dinoulet

Salut à tou(te)s, je pensais, après avoir adhéré à une assos" (france-québec) qui permet d'obtenir des tarifs réduits, que je pourrais obtenir un tarif intéressant même en la période hyperchargée du mois d'août, où il semble que la France entière entreprenne d'être en vacances. Eh bien ça ne semble pas évident. 962 euros le moins cher pour aller-retour au cours du mois d'août Paris-Montréal. Quelqu'un aurait-il de meilleurs tuyaux ... ?

Belle idée ... ! Quant à l'Alberta, il faudrait carrément, (tant qu'à faire, encourager l'Allemagne à reprendre un peu du poil de la bête. Si je ne me trompe, il y a plus de germanophones (et d'ukrainiens ??) là-bas que de francophones.

Très intéressant en effet. Le Canada est un immense pays. Quoi que de plus normal qu'il ait tendance à se disloquer ? Ce qui est inquiétant par contre, indépendance albertaine ou non, c'est que toute forme de vie communautaire, de la part des francophones en Alberta (environ 10%, semblerait-il) pourrait être perçue avec de moins en moins de bienveillance de la part des séparatistes. Quant à l'enjeu politique sous-jacent, je me suis demandé ce que signifie l'allusion (dans cet article) au rejet du "reform party" dans l'Est du pays. - Reform party, ça veut dire uniquement le choix d'un capitalisme débridé style US ? - Est du pays, c'est uniquement le Québec ?

Je ne veux pas être blessant mais pour enseigner le français, le strict minimum est de pouvoir prétendre qu'on en a une connaissance parfaite.

Ne t'en fais pas, je te comprends. Après un certain temps sur Bruxelles, de tels sentiments surviennent volontiers. Tu veux me rendre jaloux, ce n'est pas possible autrement ... En tout cas je serai ravi de contempler ta nouvelle série de photos ! Crémildiou. T'auras beaucoup plus de Soleil au Yukon qu'à Terre-Neuve et les paysages sont encore plus sauvages. (A propos: à quand les îles Kerguélen ??)

C'est beaucoup mieux au Yukon !! Il n'y pleut pas: l'eau n'y tombe que sous forme de neige. Seulement 300 mm par an. Pas de quoi faire déborder les lacs.

Très sympa ce site. Beau coin paumé à souhait, belles photos. Remarque: pour que la galerie soit plus facile à visiter, il vaudrait mieux transformer les photos en vignettes. C'est moins lourd à charger par le navigateur. Denis

Sachant que c'est moins cher en septembre, ce sera à partir du 01/09 et sachant que l'année académique commence en septembre ... ce sera jusqu'au 16/09. Des amis m'accueillent sur Montréal. J'aurais voulu voir le Yukon et ses sympathiques franco-belgo-germano-Yukonnais(es) mais ce sera pour une autre fois. Denis

Salut Monique, superbes journées n'est-ce pas, à Whitehorse ? Et la maison dans la colline ?? Mes salutations aux nombreux et sympathiques franco-européano-yukonnais que je ne rencontrerai probablement pas cette année. A tout casser, je trouverai deux semaines pour un séjour au Québec. Si par hasard tu connais un ticket à 500 euros aller-retour au Yukon, je suis tous yeux et toutes ouïes. @+ Denis

Salut, Manmanbis, tes propos me plaisent beaucoup. Je vais tout à l'heure faire une tentative de MP, sous cet ancien pseudonyme que j'ai récupéré. Denis

C'est vrai que c'est lourd d'entendre souvent parler de "racines" quand on n'a pas l'impression d'en avoir, ce qui est mon cas aussi. Etre perçu par les "gens du coin", où que ce soit, comme une personne de telle ou telle origine, ça peut être vraiment étouffant. Et c'est vrai aussi que ce qui compte c'est de savoir où on va. Mais inévitablement il faut aussi comparer avec ce qu'on quitte ... et plus précisément: avec --ceux-- qu'on quitte. Et là ça se gâte ... Que ce soit en Serbie, en Papouasie ou en France, les patriotes se sentent forcément visés si on critique leur pays, et ils interprétent aussitôt cela de travers, comme quoi on serait en train de mettre sur un piédestal le ou les autres pays auxquels on le compare. Ils perçoivent donc comme passionnés des propos qui, à l'origine, étaient 100% calmes et objectifs. Mais bon ... Si la vérité avait pour vocation d'être bonne à entendre et à lire, je crois que ça se saurait ...

C'est d'après mon frère et des amis roumains, l'un ayant vécu à Québec (la ville) et les autres étant toujours là aussi. Une ville un peu renfrognée paraît-il. Je ne sais pas ... D'autres insistent sur son charme, son authenticité, son côté très européen. Ce doit être très changeant d'un tempérament à un autre. Il est de toute façon impossible d'avoir le beurre et l'argent du beurre. Là où sont les gens vachement sympa, ça marche moins bien, il y a plus de chômage etc. Là où ils sont plus pête-sec, tout marche mieux. C'est emmerdant mais c'est comme ça. Là où ça craindrait pour de bon, c'est d'être à la fois confronté à des difficultés sociales et à un environnement humain dans lequel on ne se reconnaît pas ...

Merci Dariane, pour ces intéressantes explications. Pour Dann17: à ma connaissance, le capes est reconnu au Québec. Si tu pouvais l'obtenir et que tu pouvais démontrer que t'as un poste fixe (bon, c'est vrai, "avec des si on met Paris en bouteille" ...) il y a des chances que tu n'aurais besoin d'aucune formation supplémentaire pour enseigner dans le secondaire au Québec. A vérifier auprès du MEQ mais je crois que ça doit être ça.

..le débat continue ! ← Il n'y a pas forcément de choc. Le climat a compté pour beaucoup dans le retour au pays (en fait, en Amérique du Sud) de mon frère. Il faut compter aussi sur le fait que plus d'un va là-bas par curiosité, ou peut-être même simplement pour la facilité qu'il y a à y enrichir son CV, par rapport au contexte européen où on te demande d'avoir déjà de l'expérience avant de pouvoir en acquérir une. Ceci étant, l'hiver québécois et l'isolement dans lequel on peut rester alors pendant plusieurs mois, sont les motifs que j'ai entendu évoquer le plus souvent, pour expliquer le retour au pays. Le "manque de tolérance" aussi.

Au MEQ, tu peux t'adresser à Claudèle Morin du centre d'information multimédia: cim.rens@meq.gouv.qc.ca www.meq.gouv.qc.ca Elle m'a dirigé alors vers Louise Beaudoin, Louise.Beaudoin@meq.gouv.qc.ca . On va peut-être t'expliquer très calmement qu'il s'agit de refaire à zéro toutes les études que font les gens, au Québec, pour se diriger vers le métier d'enseignant. Suite à mes questions, on m'a expliqué qu'aux deux conditions de passer une formation (en Belgique, mon pays d'origine) de 450 heures en pédagogie, et d'avoir été ensuite titularisé, il sera pertinent que je dépose une candidature pour un poste fixe au Québec. De fait, le Québec cherche surtout des remplaçants. Les écoles libres, "cégeps" ou (?!) universités font exception. Courage ...

Il y a une mentalité européenne par pays ! Toutefois, on peut tirer quelques généralités par rapport aux différences entre européens et "anglo-saxons" ... qui eux aussi, ne sont pas tout à fait les mêmes (et c'est tant mieux !!) partout. Voyons ... * Les européens sont désunis, non seulement entre pays mais aussi - et surtout - en deux tendances politiques, gauche et droite, beaucoup plus marquées. Les pays les plus marqués par la culture catholique ("latins" + Pologne et Irlande) sont les meilleurs repères d'un conservatisme très marqué. C'est --là-- que les amis de Bush ont leurs plus précieux alliés européens. C'est dans ces pays là (hormis chez les alliés naturels: anglais et hollandais) que les bobards aussi absurdes soient-ils, de la propagande nord-américaine, trouvent une réelle prise. * Les guerres de religion et l'Inquisition ont abouti à ce vieux fond de conservatisme mais elles ont aussi abouti - surtout en France - à l'attachement d'un très grand nombre d'européens à la laïcité et au libre arbitre. Les progrès de la science ont conforté cet état d'esprit. (Sur ce point, l'Angleterre n'a pas été en retrait par rapport à l'Europe continentale.) Et c'est pour cela qu'on peut croire en une meilleure Europe. * La morale catholique a laissé gravée dans tous les esprits, en tout cas dans les pays latins, l'idée que la vie sociale nécessite une aptitude de chacun à pardonner ("tolérer") les faits et gestes de ses semblables, ainsi qu'une peur profonde de l'individualisme. Double résultat: une vie sociale apparemment plus large; mais en fin de compte plus inconsistante. Les anglo-saxons se ciblent sur certains points, plus restreints (le code de la route, les moeurs sexuelles etc.) et ils s'y tiennent pour de bon ! C'est un bon point en leur faveur. L'envie d'émigrer parmi eux n'est pas loin quand on voit cela. * Ce vieux fond de mollesse offre une large marge de manoeuvre aux pseudo-élites européennes. Les intérêts anglo-américains sont bien défendus. Seule la tendance des états-uniens à pêter les plombs finira par leur jouer des tours, par exemple à travers un effondrement, de plus en plus inéluctable, de leur précieux dollar ...

Je me suis exercé à définir l'esprit anglo-saxon, à l'occasion de quoi je n'ai pas dit un seul instant que '"l'Europe latine et catholique" est un univers radieux où chacun vit dans la plus profonde félicité. Les réalités humaines sont pleines de confusion et de paradoxes. Y appliquer des schémas binaires, c'est un bon moyen de simplifier ces problèmes. Si par contre on veut les appréhender, c'est en entrant dans les nuances qu'on y parvient. Par ailleurs, l'idée d'opposer cathos et protestants est en soi un peu bancale, outre le fait qu'elle sorte du sujet.

Vaste question tout ça. Voyons ... Anglo-saxons: descendants des Angles et des Saxons, tribus germaniques qui débarquèrent en Grande-Bretagne et entreprirent de rendre la vie dure, très dure, aux peuplades Celtes (dont une partie se réfugia en Bretagne), avant de se faire eux-mêmes conquérir par les Normands français. Résultat de cette histoire tumultueuse: une langue "créole" selon les critères des linguistes, avec une grammaire minimale et un vocabulaire à mi chemin entre langues germaniques et latines. Mentalités ... Hhm ... l'Angleterre a longtemps été dénommée la "perfide albion". Vois une série policière du genre de Barnaby pour en avoir une idée (je fais de mon mieux pour ne pas passer la ligne rouge, ce n'est pas facile). De façon polie, ou disons: "positive", on parle plutôt de "pragmatisme". Le même, si tu vois ce que je veux dire, qui les a fait exterminer les Indiens d'Amérique ou les Aborigènes d'Australie (j'imagine que les Québécois avaient du souci). Un ingrédient historique très important: la conquête de l'Amérique par les intégristes du protestantisme, porteurs d'idées qui ont été à la base du capitalisme. Notamment la prédestination: Dieu choisit de façon totalement arbitraire qui est-ce qui ira au paradis; et dès lors, pour montrer sa toute-puissance, il fait en sorte que les êtres qu'il a choyés montrent tous les signes de réussite et de richesse. Impossible, d'après moi, de comprendre les états-uniens sans tenir en compte cela. Autre ingrédient très important: c'est là qu'est apparu le libéralisme, théorie selon laquelle, si tout le monde fait ce qui lui passe par la tête, eh bien ce sera tant mieux pour tout le monde. Et il paraît que chez eux, ça marche ... Pour certains, en tous cas. Disons ... Les plus "pragmatiques", quoi.

Dans un bouquin qui date d'il y a quinze ans j'ai vu qu'il y avait alors beaucoup de francophones à Winnipeg, au Sud du Manitoba. Avec écoles, journaux, stations de télévision ... En présence d'autres minorités non anglophones: allemands et ukrainiens notamment. Il me plairait de savoir quel sort a connu cette mystérieuse communauté francophone. Tous rentrés au Québec ?

Il m'arrive parfois de fumer des pieds, après une très longue randonnée. Par contre, je ne fume jamais la pipe. Mais bon ... Y a de l'idée, peut-être. J'en suis définitivement persuadé, le Klondike te fascine. A ma connaissance, il ne s'agit pourtant que d'un cours d'eau où les orpailleurs se bousculaient voici une centaine d'années. Alors ... "Jouer à Klondike", qu'est-ce que ça signifie ? Autrement dit: sans déconner, tu cherches des pépites d'or ?? T'aurais bien du mérite, surtout en hiver. J'ai commencé à envisager les aspects administratifs qui me permettraient de venir grossir les rangs francophones au Yukon. Je ne sais pas si c'est bien sérieux. C'est l'avenir qui le dira. Ce n'est pas de la gnognotte de tirer au clair tout ça. De toute façon il faut entre-temps que j'améliore mon anglais, à moins qu'un poste se libère au SOFA (je plaisante ...). !? .. ô hypothèse insensée.

1) La passion des débats Débattre "de tout et de rien": belle formule en effet. C'est une opinion certes très répandue ici, que tout un chacun doit se faire sa propre idée sur chaque sujet et qu'il doit entreprendre de convaincre les autres. C'est beau et c'est plaisant. Mais voilà ... Il peut arriver que "le bavardage tue la parole" car, dès que le débat est perçu comme une valeur en soi, le lien entre l'acte et la parole est brisé voire totalement ignoré, y compris --et surtout-- par ceux qui s'y adonnent. Ceci aboutit non pas à un renforcement mais à une rupture du lien social, ainsi qu'à l'accaparation du débat public par une minorité, pour qui des termes tels que "responsabilité" ne signifient pas grand chose. 2) Fascinée par le désir de certains d'aller au Québec ? Il ne faut pas forcément beaucoup de courage pour s'en aller voir d'autres mondes. Ceux qui décident de partir ne forment probablement pas un échantillon représentatif de leur pays d'origine. Ceux qui resteront le sont probablement encore moins. 3) Les Québécois, ces Nord-Américains ... Les Québécois seraient peut-être bien avisés, quand ils viennent en Europe, de sortir plus souvent de Paris pour voir la France et d'autres pays. Ils apercevraient alors les atomes crochus qui existent entre eux et les pays de l'Europe du Nord, au-delà des barrières linguistiques. 4) Le choc culturel C'est une façon efficace d'encourager ceux qui ont envie de mettre les voiles, de signaler ce "choc culturel" face à ce qui va de travers en ce beau pays français. Merci et bravo.

Ayant appris qu'il est possible pour une poignée (250) de dollars canadiens de faire un aller-retour jusqu'au Yukon, près de l'Alaska, j'aimerais évaluer l'intérêt touristique que peut représenter une telle expédition, pour un total d'au moins 180 heures et d'à peu près 10.000 kilomètres. => Appel à témoignage. Je m'embarquerais volontiers pour ce trajet mais ... je crains le manque de confort (je mesure 1m90) et le risque de voir se succéder à n'en plus finir les mêmes paysages.

Bonjour à tous et toutes, avec mes 37 balais je n'ai probablement plus droit au "PVT" qui permet d'aller tâter le terrain au Canada sans trop de tracas administratifs et de travailler légalement sans être résidant. Avec toutefois l'inconvénient que quand c'est fini il faut rentrer au pays et prendre à zéro toutes les démarches si on veut continuer au Canada. J'aimerais savoir les conditions d'accès ainsi qu'éventuellement l'un ou l'autre témoignage de personnes ayant profité de ce genre de facilité.

Salut, totof06, les parisiens ... oui, c'est assez particulier, Paris. Il y a probablement peu, très peu, d'endroits au monde où on trouve un esprit pareil. J'ai souvent été scié de voir, de mes propres yeux, des gens aussi sincèrement désagréables. Mais bon ... On ne va pas refaire le monde. Je leur demande un truc et un seul: qu'ils continuent de se plaire entre eux et qu'ils restent affairés à se contempler leur joli nombril, poudré et parfumé, là où ils sont. Pas envie de croiser leur route sur les montagnes du Yukon ... Ceci dit je crois qu'on a fait le tour de la question. Je regrette que les Suisses n'aient pas pris la parole. Un peu dégonflés, les Suisses ? Ah, j'oubliais, ils sont neutres. Bon ...... Ainsi soit-il une fois. @+

Crémildiou ... C'est sûrement un coin à voir, le Yukon. Bon, voilà où j'en suis. Ici pour moi dans le Midi de la France ça va à moitié. Les paysages sont beaux mais ça n'est pas très nourrissant. Je vis surtout aux crochets de ma femme. Alors depuis un peu plus d'un an je me suis mis à faire des remplacements ... en Belgique. Et en Février j'y serai de façon quasi permanente en train de préparer l'agrégation. Pour jusque Mars 2006. Je n'ai pas peur du froid et ma femme non plus (elle est roumaine d'origine). Elle m'a dit qu'elle me suivra partout, même en Belgique, à une condition: que j'ais du boulot. Nous préférons tous les deux le Canada. En plus on aime les coins paumés alors le Yukon, oui, c'est une vraie option. Surtout si les gens y sont sympas. Avec sa longue expérience de dessinatrice industrielle sur ordinateur et sa formation d'ingénieure rurale (spécialité: travaux d'irrigation, stations de pompage etc.), on sait qu'elle aurait du boulot à ramasser à la pelle là-bas ... mais le Yukon, ce sera peut-être moins facile. Le hic: avec les horaires à la con que lui font ses employeurs (déjà rien que la fabuleuse vache sacrée de la "pause de douze à quatorze"...), elle n'a pas le temps d'étudier l'anglais, or son niveau actuel est plutôt au raz des pâquerettes. (En plus elle s'est complexée parce que dans ma famille on parle plusieurs langues et elle s'est dite qu'elle n'est pas douée pour ça.) Voilà quoi. On envisage un voyage au Canada pour +/- l'été prochain. Info intéressante, à ce sujet: quel aéroport, quels trajets depuis le Québec, quelles lignes directes depuis Paris ?? A plus !