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La Féline

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Messages posté(e)s par La Féline

  1. de l'usagé ne signifie pas forcément meilleure qualité, idem pour le neuf... mais je peux te dire que la qualité du neuf en ce moment sur le plan des matériaux, isolation, mecanique du batiment et largement supérieure à une maison de 10, 15, 20 ans ou plus

    Oui, et c'est pour ça aussi que je tiens plus à acheter du neuf que de l'usager, même si je sais qu'un immeuble à condos récent n'est pas forcément synonyme de construction béton et top isolation, je vise effectivement des immeubles en béton (l'objectif étant d'entendre le moins possible les voisins). Et c'est pour ça que je veux prendre le temps aussi pour bien choisir, ne pas acheter sur un coup de tête (ou coup de coeur :dingue2toi: )

    Je ne recherche pas non plus de duplex (me prendre la tête avec des locataires, non merci !) Je veux juste un espace qui m'appartiendrait, sans être dépendant de personne, et qui serait plus récent et mieux insonorisé que ce que j'ai là en temps que locataire.

  2. Merci pour l'info mais je ne compte pas acheter dès demain non, je me renseigne, je commence à regarder les annonces, mais je veux prendre mon temps (car si j'investis dans quelque chose, je veux que ce soit à long terme, pas pour revendre un an plus tard parce que le logement, le quartier, etc, ne me plaisent plus)

  3. Je ne cherche pas de maison, mais un appartement. D'où ma question aussi sur la copropriété : peut-on trouver un appartement hors copropriété ? (donc non sujet aux frais de condo et aux autorisations à obtenir en cas de travaux. L'objectif d'acheter étant de me sentir totalement chez moi)

  4. Moi aussi j'oubliais pas mal de trucs au début et depuis que j'utilise le logiciel, mes remboursements sont maximisés

    À ce propos, quel logiciel utiliser ? (le plus simple et le plus pratique, parce que j'en avais acheté un il y a quelques années et je n'ai pas trouvé ça tellement plus évident que la copie papier...)

  5. On n'a pas tous la même vie, les mêmes problèmes, les mêmes attentes et espérances, les mêmes objectifs, etc. De ce fait, on ne voit pas non plus les choses de la même façon; ce qui peut être un obstacle pour l'un, peut paraitre un défi à relever pour l'autre. Ça dépend de notre capacité à voir les choses positivement ou négativement. Et de ce point de vue là, on n'est pas tous égaux non plus. Ça n'a rien à voir avec la naïveté, le romantisme ou autre.

  6. C'était apparemment moins le cas, la Féline, en 2004. On mettait 7-8 mois pour obtenir la RP. C'était rapide et ce n'était pas un enjeu d'attente de plusieurs années. Pour moi, je venais d'une expatriation et je ne pensais qu'à repartir, parce que Paris et moi, nous n'avons jamais fait bon ménage(mon mari avait son boulot là-bas) ... Il s'est trouvé que le Québec accélerait les procédures à ce moment-là. Je n'aurais jamais attendu 3 ans et j'aurais probablement trouvé une autre solution. S'adapter à son pays d'adoption, ça va de soi quand on a un boulot et qu'on paie ses impôts. Après chacun fait ce qu'il veut, fréquente qui il veut. Dire amen à tout, je ne crois pas que ce soit la solution. Pour reparler des gens qui sont là depuis les années 60, je suppose que certains étaient des aventuriers et ont trouvé leur compte de rester ici. L' immigration dans un pays, c'est du donnant-donnant (que ça déplaise à certains). Nous aussi, on paie nos impôts et on a une RP, donc, on a officiellement les mêmes droits (et devoirs) (sauf le droit de vote). Maintenant, si lorsque vous essayez de faire valoir un de ces droits et que vous êtes floué sous pretexte que vous êtes immigrant, là, il y a un problème. Si vous payez des impôts et que vous n'avez pas le même accès à tel service disponible pour les locaux, alors vous vous dites qu'on se fiche de vous. Il ne faut quand même pas perdre son âme et ne pas défendre ses intérêts sous pretexte que vous etes immigrant. Le Canada y trouve son compte parce que finalement ils ne prennent pas beaucoup de risques. Je pense qu'il y a peu de Français au BS. Ca ne marche pas, ils repartent. Je suppose que ceux qui restent y trouvent leur compte. Donc, c'est du donnant-donnant!

    J'ai immigré en 2004 effectivement (donc CSQ et visa obtenu en moins d'un an) et pourtant, ça ne m'a pas empêché de réfléchir longuement avant de me lancer dans les démarches. J'ai pris le temps de cogiter, de douter, de me poser des questions, de me renseigner, de faire un peu de repérage, comme ceux qui en sont à ce stade en ce moment et qui ont 3 à 4 ans pour y penser. J'ai pris à peu près ce temps-là aussi, mais avant de me lancer officiellement dans mes démarches. Donc l'un n'empêche pas l'autre.

    S'adapter à un pays n'est pas synonyme de dire amen à tout. Personnellement, je ne me suis jamais sentie brimée de mes droits sous prétexte que je suis immigrante. Ni mal considérée ou ignorée à cause de ma nationalité. Bon, j'ai fait l'objet de petites taquineries des fois, au sujet des français, et alors ? C'est au début surtout, mais une fois que les gens apprennent à nous connaitre, ils voient bien que les préjugés ne sont pas toujours fondés. Donc ils savent faire preuve d'ouverture d'esprit aussi; c'est du donnant-donnant ! :thumbsup:

    Les super maudits français que tu dénonce ont bel et bien existé et ça faisait de l'action dans un forum -ah nostalgie!- mais tu ne les trouveras plus. Il faut maintenant tellement souffrir pour arriver jusqu'ici qu'avant de critiquer comme tu l'as déjà entendu les gens réfléchiront davantage que par le passé.

    Des gens un peu superficiels qui ont immigré avec beaucoup de facilité beaucoup sont rentrés chez eux.

    Moi je trouve qu'il y en a encore justement. Peut-être moins qu'avant, mais on en trouve encore :biggrin2:

  7. Le problème, ce sont les attentes. On se fait son petit cinéma à propos de la société d'accueil, et on débarque avec ses idées préconçues. Quand les choses ne se passent pas comme prévues, on devient amer et plein de regrets pour ce que l'on a quitté.

    Est-ce que l'idée n'est pas plutôt de dédramatiser la chose, et de le prendre comme une aventure? On vient dans un nouveau pays pour le découvrir, pour rencontrer des nouvelles personnes, et ça durera ce que ça durera. Ça mènera certainement vers de nouveaux horizons en tout cas, et c'est l'idée il me semble.

    Bien d'accord avec ça :wink:. Arriver avec trop d'attentes, c'est enchaîner déception sur déception à coup sûr. Et il ne faut pas oublier que, lorsqu'on débarque pour faire sa vie dans un nouvel environnement, c'est à nous de nous adapter et non pas au pays d'adoption et à ses habitants de s'adapter à nous (je dis ça parce que j'ai déjà croisé des immigrants qui ont tendance à l'oublier). Et donc, pour ça, oui, ça prend une certaine ouverture d'esprit.

    Je pense que l'on a beau se préparer comme on veut les délais d'attente font que l'on cogite déjà beaucoup avant de partir car plein de choses peuvent se passer mais également les mentalités du pays ou on arrive peuvent avoir changer et un projet qui était pertinent 3 ans avant peut ne plus l'être au moment d'arriver ce qui joue aussi beaucoup dans la balance. Et on a beau venir ici en repérage poser des questions et tout on ne saura jamais comment est réellement la vie du pays avant d'y habiter vraiment car pour moi venir en vacance et y habiter est tout à fait différent.

    Puis débarquer ici seul pour se concentrer sur soi même pour divers problèmes que l'on veut fuir et débarquer en famille et aussi différent tout comme débarquer parce que ton boulot t'envoie dans ce pays tu vivras les choses à chaque fois différemment.

    Bien d'accord aussi :thumbsup:. Et quand je parlais de décider d'immigrer sur un coup de tête, je voulais parler de se lancer dans les démarches d'immigration. C'est un long processus, en plusieurs étapes, et assez coûteux, alors il faut déjà avoir bien réfléchi avant de se lancer dans ces démarches. Être sûr de son choix est important car, faire tout ça et se rendre compte une fois qu'on a son visa, qu'on ne veut plus partir, c'est une belle perte de temps et d'argent. Et une déception assurée si on décide quand même de tenter l'aventure, alors que beaucoup de choses ont pu changer entre-temps dans sa vie personnelle et professionnelle. Bref, les choses peuvent être très différentes d'une personne à l'autre, selon nos attentes et notre vécu.

  8. T'inquiète ceci n'est qu'une question de temps et tu verras un jour quelqu'un du sytème qui avouera qu'ils ont créé ce groupe de Daech et autres pour telle et telle raison, pareilpour le canular de marcher sur la lune (guerre froide contre l'exURSS) ou encore l'assassinat de JFK, voire aussi ce qui s'est passé réellement le 11 octobre 2001 à New-York ... la liste est longue, tellement ce système politico-médiatique dominant ne sait parler que par le mensonge et j'en doute que quelqu'un qui s'est professionnaliser sur les supercheries et les canulars deviendra subitement un jour "honnête" et blanc comme de la neige.

    Euh... tu veux dire le 11 septembre 2001 ?...

  9. Je suis aussi étonnée que certaines personnes qui débarquent au Québec notamment n'ont aucune expérience de l'expatriation : ils se disent bien préparés. La meilleure préparation, c'est souvent d'avoir été travaillé hors de France. Chaque pays a ses particularités, mais quand même... Je lis des posts de gens tellement naifs, je suis sidérée. Pour terminer, j'ai rencontré un gars un jour dans un avion qui avait débarqué au Québec comme un aventurier (je pense que c'était pas mal le cas dans les années 60 ou 70), et il était toujours là 40 après...

    Parce que l'expatriation est réservée aux gens qui l'ont déjà expérimentée ? Ce n'est pas parce qu'on se lance dans l'inconnu qu'on est mal préparé. Peut-être que ceux qui se lancent dans l'aventure sur un coup de tête, ou pour suivre l'être cher sans se demander si c'est vraiment ce qu'ils veulent, le sont (mal préparés). Mais pas ceux qui ont mûrement réfléchi à ce projet, et l'ont préparé (en s'informant, en faisant du repérage) pendant plusieurs mois, voire plusieurs années. Sinon comment expliquer que des gens qui n'ont jamais vécu ailleurs avant s'intègrent bien, et restent dans leur pays d'adoption pendant plusieurs années, pendant que d'autres qui ont déjà vécu ailleurs rentrent au pays au bout d'un an ? Moi je suis d'autant plus sidérée de lire de tels commentaires...

  10. Mon précédant message faisait allusion à la vidéo postée à la fin de la page 79. Je disais que même sans avoir vu cette vidéo avant, ou lu d'autres articles évoquant un éventuel complot, je me suis posée exactement les mêmes questions soulevées dans cette vidéo. La preuve que ce n'est pas en passant des heures à se nourrir de vidéos et d'articles qu'on peut se monter la tête avec de telles théories. Quand il y a des zones grises, on est en droit de se poser des questions. Ça ne veut pas dire pour autant qu'on est stupide et qu'on mort à l'hameçon de la moindre info présentée.

  11. Bah moi, je n'y crois pas à 100% mais j'ai trouvé aussi plein de trucs louches quand j'ai vu les premières images aux infos (justement des questions soulevées dans cette vidéo). Pourtant, je ne suis pas une grande lectrice des sites de théorie du complot. Mais bon, comme beaucoup de choses, on ne connaitra jamais la vérité.

  12. Il ne faut pas partir pare ce que l'on a des problèmes. Ce serait bien mieux de les résoudre sur place, avant de partir car ce sera toujours plus facile de trouver des solutions dans son environnement habituel. Une fois ailleurs, des défis différents et souvent plus importants vous attendent vous attendent dès votre arrivée. Il ne faut pas confondre faire un voyage et changer de vie.

    Oui, mais on pourrait tourner cette phrase comme "faire un long voyage pour changer de vie", les deux sont compatibles !

    C'est sûr que, les problèmes (si on en a), on les amène avec soi. Mais l'idée serait plutôt de partir loin, prendre ses distances par rapport à un environnement dans lequel on ne se sent pas bien, pour se retrouver face à soi-même (parce que l'immigration est toute une expérience dans laquelle on ne peut compter que sur soi-même, malgré nos problèmes, nos complexes, nos faiblesses, etc) et se rendre compte qu'on n'est pas si nul(le) que ça finalement. Enfin, pour ma part, c'est ce qui s'est passé. J'avais besoin de changer d'air, de prendre mes distances par rapport à mes proches, me retrouver dans un endroit où personne ne me connaissait et repartir à zéro avec de nouvelles rencontres, un nouvel environnement, etc. Ce qui était au départ un rêve, est devenu un besoin au fil des années. Aujourd'hui, je suis toujours là. Je n'ai pas fini de travailler sur moi-même mais je suis plus heureuse que je l'étais en France, et je suis persuadée que je n'aurais pas évolué de cette manière si j'étais restée dans mon pays d'origine, entourée de mes proches qui ne semblaient pas comprendre ma souffrance. Des fois, il faut se pousser hors de son petit confort habituel pour pouvoir avancer. Partir quelques temps à l'étranger peut être une bonne méthode pour sortir de son cocon et découvrir des capacités qu'on ne soupçonnait même pas avoir :thumbsup:

  13. Salut,

    Je ne sais pas si le sujet a souvent été évoqué sur ce forum mais je n'ai pas trouvé de posts récents sur la question.

    Ça fait un peu plus de 10 ans que je suis installée à Montréal, et j'ai déménagé plus d'une fois avant de trouver un logement répondant à peu près à mes attentes; le calme tout en étant proche des services (transports, épicerie...) est mon principal critère. Le problème, c'est que ça dépend souvent du voisinage, surtout quand on habite une vieille construction... Bref, ça fait un peu plus de 5 ans que je suis dans mon logement actuel et je m'y sens bien, sauf que mes voisins ne sont manifestement pas capables de fermer une porte sans la claquer et que je commence à en avoir marre de sentir les murs vibrer à chaque fois, d'entendre leur mixeur, la tuyauterie, et de sentir des odeurs pas toujours agréables non plus... L'autre chose, c'est que mon logement mériterait certaines rénovations (la salle de bain notamment), chose dont le propriétaire est bien conscient mais je comprends que les travaux à entreprendre ne sont pas dans ses priorités actuellement. Jusqu'à maintenant, je me contentais d'être locataire car s'il est vrai qu'on ne reverra jamais l'argent du loyer payé mensuellement, on est aussi épargné des taxes et coûts des travaux éventuels à faire (= pas de prise de tête). Mais je me suis rendue chez une amie dernièrement, qui a un chouette appartement dont elle est propriétaire (mais depuis plusieurs années déjà) dans un immeuble bétonné, à la limite du quartier qui m'intéresse (Rosemont) et ça a fait naitre en moi le désir d'investir dans un vrai "chez moi", plus récent, mieux insonorisé, que je pourrai réarranger au besoin et selon mes goûts, donc sans attendre que quelqu'un se décide et en choisissant moi-même mes couleurs, mon matériel, etc. Mais bon, je suis consciente que tout ça ne vient pas sans inconvénients, le prix entre autres, surtout que je tiens à rester sur l'île (pour éviter de devoir m'acheter une voiture). Je commence à regarder, sans pour autant avoir l'intention d'acheter prochainement mais pour me renseigner, avoir une idée de ce que je peux trouver par rapport à mes attentes et le prix que je suis prête à payer (je sais qu'il y a peu de chance pour que je trouve en bas de 200 000$, mais je ne paierai pas plus de 300 000$). Obtenir quelques conseils de ceux qui auraient acheté dernièrement, ou qui connaissent un peu le sujet et les conditions actuelles de l'immobilier, car je n'ai jamais été propriétaire auparavant, pourrait m'éclairer un peu. Comment savoir quelle est la meilleure période pour acheter ? Sur quels critères peut-on négocier le prix de vente ? Quels sont les signes d'arnaque, vices cachés, etc ? Quelle est la moyenne des prix de vente actuellement sur Montréal (dans Rosemont, St-Léonard, ou éventuellement St-Michel/Parc-Extension) pour un appartement avec 2 chambres dans un immeuble récent (bétonné) ? Je pense qu'il n'y a pas que des condos à Montréal, mais comment savoir si l'appartement convoité est en copropriété ou non ? (est-ce que la mention "taxes de copropriété = 0$" signifie automatiquement qu'il ne s'agit pas d'un condo ?) Comment faire les calculs, évaluer à combien ça me reviendrait exactement et combien de temps j'aurai à payer ? Enfin, tout ça pour peser les pour et les contre, savoir si ça vaut vraiment la peine de devenir propriétaire. Vos conseils seront les bienvenus :cool:

  14. Un peu plus de 10 ans en fait, que tout a commencé;

    une demande « préliminaire » de certificat de sélection envoyée, un formulaire de demande « officielle » reçu en retour, puis encore une petite période de réflexion avant de me lancer pleinement dans les démarches. Ensuite, tout s’est enchaîné, étape par étape : entrevue de sélection fin novembre 2003, obtention du fameux CSQ début décembre, envoi du dossier à l’ambassade juste avant les fêtes, réception de l’AR fin février 2004, visite médicale fin mars, petit séjour de repérage début avril en attendant le visa, reçu en juin, et… 19 septembre 2004 : débarquement à Montréal comme résidente permanente ! 10 ans, jour pour jour.

    Je n’ai rien vu passer de toutes ces années. J’ai l’impression d’être arrivée il y a 5 ans, pas plus. Depuis, qu’est-ce qui a changé ?

    - mon adresse : plus d’une fois (difficile de trouver chaussure à son pied quand on n'a jamais vécu en appartement…);

    - ma job : à part les petits boulots pas très stables du début, un poste occupé pendant près de 5 ans dont j’ai fini par me lasser, j’ai trouvé un environnement de travail complètement différent mais dans lequel je me sens bien;

    - ma confiance / estime de moi-même : quand on est de nature réservée et qu’on débute sa vie d’adulte avec certaines blessures, on se demande toujours si on sera capable d’affronter les obstacles qui se présenteront sur notre chemin. Mon expérience d’immigrante m’a prouvé que rien n’est impossible quand on sait ce qu’on veut et qu’on se donne les moyens d’y arriver, sans avoir trop d’attente pour autant (sinon, c’est comme ça qu’on risque d’être déçu);

    - mon pays d’origine : en 10 ans, c’est sûr ! Et ça ne donne pas envie d’y retourner vu la conjoncture actuelle... Mais même, sans ça, j’ai remarqué qu’on ne voit plus son pays de la même manière quand on n’y vit plus, qu’on le regarde sous un autre angle. Il y a certaines choses qu’on apprécie plus, d’autres moins.

    - ma citoyenneté : elle est double maintenant !

    - mes liens avec les proches : certain qu'en étant loin physiquement, on est loin aussi moralement. Des fois, on a l’impression que la famille et les amis se désintéressent de nous parce qu’« on les a laissés tomber ». On sent qu’on n’appartient plus au cercle d’amis proches, mais plutôt d’amis « occasionnels » (= ceux qu’on voit pendant les vacances). De ce point de vue là, ça ne me dérange pas tant que ça car je suis quelqu’un d’assez indépendante; j’aime avoir mes moments à moi, ne pas être tout le temps chez l’un ou chez l’autre. Quant à la famille, là c’est autre chose mais bon, dans mon cas, on est déjà éparpillés aux 4 coins de la France et même ma mère, qui est encore là-bas, ne voit pas tout le monde plus d’une fois par an non plus (c’est souvent quand je suis là d’ailleurs, qu’on en profite pour leur rendre visite, sinon elle ne les voit pas plus que moi). Donc la différence n’est pas si flagrante que ça finalement. Le plus dur, c’est lors d’événements importants (naissances, mariages, décès…); on ne peut pas toujours être présent aux grands rassemblements familiaux, et ça fait toujours un petit pincement au cœur quand on voit les photos…

    - mes objectifs de vie : si comme beaucoup de monde, il fut un temps où je me préoccupais de trouver l'âme soeur (pour fonder une famille, éventuellement), une maison, une voiture, un chien ou whatever qui est supposé nous rendre heureux, j'ai décidé de ne plus me prendre la tête avec le temps qui passe. Ce qui doit arriver arrivera, je crois au destin et je ne le provoquerai pas.

    - mes doutes et questions existentielles : toujours présents, ils partent est reviennent, suivant ce qui survient dans ma vie quotidienne. Je pense que je ne peux rien y faire, et c’est aussi en lien avec le travail que je fais sur moi-même. La seule chose dont je suis sûre, c’est que je me trouve bien ici et que je n’ai toujours pas envie de rentrer définitivement au pays ! :smile:

  15. Tu vois comme tu es; dans ta façon d'écrire, tu prends vraiment les gens pour des attardés. Pas besoin de répéter 10 fois comme tu dis, on l'a compris ton point de vue ! C'est juste qu'il ne correspond pas à la réalité de plusieurs, et dans ce cas, faut pas t'attendre à ce qu'on t'envoie des fleurs. Si je me mettais à énumérer les défauts de ta chère ville de Québec alors que je ne m'y rends qu'occasionnellement pour mon travail, tu serais la première à répliquer que je suis mal placée pour critiquer parce que je n'y réside pas à longueur d'année et donc que je ne connais pas suffisamment cette ville pour bien la décrire. Mais quand il s'agit de Montréal, évidemment, c'est encore toi la mieux placée, par rapport à ses résidents, pour en faire une réelle description. Et oui, tu as le droit d'avoir ton opinion mais ne le prends pas mal si on te dit qu'elle ne correspond pas vraiment à la réalité. Tout le monde peut se tromper, en faire un peu trop, ce n'est pas une tare. Mais bon, je vois bien qu'il n'y a pas moyen de discuter avec toi alors inutile d'aller plus loin, effectivement.

  16. Je rabaisse? Moi? Va relire les commentaires de tes collègues français quand ils ne sont pas d'accord avec des opinions différentes! C'est la mentalité : Faites ce que je dis pas ce que je fais. Bref... :rolleyes2:

    Je ne parlais pas juste de cette discussion...

    Si en plus tu n'as pas conscience de ce que tu écris, je comprends mieux que tu ne te remettes jamais en question.

    Je les ai lus les commentaires, mais entre opinion différente et réalité différente, il y a aussi une différence. Tu dépeins une réalité de Montréal qui n'est pas la réalité de cette ville dans laquelle ils vivent quotidiennement. C'est ça pour toi ne pas respecter ton opinion ? C'est bien ce que je dis : tu lèves le nez sur la réalité des autres mais tu exiges qu'on respecte ta vision. Et si tu essayais d'être plus plus tolérante envers les commentaires des autres, peut-être observerais-tu un meilleur respect des tiens en échange ?...

  17. Oui, mais ce que j'essaie de t'expliquer, c'est que toi, quand tu es en désaccord avec quelqu'un, tu le rabaisses en voulant absolument avoir raison. C'est comme si tu te donnais le droit de ne pas être d'accord avec les autres, donc de ne pas respecter leur opinion, tout en exigeant qu'on respecte la tienne. C'est pour ça que je dis que le respect, ce n'est pas à sens unique. Mais bon, tu es peut-être trop fière pour admettre que c'est toi qui n'y vois pas clair dans tout ça...

  18. Oui, mais tu sais, le respect de l'opinion de l'autre, ce n'est pas à sens unique. Et déformer la réalité n'est pas une opinion. J'ai l'impression que pour pouvoir discuter avec toi, il faudrait tout le temps approuver tout ce que tu dis, te dire que tu as raison, sur tout. Désolée de péter ta balloune mais ce n'est pas le cas. Je ne sais pas quel est ton concept du forum mais si tout le monde devait avoir les mêmes opinions, les mêmes goûts, le monde serait bien plate et les échanges sur les forums ne seraient plus vraiment intéressants. Il est possible d'échanger en respectant les opinions des autres, mais à lire tes propos sur divers sujets, avec toi si on n'a pas la même vision des choses, c'est forcément nous qui avons tort. T'arrive-t-il de te remettre en question des fois ? Il n'y a pas de honte à admettre qu'on a peut-être été un peu trop loin, qu'on tire un peu trop sur l'élastique. Tu auras beau nous donner toutes les explications que tu juges utiles, en bonne enseignante que tu te crois, si les gens ne sont pas d'accord avec toi, ils ne se rallieront pas plus de ton côté. Et le fait d'être français ou québécois n'a rien à voir là-dedans.

  19. Peut-être qu'en France ce n'est pas comme ça, mais va falloir t'habituer à accepter que les gens ont le droit d'avoir une opinion une différente et de plus ont le droit de l'exprimer. Alors sort de ta dictature interne et concentre toi à te forger ta propre opinion. J'hais Montréal, je le dis, je l'assume et je suis consciente que pour d'autres personnes c'est le paradis! Pis c'est ben correct.

    Ah ! Ça c'est encore drôle venant de toi...

  20. J'ai voyagé en masse à Montréal et ses banlieues depuis des années et je peux te dire que je n'exagère pas! Ici, il y a pas une personne de poignardée par semaine et les meurtres sont rares et dans des secteurs très précis que j'évite de toute façon!

    Je vis depuis près de 10 ans à Montréal et je peux confirmer que tu as le sens de l'exagération. Et quand on vient de l'une de ces grandes banlieues françaises, où la violence empire année après année, je peux même te dire que Montréal est presque un petit paradis en comparaison ! :smile:

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