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La Féline

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Messages posté(e)s par La Féline

  1. La 1ere année toutes les banques font un forfait gratuit pour les nouveaux immigrants.

    Ça doit être nouveau ça...

    En tout cas, quand je suis arrivée il y a presque 10 ans, j'ai dû faire quelques agences avant de me faire accepter comme nouvelle cliente. On m'avait conseillé Desjardins, je me suis donc présentée dans l'une de leurs agences (sur le Plateau si je me souviens bien) et là on m'a répondu que je ne pouvais pas ouvrir de compte sans carte de résident permanent ou autre pièce d'identité. Je leur ai expliqué que je venais d'arriver et que j'étais en attente de mes papiers officiels. Je leur ai même montré mon formulaire d'immigrante, avec mon passeport et mon visa mais non, ils ne voulaient rien savoir. Tant pis pour eux ! Ensuite, je me suis présentée dans une succursale de la Banque Nationale en plein centre-ville et là, même discours (c'est un peu comme frapper à la porte d'un médecin qui ne prend pas de nouveau patient...)

    Un jour, en visitant un appartement pour trouver une colocation, j'ai expliqué le problème à la locataire et elle m'a suggéré une autre agence de la Banque Nationale, proche de chez elle, étant certaine qu'ils prenaient des immigrants fraichement arrivés sans problème car elle connaissait une française qui avait justement ouvert son compte à cet endroit. J'y suis allée en sortant de ma visite et effectivement, ils m'ont accepté tout de suite sans problème. Comme quoi, le service ne dépend pas forcément de la banque elle-même mais peut être bien différent d'une succursale à l'autre.

    Je suis toujours restée à la BNC, n'ayant jamais eu de problème jusqu'à maintenant. Il y a bien un conseiller qui me harcèle de temps en temps pour que je prenne rdv avec lui mais ça ne m'intéresse pas, je n'ai pas de besoin particulier alors je ne le rappelle pas et il finit par se calmer.

  2. Moi je pense que ça dépend vraiment du douanier sur lequel on tombe. Personnellement, je n'ai jamais eu de problème au Canada, ni même aux États alors que j'ai toujours une certaine appréhension (considérant leur genre "ça rigole pas" bien connu), j'en ai même déjà rencontrés des super sympas, et d'autres moins souriants. À l'inverse, ma mère a trouvé les québécois plutôt froids à son arrivée à l'aéroport la première fois qu'elle est venue me voir. Mais bon, elle avait du mal avec l'accent et les a probablement fait répéter plusieurs fois, ou a hésité avant de répondre aux questions, alors je peux comprendre l'impatience et la méfiance du douanier, surtout s'ils en voient passer plusieurs comme ça dans la journée ! Quant à mes cousins qui sont arrivés avec des pommes dans leur sac, ils vont se souvenir longtemps de leur accueil !

    En ce qui concerne cette jeune fille, on ne saura jamais la vérité sur ses intentions mais les médias ont l'art et la manière de monter leurs reportages (ou écrire leurs articles) de façon à ce que le public prennent partie comme ils le veulent. Je préfère ne pas la juger sans savoir.

  3. La vraie réalité est que l'immigration est une vraie montagne russe.

    Il y a plein d'immigrants qui sont heureux ici et j'en suis. Mais je ne le suis pas tout le temps. Il y a plein de choses qui me gonflent royalement, il y a des jours où je me réveille en me demandant ce que je fous bien ici.

    :thumbsup: exactement !

    Je pense qu'on a tous des doutes à un moment ou à un autre, même en étant satisfait de sa vie quotidienne. Et les raisons sont différentes puisqu'on est tous différents effectivement. Pour ma part, les doutes reviennent surtout quand je vis des situations "inconfortables", genre du stress dans mon boulot, une petite altercation avec une collègue ou une amie, etc, et là je me sens loin de ma famille; j'aimerais parler à quelqu'un qui est à 6000 km de moi et qui me manque soudainement. Aussi, chaque fois que je vais faire une petite visite en France (ou que de la famille vient me rendre visite), pour les vacances, j'ai toujours une période de blues qui suit; le fait d'avoir revu les gens que j'aime et me retrouver toute seule à nouveau, si loin. Tout ceci est normal, et s'estompe dès que je retrouve ma petite routine habituelle.

    Au début, je me suis effectivement posé la question à savoir : "est-ce un signe pour me faire comprendre que je devrais rentrer au pays ?" mais à voir comment ces doutes se dissipent facilement malgré tout, à chaque fois, comparé à la vie que je mène ici (vs celle que je menais en France), je ne suis clairement pas prête à rentrer. Le jour où je serai vraiment écoeurée de tout et que je m'ennuierai à mourir, là, je prendrai une décision. Mais rentrer pour le regretter, quitte à revenir quelques années plus tard, non merci. Par contre, je pense qu'en vivant seul(e), c'est plus facile aussi car il n'y a pas de risque de se laisser influencer par personne. Si vous voyez votre fille malheureuse tous les jours, je comprends votre préoccupation. En avez-vous discuté de vive voix avec elle ? Peut-être qu'il s'agit juste de combler ce qui lui manque exactement pour qu'elle soit heureuse ici ? Après, si c'est la famille et les amis de France qui lui manquent, là effectivement, y a pas 36 solutions. Mais si vous êtes tous d'accord pour dire que vous n'êtes pas heureux ici, pourquoi la décision est si dure à prendre ?

  4. J'ai été très surprise car beaucoup de français qui immigrent au canada disent que la qualité de vie en France est bien plus mauvaise que celle au canada qu'il y a également plus d'insécurité qu'il n'y a pas de travail que les gens sont agressifs et peu aimables.

    Je crois que la majorité des Français qui disent cela veulent se convaincre et se donnent des raisons de rester au canada.

    C'est de l'auto persuasion.

    Je ne suis pas trop d'accord avec ça. Chacun arrive ici avec des attentes différentes, des origines différentes et vit des expériences différentes. Donc ça a tendance à m'énerver quand je lis de telles affirmations, comme si quand l'un décide de rentrer et réalise que la vie est finalement meilleure dans son pays d'origine, ceux qui ne prennent pas la même décision, c'est parce qu'ils ont de la merde dans les yeux et ne veulent pas reconnaitre l'évidence. Bah non, je regrette : nous n'avons pas le même vécu, les mêmes besoins, les mêmes ambitions. Certains vont trouver leur bonheur en s'exilant ailleurs, d'autres vont avoir besoin de cette expérience pour réaliser qu'ils ne peuvent pas vivre ailleurs que dans leur pays d'origine, d'autres vont rentrer, retrouver une vie qui leur convient pour finalement décider de repartir dans un autre pays quelques années plus tard... On ne peut pas comparer, on est tous différents.

    Personnellement, je n'étais pas bien en France : je ne trouvais pas ma place, je n'ai jamais aimé l'endroit où j'ai grandi (banlieue de Paris, et à voir les gens de province débarquer en grand nombre à Paris pour trouver du travail, ça en donnait gros sur les possibilités d'emploi dans les autres régions... et je précise que je ne connais pas de France juste la banlieue parisienne), je déprimais. Je ne savais pas quoi faire. La seule chose dont j'étais certaine de vouloir faire, c'était de prendre l'avion pour l'autre continent, sans croire à l'Eldorado, sans être persuadée que j'allais réussir, mais je voulais aller voir, je voulais essayer, qu'importe le sort qui me serait réservé à mon arrivée. Presque 10 ans après, je me plais toujours dans mon pays d'adoption. J'aime ma vie ici, ma job, mon environnement. Est-ce une persuasion qui m'empêche d'ouvrir les yeux pour voir mon pays d'origine comme l'endroit où j'aurais dû rester, où je devrais être ? Non, c'est une réalité. Ma réalité. Et si un jour je ne suis plus bien ici et éprouve un besoin sans limite de rentrer, alors je rentrerai. Mais ce sera toujours ma réalité, pas celle de tous les français qui tentent l'expérience d'immigration et qui devraient tous penser de la même façon...

  5. Salut,

    J'ai déjà voyagé en avion avec un chiot de moins d'un mois; un petit souvenir ramené de vacances en Guadeloupe, il y a quelques années maintenant. J'avais pu le garder avec moi, sur les genoux, dans l'avion (vu qu'il était vraiment très petit) et sans vaccin, papier de vétérinaire, ni rien. Mais bon, c'était de territoire français à métropole (pas de risque de rage reconnu en Guadeloupe, du moins à cette période) donc aucun problème aux douanes non plus. Depuis un territoire étranger vers la France, ça doit être bien différent. Et les mesures de sécurité sont plus strictes maintenant aussi, donc bien se renseigner avant de partir. :thumbsup:

  6. Question intéressante et amusante ! :biggrin2:

    C'est drôle parce que ma mère m'a très vite fait remarquer, après quelques mois suivant mon installation, que je "chante" maintenant quand je parle, à cause de certaines intonations que j'ai parfois. Par contre, les québécois reconnaissent très vite mon accent français, donc c'est à croire que j'ai un peu des deux ! Les expressions québécoises ? On n'a pas le choix de les utiliser à un moment donné, à force de les entendre partout (au travail, dans les transports, les commerces, etc), on finit par les répéter inconsciemment. Ce n'est pas forcément de l'imitation, ça sort naturellement après quelques semaines d'immersion. Mais quand je rentre en France pour les vacances, je retrouve très vite mon accent totalement français, contrairement aux expressions québécoises qui me restent en tête. Au fond, j'aime mieux ça : prendre un peu du Québec qui est ma terre d'adoption tout en gardant un peu de la France, ma terre d'origine. Quel que soit le nombre d'années que je vivrais au Québec, je resterai toujours la petite française pour les québécois, et la canadienne pour les français !

  7. Oui, mais quel montant déclarer exactement ? Normalement, on ne déclare que les intérêts perçus, du moins en ce qui concerne les comptes de placements qu'on peut avoir ici au Canada, donc pourquoi je devrais déclarer la totalité des montants de mes placements étrangers sur cette ligne ? Je pense que les calculs seraient fossés, car un compte bancaire n'est pas vraiment un revenu d'après Revenu Canada : http://www.revenuquebec.ca/fr/citoyen/situation/sejour_hors_quebec/declarer-revenus.aspx.

    J'ai déjà déclaré mes intérêts perçus, les premières années, quand je recevais encore mes feuillets d'impôts (mais plus à titre informatif puisque je n'étais déjà plus imposable en France). Mais maintenant, avec la nouvelle loi sur les impôts financiers, je me fais prélever les contributions sociales, de solidarité, etc, directement sur mon compte bancaire dès que des intérêts retombent dessus. Alors où est-ce que je dois déclarer ça et comment ?...

  8. et Montréal quand 3 ou 4 longs courriers arrivent tu penses que c'est comment... j'ai déjà attendu 3 heures à partir de ma sortie d'avion jusqu'a ce que je récupère mes valises...

    l'été dernier un record de 5 h à été atteint quand 6 vols sont arrivés dans la même période!!

    En effet, et ça peut être la merde dans n'importe quel aéroport avec ces files d'attente. Cela dit, pour Montréal, c'est quand même plus rapide depuis qu'ils ont installé les bornes électroniques au débarquement.

  9. Moi je me pose toujours la question concernant des comptes bancaires que j'ai gardé en France (après avoir vérifié lesquels je pouvais garder en tant que non-résidente, évidemment). Je n'ai jamais su vraiment comment les déclarer. Quand je pose la questions via le site internet des impôts français, il n'y a jamais personne qui me répond. Et quand j'ai posé la question à Revenu Canada et Qc, ils n'avaient pas l'air plus au courant et n'ont pu me donner de procédure précise, à part me dire que les comptes devaient absolument figurer sur l'une ou l'autre des déclarations. Alors, comme je ne fais plus de déclarations en France, et que je ne sais pas comment les déclarer sur mes formulaires canadiens, je joins une liste des mes produits bancaires avec leurs montants arrêtés au 31 décembre de l'année d'imposition. Jusqu'à maintenant, on ne m'a jamais rien dit, rien réclamé. J'imagine que si j'étais dans le champ, on m'aurait déjà demandé plus d'explications. Mais si vous avez des infos là-dessus, je suis preneuse !

    J'ai déjà essayé de remplir ma déclaration avec un logiciel mais je trouvais ça bien plus compliqué que manuellement, et ça tournait aussi à mon désavantage au niveau des montants, donc je remplis à la bonne vieille mitaine !

  10. Comme je suis d'accord avec tous ces commentaires ! En France, dès qu'on arrive à l'aéroport, on est tout de suite dans le bain (et même avant, avec les autres français qui rentrent chez eux) et on a déjà envie de reprendre un autre vol en sens inverse (s'il n'y avait pas la famille qui nous attend à la sortie).

    Rien que pour cette mentalité rebutante, je ne suis vraiment pas prête à rentrer définitivement au pays !

  11. Il est trop nostalgique cet homme, il a l'intention de rendre le Québec de plus en plus anachorète pour pouvoir le sucer davantage. C'est un homme d'affaire, il pense avec sa poche, et sûrement pas avec son coeur.

    +1

    Plusieurs commentateurs saluent l'arrivée dans l'arène politique d'un grand entrepreneur. Des bémols s'imposent. D'abord, M. Péladeau n'est pas un bâtisseur d'empire, mais l'héritier d'une société déjà florissante, nuance. De plus, il a réussi à faire croître celle-ci essentiellement par deux moyens: l'appel aux fonds publics (l'achat de Vidéotron en 2001 grâce à l'aide massive de la Caisse de dépôt et placement et la construction de l'amphithéâtre à Québec à grands coups de subventions gouvernementales en sont les exemples les plus parlants) et le traitement des employés de son conglomérat avec une dureté et un mépris dignes du capitalisme sauvage (qui ne se souvient pas des lock-out chez Vidéotron et chez les deux fleurons de son empire de presse, Le Journal de Montréal et Le Journal de Québec?).

    Pas besoin d'être un lecteur assidu de Marx pour comprendre la stupeur de la gauche socialiste et sociale-démocrate devant l'adoubement du champion du lock-out intransigeant par la leader du PQ: la désertion d'une large part de sa frange sénestre vers Québec solidaire est plus que plausible, malgré la prétention du Parti québécois à être le seul véhicule vers l'indépendance.

    Cela dit, les tenants de la rigueur budgétaire, de la remise en question du modèle québécois et de la liberté d'entreprise doivent-ils se réjouir de cet apparent virage à droite du PQ? Rien n'est moins sûr, parce qu'on peut être partisan de la libre-entreprise et d'une saine fiscalité (et même ratifier ses analyses sur l'avenir des médias) sans approuver les méthodes plus que discutables employées par l'ex-président de Québecor dans ses relations de travail avec ses employés, l'utilisation de briseurs de grève n'étant qu'une des plus visibles et détestables.

    Ministre dans un gouvernement péquiste majoritaire, M. Péladeau aurait-il la tentation d'étendre aux employés de la fonction publique les pratiques qui lui ont si bien réussi dans son empire médiatique? Nul besoin d'être un paranoïaque frénétique pour le redouter. Sans compter les risques que fait courir à la démocratie et à la liberté de presse la convergence médiatique qu'il a si profondément développée chez Québecor et qu'il sera certes tenté de calquer s'il accède au pouvoir. Un pays à coups de lock-out et de manipulation des médias? Il faut hélas le redouter!

    Ainsi, avec le recrutement de ce membre patenté des 1% de la planète (dont elle fait elle-même partie), Madame Marois a ajouté quelques degrés au virage à droite qu'elle a imposé à son parti depuis plus d'un an. Pas une simple droite fiscale ou économique (et encore moins une droite libérale et généreuse), mais une droite populiste et hargneuse, prête à maltraiter les membres des minorités pour s'emparer du pouvoir (la Charte), et qui s'accommode de l'existence du capitalisme, mais demeure essentiellement accrochée aux mamelles de l'État, qui ont les ont si bien servis, elle et sa nouvelle recrue.

    +1 :thumbsup:

  12. Si tu veux la facture unique pour les 3 services tu as essayé de négocier avec bell ou videotron? Ils sont pas mal ouverts au dialogue. Tu fais jouer la concurrence en disant que chez tel operateur c'est tant, et vous, que proposez vous: ils peuvent te faire un bon package.

    Bell est rayé de mes options depuis longtemps, pas question que je retourne avec eux.

    Pour Vidéotron, l'une des raisons qui me poussent à vouloir voir ailleurs, justement, c'est la différence de tarifs qu'ils appliquent d'un client à l'autre selon le degré de chialage, le fait qu'on menace de résilier le contrat parce qu'on a des proches qui paient moins cher, mais ça ne marche pas pour tout le monde. J'ai déjà essayé et ils ont eu le culot de me dire que ce n'était pas vrai, qu'il y a forcément d'autres raisons (options en moins, etc) qui justifient ces tarifs moins élevés. Alors à moins d'être bonne comédienne ou chialeuse professionnelle, non, je ne les trouve pas très ouverts à la négociation...

  13. Les tests sont corrigés directement après et lorsque vous discutez avec l'agent, on vous donne les résultats.

    Ça dépend sur qui on tombe. L'agent qui m'a reçu après l'examen ne m'a pas dit si j'avais réussi ou non (et ne connaissant pas la procédure habituelle, je n'ai rien dit car je ne voulais pas tout gâcher en me montrant insistante pour avoir ma note). Il m'a simplement dit que je recevrais des nouvelles 4 mois plus tard... et finalement, j'avais été convoquée plus vite que prévue pour la cérémonie (que j'ai dû reporter à plus tard)

  14. - Demande de citoyenneté expédiée le 4 août 2011

    - Reçu AR environ un mois plus tard

    - Examen de citoyenneté effectué le 8 mars 2013 (convocation reçue environ 15 jours avant)

    - 1ère convocation à la cérémonie reçue fin avril pour le 8 mai (que j'ai été obligée de reporter, étant à l'extérieur du pays à cette date)

    - 2e convocation à la cérémonie trouvée dans ma boîte aux lettres le 11 août pour le 21 août (j'ai bien fait de ne pas partir en vacances plus longtemps cet été !)

    - Citoyenneté effectivement obtenue le 21 août 2013 :biggrin2:

  15. Oui, mais habituellement, quand je rentre au Canada, ils regardent mon passeport et quand ils voient mon visa d'immigrante, ils me demandent ma carte de résident permanent comme preuve. Maintenant, je n'ai plus cette carte donc je pensais qu'en montrant mon certificat de citoyenneté, ce serait ok. Mais apparemment, non, puisque le certificat de citoyenneté n'est pas un document de voyage. D'après les autorités frontalières, en autobus, ça ne passe pas. Si je fais valoir ma citoyenneté canadienne pour pouvoir rentrer au pays, je dois voyager avec un passeport canadien. En tout cas, c'est ça qu'ils m'ont dit...

  16. Effectivement, c'est ce que j'ai lu après avoir posté le message, et j'ai vérifié auprès de collègues québécois aussi. Je ne suis pas certaine que ça vaudrait le coût de débourser pour un tel permis, vu que je n'ai pas d'auto (le voyage est prévu en autobus) donc je ne conduis pas souvent et j'imagine que ça s'adresse surtout à ceux qui passent souvent la frontière régulièrement (déplacements pour affaires, livraison, etc)

    Il me reste comme options soit de payer pour une demande en urgence, soit de négocier avec mon organisme de voyage de pouvoir utiliser le montant payé pour un futur voyage.

    Mais avant, j'ai trouvé d'autres affirmations sur ce forum. J'aimerais bien savoir si certains ont déjà tenté l'expérience (présenter passeport français + certificat de citoyenneté pour rentrer au Canada) et comment ça s'est passé pour eux.

    Le seul souci c'est si tu rentres au Canada avec un passeport Français alors que t'es citoyen canadien, ils vont t'emmerder quelques minutes le temps de vérifier ...

    De toute façon à mon sens c'est plus pratique de donner son passeport canadien parce que bon si tu donnes ton passeport français à la douane en revenant au Canada il va falloir présenter sa carte de citoyenneté

    Il n'y a plus de carte de citoyenneté : maintenant, c'est un certificat (document 8 1/2 x 11) et c'est bien écrit que ce n'est pas un document de voyage. Que ceux qui l'ont déjà utilisé pour rentrer au Canada me fassent part de leur expérience aux douanes, ça m'intéresse.

  17. Décidément, j'ai plein d'avis différents, même en vérifiant auprès de Passeport Canada et des services frontaliers : soit on me dit que le certificat de citoyenneté ne constitue pas un document de voyage et n'est donc pas reconnu comme preuve pour rentrer au pays (du moins via une cie de transport; en véhicule privé, apparemment, ça passe), soit on me dit qu'il n'y a aucune raison que mon retour au pays pose problème parce que je n'ai pas de passeport canadien.

    Autre info trouvée sur le site de l'administration française :

    Un Français binational ne peut cependant faire prévaloir sa nationalité française auprès des autorités de l'autre État dont il possède aussi la nationalité lorsqu'il réside sur son territoire.

  18. Finalement, je n'avais pas pris le temps de lire tous les documents envoyés avec ma convocation : pratiquement toutes les réponses à mes questions sont dedans ! (tête de linotte :tongue:)

    Enfin, ça y est : citoyenne canadienne ! Après bientôt 9 ans de vie au Québec, il était temps que je me décide...

    Juste une autre petite question maintenant : je n'avais pas pensé qu'ils gardaient les cartes de résidence permanente (logique, vu qu'on n'a plus ce statut après la cérémonie). Oui mais voilà, j'ai un week-end aux États-Unis prévu la fin de semaine de la fête du travail donc pas le temps d'obtenir le passeport. Alors je voyagerai encore avec mon passeport français et je vais devoir traîner le certificat de citoyenneté avec moi pour pouvoir rentrer au Canada. Pourtant, il est écrit que ce n'est pas un document de voyage mais je n'ai plus que ça maintenant alors j'espère que ça ne posera pas de problème. Ça me rassurerait de savoir que d'autres ont déjà procédé de cette façon et que tout s'est bien passé à la douane. Si non, c'est quoi la procédure ? Encore une fois, c'était un voyage prévu il y a plusieurs semaines, je ne pouvais pas savoir que j'allais obtenir ma citoyenneté juste avant et il est trop tard pour annuler sans frais...

  19. Salut,

    Ayant reçu ma convocation pour la cérémonie de citoyenneté, je commence à me renseigner sur la demande de passeport et je me pose quelques questions :

    - tout d'abord, y a-t-il un certain délai à respecter entre la cérémonie et la demande de passeport ? Car je vois dans les notes explicatives que, pour la preuve de citoyenneté, les documents commémoratifs ne son pas acceptés. Je pensais que, lors de la cérémonie, on nous remettait notre certificat de citoyenneté. Mais dans les notes explicatives pour la demande de passeport, il est écrit de s'adresser au CIC pour obtenir ce certificat...

    - la partie concernant le document de voyage canadien antérieur ne semble pas facultative. Hors, s'il s'agit d'une première demande, il est évident que je n'ai pas d'autre passeport canadien, certificat d'identité ou titre de voyage pour réfugié délivré par le Canada...

    - Je comprends qu'il faut obligatoirement un répondant pour la demande de passeport. Comment fait-on pour trouver la meilleure personne qui puisse répondre à des questions précises nous concernant quand toute la famille réside à l'extérieur du Canada ? Bien sûr que j'ai des amis sur place, mais qui ne me connaissent pas forcément par coeur (lieu de naissance, etc). Vont-ils chercher des questions vraiment personnelles ? Et qu'arrive-t-il si le répondant ne peut pas répondre à toutes ces questions ?

    J'aimerais savoir comment vous avez passé cette étape. Merci.

  20. Bonjour,

    Avez-vous appelé pour avoir des nouvelles de votre dossier ?

    Pour ma part, n'ayant pas de nouvelles suite à l'envoi de ma lettre, je les ai contactés pour savoir dans combien de temps je serai reconvoquée (pour la cérémonie). Ils m'ont dit que tout était bon, qu'ils avaient bien reçu ma lettre et tenu compte de la situation et que je recevrai une nouvelle convocation mais que ça pouvait aller jusqu'en septembre 2014 ! Alors oui, ça semble être un délai "normal" mais mais ça vaut peut-être un petit coup de fil pour vérifier...

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