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Bonjour à tous, Pour ma part, je suis monteuse vidéo et je travaille pour les informations (nouvelles quotidiennes et affaires publiques) dans une grosse boîte de TV. J'ai un bac en communication, profil cinéma (bac+4 en France je crois). Je gagne très bien ma vie. J'aime l'adrénaline que mon boulot m'apporte, mais je me passerais parfois du stress qui vient avec les émissions en direct (le live, comme disent les Français) et avec la chasse aux cotes d'écoute (audimat). Il y a vraiment une grosse compétition entre les chaînes...! Je tente en ce moment de pondre des concepts et de m'auto-produire, car j'ai besoin d'être nourrie créativement parlant et mon job ne me comble pas totalement à ce niveau. Je rêve d'être réalisatrice de documentaires et scénariste. La réalisation de fiction, je la laisse aux autres, je suis nulle en direction d'acteurs, ce sont des petites bêtes fragiles... D'ailleurs, l'idée de faire un documentaire sur l'immigration au Québec et tout ce que ça implique pourrait être envisagée. En tout cas, je saurais où trouver de l'info... et des cobayes! Avant, j'ai fait toutes sortes de jobbines, pour survivre: -femme de chambre dans un hotel (j'étais très sexy dans mon uniforme, hi! hi!) -femme de ménage dans des tours à bureaux (j'étais un peu moins sexy...) -ouvrière chez Kraft (j'étais dans la section des pépites de chocolat, hmmm...) -assembleuse de stores horizontaux dans une usine -correctrice d'examens du Ministère de l'éducation (secondaire) -préposée au comptoir dans une boulangerie -etc... Tourlou!
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"Papillons en liberté" au Jardin Botanique
cherry a répondu à un(e) sujet de Petit-Prince dans Lounge
Oui, c'est super, surtout qu'il ne fait ça que depuis janvier! Désolée de casser le mythe, ce n'était pas le but de l'exercice. PP a beaucoup de potentiel et bien que ce ne soit pas son job officiel, je suis certaine qu'il veut faire pro, ça se sent. Si je vous montrais mes premiers films étudiants... Et le terme "cheapette" est le petit de "cheap". C'est normal que PP teste tous les effets de son logiciel de montage, tout le monde passe par là au début. Au fur et à mesure, on développe son regard et on apprend à épurer, n'utilisant des effets que lorsqu'ils servent le propos. Laurent, qui a lui-même été monteur pour TF1, pourrait confirmer. Et ça n'enlève rien aux oeuvres de PP. C'est vraiment un très bon début et c'est divertissant, voire planant. Moi aussi j'en veux encore. -
"Papillons en liberté" au Jardin Botanique
cherry a répondu à un(e) sujet de Petit-Prince dans Lounge
Salut cher PP, J'ai regardé toutes tes vidéos et dans l'ensemble, je trouve ça bien pour un néophyte comme toi. On sent que tu y as mis du coeur et que tu aimes Montréal. Or, si je peux me permettre quelques critiques constructives qui amélioreront le produit final: apprends à sacrifier quelques plans redondants ou mal tournés, coupe un peu dans le gras et évite de trop beurrer tes films de transitions flyées, ça fait un peu cheapette. Pour le son, l'ambiance sonore des images tournées manque parfois cruellement. La musique c'est bien pour créer une continuité, mais ça manque un peu de texture. J'espère que tu ne le prends pas mal, mais en tant que monteuse moi-même, je ne peux passer à côté. Tu sembles prendre ça très à coeur (ça dépasse le simple film amateur et tu y attaches le nom de ta boîte) et c'est pourquoi je te fais part de mon impression. Tu verras qu'à force d'en faire, ça deviendra une seconde nature... -
La réalité québécoise, je la connais, merci. Et les gens modèrent déjà leurs propos, tu n'as pas besoin de jouer à l'arbitre. Sinon, envoyez-nous par fax ce que vous voulez qu'on réponde et on le transcrira. J'ironise gentiment... La fameuse phrase "Tu n'es pas fait pour le Québec" est peut-être réductrice, je te le concède. Mais pas dans le sens que la personne à qui on dit ça est un incapable. Il n'y est vraiment pas heureux: il voit tout en noir, il s'ennuie de sa douce France, il ne veut pas attendre pour son boulot (maudits ordres!), il ne veut pas que ses enfants deviennent attardés (je schématise), il trouve Montréal extrêmement sale, il voit des pédophiles partout (!), il pense qu'il va crever sur une civière avant d'être soigné... Je crois qu'on est devant quelqu'un qui n'est pas fait pour le Québec. On ne changera pas le Québec, les systèmes de santé et d'éducation sont ce qu'ils sont, les ordres resteront protectionnistes. Si notre réalité ne convient pas, alors... Tous n'ont pas nécessairement le temps de broder autour du thème, de pondre des romans pour expliquer le Québec en long et en large. On résume alors succintement notre pensée et c'est ça qui ressort. Il n'y a rien d'insultant là-dedans. Et c'est la conclusion à laquelle ce couple est arrivé: ils vont être plus heureux en France et reviendront visiter le Québec en touristes. Ils sont sereins avec leur décision et c'est ça qui compte.
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Personne ne dénigre ici les immigrants qui galèrent. Que voulez-vous qu'on réponde au juste? Qu'on leur donne raison à 100% et qu'on blaste le Québec, le système de santé, le système éducatif et tutti quanti? Ceux qui conseillent de rester encore un peu savent que parfois, les gens ont des coups de cafard passagers ou un choc culturel pas encore digéré (choc qui inclus le protectionnisme des ordres). Ceux qui disent que le Québec n'est pas fait pour tout le monde -j'en suis- émettent une vérité que semble-t-il certaines personnes n'aiment pas entendre. Je ne suis pas fait pour la France, l'Inde ou le Japon, so what? Il n'y a rien de sous-entendu là-dedans: c'est un fait. Ceux qui disent que le retour en France est peut-être la meilleure des solutions ne sont pas plus insultants (c'est d'ailleurs la décision qui a été prise dans le cas présent). Si on positivais et disais "Ben non, le Québec c'est le paradis", vous nous le reprocheriez aussi. Donc finalement, vous ne savez pas ce que vous voulez. Si quelqu'un expose son cas sur le forum, il ne peut pas après reprocher aux gens de répondre en leur âme et conscience. À part les insultes qui n'ont pas leur place ici, tous ont le droit de s'exprimer comme ils le veulent. C'était ma montée de lait et même si j'ai cité Prune, je ne m'adresse pas juste à elle.
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En effet, la péréquation, qui est censée répartir les richesses équitablement entre provinces, semble au contraire être tout sauf équitable. Par exemple, les profits du pétrole en Alberta -mirobolants- ne sont pas inclus dans le calcul (décision prise à la dernière minute), alors que les profits d'Hydro-Québec au Québec le sont. De toute façon, l'Alberta ne touche pas de péréquation vous me direz. C'est vrai, mais vaut mieux ramasser le fric à la source -et l'Alberta en a tellement qu'elle est la seule province a ne pas avoir de taxe de vente (enfin je crois)-, que de quêter notre juste part au fédéral, qui se garde bien de nous donner ce qui nous revient de droit et qui s'en sert pour enrichir des ti-namis proches du Parti Libéral. Ça me met en ta-bar-xxx. La Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve ont aussi récemment obtenu du gouvernement fédéral qu'il ferme les yeux sur leurs profits pétroliers et gaziers (3,7 milliards $ pour les deux provinces). Or, si Hydro-Québec -notre fleuron national- était exclus aussi, on aurait du coup 400 millions $ de plus annuellement dans nos poches. Ma source: http://www.ledevoir.com/2005/03/10/76661.html Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. Le plus ironique, c'est qu'on doit supposément de l'argent au fédéral pour des versements payés en trop! Si, si: 2,4 milliards de dollars payables sur 10 ans!!! Ah, si on était notre propre pays...
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Je suis très triste pour toi. Effectivement, c'est pas facile les relations à distance. J'en sais quelque chose car je le vis présentement et j'y crois malheureusement de moins en moins. Dans ton cas, je te conseille d'en faire ton deuil car il semble clair que ça va mal se terminer, désolée. Je ne crois pas que vous réussirez à passer par-dessus, tout joue contre vous. Je ne suis pas medium et je peux me tromper mais fais comme si, aborde ton immigration autrement, sinon je ne donne pas cher de ton petit coeur et ton immigration sera un flop monumental. Et si elle revient, tu seras plus prêt à la recevoir qu'en ce moment. Prends bien soin de toi Cherry
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J'espere qu'il vont faire quelque chose au niveau du domaine informatique aussi !! Bonne chance à tous !! ← À moins que je me trompe, il n'y a pas d'ordre dans le domaine informatique, sauf pour les ingénieurs. Donc, pas de changement pour vous en vue et votre avenir est entre vos mains (et entre celles des employeurs qui voudront bien vous donner votre chance!).
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Voir le contre-article paru dans le Devoir : http://www.ledevoir.com/2005/01/14/72531.html C'est ce que je pensais: une guéguerre interne entre linguistes... Une petite précision, Monsieur Lionel Meney, ("sexy M. Meney, comme on aimait le surnommer, avec sa mèche grise et grasse qui passait des heures à se la remonter sur le coco ), professeur à l'Université Laval de Québec, qui a été de surcroît mon professeur, n'est pas du tout québécois (d'adoption, mais bon, selon sa mentalité que j'ai connue, je laisse tomber «d'adoption» et «québécois»), mais il est tout ce qu'il y a de plus Français et a même déjà été dans l'environnement de l'Académie de la langue française à Paris. Ça explique son ton alarmiste, comme celui que l'Académie française a dès qu'on ose proposer des ajouts ou des changements. Maudit français...! Concernant M. Meney, je voulais ajouter qu'on le trouvait même plutôt méprisant à l'égard de tout ce qui concernait les mots québécois et l'Office de la langue française. Ça explique le mépris émanant de son "article". Le danger c'est que les gens risquent de ne plus s'y retrouver. Il faut établir clairement les normes, les dictionnaires de référence de la langue et les dictionnaires lexicaux comportant des régionalismes étant surtout des guides et non des références pour l'écriture de la langue standard. Plutôt d'accord avec toi. Et je crois que le dictionnaire en chantier sera bien identifié: un dictionnaire de la langue québécoise. Ses utilisateurs en tiendront compte et ne brûleront pas leur Larousse ou leur Robert pour autant. Faut pas paniquer. Pour ce qui est des changements proposés dans la graphie de certains mots français, comme l'a souligné Zogu, il y a la théorie et il y a la pratique. D'abord, on peut continuer à écrire ces mots comme on l'a appris (ce que je compte faire). Et les professeurs de français vont probablement continuer à transmettre l'ancienne graphie -celle qu'ils connaissent-, en insistant peu sur la nouvelle. Ça m'est arrivé -la plupart des profs ne sont pas très friands de ce type de réforme- et j'ai compris qu'il valait mieux m'en tenir à l'usage courant.
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Heu je ne crois pas non, c'est l'inverse !!!! ← Oups! Vous avez raison...! Comme en fait foi ce lien que j'avais laissé dans un autre post: http://www.uni.ca/henriette_walter.html Désolée, je suis au boulot et j'ai le cerveau en marmelade... Mais bon, reste que ce dictionnaire national ne sera perçu que comme un simple dictionnaire de la parlure québécoise. Il n'y a pas de quoi fouetter un chat. Le Larousse et le Petit Robert sont bien implantés ici...
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Faut croire que je fais partie des 10% de Québécois qui en font bon usage...! Et l'Office de la langue française connaît la langue française itou. (Oups, une expression québécoise...! )
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Tout à fait d'accord avec toi, Lapin. Et c'est justement ce qui me fâche dans le discours de Lionel Machin: il fait étalage de vieux complexes qui datent -et qui tendent à disparaître de plus en plus- et les associe à tort à la rédaction d'un banal dictionnaire. On jurerait que son texte a été écrit avant la Révolution Tranquille! Les Québécois sont, selon moi, rendus beaucoup plus loin. On n'est plus en réaction contre la France, on est pour le Québec et tout ce qui fait sa spécifité, nuance. Fautif selon qui? Savais-tu que 60% des mots français ont été tirés de l'anglais? Comme quoi au niveau de la langue, tout est relatif. Si 90% des Québécois utilisent le mot "éventuellement" d'une certaine façon, cette définition primera. Et on ajoutera la définition française après... Peut-on SVP juste exister? Est-ce si insultant pour les Français qu'on publie notre propre dictionnaire? Est-ce vraiment une menace pour la langue française? Pensez-vous vraiment que ce dit dictionnaire deviendra LA référence? Soyons réalistes...
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La rédaction de ce dictionnaire n'implique en rien la création de notre propre langue. On écrit et on parle déjà en québécois. Ce dictionnaire ne va qu'officialiser la chose, point. En gros, plutôt que de se battre pendant des années avec la pompeuse Académie française pour faire accepter des canadianismes, la féminisation des fonctions, des nouveaux mots tels que courriel ou pourriel, on va rendre nos expressions et nos inventions officielles en l'écrivant noir sur blanc dans notre propre dictionnaire. Ça n'a rien à voir avec un sentiment anti-Français, c'est seulement un moyen de plus de nous affirmer. À lire l'article de ce monsieur, on ne trouvera dans cet ouvrage que des expressions en joual et des anglicismes. On se calme! À ce que je sache, on parle encore français et l'Office de la langue française a à coeur qu'on continue à le parler. Les Québécois ne subiront pas un lavage de cerveau parce qu'un banal dictionnaire a été rédigé, faut pas charrier.
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Ce qui me fait ch... dans cet article publié dans le journal Le Monde (!), c'est qu'un Québécois, ancien professeur d'université de surcroît (titre qui sert sa pseudo-crédibilité), parle au nom de TOUS les Québécois, comme s'il possédait la vérité infuse. Qu'il corporte des clichés sur le rapport entre les Québécois et les Français, qu'il agite le spectre de la disparition de la langue française parce qu'un banal dictionnaire de la langue québécoise -projet dont je n'ai jamais entendu parler- est en train de se rédiger, qu'il établisse un lien facile entre notre situation d'ancienne colonie et la rédaction de ce fameux dictionnaire, qu'il rejette du revers de la main l'aspect intéressant de l'exercice (c'est vrai, pourquoi pas...?), qu'il fasse ça par en arrière en publiant ses réflexions dans un journal français plutôt que d'ouvrir le débat ici, ça démontre une malhonnêteté intellectuelle qui me fait vomir. Avez-vous remarqué que ce cher monsieur est lui-même l'auteur d'un dictionnaire québécois-français? Pour moi, il est clair que son égo a été blessé et qu'il a peur que le dictionnaire tant honni dans son article fasse de l'ombre au sien. Cet article n'est rien d'autre qu'un réglement de compte en bonne et due forme, une guéguerre entre différents spécialistes de la langue. Et si ça peut vous calmer, la très grande majorité des Québécois apprécient les Français (j'en suis). Et ce fameux dictionnaire ne changera strictement rien dans notre façon d'écrire ou de parler, encore moins dans notre rapport avec les maudits Français.
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Salut ThinkBigSti (marrant ton pseudo! ) Je ne suis pas une spécialiste des impôts, mais pour moi, il est logique que tu paies tes impôts ici. C'est ici que tu vis et ces impôts servent à payer les services dont tu peux profiter ici, alors... Ensuite, tu devrais peut-être te renseigner sur les avantages fiscaux d'avoir une compagnie enregistrée ici plutôt qu'en France et ce, même si tes revenus proviennent de la France. J'ai un ami Français qui avait sa compagnie de rédaction ici et qui a continué à se servir d'elle après son départ du Canada et son retour en France (même chose que toi, mais à l'inverse). Il disait que c'était nettement avantageux pour lui, fiscalement parlant, même si certains de ses clients étaient français. Ta situation, inverse à la sienne, est-elle aussi avantageuse? À ta place, je profiterais du comptable pour avoir des éclairssissements à ce sujet. C'est très simple d'être enregistré ou incorporé au Canada. Si avoir une compagnie canadienne te donne droit à plus de déductions qu'une compagnie étrangère, je n'hésiterais pas. Sur ce, je me prépare mentalement à remplir mes propres déclaration d'impôts... et à rager en voyant le montant d'argent que je donne à des incompétents qui le gèrent mal.
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Salut! D'autres liens pour t'aider à trouver un job: http://www.ircm.qc.ca/fr/emplois/statique/emplois.html http://www.medicine.mcgill.ca/expmed/DOCS/jobsII.html Je suis au boulot et comme il ne se passe rien, je "fais mon temps" en navigant sur le net, alors... Tiens, comme dernier lien, une revue de presse très complète sur la recherche au Québec, pour patienter en attendant des réponses de tes demandes d'emploi: http://www.sciencepresse.qc.ca/kiosquerecherche.asp Bonne chance!
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Avoir un boulot dans sa branche aurait aidé, c'est certain. Mais s'il avait vraiment aimé le Québec, s'il avait vraiment voulu vivre ici, il se serait serré la ceinture et aurait passé au travers, surtout après tant de démarches. Quand je compare sa situation à la situation d'autres immigrants qui doivent carrément reprendre leurs études à zéro ou se réorienter, et qui le font... Le Québec n'est pas fait pour tout le monde, qu'on ait un boulot ou pas. Jack sera de toute évidence plus heureux en France, même si je trouve dommage qu'on perde ainsi des immigrants de qualité. D'ailleurs, bon retour à Jack et Liberty.
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Oui, je connais car j'habite dans le coin. En fait, l'ancien repaire des Rock Machine -des motards affiliés aux Hells Angels- s'y trouvait et il a littéralement explosé il y a environ 10 ans. Une énorme explosion car j'habitais Boucherville à l'époque -donc à une vingtaine de km de là- et j'ai cru à un tremblement de terre...! On a donc rasé la place et expoprié des gens des alentours. C'est maintenant un parc et des condos sont en construction de l'autre côté de la rue De Lorimier. D'ailleurs, la ville est en train de raser un autre immeuble en face du parc qui a brûlé suite à un incendie criminel (il y avait un bar au rez-de-chaussée). Beau quartier, non? Mais bon, ça se gentrifie tout doucement... Autre bel exemple de récup: l'usine C, devenu un centre de création et une salle de spectacle, toujours dans le quartier Centre-Sud. Donc oui, Montréal s'embellit...
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Bien d'accord avec toi. Or, je ne crois pas que ça soit la seule raison de son départ. Il ne se sentait pas bien ici, a eu un méga-choc culturel et n'a pas été capable de passer par-dessus. Dommage, mais ça arrive et prouve que tous ne sont pas faits pour la vie nord-américaine...
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D'abord, petite rectification pour PP, l'usine Fives Roses n'est pas situé dans le quartier Centre-Sud, mais dans le quartier Sud-Ouest. Le quartier Centre-Sud est beaucoup plus à l'est et j'y habite. De deux, une partie du bâtiment a explosé au milieu des années 1990 à cause de la poussière de farine. Suite à l'explosion, on a démoli une bonne partie du complexe et seuls les silos subsistent encore aujourd'hui. Si je ne me trompe pas, ils sont désormais remplis de sable. Et ON N'Y TOUCHERA PAS, gna! Totof, il fallait cadrer plus large, histoire de bien voir l'usine, pour que tes photos soient réussies... Et je tiens aussi à la géante bouteille de lait, autre emblème de l'industrialisation du début du 20ème siècle. Encore une photo (la photo est moche, mais bon): http://www.roadsideattractions.ca/milkbottle.htm Bref, les Montréalais ont leurs références, leurs chouchous, leur histoire. Vous dites qu'on n'a pas beaucoup d'histoire, alors SVP laissez-nous le peu qu'on a...! L'architecture de Montréal est très variée et c'est tant mieux. Depuis quelques années, des urbanistes et des entrepreneurs travaillent à la mettre en valeur, en recyclant de vieux bâtiments , en plantant des arbres et en jouant avec la lumière. Des églises désertées et des usines désaffectées sont transformées en condos de luxe, en locaux commerciaux ou en espaces de création. Si on avait les moyens, j'aimerais bien que le pont Jacques-Cartier soit illuminés le soir comme la tour Eiffel à Paris...
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À prime abord, ça semble positif. Or, j'ai entendu à la radio un représentant d'un ordre -sait plus lequel- dire que le principe de la protection du public était maintenu, qu'ils en avaient eu l'assurance du gouvernement. Et c'est justement en se cachant derrière ce beau principe que les ordres bloquent l'intégration des immigrants pourtant qualifiés. Bref, j'ai l'impression que le gouvernement va plus informer les futurs immigrants de ce qui les attend, qu'il ne va pas nécessairement les aider concrètement en forçant les ordres à revoir leur critères. Ça reste à voir mais je suis sceptique, désolée...
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Non, touchez pas à mon "Five Roses"...!!! J'adooooooore cette enseigne. Tout comme la croix du Mont-Royal ou la tour du stade, elle sert de point de repère. Et le bâtiment a de l'histoire et est un symbole de l'industrialisation. Fait intéressant: il est sur la rue Mill (moulin)... J'aime beaucoup son côté glauque, ça me fait penser à l'univers de Batman. C'est tellement associé à Montréal qu'on serait être fou de le raser. Je suis sure que beaucoup de Montréalais partagent mon avis. De toute façon, le site est officiellement protégé... Pour ceux qui ne connaissent pas, une photo prise de nuit: http://www.flickr.com/photos/thepretender/...6/in/set-15314/
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Très bon texte, tu as bien résumé la situation géo-politique du Québec, pourtant très complexe. C'est vrai, et on le fait déjà. Or, plutôt que d'appliquer la même règle partout, on fait du cas par cas. Jusqu'à présent, cela fonctionne. La cas du port du voile à l'école, par exemple, a été réglé après étude. On a conclu que valait mieux tolérer le voile que l'interdire, car les femmes musulmanes allaient ainsi mieux s'intégrer à la société québécoise que si on les forçait à aller dans un école privée musulmane (ou aucune école), ce qui les ostraciserait davantage. On a donc plié au nom de l'intégration et non au nom de la liberté de religion. Mais pour combien de temps cette approche fonctionnera? Et jusqu'où pouvons-nous nous permettre d'aller? C'est bien beau d'inclure les autres cultures dans notre définition de notre propre culture, mais est-ce faisable, est-ce souhaitable? Déjà que le port du voile à l'école soulève les passions...
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Montréal ville laide? Euh, tout dépend du point de vue, de ce qu'on regarde. Soit, la ville n'a pas l'homogénité des villes d'Europe au niveau architectural, les nombreux terrains vagues gagneraient à être bouchés (les nids-de-poules aussi d'ailleurs), certains quartiers tombent en ruine, mais... La force de Montréal ne réside pas dans ces "détails", mais dans son énergie si particulière et dans ses habitants. Toutes les cultures sont présentes et cohabitent dans une relative harmonie, les femmes sont belles, la vie culturelle est omniprésente, en déambulant dans la ville on voit de tout et, si certains n'aiment pas, moi j'apprécie cette diversité des genres. Ça choque l'oeil parce que, comme on le souligne dans l'article, la jonction des différents quartiers est trop définie, gagnerait à être raboter un brin pour rendre le tout plus harmonieux. Mais bon, so what...!
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Et les adultes eux? La connaissance ne s'acquiert pas qu'à l'école étant enfant, et je suis certaine que beaucoup d'adultes s'en paierait aujourd'hui si c'était possible. SVP arrêtez d'avoir une vision dichotomique des choses! Ce n'est pas parce qu'on atteint l'âge de 18 ans, 30 ans ou 50 ans, bref qu'on devient adulte, qu'automatiquement on sait tout et qu'on devient sage. Des cons, des paresseux, des capitalistes extrêmistes, il y a en aussi parmi les adultes et ce, bien qu'ils n'aient pas joué avec de l'argent de monopoly étant jeunes. Et pour y avoir goûté moi-même, je peux vous dire que ça ne m'a pas du tout marquée, traumatisée ou influencée. J'avais même oublié ce "détail" et c'est le message de Bouh qui a ressassé ce vieux souvenir. C'est ma dernière intervention dans ce fil. Vous faites vraiment une tempête dans un verre d'eau...





