jimmy

Euh, quel rapport svp?

On ne parle pas de l'enseignement ici mais de pouvoir parler avec ton voisin. Me semble que c'est la moindre des choses et, pourtant, nombre de mes voisins ne parlent pas ma langue. C'est moi qui doit faire l'effort de parler LEUR langue et cette langue, c'est l'anglais.

C'est rendu qu'au CLSC près de chez moi, ils doivent afficher en anglais partout, en plus du français. Alors avant même de parler de la qualité du français, faudrait déjà qu'ils puissent communiquer dans cette langue.

Bref, merci de ne pas mélanger les dossiers, surtout que je sais très bien où vous voulez en venir: vous demandez aux immigrants de parler français alors que vous ne savez même pas parler français correctement vous-même.

Si vous pensez être original.... Le pire est que ceux qui nous le servent, ce discours, croient vraiment nous servir les perles de leur sagesse, alors que c'est simplement stupide et hors de propos.

Les Américains parlent et écrivent notoirement mal l'anglais - l'enseignement public aux États-Unis est une vraie catastrophe. Vous croyez que les immigrants se disent « ah, ils ne savent pas parler l'anglais correctement, alors pourquoi je devrais parler anglais ? »

Vous voyez bien que ça ne tient pas debout votre discours. Les gens apprennent la langue d'abord et avant tout parce que c'est dans leur intérêt. Parce qu'elle leur est nécessaire pour gagner leur vie. Or, au Québec, on peut très bien se passer du français quand on est un immigrant.

Pourquoi se forcer à parler le français quand on peut se contenter de l'anglais et pouvoir, éventuellement, déménager ailleurs au Canada ou faire une demande pour immigrer aux États-Unis? Pourquoi parler français, quand on peut très bien se trouver une job dans la région de Montréal sans ça?

Qu'ils planquent un fusil de chasse parce qu'ils ont la trouille dans des coins où il y a un meurtre par cent ans, c'est leur problème, mais qu'on m'impose une culture des armes, comme aux États-Unis, en partant de leur mentalité de gens qui voient le mal partout, là j'ai un problème.

C'est sûr, au Canada, on vit de gros dangers, faut absolument avoir une arme pour se protéger sinon, on risque de se faire tuer.

C'est exactement ce que sont tes propos surnaturels... un ramassis de mépris et de condescendance.
Ne le vois-tu pas...? Tu serais le premier à pourfendre celui qui oserait dire des trucs semblables envers la France et les Français ("les Français pètent plus haut que le trou", les Français se regardent le nombril, etc....) et pourtant, tu ne te prives pas de le faire odieusement envers les Québécois.

Pire encore, tes remarques sont totalement injustifiées quant au contenu des médias parce que c'est partout pareil. Le Canada est très vaste, les médias québécois, notamment les journaux, comme ceux du ROC sont tous organisés de la même manière avec des sections géographiques spécifiques selon la provenance de l'information (international, Canada/provinces, régional).

Crois-tu que les Albertains s'intéressent à la politique municipale en Nouvelle-Écosse, que les francophones du Nouveau-Brunswick s'intéressent à la vie des Franco-Manitobains, que les Franco-Ontariens s'intéressent à celle de la ville de Québec ou que sais-je encore...? Bah non!

Les aléas de la vie quotidienne des communautés francophones hors Québec, c'est l'affaire des médias régionaux. Si l'information est de plus haute importance (par exemple, provinciale ou nationale), elle est rapportée à ce niveau dans les médias pan-canadiens. Que veux-tu de plus? Que Le Devoir publie la chronique des activités quotidiennes à Gravelbourg en Saskatchewan?

Aye le zouf, j'ai de la famille qui vit dans le reste du Canada, tu sais pas lire? Viens pas me la jouer « vous savez pas de quoi vous parlez », parce que c'est le cas de pas mal de Québécois.

On peut travailler en français partout si on est dans une milieu où il y a des francophones, c'est franchement ridicule comme argument.

J'ai pas besoin de voir des francos-machins passer aux nouvelles pour savoir l'état de la francophonie hors Québec: j'ai juste à parler à mes cousins... en anglais.

Pis si j'avais des doutes à ce sujet, les statistiques sont là, implacables: il n'y a pas beaucoup de véritables francophones en dehors du Québec et du Nouveau-Brunswick - je parle de gens qui utilisent couramment le français et dont c'est la véritable langue première. Il y a surtout des personnes âgées et des francophones venus d'ailleurs.

Chez les jeunes, c'est l'assimilation à fond la caisse. Le français est leur deuxième langue, quand ils la parlent. Ils font partie de ces 400 000 officiellement francophones, mais qui parlent anglais à la maison et qui sont capables au mieux d'avoir une conversation en français. Comme la député Brosseau très souvent, avec difficulté. Ou pas pantoute, comme mes cousins - qui sont pourtant classés comme francophone.

Pis lâche-moi avec ton « est de l'Ontario » tu as déjà dit que tu étais dans la région d'Ottawa. C'est une enclave bilingue à cause de la fonction publique fédérale, ça n'a rien de représentatif.

Faudrait me dire où l'on aurait raconté que les anglos allaient vous détester parce que vous parlez français - ou je souffre de problèmes de lecture, je n'ai pas vu passer ça.

Faudrait peut-être suivre la discussion déjà. On a Bisounours ici qui nous affirme sans rire que l'on peut parfaitement vivre et travailler en français sans problème en Ontario en s'appuyant... sur son expérience personnelle.

Je m'en fous que des Français s'installent en Ontario, mais qu'on n'aille pas répandre des conneries et laisser croire que l'Ontario, c'est parfaitement bilingue, parce que c'est une grossière énormité. On peut trouver des services en français en Ontario - comme on peut en trouver en chinois et en hindi, tant qu'à ça - mais ça demeure l'anglais la langue de travail et la langue d'usage, et la communauté francophone - je parle de gens qui parlent couramment le français et l'utilisent - est réduite. On trouve pas mal de français à New York et des écoles françaises, ça n'en fait pas une ville bilingue pour autant!

Le sujet de la discussion, c'est ça. En donnant de fausses informations, bisounours risque de laisser croire à certains immigrants francophones qu'ils pourront se débrouiller en Ontario même s'ils ne maîtrisent pas bien l'anglais. Or, c'est faux.

En effet, le sujet exposé dans le documentaire se rapporte à l'idée que les Québécois d'origine française (80% de la population) ont emprunté/intégré des valeurs autochtones qui participent à définir ce qu'est devenue aujourd'hui leur identité propre et singulière en tant que nation distincte, ni tout à fait anglo, ni tout à fait franco, ni un simple mélange des deux. Le constat est fait par des participants tant autochtones que québécois de laine.

Que Ghislain Picard ne se reconnaisse pas à travers l'identité québécoise, ou même canadienne, n'a rien avoir avec le sujet développé. On parle ici de la transformation de Français d'origine en Québécois de laine. Lui, il est Innu!

Ce n'est pas du défaitisme, c'est reconnaître une réalité que certains essaient de gommer soigneusement en entretenant le mythe du pays bilingue et des deux peuples fondateurs. Tout un nationalisme canadien est basé sur ce mensonge plutôt évident.

De rares intellectuels au Canada anglais ont l'honnêteté d'admettre que c'est un mythe. Ignatieff par exemple, qui a dit que nous étions déjà deux peuples séparés dans les faits. Le beau pays bilingue et binational n'existe pas dans la vraie vie. Il y a un Canada unilingue et où domine une nation, et une autre nation qui lutte pour sa reconnaissance - la nation québécoise n'est même pas reconnue officiellement par la constitution canadienne - et une langue française qui n'est parlée que là où les francophones sont nombreux.

M.Trudeau a fait de gros efforts pour imposer sa vision du Canada bilingue et binational, mais ce Canada n'est jamais né - et plus ça va, plus on s'en éloigne.

Et malheureusement, beaucoup d'immigrants qui comprennent mal notre situation se laissent prendre à cette vision mythique du Canada.

...Et c'est la même chose pour la branche de ma famille vivant en Ontario.

Aucun de nous n'éprouve de la haine pour les francophones hors Québec. C'est fou de penser comme ça...

Franchement, c'est censé démontrer quoi? Il y a des écoles françaises aux États-Unis et elles ont beaucoup de succès, ça démontre que les États-Unis sont bilingues?

Ce n'est pas parce que quelques milliers de francophones vont vivre en Ontario que wow, la communauté francophone est forte dans cette province - et ne parlons pas du reste du pays.

Décollez votre nez de votre petite réalité immédiate, le contexte général du français en dehors du Québec n'a absolument rien à voir avec le portrait que vous en faites. Il fut un temps où il y avait d'importantes communautés francophones en Ontario et au Manitoba: il n'en reste plus grand chose. À part les immigrants francophones et les grands-parents, pour les jeunes prétendument francophones, le français est le plus souvent leur deuxième langue, et ça s'entend. On en a un bel exemple avec la député franco-ontarienne Ruth Ellen Brosseau: elle avait du mal à donner une entrevue en français...

La vérité est que le processus d'assimilation des francophones hors-Québec est bien entamé, et que ce n'est pas parce que vous, vous pouvez travailler en français que l'on peut travailler et vivre en français en Ontario. Ce n'est pas une société bilingue, c'est une société anglophone. Il y a une seule province où l'on peut vraiment vivre dans les deux langues, et c'est au Québec. Au Nouveau-Brunswick, en dehors de certaines régions, c'est déjà difficile, et ailleurs, à part quelques petites enclaves, c'est l'anglais partout. Évidemment, on y rencontre des gens et des communautés francophones - mais, ça ce compte-là, c'est le cas dans pas mal de pays dans le monde, qui ne sont pourtant pas considérés comme francophones.

Désolée mais entre la théorie et la pratique, il y'a un grand écart, de nos jours seul le mariage civile compte, surtout dans un pays non musulman. Faut arrêter de dire ce que les gens doivent faire ou ne pas faire, et surtout arrêter de faire passer les femmes de confession musulmanes pour des attardées qui n'ont aucun droit et n'ont pas leur mot à dire ou à contester une pratique qui date du siècle de pierre !!
Et pour finir, pourquoi parler de mariage alors que la demoiselle n'est pas au stade de sortir "en couple".?!
Et pour finir bis, arrêtez de ramener tout à la religion, ce n'est pas parcequ'on porte un nom arabe que ça fait forcément de nous quelqu'un de croyant-pratiquant.

Étrange que les concessions ne doivent venir que d'un bord.

Il faudrait vraiment ajouter une icône "on s'en câlice" sur la barre d'outils du forum...

Intéressant ce que tu dis la Kobico

Ca me rappelle les belles années Trudeau (père)
Tu te rappelles, il décrivait le nationalisme Québécois avec mépris...mais dans la phrase d'après il était le plus grand nationaliste Canadien

En d'autres mots le nationalisme canadien c'était bien, le nationalisme québécois c'était mal !!!!!!!!

Je n'y avais pas pensé mais Saam (et d'autres ici) font la même chose

Et attention comprenez moi bien, si j'étais un anglophone je serais un nationaliste canadian...il n'y a rien de mal a être un nationaliste canadian

Cependant il se trouve que je ne suis pas un anglophone...donc mon nationalisme n'est pas canadian, il est Québécois

Mais Saam tu n'es pas le seul immigrant ici au Québec
Comment explique tu que mon ex, ma copine actuelle, mes amis, mon meilleur amis et plusieurs ici sur ce forum, tous des immigrants, eux ils ne ressentent pas du tout ce que tu écris la ?
Eux ne disent pas et ne pense pas que on leur a dit de laisser toutes leurs affaires chez eux, que l'on leur a dit comment s'habiller, comment manger et qu'ils se la ferme

Eux ont immigré et se sont reconnu dans cette société Québécoise avec ses défauts, ses qualités et se sont fondus dans la société tout en l'enrichissant avec leur culture, leur manière d'être, leur compétences, leur savoir faire.

Mes amis immigrants ont des critiques légitimes au sujet de la société Québécoise...mais a aucun moment je n'ai senti chez eux des propos méprisants....comme ceux que tu tiens au sujet de la langue par exemple
Aucun d'entre eux ne disent ce que tu dis au sujet du PQ

Comment t'explique ca ?

Mais Saam tu n'es pas le seul immigrant ici au Québec
Comment explique tu que mon ex, ma copine actuelle, mes amis, mon meilleur amis et plusieurs ici sur ce forum, tous des immigrants, eux ils ne ressentent pas du tout ce que tu écris la ?
Eux ne disent pas et ne pense pas que on leur a dit de laisser toutes leurs affaires chez eux, que l'on leur a dit comment s'habiller, comment manger et qu'ils se la ferme

Eux ont immigré et se sont reconnu dans cette société Québécoise avec ses défauts, ses qualités et se sont fondus dans la société tout en l'enrichissant avec leur culture, leur manière d'être, leur compétences, leur savoir faire.

Mes amis immigrants ont des critiques légitimes au sujet de la société Québécoise...mais a aucun moment je n'ai senti chez eux des propos méprisants....comme ceux que tu tiens au sujet de la langue par exemple
Aucun d'entre eux ne disent ce que tu dis au sujet du PQ

Comment t'explique ca ?

Pourquoi '' eh misère'' Bencoudonc ?

C'est fondamental comme question

Si dans un couple tu en as un qui est lucide et l'autre qui croit en des chimères et des superstitions ridicules ben ca marchera pas, non ?

C'est exactement ca.

Ces gens la (les immigrants fédéraliste) se permettent de critiquer la langue Québécoise, les choix de société que nous avons fait, méprisent notre parlé....et quand on leur dit que donc : ils méprisent les Québécois ! Ils te répondent '' non non pas du tout''

Ciboire ca serait quoi s'ils nous méprisaient ?!?!?!?

Comme le dit Automne, le parlé Québécois est ce qu'il est point final
La langue Québécoise n'est ni pire, ni meilleure qu'une autre, elle a des anglicismes, des néologisme, des tournures de phrases emberlificotés...tout comme le pays du Québec l'est aussi...c'est ce qui fait son charme....elle est ce qu'elle est avec ses défauts et ses qualités.

Mais bon Saam (et d'autres) n'y trouvent aucun charme a cette langue, a cette culture...c'est bien ca le problème justement, c'est bien ca qui explique leur choix politique

Je comprend ce que tu veux dire...et il y a certainement du vrai la dedans

Cependant ce que j'ai pu constater en fréquentant plusieurs immigrants c'est que comme tout individu vivant dans ce beau grand pays canadien (qu'il soit pure laine ou immigrant) arrive un moment ou les circonstances font qu'il doit prendre position dans sa tête sur cette belle grande question identitaire.

Et cette grande question c'est : '' est-ce que je suis premièrement Québécois ou premièrement Canadien ? ''

Or il se trouve qu'en faisant parler la personne sur toutes sortes de sujet, tel que la langue, le système de santé, les impôts, le système scolaire et autres, si la personne te sort des trucs comme : '' ah c'est bien mieux ailleurs, ha les Québécois parlent mal, ah les Québécois sont tellement pauvres que 40% d'entre eux ne payent pas d'impôts (alors que c'est partout pareil...c'est même 45% aux USA), ha la bouffe est dégueulasse, ha le système scolaire est pourri, ha les canadiens anglais sont bien plus gentil avec les immigrants, ha je n'arrive pas a me faire d'amis Québécois...enfin vous voyez; toutes ces phrases débiles que l'ont lit sur le forum....et bien il y a de fortes chances que ces personnes,, lorsque l'on analyse leur commentaires, en fait cela reflète un mépris des Québécois et comme par hasard ils sont aussi fédéraliste

C'est exactement ca.

Ces gens la (les immigrants fédéraliste) se permettent de critiquer la langue Québécoise, les choix de société que nous avons fait, méprisent notre parlé....et quand on leur dit que donc : ils méprisent les Québécois ! Ils te répondent '' non non pas du tout''

Ciboire ca serait quoi s'ils nous méprisaient ?!?!?!?

Comme le dit Automne, le parlé Québécois est ce qu'il est point final
La langue Québécoise n'est ni pire, ni meilleure qu'une autre, elle a des anglicismes, des néologisme, des tournures de phrases emberlificotés...tout comme le pays du Québec l'est aussi...c'est ce qui fait son charme....elle est ce qu'elle est avec ses défauts et ses qualités.

Mais bon Saam (et d'autres) n'y trouvent aucun charme a cette langue, a cette culture...c'est bien ca le problème justement, c'est bien ca qui explique leur choix politique

Quel troll! lol

Les statistiques sont claires pourtant:

Il y a des gens qui savent parler français en dehors du Québec et du Nouveau-Brunswick - bref, là où il y a le plus de francophones - wow, je suis tellement étonné! On rencontre des gens qui parlent français un peu partout dans le monde.

La vérité plate est que dans le reste du Canada, 5 à 10% au maximum des gens parlent le français - et la plupart sont des francophones.

http://www.salic.uottawa.ca/anglais_francais_taux

En effet Ungeduld

Moi aussi presque toute ma famille est de St-Boniface au Manitoba
Les grands parents parlent français, les parents (ma génération) parlent français avec un fort accent, leurs enfants (dans la trentaine) parlent un peu français mais avec un immense accent....et leurs enfants ben c'est fini, ils ne parlent qu'anglais.

Il est important que les futurs immigrants comprennent comment ces choses la arrive avant de décider d'aller vivre dans ces contrées:
ce qui se passe c'est que vous, dans la trentaine allez vivre la bas, vos enfants vont a l'école française (car oui il y a des écoles française) . Cependant tout le reste de l'environnement pour vos enfants est anglophone : cinéma, musique, livres a la bibliothèque, commerces, boutiques....tout ca est uniquement (ou presque) en anglais.
Vos enfants se font des copains anglos....éventuellement ils tombent en amour, se marie, ont des enfants, les parents de l'un ou de l'autre ne parlent pas français, donc tous les repas de famille se passe en anglais, les f^tes de Noel en anglais, les vacances en anglais...et ainsi de suite
A la troisième génération plus personne ne parle francais

C'est ca la réalité du Canada hors Québec

Je confirme les propos de jimmy.

- J'ai un oncle qui vit à Sudbury, c'est tellement francophone là-bas qu'il doit passer à l'anglais car il a perdu son français à force.

- J'ai des cousins qui vivent en Colombie-Britannique. De parents francophones. Sont tellement habitués de parler français que lorsqu'ils viennent nous visiter au Québec, ils ne sont pas capables d'avoir une conversation en français.

Le Canada bilingue, vraiment? lol Faut vraiment venir de l'extérieur pour croire à un tel conte. À Toronto, quand j'ai rencontré des gens parlant français, c'étaient soit des francophones, soit un homme venant.. d'Angleterre - cherchez l'erreur!

En dehors du Québec, à part les francophones, le taux de bilinguisme est très bas. Vous avez plus de chances de trouver des gens sachant le français en Israël - je ne rigole pas - qu'au Canada, à part au Québec et certaines régions du Nouveau-Brunswick.

Ha ha , tu me fais rire
Ca c'est la plus grande supercherie canadienne

C'est absolument incroyable et même malhonnête de donner ce type d'information a de futurs immigrants
Tu devrais avoir honte....d'ailleurs tu portes bien ton pseudo

Alors voici les vraies infos :
Premièrement dans les 600,000 francophones de l'Ontario, la moitié sont a moitié assimilé a l'anglais et l'autre moitié en processus d'assimilation (je rappelle les statistique : 30% d'assimilation a l'anglais par génération chez les francophones hors Québec)

Deuxio; a part 2 ou 3 villes (genre Ottawa, Hearst, Sudbury et peut être encore North Bay, et bien bonne chance pour trouver quelqu'un qui baragouine le français

Troisio: A Toronto le français est (je ne me rappelle plus exactement) la 11 ième ou la 13 ième langue parlé !
en d'autres mots vous avez plus de chance de trouver quelqu'un qui parle Ukrainien a Paris que quelqu'un qui parle français a Toronto
(en passant a Vancouver le français est la 16 ième langue parlé)

Et finalement c'est une supercherie totale, le Canada bilingue ca n'existe pas
Ce que vous allez trouver ce sont des Canadien Francais qui parle encore difficilement le français...mais vous ne trouverez AUCUN anglophone ( a part certains a Ottawa) qui parle français suffisamment pour soutenir une conversation.

Il y a un autre mythe au Canada anglais ; ce sont les écoles d'immersion française
En effet les parents anglos, dans l'espoir de donner a leurs enfants une éducation bilingue pour avoir de meilleures jobs, envoient leurs enfants a ces écoles d'immersion française
C'est une autre supercherie ! Le problème c'est que ces enfants ne fréquentent aucun autre environnement que leur classe ou ils peuvent pratiquer et entendre du français. Ils ne regardent pas la télé en français, ils ne voient pas de films en français, ils n'écoutent pas de musique francophone et ne lisent pas de livre francophone (en dehors de leur classe).
Cela a pour effet que leur français est terrible, si vous tenez une conversation avec eux sur un sujet qu'ils n'ont pas discuter en classe, ils n'auront aucune idée de ce dont vous parlez.

Ce que cela donne c'est que lorsque vous appelez un numéro sans frais identifié comme francophone et que l'interlocuteur est en dehors du Québec ou en dehors de l'Acadie, vous tomberez sur un anglophone qui a obtenu son emploi en disant a son employeur qu'il a fréquenté une école d'immersion francophone...et son employeur, anglophone lui-même n'est absolument pas en mesure de déterminé si effectivement le mec parle vraiment français, alors il l'engage....et ca donne des conversations complètement débiles avec un anglais qui pense qu'il parle français.


C'est hyper comique (et hypocrite) lorsque l'on voyage partout au Canada comme je le fais par affaires, de voir dans tous les restos des aéroports canadien que les menus affichés sont bilingue français/anglais.....alors qu'AUCUN employés de ces restos ne peut vous servir en français....sauf si tout a fait par hasard vous tombez sur un Canadien Français...qui parle encore français

Welcome to Canada

Et tu parles un français impeccable, je suppose...
Il le faut puisque tu te permets de regarder de haut un peuple en entier.

Quel mépris! Et après il dira que ce sont les Québécois qui sont racistes. À voir le soin qu'il prend à entretenir de bonnes relations avec les Québécois, pas étonnant que son expérience ne soit pas des plus heureuses.