cherry
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Tout est dit. Mais bon, respirons par le nez, dac? Ça vaut pas le coup. Même si je trouve sa description simpliste et peu élogieuse, faut pardonnez à Phil64qc, il habite Québec et l'anglais n'y est pas vraiment présent comme à Montréal. Et à force de fréquenter ce forum, j'ai compris que ce n'est pas parce qu'on immigre en quelque part, qu'on embrasse la culture dans ce qu'elle a de plus profond. On veut bien visiter, manger chez l'habitant, apprendre des expressions rigolotes, apprendre l'anglais (!), travailler, mais venez pas nous faire ch**r avec votre patriotisme primaire et votre histoire, pas notre problème. De toute façon, vous n'avez pas d'histoire. Ah misère...!
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J'ai pas tout compris là ; ils sont francophones ou allophones, ces parents ? ← C'est une bonne remarque Boudebouchon, selon ce que Cherry à écris, les parrents allophones doivent recevoir des services scolaires dans leur langue allophones. ← Ben non! Comment peuvent-ils exiger l'école anglaise quand l'anglais n'est même pas leur langue maternelle? L'anglais ne devrait alors pas primer sur le français, ils sont allophones et leur enfant n'a pas reçu plus d'anglais que de français à l'école. Cétait pour ça...
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Sinon, il y a toujours les écoles privées spécialisées dans l'enseignement des langues. http://www.english-canada.net/montreal.html Après ça, tu pourras dire I'm bilingual. Mais si tu immigres ici, tes enfants devront aller à l'école française...
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La fameuse brêche est plus grosse qu'elle semble l'être: "La contestation judiciaire a été menée par des parents allophones qui soutenaient que le critère de la «majeure partie» de la loi 101 (à l'article 73.2) violait l'article 23.2 de la Charte canadienne des droits et libertés, qui garantit le droit des minorités linguistiques de recevoir des services scolaires dans leur langue." S'ils ne sont pas anglophones mais bien allophones, cette bataille souligne la mauvaise foi des parents, leur refus de voir la réalité québécoise. Avec eux, peu de chance que leur enfant parle le français au Québec plus tard, ils ont déjà fait leur choix, l'anglais est déjà leur seconde langue. Leur enfant a à peine commencer l'école...! Après ça, venez nous dire que la loi 101 n'a pas sa raison d'être. C'est un exemple patent de la force d'attraction de l'anglais auprès des allophones. Même s'ils vivent au Québec, même si leur enfant aura à composer avec un environnement majoritairement francophone, même si leur enfant a eu la moitié de son instruction en français à Ottawa, ils choisissent tout de même l'anglais! On appelle ça se mettre la tête dans le sable et se crisser de nous.
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--- Le référendum a été perdu à cause des immigrants asiatiques qui sont favorables aux anglais ← De quessé? Désolée, mais il n'y a pas qu'eux qui ont voté NON, la plupart des immigrants -sauf peut-être les Haïtiens et les Français?- ont voté NON. C'est pour ça qu'on s'époumonne à vous expliquer notre position. Le "vote ethnique", tu connais? Bien que Parizeau ait dit une énormité sur le coup de l'émotion, ça n'empêche pas qu'il n'avait pas tout à fait tort. Et pour ceux que ça démange, je sais que des Québécois de souche ont aussi voté NON, pas besoin de me le rappeler.
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Je crois que des entreprises offrent des bourses d'études, mais seulement dans des cas bien précis, il y a très peu d'élus. En gros, elles payent les études de leurs poulains les plus prometteurs qu'elles ont scrupuleusement choisis au préalable. Pas de partenariat officiel il me semble, mais je me trompe peut-être. Sinon, l'entreprise privée finance les écoles mais par la bande: contrat d'exclusivité pour la vente de leurs produits sur le campus (ex. Pepsi), commandite de corridor/salle de cours/amphithéâtre (aux HEC notamment), commandite d'événements, concours et distribution de bouffe (Pizza Hut, Subway, Kellogg...). Bref, de la publicité. Pour ce qui est des dons de charité à proprement dit, il semblerait qu'ils vont souvent aux mêmes écoles au détriment d'autres écoles. Encore là, les HEC sortent du peloton.
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Pour en revenir au sujet et sur les différents points de vue, je vous conseille fortement le visionnement du documentaire co-produit par l'Office National du Film et son pendant anglophone, Référendum - Prise 2/take 2, dont voici le lien explicatif: http://cmm.onf.ca/F/titleinfo/index.epl?id=33186 Vous trouverez là tous les points de vue possibles du "problème" québécois: Québécois, Canadien, immigrant, souverainiste, fédéraliste, anglophone, francophone, allophone, autochtone, médias... Extrêmement intéressant. Il en ressort qu'on n'est pas sorti du bois tant les points de vue varient, tant la situation est complexe et émotive. Et ça vous donnera une idée de l'ambiance de guerre civile qui régnait en octobre 1995. Pour avoir été moi-même scrutatrice le soir du référendum (j'étais membre du PQ et je veillais à ce que tout se passe bien à mon bureau de vote), pour avoir déambulé dans les rues de Montréal après la défaite crève-coeur du OUI, je peux vous dire qu'une énergie vraiment particulière régnait au Québec et dans tout le pays. À voir.
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Bahadyna, ça serait le fun si t'arrêtais d'utiliser le caractère gras à tout bout de champ, c'est très agressant. Et tu abordes la situation à l'envers: si le français semble aussi fort aujourd'hui, c'est grâce à la loi 101. Cette loi a été promulguée en 1977 pour renverser la vapeur, l'anglais dominant largement à l'époque, dans les rues et au travail. Ce n'est pas aujourd'hui qu'on va la retirer, on se tirerait une balle dans le pied. Et tant mieux si en plus d'apprendre le français, tu apprends l'anglais. Mais toi et tes enfants auront au moins appris le français d'abord. Et JayJay, ton sens de la répartie me fait bien rire...
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"Papillons en liberté" au Jardin Botanique
cherry a répondu à un(e) sujet de Petit-Prince dans Lounge
Je comprends Toursette. Mais il nous a quand même demandé notre avis, non? En plus, il a mis le nom de sa boîte, alors pour moi il veut faire clean, pas amateur. Ce n'est pas parce que c'est de la vidéo et que c'est dans le lounge qu'il faut juste se contenter d'admirer l'oeuvre. Quand les gens parlent de politique, d'histoire, de science, chacun y va de son avis et de son expertise. Moi, c'est la vidéo mon expertise. Désolée, on ne se refait pas... -
Je comprends ton point de vue, Seelab. Et c'est vrai que de poser des murs n'est pas nécessairement souhaitable. Or, comme tu cites la Belgique en exemple, la seule et importante nuance que j'apporterais à ça, c'est que les trois langues officielles de la Belgique -le français, le néerlandais et l'allemand- ne sont pas du tout dans la même position que le français et l'anglais du Canada. Comme par hasard, les pays limitrophes de la Belgique sont la France, l'Allemagne et les Pays-Bas. Aucune de ces trois langues n'est en position précaire et elles peuvent donc cohabiter sans crainte de disparaître. Au Québec, là où les francophones sont assez nombreux pour aspirer à continuer d'exister, on côtoie une seule autre langue: l'anglais. Celle-ci est parlée par une majorité écrasante, 98% des habitants du très vaste territoire nord-américain. Et l'anglais a un atout supplémentaire car elle est la langue internationale, la langue des affaires, la 2ème langue par excellence pour ceux dont ce n'est pas la langue maternelle. Comme nous sommes un pays où les immigrants arrivent à la pelletée, normal alors qu'on fasse des lois pour continuer d'exister, tu ne trouves pas? Déjà qu'on utilise beaucoup d'anglicismes... Est-ce que la souveraineté du Québec est LA solution? Bonne question. Comme les Québécois eux-mêmes ne s'entendent pas là-dessus, on serait très mal placé de vous demander de trancher. Moi-même, je suis ce qu'on appelle une souverainiste molle, j'ai voté OUI au dernier référendum mais parfois je doute. Ce qui est sûr, c'est que si on était un pays officiel, les immigrants ne seraient alors pas si surpris en arrivant ici. Et en plus de gérer notre immigration, on gérerait notre propre fric plutôt que de le quêter au fédéral. Du coup, peut-être que nos systèmes de santé et d'éducation, que vous critiquez vertement autant sinon plus que nous, s'en trouveraient améliorés. On ne perdrait plus nos énergies sur les questions linguistiques, ça serait réglé, final bâton comme on dit ici. Et ça ne nous empêcherait pas d'être bilingues.
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C'est bien de savoir que tu te renseignes sur la situation. Malheureusement, ce qui émane souvent de tes réponses, c'est plutôt que ton idée est faite. Heureuse de savoir que ce n'est pas le cas. Ceci dit, le fameux 50% auquel tu fais référence nous dit simplement que 50% des Québécois ont voté NON au dernier référendum et refusent de se séparer du Canada. Ça ne sous-entend pas qu'ils pensent que la langue française règne en maître au Québec pour de bon, encore moins que la loi 101 est désuète. Ça ne sous-entend surtout pas qu'ils se foutent du fait français au Québec, ils y tiennent comme les 50% qui ont voté OUI. Ils ne trouvent juste pas que l'indépendance soit la solution et préfèrent le statu quo. Certains ont un réel attachement au Canada, d'autres ont peur de perdre du fric dans cette histoire. Chacun a ses raisons. Je me fous pas mal que tu sois fédéraliste, that's not the point (notez ici l'utilisation de l'anglais, moi la parano de l'assimilation...). Tu extrapoles et tires des conclusions hâtives Seelab. Au risque de me répéter, ceux qui chient sur le Québec et son désir d'exister en tant que nation -sans ou avec le Canada, ce ne sont que des lignes sur une carte- n'ont pas leur place ici et c'est à se demander pourquoi ils ont choisi d'immigrer ici. C'est comme si j'immigrais en France et que je niais l'existence de la culture française en mettant tous les Européens dans le même panier! Et je pousserais l'audace en chiâlant et en refusant d'apprendre la langue locale ou de la faire apprendre à mes enfants. Et encore là c'est moins pire, les Français sont mieux placés que nous, ils ont le poids démographique eux, en plus d'être un pays officiellement. J'appelle ça de l'aveuglement volontaire, de la mauvaise foi. Le Québec a beau être une province et non un pays, on ne peut pas nier sa spécifité quand même! Même les anglos s'entendent pour dire qu'on est différent! Et si tu te sens visé par la définition que je fais des "mauvais" immigrants, ton problème. Je ne visais personne en particulier. J'ai moi aussi côtoyé des anglophones dans ma vie professionnelle, dans un réputé bureau d'avocats à Montréal. Or, mon expérience ne fût pas aussi heureuse que la tienne. Mes collègues anglophones, de parfaits bilingues, refusaient obstinément de parler en français aux francophones. Or, nous ne savions pas qu'ils étaient bilingues jusqu'à ce qu'on les entende parler parfaitement en français au téléphone. Ça faisait des semaines qu'on tentait tant bien que mal de se faire bien comprendre en anglais et il arrivait qu'on cherche nos mots. Jamais l'idée ne leur est venue de nous dire qu'on pouvait leur parler en français, qu'ils comprenaient la langue! Dès lors, on leur a parlé en français, et ils nous répondaient toujours en anglais. Pas parce qu'ils étaient plus à l'aise avec la langue anglaise, par mépris. Et nous étions au Québec, une province où la langue du travail selon la loi 101 doit être le français. Ô ironie, la firme où je travaillais est Heenan Blaikie, firme qui a employé Pierre-Elliot Trudeau, l'apôtre du bilinguisme, et où travaille maintenant l'ancien premier ministre du Canada Jean Chrétien... Je ne suis pas anti-anglophones pour autant. J'ai côtoyé des "blokes" très sympatiques, heureusement. Mais de là à nier ma différence, ma culture, ma langue parce que ça brise l'harmonie apparente, non. Nous ne sommes que 7 millions et nous sommes entourés de 350 millions d'anglophones, donc 2% de la population totale en Amérique du Nord! Ça ne vous allume pas une petite lumière? Si ce n'avait pas été de notre prise de conscience, de nos lois et de notre désir de continuer d'exister, le débat actuel n'aurait pas lieu car nous nous parlerions probablement déjà en franglais et il serait trop tard. Ce n'est pas de la paranoïa. Face à notre faible poids démographique, la pensée magique ne peut pas faire grand chose.
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Revenons à nos moutons donc. Oui Viggo, la loi 101 est prévue en ce sens. De toute façon, je crois que vous n'aurez pas le choix d'envoyer vos enfants à l'école française si vous venez au Québec. Or, que vous vouliez que vos enfants y aillent est tout à votre honneur. Et quand tu dis qu'il faut des maisons d'édition, théâtres, médias, on a tout ce qu'il faut ici, tant du côté francophone qu'anglophone. De côté comme de l'autre, les arts et communications sont un moyen de nous affirmer et nous nous en servons allègrement. D'ailleurs, si le Québec est une pépinière de talents dans le domaine des arts, c'est probablement dû entre autres à cette urgence de nous affirmer qui nous habite. Or, Télé-Québec -la seule télé publique québécoise- voit ses moyens financiers fondre comme neige au soleil au point où elle vivote présentement. C'est un recul pour le peuple québécois, qui a besoin de porte-voix. J'ai remarqué qu'on sabrait dans ses budgets à chaque fois que le parti élu au pouvoir est le Parti Libéral, un parti fédéraliste. Tiens, tiens... Pour ce qui est de l'analogie avec un écosystème, je n'irais pas jusque là. Il y a un monde de différence entre la biologie animale/végétale et la sociologie/anthropologie/politique/histoire. C'est un peu simpliste comme comparaison, mais c'est mignon...
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Merci O'Hana. Tu as très bien résumé la situation, as usual. Il n'y a rien à ajouter.
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Vous m'intriguez vous deux. C'est pas grave, j'ai mes informateurs, je vais tirer les vers du nez de la soeur de Prune, na! Désolée Nat, c'était plus fort que moi. Je sors...
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Tu es en demande à ce que je vois! Si ça peut faire pencher la balance de mon bord -de notre bord car les spectateurs y trouveraient leur compte aussi-, le salaire y est très compétitif...! Désolée Prune, mais t'as aucune chance...!
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Une infidélité? Je ne sais pas ce que je dois extrapoler de ça. Mais si je te suis bien, je suis une infidèle moi-même, mais je ne le cries pas sur les toits et je ne m'en vante pas. Comme on dit, ne pas mordre la main de celui qui nous nourrit. Et l'infiltration permet parfois -je dis bien parfois- de contrôler les dégâts... Et c'est quand tu veux ma belle. Viens grossir les rangs des infidèles. On n'est pas nombreux -les médias ont un grand pouvoir de persuasion, voire d'aveuglement- mais on se serre les coudes!
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C'est là où ça coince: vous ne comprenez pas la relation qu'on a (?) avec nos concitoyens anglophones. On ne les déteste pas. Mais s'il y en a qui se replient sur eux-mêmes, ce sont eux. S'il y en a qui ne respectent pas leurs concitoyens, ce sont encore eux. Bien qu'ils vivent au Québec et sont minoritaires, la majorité d'entre-eux arrivent à peine à baragouiner quelques mots de français. Ils vivent en vase clos et échangent très peu avec nous. Dans une situation x -boulot, commerce, conférence, etc-, l'échange se fera toujours en anglais, même si on est au Québec, même si la majorité des gens dans la pièce parlent français. Ça nous dépasse, nous insulte. Comme nous ne sommes qu'une goutte d'eau francophone dans un océan anglophone, nous nous devons de nous protéger pour éviter la folklorisation. Dans leur cas, ils ne se protègent pas, ils sont carrément indifférents à nous! D'accord, il y a des exceptions. Mais comme on dit, l'exception confirme la règle. Mais on ne pique pas des poupées vaudou à leur effigie pour autant, on ne leur lance pas des tomates! La loi 101 -car ironiquement il nous faut une loi!- est là pour rattraper le tir: affichage avec prédominance de la langue française, école française pour les allophones/francophones, français comme langue du travail. Quand j'entends les anglophones dire qu'on est raciste et qu'ils sont maltraités, je suis sidérée. Ils ont leurs écoles, leurs universités, leurs médias, etc. Ils sont fortement majoritaires en Amérique du Nord. Et ils peuvent, malgré la loi et les nombreuses campagnes de sensibilisation, vivre uniquement en anglais. Et ils le font! C'est là où on ne s'entend pas du tout Seelab. La culture québécoise francophone est et restera dans une situation précaire. Non seulement sommes-nous très peu nombreux, mais on doit faire appel aux immigrants pour garder la tête hors de l'eau. Notre place en Amérique de Nord ne dépend pas juste de nous, mais de vous. On ne vous demande pas d'être anti-anglophones, mais pro-francophones, nuance. Comme Phil par exemple. On ne vous a jamais demandé d'haïr les anglophones. Rien ne vous empêche d'aller les rencontrer, de leur parler. Mais SVP ne nous dites pas que nos lois sont inutiles, ne chiâlez pas si vous ne pouvez pas envoyer vos enfants à l'école anglaise, ne voyez pas des murs où il n'y a que des mesures pour maintenir et renouveler notre bassin de francophones, relisez les chroniques d'O'Hana et de JayJay pour bien cerner notre situation extrêmement complexe. Merci.
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MDR... jaune! Vous savez chers immigrants, si vous ne comprenez pas -ou plutôt si vous ne tentez pas de comprendre- la situation particulière du Québec, c'est que vous n'avez pas votre place ici, désolée. Ceux qui crachent sur notre culture -ou sur notre façon de la protéger- sont très mal placés pour nous parler d'ouverture sur le monde. L'ouverture, ça commence dans votre entourage immédiat. Et comme de fait, vous êtes au Québec. Si vous prenez la peine de venir vous installer ici, la moindre des choses, c'est d'embrasser notre culture, pas de la dénigrer platement, tout en idolâtrant la culture anglo-saxonne. En plus, vous êtes francophones! La grande majorité des Québécois, fédéralistes et souverainistes, s'entendent sur un point: nous sommes différents du ROC et des Etats-Unis et cette différence est une richesse qu'il faut préserver. Ce n'est pas du repli sur soi, c'est de l'affirmation de soi. Et ce ne sont pas des étrangers -désolée pour le choix de mot, mais c'est quand même ça au départ- qui vont nous dire qui nous sommes et quoi faire pour nous préserver. Si vous n'êtes pas contents, les États-Unis et le ROC sont tout près. Ceci dit, et heureusement, beaucoup d'immigrants s'informent et tâtent le pouls de la population locale avant de se faire une idée. Ils peuvent choisir d'être fédéralistes, là n'est pas la question. Ils seront au moins intégrés à la nation québécoise car ils auront gouté à notre culture, francophone et distincte, et qu'ils la dorloteront car ils la comprendront. Pour les autres, bien dommage pour vous, votre immigration est totalement ratée. Et notre tentative d'aider notre cause en vous permettant d'immigrer ici, aussi.
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Et de deux! Euh, je veux dire trois si je compte le futur Québécois... Pour ce qui est de l'enseignement de l'anglais en France, pour avoir assister à un cours lors d'un échange, je ne suis pas surprise de ce que tu dis. Ça m'a pris 5 minutes avant de comprendre que c'était de l'anglais et non de l'allemand! Sans vouloir piquer les jobs des Français, vous gagneriez peut-être à engager des Québécois, qui sait? On n'insisterait pas autant sur la prononciation ridiculement appuyée (par exemple ze pour the) et on attaquerait le problème de front, on a baigné dedans toute notre vie. Un ami Québécois a trouvé une super job payante à Paris grâce à son bilinguisme, job que beaucoup de français auraient pu faire si... Et Zogu et JayJay, vous me laisser coite et je vous salue bien bas. JayJay, si tu reviens à Montréal un jour, je te fais entrer où je travaille, on a besoin de rédacteurs qui sont férus d'histoire et de politique. Quant à Zogu, ça paraît que tu fais de la rédaction technique. Vraiment, vous m'épatez, je ne vous arrive pas à la cheville (mais essayer de monter un reportage en 10 minutes, hein? ).
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Et pour ceux qui veulent pratiquer le langage des sourds-muets, connaissez-vous le café LUBU à Montréal? En plus d'y servir du café équitable, la propriétaire s'est donnée comme mission de nous faire connaître le langage et les personnes, qui sont souvent isolées à cause de leur handicap. En plus de divers livres, on y trouve donc des guides sur le langage. Les employés sont aussi sourds. L'ambiance est très sympa. Voici le lien du site officiel: http://www.lubu.ca/
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Humm, c'est l'étage de... ca commence par L et Ca fini par N ...oups, fallait pas le dire...hi hi hi jimmy ← Non, c'est trois autres lettres, na! Eux, ils nous piquent nos oeuvres... Oups! Je suis démasquée!
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Je pense en français d'abord et avant tout, c'est mon langage, mon mode de communication. Mais je peux, si je veux ou si j'en ai besoin, penser en anglais. Mais je ne suis pas obsédée par la chose, tu comprends? Mon anglais est quand même très potable même si je n'ai pas été à l'école anglaise. J'ai travaillé pendant 8 mois dans un bureau d'avocats où tout se faisait en anglais exclusivement et mon anglais s'est du coup "réveillé" par la force des choses. Il s'est depuis un peu "endormi" mais pas trop. Je ne crache pas sur le bilinguisme, c'est un plus, dans la vie professionnelle comme dans la vie privée. Mais de là à penser également en français et en anglais, non. Je suis francophone.
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Euh, si tu sais où je travaille, je ne travaille pas au sous-sol, mais plutôt au 10ème et dernier étage... Les salles au sous-sol servent à monter les émissions de variétés principalement. Fais-tu référence à Infoman? Car c'est pas dans cette boîte que je suis, du moins pas pour le moment... Et oui, c'est un boulot trippant. Mais je veux faire autre chose en parallèle en plus -mon statut de pigiste me le permet-, j'ai trop de chose à dire pour me contenter d'être simplement la courroie de transmission. Ça peut se discuter. Je suis en train de me recréer mon réseau de contact car en dehors de mes collègues immédiats, j'ai perdu de vue mes camarades du domaine.
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Euh, c'est parce que j'ai pas dit ça. Tu te trompes de personne, je pense plutôt le contraire... Pour ce qui est du français hors-Québec, sans nécessairement le qualifier de bâtard, il est à l'image de ce que sera notre français au Québec si on ne se protège pas avec une loi solide telle que la loi 101. Il a été tellement contaminé par la langue anglaise que c'est devenu du franglais. Je n'ai aucune envie que ça arrive ici. D'où la pertinence de la loi. C'est ironique de devoir expliquer cela à des immigrants francophones. On a assez des anglophones et des allophones à convaincre, vous ne trouvez pas? Allumez, ciboire! Et pour ceux qui tiennent vraiment à apprendre l'anglais: 254-6011 (two-five-four-six-o-one-one).
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Salut la gang, Comme d'hab, je pense comme JayJay, Jimmy et cie et défends farouchement le bien-fondé de la loi 101. Pas besoin d'être anthropologue ou sociologue pour comprendre que la langue est le véhicule de la culture et de l'identité d'un peuple. En forçant les allophones et les francophones à aller à l'école française, on contribue à la protéger. Notre faible poids démographique l'exige. Mettez ça dans votre pipe et prenez une bonne bouffée... quitte à vous étouffer





