à la retraite m'a dit qu'il n'avait jamais vu ça auparavant.

  6. Voir aussi :

    http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Econo...e-Accueil.shtml

    Radio-Canada

    Une pétro-monnaie

    Journaliste: Sophie-Hélène Lebeuf

    Qui sort perdant de cette situation?

    coupe-bois

    À l'évidence, répond Maurice Marchon, c'est « le secteur manufacturier qui perd sa compétitivité ». Si les effets commencent déjà à se faire sentir, ils seront plus importants encore dans le futur, estime Jean-Luc Landry, plus particulièrement dans des industries comme celles de l'automobile, du vêtement et du bois.

    « Mis à part le pétrole, les exportations sont en baisse depuis quelques années, et on commence à voir des entreprises fermer. À plus long terme, souligne-t-il, ce sera extrêmement difficile d'exporter autant qu'avant parce que la monnaie est trop forte. Si vous faites face à la concurrence de la Chine, où le salaire est le dixième de celui de vos employés et que votre monnaie monte, c'est presque impossible d'y arriver. »

    À qui la bonne santé de notre dollar profite-t-elle?

    Globalement à nous tous, jugent MM. Landry et Marchon, qui parlent tous deux de la richesse engendrée. Une situation qui aide l'ensemble de l'économie: « les rentrées fiscales sont importantes, le fédéral a des surplus. Même les provinces qui dépensent trop ont suffisamment d'argent », évalue M. Landry. Sans oublier que la bonne performance du dollar est bénéfique pour l'emploi.

    « Il y a 171 000 emplois perdus dans le secteur manufacturier depuis janvier 2003, mais il y a 1,8 million d'emplois de plus au total. » Maurice Marchon

    Les biens importés coûtent en outre moins cher au consommateur, ce qui, souligne M. Landry, fait baisser l'inflation. « Si l'économie va bien et que vous demandez aux gens s'ils vont dépenser, ils vont vous dire « bien sûr ! » « En tant que consommateurs, nous sommes plus riches, résume M. Marchon. C'est le nirvana, l'idéal. »

    Du côté des entreprises, c'est le secteur des ressources naturelles qui en bénéficie le plus, juge Maurice Marchon, puisque le prix relatif des matières premières s'est apprécié beaucoup plus que le dollar canadien. La marge de profit de ces entreprises a donc augmenté. Si le dollar canadien s'est apprécié de 50 %, cela constitue des « pinottes » aux yeux de M. Marchon. « Les prix du pétrole depuis 1998 sont 8 fois plus élevés », souligne-t-il. De plus, « cette réévaluation du dollar génère aussi des profits et engage des investissements ». Même les exportateurs y trouvent leur compte lorsqu'ils achètent de l'équipement aux États-Unis ou en Allemagne par exemple, souligne M. Marchon, « s'ils sont capables de survivre ».

  7. J'en ai compris la des choses :D Merci à tous hihi..donc en bref, c'est pas une bonne chose que notre dollard canadien vale cher !!

    Non tu n'as rien compris. Tous les économistes s'entendent pour dire que ce n'est pas une mauvaise chose et bien au contraire une bonne chose. En autre, ça va forcer les manufacturiers à innover et à se moderniser et éliminer ceux qui ne survivaient que grâce au taux de change. Ce qui est dangereux est une monnaie qui subit des hauts et des bas trop rapidement.

    Le huard: une excellente nouvelle

    21 septembre 2007 - 06h15

    La Presse

    Claude Picher

    La solide remontée du dollar canadien, qui a atteint la parité avec le dollar américain en cours de journée, jeudi, constitue une excellente nouvelle.

    Certes, cela n'est pas évident au premier coup d'oeil, et en particulier pour les exportateurs qui voient les prix de leurs produits monter en flèche sur le marché américain.

    Et il s'est même trouvé un premier ministre pour accréditer le mythe des avantages d'une monnaie faible. Au plus fort de sa descente aux enfers, en 2001, le huard ne valait plus que 62,78 cents américains. Il fallait débourser 1,59$ pour acheter un dollar américain.

    Certains économistes, à l'époque, pensaient même que le plongeon se poursuivrait jusqu'à 50 cents. Le premier ministre Jean Chrétien, dans une intervention demeurée célèbre, a cru bon rappeler qu'un dollar faible, «c'est bon pour les exportations».

    C'est vrai, mais le raisonnement est un peu court.

    La réalité, c'est qu'on ne bâtit pas une économie solide sur une monnaie faible. La recette a été essayée à de nombreuses reprises dans le passé, et elle a presque toujours débouché sur une catastrophe.

    On peut évidemment comprendre les grincements de dents des exportateurs. Entre 2001 et aujourd'hui, le huard s'est apprécié de 60%. C'est donc dire que leurs clients américains, pour acheter les mêmes produits, doivent payer 60% plus cher qu'il y a six ans.

    Une telle variation du taux de change du dollar en aussi peu de temps est sans précédent. Pour maintenir leurs parts de marché, les exportateurs doivent compenser la flambée des prix en augmentant leur compétitivité. Facile à dire, beaucoup plus difficile à faire en des délais courts.

    En ce sens, leurs lamentations sont en partie fondées.

    Mais sur le fond de la question, il n'y a aucun doute: les avantages d'une monnaie forte l'emportent largement sur les inconvénients.

    Il faut d'abord crever le mythe voulant que la montée du huard entraîne un effondrement des exportations. Entre janvier et juillet 2001, alors que le dollar canadien était à son nadir, les exportations canadiennes aux États-Unis se situaient à 217 milliards.

    Comme nous venons de le voir, le huard s'est apprécié de 60% pendant cette période. Or, pour les sept mois correspondants en 2007, les exportations au sud de la frontière ont atteint 212 milliards. Recul il y a, oui, mais on est à des années-lumière de l'effondrement.

    D'autre part, pour la même période, les exportations vers les autres pays sont passées de 38 à 66 milliards, ce qui compense plusieurs fois ce recul. À tout prendre, le Canada exporte davantage maintenant qu'à l'époque où sa monnaie traînait la patte.

    Sur le front de l'emploi, il est vrai que les exportateurs du secteur manufacturier ont fait des mises à pied. Mais le monde ne se limite pas au manufacturier. Pendant qu'il se perd des emplois, il s'en crée ailleurs, notamment dans le secteur des services.

    Entre 2001 à 2007, au net, l'économie canadienne a créé 1,8 million d'emplois, dont près de 400 000 au Québec. La majorité de ces nouveaux emplois sont à temps plein. Le taux de chômage n'a jamais été aussi bas en 30 ans.

    Ce n'est pas tout. Une monnaie forte fait littéralement fondre les prix des produits importés. Les États-Unis fournissent 66% des importations canadiennes. Tout ce qui entre des États-Unis coûte donc beaucoup moins cher qu'il y a six ans.

    Certes, chez les amateurs de complots, on avance que les importateurs, les grossistes et les détaillants profitent de ces bas prix pour s'en mettre plein les poches au lieu de refiler ces épargnes aux consommateurs.

    Un autre mythe!

    Le jeu de la concurrence fait en sorte qu'il se trouvera toujours un commerçant pour proposer des prix plus bas que ceux des concurrents.

    Enfin et surtout, une monnaie forte permet aux entreprises canadiennes de réaliser des immobilisations en machinerie, outillage et équipement, ce qui augmente d'autant leurs gains de productivité.

    Au contraire, une monnaie faible freine les immobilisations. Des experts ont calculé que chaque fois que le huard recule de 10%, les immobilisations diminuent de 2,5% dans l'année qui suit, et de 4,1% à plus long terme, c'est-à-dire dans les deux à dix années suivantes.

    Une monnaie faible peut constituer un expédient commode pendant un certain temps. À terme, cela compromet les immobilisations, l'emploi, la création de richesse, la qualité des services publics.

    Voila pourquoi il faut se réjouir des événements récents.

  8. Notre pouvoir d'achat augmente car plusieurs produits proviennent des États-Unis (surtout que le dollar canadien a augmenté par rapport à toutes les autres devises pendant cette même période mais dans une moindre mesure).

    Les prix à la caisse continuent à se maintenir artificiellement élevés, comme si de rien n'était. Mais bon, attendons encore un peu je présume.

    Parité invisible à la caisse

    [...]

    Toutefois, même si le huard a la même valeur que le billet qui se trouve dans le portefeuille des consommateurs américains, les Canadiens paient toujours plus cher pour leurs produits de consommation.

    Par exemple, une Pontiac Vibe 2007, modèle de base, coûte 17 345$ (taxes en sus) chez nos voisins du Sud; ici, le prix de détail suggéré par GM est de 19 080$.

    Le coffret DVD de la deuxième saison de la télésérie Prison Break coûte 37,99$ sur Amazon.com; le même coffret se vend 54,96$ sur la filiale canadienne du site, Amazon.ca.

    Autre exemple: un iPod Classic de base vous coûtera 249$ partout aux États-Unis, mais vous paierez 279$ si vous l'achetez de ce côté-ci de la frontière.

    Même un trio Big Mac chez McDonald's coûte moins cher aux États-Unis: 5,19$ contre 5,79$ ici.

    Une étude plus rigoureuse effectuée par BMO Capital Markets révèle que les Canadiens paient en fait 24% de plus que les Américains pour un panier de biens de consommation variés.

    «Bien qu'il soit irréaliste de s'attendre à ce que les prix s'ajustent instantanément d'un côté et de l'autre de la frontière, cet écart n'en demeure pas moins insoutenable», écrit l'analyste Douglas Porter.

    À qui la faute?

    Pour l'organisme Option consommateurs, qui suit de près le prix de plusieurs biens de consommation depuis que le huard a amorcé sa remontée, rien ne justifie une différence de prix aussi marquée.

    «Nous demandons au Conseil québécois du commerce de détail de fournir publiquement des explications aux Québécois, lance le porte-parole Michel Arnold. Pour nous, c'est clair que le consommateur se fait avoir. Si la situation était inverse, et que le prix du dollar canadien se mettait à chuter, c'est certain que le prix s'ajusterait immédiatement à la hausse au Canada.»

    C'est la faute du marché, rétorque le Conseil québécois du commerce de détail.

    «On ne peut pas appliquer une simple règle de trois et accuser les détaillants de se mettre la différence dans les poches, affirme le PDG de l'organisme, Gaston Lafleur. Avant d'arriver chez le détaillant, un produit passe par plusieurs intermédiaires.»

    «Chacun établit son prix, et il peut y avoir une proportion de la différence de prix refilée à l'un ou l'autre des maillons de la chaîne. Mais il reste que si le produit est vendu trop cher, il va rester sur les tablettes. Nous sommes dans un cas classique d'offre et de demande», dit-il.

    Selon les économistes consultés par La Presse, l'importante différence de prix s'explique effectivement par le marché, qui est fondamentalement différent au Canada et aux États-Unis.

    «Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte, comme la taille du marché, beaucoup plus importante aux États-Unis, les coûts de transport, qui sont peut-être plus élevés au Canada, la compétition, probablement plus féroce chez nos voisins du Sud, et le revenu moyen disponible de la population, qui avantage encore les Américains», explique Chris Ragan, professeur d'économie à l'Université McGill.

    «Tout cela entre en ligne de compte et influence le prix.» Qui plus est, soutient le Conseil québécois du commerce de détail, les charges sociales assumées par les entreprises canadiennes sont plus élevées qu'aux États-Unis.

    Mais chose certaine, plusieurs consommateurs canadiens ont déjà commencé à contourner les règles du marché.

    Selon la chambre de commerce de Plattsburgh, les consommateurs québécois sont nettement plus nombreux à traverser la frontière depuis le début de l'été.

    Plusieurs d'entre eux y achètent même des voitures.

    Statistique Canada a également enregistré cette année une augmentation de 30% par rapport à 2006 du nombre de voitures neuves et usagées achetées par des Canadiens aux États-Unis.

    «Il peut y avoir des économies importantes à faire, surtout sur les modèles de voitures haut de gamme, affirme Sophie Gagnon, porte-parole de CAA-Québec. Il faut cependant aller plus loin que le simple prix de vente. Il ne faut pas oublier qu'il y a des taxes, des droits de douane et des frais d'inspection à payer à la frontière, en plus des questions de garanties et de financement. Il faut vraiment prendre le temps de faire les calculs.»

    http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/art...91/LAINFORMER01

    Ouais j'ai vu ça aussi. Je parlais en théorie. Je suppose comme toi qu'il faut être patient, à force de voir les consommateurs aller de l'autre côté de la frontière, les marchands n'auront pas le choix de baisser les prix (en supposant que ce soit eux qui encaissent les profits).

  9. Théoriquement, nous sommes plus riches mais individuellement. Ça signifie que je peux consommer les produits américains et tout ce qui est acheté ou importé en cette devise à moins cher. Je peux acheter une auto à moins cher, surtout en allant la chercher moi-même là-bas. Mes billets d'avion me coûteraient aussi moins cher si je décidais de voyager.

    Il reste qu'au delà de ma petite personne, bien insignifiante par ailleurs, nous perdons. Nos coûts de production industrielle ont grimpé. Le coût de l'énergie aussi. Les importations sont plus faciles, mais ça ne résout rien: les exportations sont difficiles et la balance commerciale est très très difficile. Je vois poindre à l'horizon des pertes d'emploi, des dépenses de Canadiens plus en dehors qu'au dedans, des touristes évitent le Canada au profit des régions moins chères (comme Cuba), ... bref, pas de quoi nous réjouir.

    Pas du tout d'accord avec ton analyse mais j'ai déjà répondu à ça dans l'autre fil.

    Avec notre fédéralisme assymétrique et bizarre à maints égards, nous aut', on va faire les frais de la prospérité de l'Ouest.

    Rien à voir avec le fédéralisme mais avec le fait qu'on utilise une monnaie commune. La seule solution serait d'utiliser une monnaie québécoise mais là il y aurait d'autres inconvénients majeurs. De toute façon, un dollar haut dans une économie en pleine expansion n'est pas une catastrophe.

  10. a Petit-Prince,s

    tu oublies les manufacture de bois... parles-en aux gens de Dosquet, Laurier-Station... ah oui, c'est juste des petits village dont près de la moitié des hommes y vivant ont perdu leur boulot au début de l'année... l'entreprise ayant préféré transféré tout son pataclant aux USA...

    et que dure du textile et des compagnies d'import-export... et les compagnies de transportss qui n'avaient pas budgéter ces hausses... c'est pas anodin cette parité ;)

    Il va y avoir des entreprises qui vont fermer c'est certain du côté manufacturier mais seront celles qui survivaient que grâce à un dollar faible. D'autres vont moderniser leurs équipement pour demeureur compétitif (chose qui est beaucoup plus facile avec un dollar faible), vont se tourner vers des marchés de niche, ... D'autres secteurs économiques vont en profiter aussi.

    Bref, au bilan final, il ne devrait pas y avoir de différence d'emploi seulement une réogarnisation car l'économie canadienne est solide en ce moment tout comme l'économie américaine malgré ses hics du côté immobilier.

    Voir http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Econo...e-Accueil.shtml si vous voulez en savoir plus.

  11. a Petit-Prince,s

    tu oublies les manufacture de bois... parles-en aux gens de Dosquet, Laurier-Station... ah oui, c'est juste des petits village dont près de la moitié des hommes y vivant ont perdu leur boulot au début de l'année... l'entreprise ayant préféré transféré tout son pataclant aux USA...

    et que dure du textile et des compagnies d'import-export... et les compagnies de transportss qui n'avaient pas budgéter ces hausses... c'est pas anodin cette parité ;)

    Il va y avoir des entreprises qui vont fermer c'est certain du côté manufacturier mais seront celles qui survivaient que grâce à un dollar faible. D'autres vont moderniser leurs équipement pour demeureur compétitif (chose qui est beaucoup plus facile avec un dollar faible), vont se tourner vers des marchés de niche, ... D'autres secteurs économiques vont en profiter aussi.

    Bref, au bilan final, il ne devrait pas y avoir de différence d'emploi seulement une réogarnisation car l'économie canadienne est solide en ce moment tout comme l'économie américaine malgré ses hics du côté immobilier.

  12. Bonjour,

    Sans vouloir vexer nos amis nord américain, les vetements sont bidons. En gros si tu veux savoir comment ils s'habillent va faire un tour sur les champs élysées et regarde un peu comment les américains sont habillés et dit toi que ce n'est pas leur tenu de touristes !

    Désolé encore pour nos amis nord américain...

    Je n'ai pas vraiment d'opinion sur le sujet mais tu fais une grosse erreur si tu crois que les québécois s'habillent comme les américains. Le running gag dont tu parles est d'ailleurs tout aussi vrai pour les habitants de la ville de Québec : soit l'américain avec des bas (Chaussettes) blancs relevés jusqu'aux genous avec un t-shirt violet.

    Bonjour,

    Tu n'es pas objectif pour le coup car les Quebecois detestent particulierement qu'on les compare aux américains ! :innocent:

    Bah pas moi parce que j'aime bien les États-Unis et que je me considère foncièrement nord-américain avant tout. On peut me comparer à eux à tout point de vue exception faite de l'habillement :lol: J'ai un peu d'orgueil quand même.

  13. bonjour,

    voila, ma fille est en 4 éme année de primaire,elle a 9ans et demi, hier elle revient avec une fiche d'anglais, il faut répondre aux questions, reconnaitre des lieux, bref ce n'est pas trop compliqué...pour moi!!

    Mais pour elle, la pauvre...l'année derniere en France elle a juste appris "what's your name?, the cat, the dog...", je me demande comment faire?

    Comment avez vous fait vous?

    Faut-il l faire prendre des cours supplémentaires pour qu'elle rattrape les autres?

    merci de votre aide

    bye

    Parler en aux professeurs, Il pourra surement vous faire quelques suggestions. Il y a peut-être des séances de rattrapage organisées par l'école ou des programmes d'aides par les pairs.

  14. Bonjour,

    Sans vouloir vexer nos amis nord américain, les vetements sont bidons. En gros si tu veux savoir comment ils s'habillent va faire un tour sur les champs élysées et regarde un peu comment les américains sont habillés et dit toi que ce n'est pas leur tenu de touristes !

    Désolé encore pour nos amis nord américain...

    Je n'ai pas vraiment d'opinion sur le sujet mais tu fais une grosse erreur si tu crois que les québécois s'habillent comme les américains. Le running gag dont tu parles est d'ailleurs tout aussi vrai pour les habitants de la ville de Québec : soit l'américain avec des bas (Chaussettes) blancs relevés jusqu'aux genous avec un t-shirt violet.

  15. snifff le 100$ US que mon frère m'a remis à mon mariage ne vaut que ... 100$

    Ca y est la parité est atteinte... on gage combien de jour avant qu'il ne dépasse le symbolique 1US..

    Quelle catastrophe pour nos entreprises... ça sent les mises à pieds et les fermetures à moyen terme

    Pas nécessairement, ça signifie surtout un nettoyage des entreprises qui ne survivaient que grâce au taux de change. Il faut surtout parler de réaménagement économique car un dollar plus fort signifie une capacité d'investissment pour les entreprises beaucoup plus grande ne l'oubliont pas.

    Il faut arrêter de crier à la catastrophe pour chaque variation économique... Il y a certains médias qui sont très doués dans cet aspect.

  16. Quelqu'un peut m'expliquer en bref qu'Est ce ca fait ??? Dsl je M'y connais pas du tout ..:D

    Points positifs :

    Faire du tourisme aux États-Unis nous revient moins cher.

    Les entreprise peuvent se permettre beaucoup plus d'investissement (acheter de la machinerie coûte moins cher par exemple).

    Notre pouvoir d'achat augmente car plusieurs produits proviennent des États-Unis (surtout que le dollar canadien a augmenté par rapport à toutes les autres devises pendant cette même période mais dans une moindre mesure).

    Points négatifs :

    Les industries Canadiennes ont beaucoup plus de difficulté à exporter étant donné que les États-Unis sont notre principal client et que nos produits leurs reviennent plus chers.

    Le tourisme au Canada est beaucoup plus cher pour les américains.

    Il est important de comprendre que la montée du dollar est principalement due au boom économique de la vente de ressources naturelles dans l'ouest mais est par contre beaucoup plus ressentie négativement dans l'est du pays (Ontario et Québec) où l'industrie manufacturière occupe une bonne part de l'économie. C'est d'ailleurs entre autre pour ces raisons qu'il y a une disparité de la croissance économique d'est en ouest au pays en ce moment. Ceci dit, il ne faut pas paniquer, beaucoup de manufacturiers vont s'en sortir en investissant dans de la machinerie afin d'augmenter leur productivité. De toute façon, la poussée du dollar devrait se terminer bientôt.

  17. Les délais sont d'un an ou deux pour un ORL même en passant par un généraliste pour avoir une référence ?

    Oui. De toute façon pour voir un spécialiste, tu as toujours besoin d'une référence d'un généraliste. À la limite en cas d'urgence vitale, il le mentionnera sur le papier de référence... hein chéri ?

    Exact ma petite caille, la surveillance n'est pas vitale entéka

    Simple curiosité : Nini tu habitais dans quel coin en France ?

    J'habitais en région parisienne et les oreilles de mon fil nécessitent une visite dans les 3 mois mais si personne ne connait d'adresse sur le forum et n'a jamais eu à faire à un ORL, je vais poursuivre mes recheches au pire je ferais l'aller retour en France pour obtenir un RDV !!! Je suis quand même surprise qu'on puisse pas obtenir un RDV avant un an surtout pour un enfant, mais si il faut aller en France, bin j'irai, c'est trop important pour attendre l'année prochaine :(

    Attendez de voir avec le médecin généraliste avant de paniquer. Si c'est vraiment important, un médecin est généralement capable d'obtenir des rendez-vous auprès de spécialistes dans des délais raisonnables (ce fut le cas de ma mère entre autre). Il faut seulement absolument passer par un généraliste afin de ne pas engorger les spécialistes.

  18. Bonjour,

    Nous venons d'arriver à Montréal avec notre bébé de six mois.

    Même si l'air Québequois lui convient bien, nous recherchons un pédiatre de qualité et si possible sur le plateau Mont-Royal :flowers: .

    Nous avons quelques problèmes pour trouver une liste des pédiatres... On ne trouve que des hôpitaux ou des cliniques avec des consultations en urgence (on suppose). Est-ce que quelqu'un pourrait nous donner une bonne adresse?

    Merci d'avance. :haouais:

    Es tu allée au CLSC leur demander la liste des médecins de ton coin ?

    Courage

    est ce que les prises de rendez vous dans les CLSC sont aussi long que les hopitaux?

    En cas de gros rhume ou autre est il possible de s'y rendre sans rendez vous?

    Merci

    En cas de gros rhume, il est mieux de se diriger dans une clinique médicale sans rendez-vous.

  19. bonjour à tous,

    une question qui s'adresse plus particulièrement aux Suisse s'il y en a sur ce forum ...

    - que pensez - vous de la qualité de vie du Québec par apport à la Suisse que cela soit sur le plan sécuritaire ou autres ?

    Je vous pose cette question car j'ai entendu dire que le canada était une terre d'asile pour les enciens fugitifs... et que les pays ou les gens sont le plus heureux sont 1ère position le Danemark et 2ème la Suisse ! et que le Canada serait en 80 ème position...

    Voilà donc je me pose des questions et comme je suis une maman qui vie seule avec 2 enfants je voudrais être sur de mon choix !!

    Merci pour votre aide ;0)

    N'écoute pas tout ce que l'on te dit. Concernant les statistiques, au niveau du classement de l'indice de développement humain, le Canada y a occupé durant 6 années consécutives le 1er échelon. Maintenant, il joue généralement du coude aux environs de la 5 ou 6ème place. Pour l'indice du bonheur, il a fini au neuvième rang cette année.

    Mais tout ça demeure des chiffres et tout dépend de ce que tu recherches : la sécurité, l'argent, les grands espaces, ... Bref, cerne tes priorités et viens visiter le Québec pour en tirer tes propres conclusions.

  20. Ils sont loin en arrière! Le gros débat en ce moment en Ontario - ils sont en pleine campagne électorale - c'est le financement public des écoles privées à vocation religieuse. Le leader du Parti conservateur voudrait l'augmenter et étendre le financement à toutes les religions. Le hic, et c'est un gros gros hic, c'est que contrairement au Québec où l'on exige que le programme scolaire soit respecté autant au privé qu'au public, on exige pas ça en Ontario. En gros, ces écoles privées peuvent bien faire ce qu'elles veulent et enseigner le créationnisme si ça leur plaît. Hahum...

    Une exemple de ce que ça donne: une école de mennonites fermée ici car illégale va pouvoir ouvrir ses portes en Ontario. Un article à ce sujet ici.

    Vive le Québec.

    Ahurissant, cette histoire ... Encore plus ahurissant ces commentateurs qui appuient les Ménonnites. Comme quoi lorsqu'on se compare ...

    En tout cas, ils ont raison sur un point: si les catholiques sont subventionnés, pourquoi pas les autres? Voilà ce que les parents catholiques du Québec qui réclament le retour de la religion pure à l'école ne comprennent pas ... Ils s'imaginent que la religion catholique est plus égale que les autres religions égales, car faisant partie du fondement de la société. Mais pas grave: cette religion est connue pour ne jamais lâcher prise et surtout pour ne jamais le reconnâitre quand elle est dans le champ.

    Moi j'appuie à fond la réforme de ce cours. Que nos enfants apprennent toutes les religions. Rendus plus loin, comme secondaire 5, qu'ils apprennent les biens que les religions ont rendu à l'humanité mais aussi tous les maux infligés par elles: l'inégalité entre les hommes et les femmes, l'Inquisition, les Croisades, l'implication du clergé dans les pages sombres de l'Histoire du monde (esclavage, colonisation, la Shoah, le génocide rwandais et j'en passe), les djihads passés et actuels, ...

    Que nos jeunes apprennent à faire la part des choses entre la religion (=idéologie) et le religion (=spiritualité).

    Et je dirais à ces parents catho: vous voulez donc que vos enfants apprennent une seule religion? Très bien. Allez vous arranger avec votre curé, celui-là même qui les a baptisés ou un autre, comme vous voulez, payez-lui ce qu'il faut et lâchez-nous les baskets ...

    Je pense effectivement que cette réforme est une bonne chose mais je trouverais quand même normale qu'on passe plus de temps sur l'enseignement (neutre) de ce qu'est la religion catholique tout comme l'on accorde plus d'importance (lire passe plus de temps) à l'histoire québécoise qu'à l'histoire des États-Unis.

  21. Ça me laisse quand même perplexe de voir ce Québec qui se proclame laïc, alors que des parents catho sont en train de réclamer haut et fort le maintien de la religion à l'école. Je l'ai déjà dit et je le répète: les Québécois semblent vouloir la laïcité, mais que ce soit celle des autres, pas la leur ...

    Mes parents et grand-parents sont très croyants et pourtant ils ne veulent plus que l'église se mêle à l'État et ça je crois qu'une majeure partie des québécois s'entendent là-dessus. Là où le bas blesse selon moi est que souvent les pratiques religieuses sont associées à notre culture, à notre tradition alors de les perdre, c'est comme de dire adieu à notre passé. Bien sûr, il y en a qui y vont plus forts que d'autres... De mon côté, mon avis est qu'il faut encore donner des cours de religion à l'école mais avec moins de parti pris, de donner ça un peu comme des cours d'histoire quoi question de savoir d'où nous venons et où le monde s'en va.

  22. Bonjour,

    qui parmi vous est syndiqué au Quebec ? Qu'est ce que cela lui apporte ? Quels sont les inconvenients ? Combien cela vous coute t il ?

    J'éspére que ce sujet ne partira pas en vrille, merci.

    Plus de 40% des travailleurs québécois sont syndiqués contre à peine 10% en Fr.

    C'est parce que tu ne regardes pas la bonne statistique sinon la Frane serait devant les États-Unis. Étrange n'est-ce pas? La statistique significative est la présence syndicate :

    Le taux de présence syndicale se définit comme le pourcentage de personnes visées par des conventions collectives par rapport à lensemble des employés d'une zone géographique donnée.

    Le taux de présence syndicale se distingue du taux de syndicalisation qui ne tient compte que des membres en règle dun syndicat.

    [...]

    En France, le bénéfice de la convention collective est acquis à l'ensemble des salariés d'une branche professionnelle qu'ils soient ou non syndiqués. On peut donc considérer que le taux de présence syndicale (au sens "américain") est élevé. En revanche, le taux de syndicalisation est plutôt bas.

    En France, la Présence syndicale désignerait plutôt la présence de délégués du personnels syndiqués dans une entreprise. En ce sens, *en 2005 on pouvait mesurer un taux de présence syndicale de 75,5%

    Et ce n'est sans parler du fait que la loi française du droit de travail en couvre beaucoup plus que son équivalent canadienne.

    Personnellement, les syndicats, je suis contre mais à 100% dans un pays industrialisé comportant une économie du savoir. Bien sûr, il doit y avoir quelques exceptions notamment dans le domaine de la santé puisque le gouvernement est le seul employeur. J'ai été fonctionnaire pendant 2 ans. Le syndicat est roi et maître dans la fonction publique, si vous avez de l'ancienneté vous n'avez rien à crainde pour votre emploi et presque tout vous est permis. Mon constat est que je n'ai jamais vu encore jusqu'à ce jour un tel ramassis d'incompétence et de faible productivité. Ce ne sont pas tous les fonctionnaires qui sont incompétents mais ça ne prend que quelques personnes qui décident de ne pas décider et rendre tout compliqué pour paralyser le système. Et comme on ne peut rien faire pour les arrêter....

    Nombre d'études en sont venus à la même conclusion, un haut taux de syndicalisation est souvent associé à une plus faible croissance économique (la Scandinavie étant encore une fois l'exception à la règle).

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