
dinoulet
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Un grand merci à toi aussi. Ah la la il fait froid chez vous mais les gens semblent avoir les bras ouverts à 180°. C'est bon signe.
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Merci de cette avalanche de bons tuyaux et d'infos intéressantes voire carrément adéquates. Tout à l'heure je m'étais mis à étudier l'effet de serre et du coup j'ai encore pensé aux montagnes gelées du Yukon. Peut-être (si t'en as le temps) que tu pourrais me (--nous--) en dire davantage sur ce que font là-bas les gens ?? Tous dans les quelques localités ? Il semblerait que les ressources naturelles soient la ressource essentielle de ces endroits, où une vie agricole quelle qu'elle soit est impratiquable. Et c'est dommage. Eventuellement, avec une serre, est-ce qu'on peut avoir son potager ?
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C'est vrai, il fait vraiment bon passer des vacances ici, je peux te le certifier. Si je vivais d'une rente, j'aimerais avoir ma bicoque dans les Cévennes, par exemple, et disposer d'une terrasse pour y contempler tour à tour les paysages et mes extraits de compte. De temps à autre, j'inviterais un voisin (hollandais ou allemand par exemple) pour jouer à la pétanque. Quant à rester ici quelques années pour y bosser et s'y intégrer, ce n'est pas sérieux d'y penser. Soit tu partages à 100% leur façon de parler, de vivre, de manger, de déconner etc. soit tu restes en dehors du coup "ad vitam aeternam". Toute différence est perçue comme une ânerie par une majorité de Français. Deux nuances à apporter à cela. 1°) Il ne s'agit pas de xénophobie (c'est plutôt les nord-africains qui en pâtissent) mais d'une sorte de négligence. La marque d'un esprit qui confond superficialité et raffinement. 2°) De toutes façons, déjà entre eux ce n'est pas terrible. Le lien social ne vaut pas ce qu'il est dans d'autres pays. Je suis d'ailleurs certain que si beaucoup de français quittent leur pays c'est en bonne partie en raison de cette sensation, diffuse, qu'il N'est PLUS possible de vivre ensemble.
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Bon sujet de réflexion ! Oui, au fait, qu'est-ce qu'ils ont pu leur faire ? Mais bon, t'as peut-être remarqué, ce sont plutôt des Belges qui étaient occupés de ces temps-ci, sur ce sujet, à adresser l'une ou l'autre pique aux Français. Merci de ne pas en vouloir aux Québécois. Ah, ces maudits Belges ... Toujours en train de pourrir la réputation des Français ... Mais jusqu'où iront-ils ?!!
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... Nous avons besoin de gens ayant de désir d'être Québécois, pas de money-sucker ← Certes ... Les "money-suckers", c'est clair que ça la fout mal. Et je pense, probablement comme toi, que le Québec ne resterait pas longtemps francophone s'il se voyait envahi par ce genre de profil. On peut certes imaginer qu'ils vont plutôt dans le Canada anglophone. Mais faut-il s'en réjouir ? Il ne faut probablement pas sous-estimer l'influence négative, dans l'approche des anglophones par rapport à la francophonie (et plus généralement par rapport au monde européen), qu'ont tous ceux qui vont au Canada juste par amour du fric, voire par amour du capitalisme anglo-saxon et de ses valeurs telles qu'ils les perçoivent, de "pragmatisme" (opportunisme) et de "dynamisme" (manque de scrupule, sournoiserie etc.). D'après moi le Québec a besoin de transformer en faiblesse chacune des forces du monde anglo-saxon: - en revendiquant explicitement son affiliation à un modèle civilisationnel européen (qui dépasse largement le cadre spécifiquement français), riche d'une certaine conscience sociale et d'une tradition scientifique et anti-obscurantiste; - en revendiquant un statut unilingue, qui, en plus d'être un facteur évident de bien-être pour une large partie de la population, peut être considéré comme un facteur de stabilité et de puissance pour l'ensemble d'une société (les anglophones seraient gonflés de prétendre le contraire); - en imposant un bilinguisme réel et de qualité aux anglophones, qui pour le moment jouent sur la facilité de leur langue pour exiger des francophones de leur parler en anglais mais qui, souvent, ne connaissent pas le français parce que tout simplement c'est une langue trop difficile pour eux et/ou qu'ils n'ont pas envie d'apprendre.
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Situation étonnante en effet. Je suis sûr qu'elle t'arrange quoique tu feignes de maugréer. Le bilinguisme, dès que c'est obligatoire ça devient une plaie. Là t'es dans une situation idéale: si ça te botte, et uniquement si ça te botte, tu me mets à pratiquer l'anglais. Cerise sur le gâteau: ce sera en compagnie, le plus souvent, d'anglophones francophiles. Dis donc, c'est comment qu'on peut se renseigner pour voir de plus près quelles opportunités on peut se trouver, dans le Yukon ??
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peucheûre!!!!!! z'ont pas les yeux en face des trous ← Tu viens de Marseille ? Je suis d'un coin qu'on peut assimiler à la banlieue marseillaise: Montpellier. Une ville du Sud. Où j'ai eu largement l'occasion de voir la France de près. Aujourd'hui j'ai vraiment les yeux en face des trous et j'espère que les québécois aussi. J'imagine que ton souhait va plutôt en sens inverse.
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Mon fantasme absolu, c'est de surprendre un parisien avec son accent parigot à couper à couper au couteau, en train d'essayer de se faire passer pour un belge. Ma crainte, par contre, c'est qu'effectivement ce genre de situation soit possible vu que (eh oui, incroyable mais vrai) plus d'un belge (moi par exemple) n'a pratiquement pas d'accent et que d'autre part les québécois ne sont pas réputés pour leur facilité à reconnaître les diverses intonations et accents des francophones non-français.
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Merci à Bunny et à Mylène pour leurs témoignages. Moi qui me suis habitué, ici en France (dans le Midi, en plus), à gommer toute trace d'accent belge et tout belgicisme, et à évacuer autant que possible toute occasion de révéler ma nationalité, je trouve hallucinant qu'au Québec ce puisse être le contraire. On croit rêver.
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1) J'aimerais que telle ou telle personne, par exemple d'origine belge ou suisse, puisse me dire ce qu'il en est quant à la tendance des québécois, ou ne serait-ce que d'une bonne partie d'entre eux, à mettre dans le même sac les "môdzis françwès" et les autres francophones européens. 2) J'aimerais aussi savoir si les Canadiens envoient aux immigrants un message à la française, du genre "soyez comme nous et nous considérerons l'éventualité de vous intégrer", ou bien s'ils sont un véritable pays d'immigration où on estime les gens en fonction de critères objectifs: attitude civique, ardeur au travail etc. 3) Par ailleurs, s'il y a une "communauté belge" +/- organisée au Canada, par exemple au Québec ou au Nouveau-Brunswick, je serais ravi d'en savoir plus.
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Je suis certain aussi que cette destination est à envisager. Ton message confirme mon impression: - que les gens de là-bas, y compris les francophones, sont soit hyper assimilés à la mentalité anglo-saxonne soit soumis à une forte pression allant en ce sens, sous le couvert notamment de la logorrhée bilinguiste ("oui, on est très contents de devoir parler les deux langues, c'est notre splendide richesse etc."); - que ceci renforce la qualité de l'accueil fait, de la part des francophones canadiens ou du moins de certains d'entre eux, à leurs lointains cousins européens. Il me reste à localiser sur place des intervenants (associations, municipalités ...) aptes à apporter une aide autre qu'affective ... "Et c'est là que les romains s'empoignèrent". Je vais carrément m'adresser (j'ai le fax) à certaines municipalités apparemment bien disposées. A ce sujet, question: prenons par exemple Saint-John, ville à majorité anglophone; ils prétendent vouloir accueillir des francophones; plaisantent-ils ? Est-ce que ça ne ressemble pas à un mauvais plan ? Ces questions sont liées à une question plus générale que je me pose au sujet du Canada. La volonté de recevoir des immigrés provient-elle du peuple (j'en doute) ou de décideurs qui estiment insuffisamment élevé le taux de chômage ???
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A l'Est du Québec, le Nouveau-Brunswick, officiellement bilingue, présente peut-être de réelles potentialités. Autour de Dieppe et de Moncton notamment, on y trouve des villes à majorité francophone et où (selon la revue "vivre à l'étranger" - www.vivrealetranger.com) on souhaite importer des immigrants francophones. Il semblerait cependant que le niveau de proximité culturelle avec le modèle anglo-saxon y soit d'environ 100% et que quand on y parle d'immigrant ceci soit compris par plus d'un comme synonyme de "gens d'affaire". J'aimerais savoir ce qu'il en est car si cette barrière pouvait être contournée, il serait réellement intéressant de découvrir un environnement d'un niveau de prospérité probablement encore supérieur à celui qu'on peut connaître au Québec. Une autre barrière, elle aussi dûe probablement à plus forte empreinte des mentalités anglo-saxonnes, semble être la grande importance donnée aux "communautés" (indiens, roumains, ...) dans l'accueil des nouveaux-venus. Moi qui suis belge d'origine espagnole installé en france et marié à une roumaine, j'ai l'une ou l'autre carte à jouer mais cette situation me gêne. N'y aurait-il pas des agences sur place comparables à l'AMPE, pouvant recevoir et aider quiconque, indépendamment de sa "communauté" ??
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Récemment inscrit à l'agrégation en Belgique, je me suis aperçu que je pourrais me trouver dans les conditions dès que ce sera fini (mars 2006 ...) si je peux démontrer avoir suivi au moins 450 heures de cours et avoir été titularisé. Ce n'est pas impossible mais décourageant. Ceci étant ... Ayant vu que tu es associé de recherche clinique je rebondis sur une autre question: est-ce qu'un diplôme bac+4 en biologie me permettrait de trouver un poste dans un laboratoire ou clinique ou hopital ? Quelles difficultés ? Quelles perspectives ?? Merci ... et bonnes fêtes. Dinoulet
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Bonjour tous et toutes, quelques récents échanges avec une dame haut placée dans le MEQ (ministère de l'éducation québécois) m'ont laissé un peu refroidi. Pour enseigner un jour au Québec, il faut une formation universitaire (je l'ai: bac+4 en biologie) mais aussi, une formation en pédagogie de 450 heures au moins et - ô cerise sur le gâteau - il faut aussi, tant qu'à faire, être titularisé. Le capes est reconnu mais ça ne fait pas mon affaire: je prépare l'aggrégation dans mon pays d'origine, la Belgique. Où on passe de nombreuses années à faire des remplacements avant d'être titularisé, en général au compte-gouttes (deux heures, et puis trois heures par semaine etc.). Quant aux "cegeps" et universités, je suis perplexe à l'idée que ce serait dans ces secteurs de haut vol qu'on devrait en quelque sorte se replier. Je suis à peu près certain que de nombreuses et très grosses têtes se ruent sur de tels postes. Alors voilà ... je me sens un peu "dans le cake" par rapport à cette filière. Questions: -- Y a-t-il qui puisse me dire si, au Québec comme en France, la qualité de belge est reconnue (dans la pratique, et de mille et une façons possibles et imaginables) comme incompatible avec l'exercice d'une profession intellectuelle ?? -- Les écoles privées, est-ce que ça aurait du sens de s'y intéresser pour de bon ?? -- Est-ce qu'il y a une liste de ce genre d'écoles ?? Merci de votre aide.