cherry
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Je me joins au club sélect de Nat92... Et dans mon temps, je voulais ressembler à Madonna et me mettait du crayon khôl comme le chanteur de The Cure. Et les jeunes de la génération précédente avaient les cheveux longs et fumaient du pot en écoutant du Hendrix. Tu sais, moi les après nous le déluge, ça me fait sourire...
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Ouin, ça discute fort dans les chaumières à ce que je vois! D'abord, ce sont les adultes qui donne un rôle sacré à l'école, qui s'attendent à ce qu'elle donne des leçons de vie inébranlables, en plus de livrer les matières. Soit, l'école joue un rôle-clé dans la formation de l'enfant, mais faut pas charrier et lui demander d'être plus catholique que le pape. Je doute que pour les enfants, ça soit si clair, si évident. Ils absordent tout ce qu'on leur dit, à l'école ou ailleurs, et en font un melting pot d'informations. Ils ne compartimentent pas: ils ne se disent pas parce que je l'ai vu/entendu à l'école, ça doit être vrai, pas plus qu'ils se disent parce que je l'ai vu à la télévision ou sur internet, ça ne doit pas être vrai. Ils mettent tout dans le même panier et c'est aux parents de départager le tout, de faire de leurs enfants des êtres intelligents à l'esprit critique. C'est à eux qu'incombe la tâche de transmettre les valeurs qui leur sont chères. Pas à l'école. Fort heureusement d'ailleurs... Enfin, ce n'est pas parce qu'on a marchandé avec de faux billets, à l'école ou en jouant entre copains, qu'on devient nécessairement de bons capitalistes plus tard. Faut arrêter de faire des liens aussi facile dans votre tête. J'ai aussi joué au docteur... P.S. Je viens de lire le dernier commentaire d'Isseo17 et je ne peux qu'acquiser.
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Bien d'accord avec toi. Comme je l'ai déjà écrit, je suis moi-même passée par là et c'était perçu comme un jeu. Mais la honte quand mon prof me reprenait des dollars...! On ne m'a pas inculqué ainsi la valeur de l'argent, encore moins la paresse, mais la fierté d'avoir été une bonne élève, d'avoir été travaillante et à l'écoute. Le fait que je puisse m'acheter un congé de devoir était bien secondaire. Et comme je l'ai mentionné, le prof savait ce qu'il faisait et si un élève avait réellement besoin de revoir la matière le soir, il s'arrangeait pour reprendre presque tous ses dollars et fixait le prix en-deça de ses capacités de payer. Il faut arrêter de voir les enfants comme des êtres innocents complètement imperméables -ou perméables, c'est selon- au monde qui les entoure. Vous seriez surpris de savoir ce qu'ils comprennent en nous observant. Chaque génération s'est inquiétée de la génération suivante, comme si dès qu'on devenait officiellement adulte, on était frappé par la sagesse. Que nenni! Il y a de jeunes cons comme il y a de vieux cons. La notion de l'argent ne survient pas quand on commence à en avoir. Et la notion de récompense/punition n'a pas été inventé par les profs non plus. En disant à votre enfant qu'il n'aura pas de dessert s'il ne finit pas ses carottes, vous appliquez la même méthode. Faites confiance à vos enfants, ils sont capable de faire la part des choses, parfois même mieux que les adultes. Et je peux vous assurer que l'argent de monopoly ne les rendra pas plus money money plus tard, j'en suis la preuve vivante. Si c'était le cas, on devrait leur interdire de jouer au monopoly, point.
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À prime abord, je réagirais comme toi Bouh. Or, je suis moi-même passée par là: mon prof de cinquième année du primaire utilisaient des faux dollars pour nous mâter. On commençait la journée avec x dollars et si on parlait en classe, si on n'écoutait pas, si on était turbulent, si on ne faisait pas les travaux demandés, il nous reprenait des dollars. À la fin de la journée, ils nous donnaient plusieurs devoirs et nous permettait d'acheter des congés de devoir moyennant y dollars. Mais pas fou, il calculait ses affaires pour qu'il nous reste quand même quelques devoirs à faire, si besoin était. Bref, sa méthode servait plus à nous garder calmes... et ça fonctionnait, en plus de nous amuser. Bref, faut pas trop s'en faire. Je ne suis pas devenue une capitaliste extrêmiste pour autant. Et les enfants sont loin d'être cons: ils savent très bien que l'argent mène le monde, faux dollars ou pas...
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Bahadyna, SVP décroche! J'ai lu ton fameux rapport. De un, ce n'est pas parce que le terme canadien est accroché au nom de l'instance qui a écrit ce rapport que ce dit rapport est pour autant officiel et sérieux. Il faut faire attention avec ça. Cette organisation est probablement indépendante et son mandat est de défendre les réfugiés. Il ne faut donc pas s'étonner qu'elle arrange la réalité à son avantage. De deux, comme la si bien résumé Skydiver, il faut arrêter de voir du racisme partout. Il y en a soit, mais pas plus qu'ailleurs et je dirais même, moins qu'ailleurs. Quand on lit le texte, on s'aperçoit que ce qu'on pointe comme étant du racisme n'est rien d'autre qu'une méthode pour traiter les demandes d'immigration: demande de documents officiels pour que le demandeur prouve son identité, demande de visa d'entrée pour que le demandeur puisse venir au pays, demande de test d'ADN pour que le demandeur prouve ses liens de parenté, etc. N'en déplaise aux bien-pensants, certains demandeurs mentent pour immigrer au Canada, et les fonctionnaires de l'immigration le savent. Les demandes de documents sont non seulement légitimes car n'entre pas au pays qui veut, mais elles permettent d'éviter les abus. Je suis consciente qu'il est plus difficile pour les demandeurs de certains pays de répondre aux exigences, et on devrait peut-être parfois faire des exceptions, mais de là à y voir du racisme...? Si on suivait à la lettre les recommandations de ce dit rapport, le Canada ouvrirait ses frontières à tout le monde sans aucun contrôle, sans aucune question. Comme on dit par icitte: Wôw les nerfs!
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Amusons-nous à faire le calcul inverse et regardons le nombre d'écoles et d'universités de langue anglaise au Québec qui, je le rappelle, est une province unilingue française. -Écoles primaires et secondaires: 340 -Cegeps -Trois cégeps sur l'île de Montréal (Dawson, Vanier et John Abbott) -le Champlain Regional College avec trois campus (St-Lambert, Lennoxville et Québec) -le Heritage College à Hull desservant l'Ouest du Québec -les cégeps de Gaspé et de Sept-Iles ayant une section pour les étudiants anglophones. (donc 3 + 3 + 1 = 7 cegeps (disons qu'on oublie les 2 derniers)) -Universités: 3 (McGill, Concordia et Bishop) (source: Atlas francophone) Pôvres, pôvres anglophones! Ils sont si maltraités...!
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What? I'm sorry, I don't understand. Do you speak english? Maybe spanish? (Damn Frenchies...! They should stay in Quebec with the damn Quebecers!)
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Salut Freeman, Bien que je te comprenne d'être dégoûté par l'attitude extrêmement agressive de certains forumistes à ton égard, je ne crois pas que ce soit une bonne raison pour nous quitter. Ignore-les. L'indifférence est la meilleure des vengeances. Pour ce qui est de ton utilisation de la langue française, elle est plus que potable. Le forumiste qui t'en a fait la remarque devrait peut-être se relire, il n'a vraiment aucune leçon à te donner... Prend soin de toi.
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Bonjour! J'ai lu TOUS vos messages - - et je ne peux que me ranger du côté de Laurence, Jimmy, Epervier, Peanut, JayJay, Redflag, Petit-Prince et j'en passe. On ne nie pas l'existence d'une communauté francophone hors-Québec, mais celle-ci est tellement éparpillée un peu partout sur le très grand territoire du Canada, qu'elle ne fait pas le poids devant la marée anglophone. À moins de rester dans leur patelin -lire leur ghetto-, les francophones du ROC (seulement 4,47% de la population) ne peuvent en aucun cas vivre uniquement en français. Seule exception: le Nouveau Brunswick, province officiellement bilingue. Ceux qui prétendent le contraire sont dans le champs ou volontairement naïfs. Quant aux anglophones du Québec, ils peuvent très bien vivre sans apprendre un traître mot de français. Ils ont leurs écoles, leurs universités, leurs hopitaux, leurs médias, leurs théâtres, etc. Et ils trouveront de l'anglais partout où ils vont, tant dans la province, que dans le ROC, qu'aux USA. Ils sont choyés et on ne peut en aucun cas les comparer aux francophones du ROC, qui eux doivent se battre pour garder le peu de services en français disponibles. Par exemple, en Ontario, les Franco-Ontariens ont dû aller en cour pour empêcher la fermeture du seul hôpital francophone de la province, l'Hôpital Montfort. C'est un exemple parmi tant d'autres. Il fut un temps où la langue anglaise étendait ses tentacules au centre-ville de Montréal. La loi 101 a changé tout ça et c'est tant mieux. Maintenant, le français prime dans l'affichage et les immigrants doivent aller à l'école française. Le Québec est officiellement unilingue français et ceux qui déplorent cette situation n'ont qu'à aller voir ailleurs. Ce n'est pas les endroits qui manquent... Malgré la loi, le français reste dans une situation précaire. Même le gouvernement Charest s'en inquiète, c'est dire... http://www.languefrancaise.net/news/index.php?id_news=190 Pour finir, des statistiques tirées de l'Atlas francophone. Au Canada: http://franco.ca/atlas/francophonie/francais/impre.cfm?Id=28 Par province: http://franco.ca/atlas/francophonie/francais/index.cfm
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Ça m'étonnerais que tu puisses trouver un magnétoscope PAL/SECAM ici. De toute façon, vaut mieux te mettre sur le mode NTSC tout de suite, toutes les cassettes vidéo des clubs étant dans ce format, de même que le signal de la télévision. Le signal vidéo PAL est à 25 images/secondes et le signal NTSC de l'Amérique est à 30 images/secondes. Le nombre de lignes est aussi différent. Le mieux, si tu veux visionner tes cassettes, c'est de les faire tranférer en format NTSC dans un centre spécialisé de copie.
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Oups! Les couleurs de drapeau des Patriotes sont bien les mêmes que celles du drapeau italien, mais dans l'autre sens, c'est-à-dire sur la longueur. C'est donc le drapeau de la Hongrie.
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Mon Dieu, j'en tremble d'excitation. ← Et moi, j'en tremble de peur... Et PP, le nom des Canadiens-Français qui se sont révoltés contre les Anglais est Patriotes, avec Louis-Joseph Papineau comme leader. D'ailleurs, on peut voir leur drapeau -qui porte les mêmes couleurs que le drapeau italien mais avec un personnage- lors de manifestations pro-Québec comme la St-Jean par exemple.
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Bonjour, Je voulais juste ajouter mon grain de sel. Tout le monde s'entend sur la différence entre contact et piston donc je ne m'attarderai pas là-dessus. Je voulais juste ajouter qu'on peut se trouver du travail SANS contact, ce n'est pas un pré-requis. J'ai eu mon emploi actuel -et plusieurs avant- en envoyant simplement mon CV et une lettre de motivation à des dizaines de boîtes susceptibles d'être intéressées par mes services. J'ai fait ce manège pendant plusieurs années, ne me décourageant pas au premier refus, et ça a porté fruit. Et pourtant, je travaille dans un milieu où le contact -et le piston- est très répandu... Conclusion: il faut arrêter de se placer en victime et foncer. Si on passe son temps à se dire que c'est le système qui est mal fait, ou qu'on ne nous convoque pas pour une entrevue parce qu'on ne connait personne ou parce qu'on a un nom étranger, on n'ira pas loin. Lancez le plus de bouteilles à la mer possible. Parlez de vos objectifs à tous ceux que vous rencontrez et envoyez votre CV partout. Un jour, votre tour viendra, quelqu'un trouvera votre bouteille.
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Idem pour moi. Que du bon. D'ailleurs, le propriétaire de mon immeuble est Belge. Il est cool, relax (peut-être trop parfois, dans le sens qu'il gagnerait à faire quelques réparations!), parle lentement et en étirant les voyelles (ça ressemble un peu à l'accent québécois, mais en plus mélodieux), observe beaucoup avec un regard amusé et ne semble pas trop se casser la tête pour rien. Mais bon, c'est lui et sa famille. De là à dire que tous les Belges sont comme ça, sais pas... Et vous faites de bonnes frites et du très bon chocolat...
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Je suis d'accord avec toi. C'est pour ça que je me tiens avec des Français: pour me calmer, apprendre à bien articuler, vouvoyer, avoir de la classe quoi! Peace Velzia, vraiment. Si j'étais raciste envers les Français, je n'en fréquenterais pas un et je ne fréquenterais pas ce forum.
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J'assume totalement... Et je ne vois pas en quoi être athée ou dire qu'il faut tracer une ligne quelque part soit si abominable. Je ne crois pas que j'irai en enfer, si l'enfer existe... Bon, je sort...
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Si ce n'était que de moi, j'interdirais toutes les religions, point barre. Derrière leur façade de pureté et d'amour du prochain, se cache le conformisme, le sexisme, l'homophobie, l'obscurantisme, la stupidité (comme le pape qui est contre la distribution de condoms en Afrique par exemple), la violence. Tant de guerres ont été déclenchées au nom de la religion, quelle que soit la religion, que ça me fait vomir... Cela dit, je respecte les croyants même si je suis athée. Je suis consciente que mon opinion est tranchée mais ne vous offusquez pas: de toute façon, la religion est là pour rester. Or, j'ai remarqué que dès qu'on ose affirmer notre athéisme et qu'on explique pourquoi, on se fait taxer de raciste, d'intolérant. À ceux que mes propos démangent, je vous réponds tout de suite: au droit à la religion, on peut tout aussi bien opposer le droit à la non-religion... Pour revenir au port du voile, quand on regarde le problème objectivement, on constate qu'il n'y a pas de quoi fouetter un chat. Si une femme veut se cacher sous un bout de tissu malgré la chaleur parce que sa religion le lui dicte ou parce que son mari lui demande, c'est son droit le plus absolu. Or, il faut tracer une limite quelque part et c'est là où ça coince. Jusqu'où pouvons-nous permettre l'exercice de la religion dans les sphères autres que la sphère privée? Le cas des sikhs en turban à la GRC a déjà été évoqué. Mais il y a aussi les juifs d'Outremont qui voulaient tirer des ficelles -appelées érouvs- entre les maisons pour leur permettre de déambuler librement. Ils voulaient aussi avoir le droit de construire une petite cabane sur leur balcon -appelée soukah- malgré les réglements propres aux condominiums (droit qu'ils ont obtenu). Certaines piscines publiques ont des heures réservées aux musulmanes pour qu'elles puissent se baigner loin du regard des hommes. Des musulmans ont porté plainte à la ville de Montréal parce que les sapins de Noël les offusquaient. Des musulmans ont exigé des lieux et du temps pour faire la prière pendant leur cours à l'école et même pendant leur boulot. Et cerise sur le sundae: les musulmans veulent leurs propres tribunaux basés sur la charia! C'est moi, ou la liberté de religion ratisse large? Il y a une limite à se plier devant les demandes de tous et chacun, non? Commence à faire ch**r...
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Oups, je l'ai posté deux fois... Donc voilà, je l'efface. Et je vous taquine, hein! Par-contre, l'histoire de l'auberge est véridique...
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J'ai déjà eu une discussion avec des Français sur les fameuses odeurs, corporelles ou autre. La conclusion: ce n'est pas que vous puer plus, c'est que votre tolérance aux odeurs nauséabondes est plus élevée... Un exemple: moi, ma soeur et mon beau-frère avons loué une chambre dans une petite auberge en Normandie. Une très très forte odeur de sueur et d'égoût embaumait l'air des couloirs. Franchement dégueulasse! On voulait aller ailleurs mais tous les hotels était pleins dans les environs. Nous avons donc dû endurer ça en se promenant avec la main sur le visage. Et les propriétaires de l'auberge, de même que les clients français ne semblaient pas s'en formaliser. On hallucinait!!! Au Québec, l'auberge aurait fait faillite... Qui sait? Votre plus forte tolérance aux odeurs est peut-être due au fait que vous êtes plus nombreux et plus collés les uns sur les autres, donc habitués? Ou que vos égoûts ont déjà été à ciel ouvert en plein milieu des rues en pavé...
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Je suis pas mal d'accord avec la description de Diego, pour la joute verbale et l'habillement. Mais comme l'a dit Phil, ça peut être positif quand c'est justifié et dosé. D'ailleurs, le Québécois moyen a le défaut inverse: il fuit trop le débat... J'ai cassé mon ami français quelques jours après son arrivée ici. Du coup, il parlait moins vite, écoutait plus, respirait par le nez, arrêtait de me mettre son doc en philo sous le nez, se marrait beaucoup plus, même sa posture et sa démarche avaient changé (il est Parisien...). Car n'en déplaise à vous chers Français, vous êtes bel et bien coincés du point de vue d'un Québécois, d'un Nord-Américain. Vouvoiement, distance dans les rapports, méfiance. Vous êtes trop conscients de l'image que vous projetez et ça vous inhibe, vous éloigne des choses simples mais vrais. C'est du moins ma perception. Mais vous avez tendance à vous laisser aller quand vous arrivez ici et c'est tant mieux. Autre perception des Français (et je m'adresse aux hommes): votre paternalisme voire votre machisme. J'ai assisté à un souper de Français récemment et j'ai dû me contenter de parler à la seule fille du groupe, les hommes parlant entre eux de choses sérieuses en fumant le cigare. C'est comme si ça allait de soi, tant pour les hommes que pour la fille. Ça m'a fait ch...! En plus, la fille -une minette à la voix très aiguë de dix ans plus jeune que moi- se faisait constamment corrigée par son homme au point où je l'ai défendue. Ici, les rapports hommes-femmes sont plus simples, sains et égalitaires. Heureusement, j'ai trouvé en mon homme la perle rare. De toute façon, il n'a pas vraiment le choix et apprécie ma spécifité québécoise...
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Cher Jack, je crois que tu es en plein choc culturel et que tu ne vois plus clair. Ton portrait du milieu scolaire est tellement noir qu'il semble tout droit sorti d'un mauvais film. J'ai trouvé une étude internationale sérieuse qui date de 2001 et qui compare le niveau d'élèves de 15 ans provenant de divers pays, en lecture, mathématique et science. Ô surprise, le Canada -et le Québec- bat la France à tous les niveaux...! http://www.pisa.gc.ca/pisa/81-590-xpf.pdf Et je répète ce que j'ai écrit sur ton autre post: j'ai étudié ici (j'ai un DEC en sciences pures et un bac en communications) et je me porte TRÈS BIEN, merci... Pour ce qui est des copains de sexe- communément appelés fuck friend-, c'est loin d'être un phénomène nouveau et franchement, il n'y a rien là... Tes enfants vont éventuellement vieillir et tu ne pourras pas les empêcher d'explorer, ici ou ailleurs. En espérant que tu saches faire la part des choses avant de poser un geste drastique et impulsif. Bonne chance et bonne réflexion. Cherry, une Québécoise qui est loin d'être inculte, qui sait compter, lire et écrire, qui gagne très bien sa vie et qui a déjà eu des amants juste pour le fun et ce, sans traumatisme...
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Tu résumes pas mal ma pensée JayJay. Et pour le mythe du "French lover", ce n'est pas un mythe, je confirme que les Français ont le tour -tu peux confirmer aussi j'imagine- et j'en redemande... Pour ce qui est des récits de l'ami de Diego, je me suis vraiment bidonné. J'en redemande aussi.
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Normes du travail au Québec: http://www.cnt.gouv.qc.ca/fr/index.asp Normes du travail au Canada: http://www.rhdcc.gc.ca/fr/passerelles/topiques/lxn-pxp.shtml
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Est-ce si difficile de se trouver un emploi quand on est immigrant? Je me pose cette question parce qu'à Montréal, plus du tiers des habitants sont immigrants. Mes voisins viennent de partout dans le monde (Belgique, France, Chine, Maroc, Afrique noire). Les étrangers font tellement partie du paysage qu'on ne les voit plus. J'ai des collègues qui viennent de Suisse, de France, du Congo, etc. Les employeurs ne sont pas différents des autres, baignent dans le même environnement, et certains sont eux-mêmes immigrants. Alors quand on me dit que d'être immigrant empêche de trouver du boulot, ça me laisse perplexe... Et comme l'a souligné Phil_H, votre approche n'est peut-être pas adaptée au Québec. D'abord, il faut faire comprendre à l'employeur que vous n'êtes pas simplement de passage. Les employeurs détestent investir du temps et de l'argent sur quelqu'un qui va se pousser au bout de quelques mois, immigrant ou pas. Ensuite, il faut que l'employeur se sente en confiance, qu'il sache que vous êtes sérieux, compétent et motivé. Enfin, il ne faut pas chercher à épater la galerie car le Québécois moyen déteste ça. Comme je l'ai déjà mentionné dans un précédent post: Un conseil: n'approchez pas les futurs employeurs comme vous les approcheriez dans votre pays d'origine. N'oubliez jamais que vous vous adressez à des Québécois, donc des gens différents de vous et tâcher de leur parler dans leur langage pour établir une communication. Si vous vous lancez dans de grandes envolées presque lyriques, il est possible que votre interlocuteur décroche. Parlez lentement et allez droit au but. Ici, on ne se complique pas la vie. Soyez chaleureux, restez humble -je n'entends pas par là que vous ne l'êtes pas, hein!- tout en vous valorisant. Je sais que c'est paradoxal, mais c'est comme ça. Mais SVP qu'on arrête de voir ça sous la loupe de l'immigrant qui se fait discriminé. S'il y a racisme, ce n'est pas la norme mais l'exception. Les Québécois pure laine ont autant de difficulté à se trouver du boulot. Ça me fait penser à un de mes amis Français qui, frustré de ne pouvoir se trouver du travail ici, disait que c'était parce qu'il était un maudit Français. Or, lorsqu'il est retourné en France, il a eu autant de difficulté à se placer. Je suis allée le voir deux ans plus tard et il était toujours au chômage et rageait de devoir obligatoirement avoir tel bout de papier pour faire un métier, quel que soit le métier...
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C'est bien beau la volonté, mais qu'est-ce que le gouvernements attend pour agir, ciboire?!? Si vous avez tant de misère avec les ordres, avez-vous pensez vous unir et protester? Avez-vous écrit au ministère du travail ou de l'éducation? Une lettre ouverte dans les journaux peut-être? Rien de mieux pour faire bouger les choses que de se faire entendre en brassant de la marde. En expliquant les tenants et aboutissants d'un tel protectionnisme de la part des ordres, vous allez avoir la population québécoise de votre bord (on a un besoin criant de main d'oeuvre qualifiée) et le gouvernement va peut-être mettre ses culottes. C'est une suggestion... Pour les autres problèmes évoqués dans le message initial (saleté, santé, éducation des enfants), il y a là une dramatisation évidente due probablement à un choc culturel pas encore digéré. J'ai passé ma vie ici, j'ai étudié ici et je me suis faite soignée ici. Et je m'en porte TRÈS BIEN, merci...


