Zogu

Ce n'est vraiment pas ce que je constate autour de moi. Mais nous ne côtoyons probablement pas les mêmes personnes.

Il s'agit de la cryptographie quantique. L'un des laboratoires les plus importants au monde est à l'Université de Montréal. Gilles Brassard, physicien génial (il est entré à l'université à l'âge de 14 ans), s'est donné pour mandat de réécrire la physique et la thermodynamique à l'aide de la théorie de l'information. Pour cette tâche colossale, il s'est entouré des 30 plus grands cerveaux de différents domaines (physique, informatique, philosophie, mathématiques). J'ai eu la chance de publier un article de recherche en compagnie de Gilles Brassard, en 2002. Par contre, dis-toi que pour transmettre un e-mail encrypté de manière quantique, il faut avoir une ligne de transmission particulière et des installations coûtant des milliers (voire des millions) de dollars. Jusqu'à maintenant, le mieux qu'ils ont été capables de faire, c'est de transmettre quelques bits sur une distance de 7 km sur un campus en Suisse. Sinon l'encryption par algorithme RSA avec clé 1024 bits, ou son équivalent "non breveté" El Gamal, offrent une protection quasi parfaite. Il faut plusieurs mois à un groupe de machines très puissantes pour décrypter un seul message.

C'est pour cela que les pays Scandinaves ont des lois d'accès total à l'information et de transparence politique. Si les citoyens peuvent scruter à la loupe tout ce que les membres du gouvernement font (autant dans leurs actions politiques que dans leur vie "privée"... vie privée se mêlant allégrement avec la vie politique d'ailleurs), les élus doivent marcher droit. Contrairement à ce que Lucien Bouchard affirmait à une certaine époque, avec un trémolo dans la voix, tout élu devrait dire adieu à sa vie privée au moins pour le temps où il sert l'état. N'est-ce pas là quelque chose de nécessaire? Le politicien n'est pas comme un commis de bureau, qui laisse ses dossiers dans un tiroir et s'en retourne à la maison à 17h00. Le politicien baigne littéralement dans la politique. Après tout, quand on constate que Jean Charest invite à souper, chez lui, des directeurs de très grosses entreprises profitant largement du financement de l'état... on se demande où commence la vie privée d'un politicien et où s'arrête l'action politique ayant des conséquences importantes sur nos vies. Ce n'est qu'un exemple d'une pratique très répandue. Mais on doit y réfléchir. PS: Le Canada a une loi d'accès à l'information mais c'est une vraie farce, les citoyens n'ont pratiquement aucune chance de mettre la main sur des renseignements d'une quelconque utilité. Quant aux USA, c'est encore pire: ils n'ont pas de loi sur la transparence (ou sur l'accès à l'information) et classifient "top secret" à peu près n'importe quoi, la proportion de documents "classified" ayant augmenté de 30% par année depuis 4 ans.

Après vérification des sources, il s'agit d'un "hoax" (un faux article). Il y a eu un démenti formel de la part du journal Ottawa Citizen nommé comme source de l'information. (Désolé, le démenti est rédigé en Anglais.) « Internet hoax uses Citizen as source: Message accuses MPs of criminal activity; [Final Edition] Glen McGregor. The Ottawa Citizen. Ottawa, Ont.: Apr 13, 2001. pg. A.5 Copyright Southam Publications Inc. Apr 13, 2001 The Ottawa Citizen has been falsely attributed as the source of an Internet hoax that accuses members of Parliament of a variety of transgressions, including spousal assault and drunk driving. The message circulating around the world erroneously suggests that the 301 MPs in the House of Commons have collectively been involved in several hundred criminal charges or moral lapses ranging from bad credit to assault. "This is the same group that cranks out hundreds of new laws designed to keep the rest of us in line," the message concludes. It incorrectly claims the list of crimes "was in the Ottawa Citizen." In fact, the Citizen published no such article or list. Most of the information about the MPs in the message, such as the number allegedly arrested for fraud or shoplifting, is verifiably wrong. Still, the message has circulated on Internet mailing lists and Usenet discussion groups. This week, several radio stations in Canada contacted the Citizen in the hopes of interviewing the author of the story. Citizen Executive Editor Don Butler said anyone reading the message should understand that it did not originate with the paper. "We devoutly wish people would stop falsely attributing it to us if they're going to circulate this invention," he said. » PS: Par contre les histoires de corruption, de commandites et de Gagliano au Danemark sont évidemment vraies!

Oh que oui! À chaque fois que mon ami Chakib revient de voyage en Algérie, il m'en rapporte une boîte. Elles sont vraiment excellentes, très sucrées et dorées, presque comme du miel.

Que fait-on d'un magouilleur qui a trempé dans des affaires louches? On lui donne une promotion. Pourquoi? Parce que si on le met à la porte, il va dénoncer nos pratiques douteuses... Dans le monde politique (du moins, du côté du parti au pouvoir), tout le monde est complice, et fraye dans les mêmes marécages idéologiques. On le voit avec le scandale des commandites. Chacun ayant participé à ces manoeuvres doit supporter l'autre, car sinon il risque la dénonciation (par esprit de vangeance). C'est précisément pour cela qu'Alfonso Gagliano n'a pas été immédiatement congédié -- il aurait été trop dangereux. On l'a plutôt nommé ambassadeur au Danemark, ce qui l'a éloigné pendant un temps des questions indiscrètes.

Ma mère a la même réaction. Elle ne peut pas imaginer qu'on ait le goût de manger quelque chose de bon s'il n'y a pas d'invités sur la liste. Je crois que ça vient de l'époque où les québécois étaient généralement pauvres et gardaient leurs maigres ressources pour les grands événements. Un peu comme le "salon du curé", vous savez, ce salon qu'on trouve en entrant dans les vieilles maisons québécoises et qui ne servait que lorsqu'on recevait quelqu'un de très important (comme le curé). Le reste du temps, ce salon était fermé à clé et les meubles étaient recouverts d'une housse. Ma grand-tante était encore organisée comme cela chez elle. Elle recevait les gens "ordinaires" (la famille) dans la cuisine. Mais pour revenir à ton magret, Dariane... Il faut avouer que ça va te coûter pas mal plus cher qu'un plat de spaghetti ou qu'un steak avec des fêves vertes. Je dirais: le double du prix par portion. Ton magret va te coûter au moins 10$ (voire 12$, 15$). Si tu le sers sur une salade verte, ça augmente le nombre de portions, mais quand même... ça revient cher à la longue. Donc si je comprends bien, tu as du fric à claquer. Ou bien tu veux impressionner tes amis?

Je confirme: la cour arrière des maisons est généralement fermée, avec une clôture et une porte de clôture. C'est pratique pour les chiens, pour la piscine (si tel est le cas), pour protéger son patio, son BBQ, son cabanon et ses bicyclettes. Les clôtures à l'avant des maisons sont plutôt rares, quoique bien des gens ont une petite haie entre leur terrain et celui du voisin.

Dans mon village de 3000 habitants, personne ne parle anglais. Pas même les aubergistes. Et surtout pas les serveuses! Même à Montréal on trouve des serveuses qui n'ont pas un très bon niveau d'anglais. Par contre, plus le restaurant est chic, plus ça devient important car la clientèle est plus internationale, affaires et touristique.

Je suis un peu déconnecté du milieu scolaire depuis quelques temps, mais s'il se donne encore au Québec des cours d' "Économie familiale" en Secondaire I, ça s'inscrirait tout naturellement au curriculum. Je me souviens du contenu de ces cours: cuisine, diététique, couture et reprisage, lavage des vêtements, budget, consommation, etc. C'était très utile pour préparer les jeunes à devenir autonomes. Récemment une amie m'a confié qu'elle utilise encore LA méthode du cours éco-fam pour hacher un oignon!

Hé JayJay! Je crois que Martineau se fout un peu de notre gueule. Les québécois sont en période de rattrapage culinaire depuis 20 ans et le mouvement s'est simplement accéléré depuis peu. Je le répète, je trouve cela très sain. Le seul danger étant peut-être de perdre nos traditions culinaires. Quand j'ai visité l'Ariège en France, j'ai trouvé un livre de cuisine traditionnelle. J'ai été très surpris de constater que cette cuisine du terroir avait totalement disparu de leurs restaurants. En Autriche ce fut plutôt le contraire: leur cuisine est demeurée assez traditionnelle, je crois qu'ils n'ont pas de complexe à garder les choses simples. Si ton fils veut devenir chef (ou un tout autre métier associé à l'hôtellerie), eh bien pourquoi pas. Pour parodidier un peu Vigneault, "La cuisine, c'est un beau métier." Et puis on a un très excellent institut d'hôtellerie à Montréal, qui s'est d'ailleurs refait une beauté récemment. Y'a beaucoup d'avenir là-dedans, à Montréal et ailleurs au Québec. Quant à la tendance aux émissions de cuisine, je constate qu'elle est très très différente si on compare ce qui se fait au Québec et aux USA. On dirait que notre rapport avec la bouffe est beaucoup moins "judéo-chrétien" que là-bas. Nous sommes moins obsédés par l'aspect "low fat, low guilt" (peu de gras, peu de remords) et autres considérations un peu agaçantes qui parsèment leur discours alimentaire. Il faut dire que nous avons moins d'obèses et plus de gastronomes per bocca. Pour Freeman2000: Le fruit en question est le "Fruta do conde", que nous avons eu la chance de goûter dans l'état de Sao Paulo au Brésil. Nous avons aussi goûté d'autres fruits qui nous étaient inconnus à l'époque, par exemple le fruit de caju (qui pendouille sous la noix de cajou), et la maracuja. Finalement nous nous sommes rendu compte que la maracuja est appelée "fruit de la passion" ici alors celui-là, nous le connaissions déjà (sous un autre nom). Nous avons adoré le Fruta de conde, avec son goût exotique et sa texture agréable, mais il était impossible à trouver à Montréal. Nous avions beau poser des questions dans les marchés et même leur montrer une photo couleur, personne ne savait ce que c'était. Finalement la semaine dernière ma femme est tombé sur le fruit tout à faire par hasard dans un IGA de Rimouski, en compagnie des kumquats, papayes et autres fruits savoureux.

Oui d'accord nous sommes obsédés par la bouffe. Moi je trouve ça TRÈS sain. En passant, je puis annoncer en primeur que nous avons désormais le très très exotique "FRUTA DE CONDE" à Rimouski. Enfin, après plus d'un an de recherche, nous l'avons ENFIN trouvé au Québec. Son goût rappelle un croisement entre poire, litchi et banane. Merci à Parati, qui a fait quelques recherches pour moi à Montréal... Nouveauté à Rimouski aussi: chez le Maître Saucissier, des olives faites maison et farcies de: noix de grenoble et bleu, ou encore fromage de chèvre et romarin. De belles olives bien vertes et bien fermes, dans pas trop d'huile. Un régal. Je ne m'ennuie vraiment pas de Montréal finalement...

Pour trouver des belles choses anciennes à bon prix, il faut aller à des endroits crasseux. J'ai des amis qui vont au marché aux puces de Saint-Eustache et qui ramènent des vieux meubles invariablement recouverts de plusieurs couches de peinture au latex (souvent de couleur rose, grise ou beige). Alors s'amorce le lent travail de décapage... qui donnera à la fin (souvent) un très beau meuble qu'on pourra alors teindre, huiler ou vernir. Par contre il arrive aussi que le résultat soit décevant. Il faut avoir l'oeil et "voir sous la peinture". Il faut aussi connaître les meubles anciens québécois, pour distinguer la forme, les matériaux et le travail qui s'y cache. LA référence dans le domaine, c'est le sublime ouvrage "Meubles anciens du Québec", de Michel Lessard. C'est le livre de chevet des chercheurs d'antiquités et des artisans qui "font" du meuble comme hobby. http://www.edhomme.com/pagecat.asp?annee=1...=Automne&page=3

Seelab, il est contre le droit à l'autodétermination des peuples.

Attention, tu vas avoir des aigreurs gastriques.

C'est une carte qui permet la téléportation pour faire le tour du poteau.

C'est vraiment pas loin du centre ville... sauf quand t'es pris dans les bouchons. Mais avec les voies réservées sur les ponts, c'est très supportable. Il y a aussi des bus express. http://www.amt.qc.ca/tc/autobus/index.asp

Normalement, pour la location de MAISON (car c'est une possibilité), je t'aurais suggéré d'utiliser le système immobilier national SIA/MLS, mais je viens de me rendre compte que deux régions du Québec (Outaouais, Estrie) ont lancé des sites régionaux et se sont distancés de SIA/MLS. Site SIA (national): http://sia.ca/ Site "sécessionniste" de l'Estrie: http://www.mon-toit.net/ Et malheureusement, leurs sites régionaux offrent un moins bon service! Ils ne listent pas les propriétés en location et offrent moins d'options de recherche. Alors il va falloir que tu te rabattes sur les revues d'immobilier et les petites annonces...

Tiens tiens, voilà que le sujet dont nous parlions, et EXACTEMENT celui-là, redevient d'actualité. Référence: http://www.cyberpresse.ca/actualites/artic...005,1004723.php L'ancien directeur général du Parti libéral du Canada au Québec a avoué aux médias que les deux critiques faites par Parizeau étaient probablement justifiées. Évidemment, Stéphane Dion lui a tiré dessus à boulets rouges. Je suis TRÈS heureux que ces commentaires soient médiatisé; cela désamorce complètement l'arme médiatique que j'avais mentionné dans les messages précédents. Ouf!!! «M. Corbeil, qui doit bientôt témoigner devant la commission Gomery sur le scandale des commandites, a confié à certains médias plus tôt cette semaine que la stratégie du camp du Non en 1995 visait à prendre tous les moyens pour gagner le référendum, quitte à violer la Loi électorale du Québec. En outre, l'ancien mandarin du PLC a convenu que la grande manifestation fédéraliste «d'amour», tenue à Montréal quelques jours avant le référendum, avaient coûté très cher et contrevenue à la loi sur les référendums au Québec. M. Corbeil a même donné raison à l'ancien premier ministre Jacques Parizeau, à l'effet que des efforts exceptionnels avaient été investis pour s'assurer de «faire sortir le vote ethnique», en accélérant le processus d'attribution de la citoyenneté.»

Bienvenue chez nous!!!!! Vous êtes chanceux, c'est un beau printemps doux et ensoleillé, cette année. Vous allez voir, on s'habitue vite au clavier. Et le QWERTY vous ouvre les portes du reste de la planète...

Tarifs pour les autobus (destinations québécoises): http://www.orleansexpress.com/index.asp Note: Orléans Express dessert environ la moitié des régions du Québec. Site de Allo-Stop: http://www.allostop.com/ Bon voyage!!!

Pour compléter ce que dit Totof, laissez-moi vous diriger vers un lien sur le site de RONA. Il s'agit de considérations pour la construction de votre petite cave à vin. Avec les matériaux d'ici, dans une maison québécoise... Ça peut vous donner quelques bonnes idées. Et puis, une bonne cave à vin peut très bien être de la taille d'un petit garde-robe (si vous n'avez pas 1000 bouteilles). Sinon il se vend des frigo à vin, les prix baissent de plus en plus (voir chez Canadian Tire et les autres). On en trouve même à 100$ ces temps-ci. Avec un tel frigo, les conditions de conservation sont rigoureusement contrôlées. http://www.rona.ca/webapp/wcs/stores/servl...d=273&langId=-2

Pour les prix, la flexibilité et le service sympa, Allo Stop est imbattable. CEPENDANT, il y a une limitation importante: le volume de bagages. Renseignez-vous toujours sur la quantité de valises ou de sacs que vous pouvez apporter avec vous dans la voiture. Sinon vous pourriez carrément vous faire dire qu'il n'y a plus de place pour votre 3e grosse malle... ou encore, vous pourriez être obligé de la transporter sur vos genoux... J'ai connu un conducteur Allo Stop qui a embarqué un passager qui avait une guitare électrique et un ampli, en plus de son gros sac à dos. Le 3e passager n'avait plus d'espace pour ses sacs. Le passager qui a abusé du système (le guitariste) s'est fait gentiment demander de ne plus jamais faire cela.

Au Québec, le français s'affirme sur Internet François Berger La Presse Réf: http://www.cyberpresse.ca/technosciences/a...005,1004230.php Le règne absolu de la langue anglaise tire à sa fin dans le réseau Internet. La dernière enquête sur l'utilisation d'Internet au Québec montre que la navigation en anglais sur le Web perd du terrain au profit du français. Désormais, les deux tiers des quelque quatre millions d'internautes québécois consultent d'abord des sites en français. En 2001, moins de la moitié des Québécois visitaient d'abord des sites en français, 37 % en anglais surtout et 14 %, dans les deux langues de manière égale. L'anglais ne représente plus maintenant que 25 % de la navigation, tandis que 10 % des internautes utilisent autant le français que l'anglais. Il y a « une transition de l'anglais au français », note le Centre francophone d'informatisation des organisations (CEFRIO), un organisme du gouvernement québécois. Le phénomène s'explique par l'augmentation du contenu en français sur Internet et par l'arrivée de nouveaux internautes moins scolarisés qui sont plus souvent unilingues francophones. La publicité sur le Web québécois semble suivre le courant puisqu'on observe une hausse annuelle de 33 % des dépenses publicitaires en langue française consacrées à ce média. L'anglais en perte de vitesse dans le monde La perte d'influence de l'anglais sur la Toile est manifeste partout dans le monde, même si cette langue y demeure dominante. Encore le tiers des quelque 800 millions de personnes qui fréquentent aujourd'hui le Web sont anglophones, selon les firmes spécialisées dans la mesure des auditoires. Mais celles qui parlent chinois (un internaute sur sept), espagnol ou français (au sixième rang avec 38 millions d'internautes) sont en progression rapide, de même que les internautes de langues slaves, comme le russe. En fait, l'expansion rapide d'Internet dans le monde s'accompagne de l'affirmation des langues dites nationales. Le nombre de sites Web dans des langues autres que l'anglais a littéralement explosé depuis l'an 2000. Le nombre de sites francophones a été multiplié par 12 en seulement deux ans, tandis que le nombre de sites de langue anglaise, qui accaparent encore plus de la moitié du Web, n'a que quintuplé. Outre les sites en français, ceux en langue polonaise se sont multipliés par 16, ceux en tchèque et en néerlandais par 12, ceux en espagnol et en italien par huit... Le contenu en français est le troisième en importance sur le Web (plus de 113 millions de pages Web), après l'allemand et l'anglais. Le contenu en anglais demeure cependant 10 fois plus volumineux que celui en français. Le moteur de recherche le plus utilisé sur Internet, Google, qui offre des services en 105 langues, a vu doubler les recherches en français et en italien entre 2001 et 2003. Les recherches en langue chinoise y ont quadruplé, tandis que celles en espagnol ont augmenté de 50 %. En même temps, les recherches en anglais sont passées de 64 % à 52 % de toutes celles effectuées sur Google, une tendance à la baisse qui se poursuit. En ce qui concerne les blogues (sortes de journaux personnels), ceux rédigés en français se trouvent au cinquième rang, juste devant ceux en espagnol. Après l'anglais, la principale langue des blogues est le portugais. Une étude publiée en février dernier par l'UNESCO, l'organisme des Nations unies consacré à l'éducation, à la science et à la culture, a démontré que les étudiants de huit pays non anglophones utilisent surtout, et de loin, leur langue nationale pour effectuer des recherches de nature scolaire dans Internet. Les étudiants français font 29 % de leurs recherches en anglais, les japonais 15 %, les italiens 17 % et les arabes, 25 %. « La question linguistique est devenue l'une des plus importantes pour l'avenir d'Internet », constate Ian Peter, spécialiste australien de l'histoire du réseau. Plusieurs nouveaux outils linguistiques émergent, tel le système Unicode, qui permet d'écrire dans la barre d'adresse du navigateur Internet des caractères propres à une quarantaine de langues autres que l'anglais. L'évolution d'Internet pourrait dégénérer en tour de Babel, craignent certains experts, mais d'autres estiment que l'anglais y demeurera la lingua franca. En tout cas, le Web permet à des langues menacées, comme le quechua ou le yiddish, de se maintenir en vie.

Ben... la dernière fois que j'ai payé "de manière magnanime", sans consulter les filles à ma table, j'ai failli me faire décapiter. Elles en parlent encore... 4 ans plus tard...