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jimmy

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Tout ce qui a été posté par jimmy

  1. Ah ok je comprend plusse ou tu veux en venir. Oui bien sur les enfants d'immigrants sont automatiquement Québécois. Quoique, ce n'est pas si simple : Alors dis moi, pour toi le Président d'Air Canada (qui en passant est Blanc), il a ''immigrer'' au Québec depuis l'Ontario, il vit au Québec depuis 20-25 ans, il travaille au Québec, il paye des impôts au Québec, il élève ses enfants au Québec, ses enfants vont a l'école privée en anglais au Québec ! Il a déclaré aux médias qu'il ne parle pas français, n'en a pas besoin même s'il vit au Québec...et qu'il a aucune intention de l'apprendre (la je prend l'exemple du président d'Air Canada, mais il y en a pleins d'immigrants comme lui) Alors dis moi : est-ce que lui et ses enfants sont Québécois ? Parce que si tu dis que lui est Québécois...et bien ca veut dire que ca ne veux absolument plus rien dire d'être Québécois (comprenons nous, il est bien sur citoyen québécois juridiquement...mais ca n'a rien a voir avec un Québécois comme on l'entend...sinon encore une fois c'est que ca ne veut plus rien dire d'être Québécois.) ps. je précise qu'il est blanc parce que certains ici (surtout les 3 amigos) pensent que je questionnerais sa ''québécoisité'' parce qu'il serait une personne racisée. Or il est Blanc, et je questionne sa ''québcoisité'' quand même. Donc rien a voir avec la race...oui je sais ca vous déçoit, vous aimez tellement me traiter de raciste
  2. Je te suis pas trop la...il n'y avait pas vraiment de personne a la peau noire chez les colons Français du 17e siècle ! Donc le monsieur en question est soit un immigrant, soit un descendant d'immigrant (il faut savoir que cela fait quoi, a peine 50-60-70 ans qu'il y a des immigrants de race noire au Québec...(la principale communauté noire sont les Haitiens et ils ont commencés a immigrer dans les années 1950 ). Avant les Haitiens, donc avant la loi 101 c'était des gens de la Jamaïque, Trinidad et Tobago, Barbadiens...tous des pays anglophones....ces gens la dans leur très grande majorité ne parlent pas français encore aujourd'hui. Le point du texte c'est que il faut célébrer le fait que lorsque cet immigrant ou enfant d'immigrant a voulu manifester son enthousiasme devant la beauté de Paris, il l'a fait avec une expression bien Québécoise. Cela est tout a fait remarquable et positif. T'aimerais mieux que le mec en question aie dit '' beautyfull city'' ? Je rappelle que plus de 50% des immigrants au Québec ne parlent pas français a leur arrivée icitte. Alors, avant la loi 101 leurs enfants ne le parlaient pas non plus... Dans ces conditions il est remarquable que l'on arrive a en intégrer quelques uns. Le fait qu'il est noir est anecdotique...il pourrait être Arménien, Russe ou Taïwanais.... J'ai des voisins lui est Arménien et elle est Roumaine...leurs parents immigrants ne parlent pas français mais ils les ont envoyés a l'école française...et aujourd'hui ils vivent en français (merci loi 101 ) C'est un bel exemple d'intégration.
  3. un autre superbe texte sur l'identité Québécoise. Un texte de François Charbonneau Thèmes : Identité, Nationalisme, Québec Numéro : Argument 2017 - Exclusivités web 2017 Reco C’est une anecdote que j’ai mainte fois racontée à mes étudiants pour leur expliquer la nature particulière de l’identité, ils m’excuseront de la répéter ici. Que les âmes sensibles soient prévenues : elles auront à souffrir un juron; mais qu’elles se rassurent : c’est dans l’intérêt de l’avancement des connaissances. C’était lors de mon premier voyage en France, alors que, de manière bien peu originale, je faisais comme tous ceux qui débarquent à Paris en prenant dès le premier soir la direction de la tour Eiffel. Arrivé à l’observatoire du sommet vers 21h, j’ai été saisi par la beauté de la Ville lumière. Je n’étais manifestement pas le seul à être ému : juste derrière moi, j’ai entendu percer à travers le murmure babélique des touristes un retentissant: « Tabarnak que c’est beau »! Je n’ai pas eu besoin d’un manuel sur les paramètres de l’identité, j’ai tout de suite su que ce gars-là faisait partie de ma gang. Je me suis retourné, on a échangé quelques platitudes, il m’a expliqué qu’il venait de Montréal, qu’il faisait un échange étudiant dans le sud de la France, après trois jours à Paris, je pense. « Cool! » ai-je probablement répondu. Il m’a souhaité bon voyage, j’ai sans doute fait de même après lui avoir donné une sorte de poignée de main inversée. Deux Québécois à Paris qui se reconnaissent à leur accent. Rien de bien original, sans doute. Ce soir-là, la nation québécoise a parlé à travers cet étranger qui, à mes yeux, mais, en quelque sorte malgré moi et malgré lui, s’est instantanément distingué du reste des touristes. J’utilise cette anecdote dans mes classes pour montrer qu’une identité, ça ne relève pas toujours d’un choix. Or, il manque un dernier paramètre pour vraiment la comprendre : le Québécois que j’ai rencontré en haut de la tour Eiffel avait la peau noire. Qu’est-ce que ça change? Rien, justement. Dans un monde idéal, la couleur de la peau serait comme la couleur des yeux : insignifiante. Mais nous n’y sommes pas encore. En attendant, l’essentiel réside en ceci qu’être Québécois, ça n’a strictement rien à voir avec la couleur de la peau. Le Québec a cette particularité d’être l’un des rares endroits sur la terre où une minorité nationale réussit à intégrer des immigrants. Si le Québec était un pays, l’intégration serait mille fois plus facile, parce que les immigrants sauraient d’entrée de jeu dans quoi ils s’embarquent en arrivant ici. Ils ne seraient pas déchirés par des choix identitaires douloureux. C’est que, partout au monde, les immigrants s’intègrent logiquement aux majorités, bref, dans le cas canadien, au monde anglophone. Que le Québec y arrive tout de même a quelque chose de proprement miraculeux, et il le fait, tant bien que mal, et ce depuis toujours : pensez aux Wilhelmy qui sont les descendants d’un mercenaire prussien venu s’établir à Lachenaie après son service pendant la Révolution américaine, aux Johnson, descendants d’Irlandais qui donneront trois premiers ministres à la province, aux Foglia, Laferrière, Kavanagh, Petrovski, Verboczy, Diaz et ces dizaines de milliers d’autres qui ne sont pas moins Québécois que vous qui lisez ces lignes, parce que la nation parlait ou parle toujours en eux. Défendre l’identité québécoise, ça n’a strictement rien à voir avec la défense d’une race. La nation québécoise existe parce que des individus se sentent comme en faisant partie, se reconnaissent entre eux spontanément, partagent une culture, une histoire, une mémoire distincte, le tout s’accompagnant de signes et de symboles identitaires. Tous n’ont pas forcément à faire leur l’ensemble de ces symboles, les « identités » individuelles sont forcément multiples et, qui plus est, ces signes comme ces symboles sont appelés à changer dans le temps. Mais ce qui importe est ceci : personne ne peut nier qu’il existe une référence nationale qui, elle, perdure dans le temps, en ce sens que depuis très longtemps, des femmes et des hommes se sentent participer d’une identité nationale distincte en Amérique que l’on nomme aujourd’hui la « nation québécoise ». Que les paramètres de cette identité changent, c’est dans la nature des choses. Par le passé, pour être Québécois, il fallait presque obligatoirement être catholique. Cette condition n’existe plus, mais le sentiment de faire partie d’une nation distincte en Amérique demeure. Qui sait à quoi ressemblera l’identité québécoise dans 150 ans? Personne ne saurait le dire. Une chose est certaine : ce qui distingue la nation québécoise, c’est qu’elle fait partie d’une de ses rares petites nations nord-américaines (avec nos amis autochtones, innus et acadiens) à chercher à perdurer en tant que nation distincte dans ce vaste melting-pot nord-américain. Le vecteur de sa différence, c’est son appartenance à quelque chose de plus grand, ce que l’on pourrait nommer la civilisation française, au sein de laquelle elle représente une couleur particulière. En ce sens, si le multiculturalisme canadien doit être combattu, c’est dans la mesure où il participe d’une négation de la nation québécoise et d’une vision du Canada comme d’un pacte entre peuples, contribuant ainsi à son érosion. Seuls les imbéciles combattent le multiculturalisme parce qu’ils n’aiment pas les « ethnies ». Défendre la nation québécoise, c’est défendre une identité, certes, mais qui parle à travers des faciès aux multiples origines et couleurs. Comme le disait l’inimitable Falardeau : « ils peuvent être blanc, jaune, noir, mauve, bleu avec des pitons jaune orange. M’en câlisse. S’ils veulent se battre avec moi, c’est mes frères ». Or voilà : dans notre monde que polarisent allègrement les algorithmes, les nuances nécessaires à la réflexion volent en éclat. Mais il faut aussi, et peut-être surtout, envoyer un message clair aux imbéciles et à tous les autres ti-counes qui font équivaloir race et identité québécoise. Ce message est simple : nous ne vous le permettrons pas. Nous ne vous permettrons pas de faire de notre drapeau un signe de ralliement de la haine raciale. La gauche française a commis l’erreur de laisser le magnifique drapeau de la république au Front national pendant des décennies. Nous ne commettrons pas cette erreur. Le nationalisme québécois a sa raison d’être dans la mesure où il entend faire perdurer cette manière particulière d’être au monde, improbable nation qui perdure au cœur même de l’empire américain, et qu’il accueille, comme il l’a toujours fait, ceux qui désirent en être partie prenante. Ne laissons pas les fascistes phagocyter le nationalisme québécois, et ne laissons pas les antinationalistes réduire, pour de méprisables raisons partisanes, notre légitime mouvement à un vil esprit de meute. François Charbonneau
  4. ....et Boucar; toujours génial Avant de partir du Sénégal pour le Québec, en 1991, on m'avait parlé de choc culturel, de température, de liberté, d'ouverture, d'humour et de bien d'autres aspects de l'identité et de la culture des gens d'ici. Mais personne ne m'a informé de cette singulière relation que la majorité des Québécois entretiennent avec la religion. Pourtant, à mon avis, il est plus qu'important de mentionner aux gens qui veulent venir ici que s'expatrier au Québec n'est pas la même chose que de s'installer dans le reste du Canada. Le Québec a un rapport avec la religion, et l'égalité des sexes, que même l'Ouest du pays peine à comprendre. Ce débat autour de la charte (ancêtre de la loi21 sur la laïcité) m'amène à penser que cet exercice est plus qu'indispensable. L'extrémisme religieux ne peut en aucun cas s'amalgamer avec la culture québécoise francophone. En fait, si je devais entretenir un candidat à l'immigration sur le sujet, je lui dirais ceci: «Monsieur, avant de partir, vous devez savoir que depuis la désertion massive des églises, provoquée par la Révolution tranquille, les Québécois ont majoritairement un rapport particulier avec la religion. Le Québec afficherait peut-être même le plus haut taux de citoyens agnostiques en Amérique du Nord. Si bien qu'aujourd'hui, ce sont des missionnaires du Sud, principalement de l'Amérique latine et de l'Afrique, qui tentent timidement de rallumer la foi dans certaines contrées de la belle province. «Autrefois très pieuse, cette nation est devenue le territoire des plus grands blasphémateurs de la galaxie. Ici, non content d'avoir transformé des églises en condos, on a aussi recyclé les accessoires liturgiques en autant de jurons et sacres qui rythment le langage populaire et font le bonheur des humoristes, qui sont les champions toutes catégories de la profanation religieuse sans distinction de cabale. «Vous vous préparez à aller dans la nation la plus ouverte et pacifique de l'Amérique du Nord. Vous allez dans la nation où les femmes sont parmi les plus affirmées et égalitaristes du monde occidental; où la simple évocation de la droite religieuse provoque une crise générale d'urticaire; où le droit à l'avortement est un acquis non négociable; où les hommes ont droit à des congés de paternité; où le mariage n'est plus une institution sacrée et un couple sur deux divorce quand ça ne marche plus; où les adolescents, à la puberté, sont autorisés à s'embrasser et à se fréquenter; où gais et lesbiennes manifestent ostensiblement leur identité et ont le droit de se marier; où changer de sexe pour retrouver son homéostasie existentielle est aussi bien accepté. «C'est toutes ces qualités qui font aussi du Québec, sans être parfait, une terre de liberté, d'ouverture et de tolérance, pour celui qui accepte de s'ouvrir. Si je vous raconte tout ça, c'est que certains de ces acquis sociaux très progressistes, qui cimentent fièrement notre identité collective, sont incompatibles avec une lecture rigoriste des dogmes religieux. Ce qui pourrait amener des extrémistes à nous regarder comme des représentants de Satan sur terre. Boucar Diouf
  5. J'adore Pierre Foglia J'ai trouvé un autre texte de Foglia...il nuance, mais pas trop La fin (du texte) est excellente Toujours au sujet de la charte des valeurs, qui est l'ancêtre de la loi 21 sur la laïcité C'est un bijou ce texte Mme Foulard, Je n'ai pas une opinion si originale sur la Charte qu'il urgeait tant que cela que je mette fin à mes vacances pour vous la donner. Mon opinion tient en quelques mots, c'est, je crois, l'opinion d'une majorité de Québécois: oui à la Charte, oui à l'interdiction des signes religieux ostentatoires chez les employés de l'État qui «exercent un pouvoir de sanction», juges, policiers, etc. Mais je trouve inopportun, maladroit même, que cette interdiction s'étende, comme le propose la Charte, aux travailleuses en garderie, aux infirmières, aux fonctionnaires en général. Je suis d'accord aussi pour que l'on ne décroche pas le crucifix à l'Assemblée nationale ni partout où il est encore accroché en ce moment. Une contradiction? Disons plutôt une notification. Dans ce pays, même le plus athée des athées, moi par exemple, est de culture chrétienne. C'est bien de le notifier. Pour les écoles? Bien sûr, des maîtres et maîtresses sans foulard, mais aussi les enfants. Que les enfants apprennent la laïcité dans le geste d'enlever leur foulard en entrant, tout autant que dans celui de le remettre en sortant. Mais même là-dessus, l'école, je pourrais changer d'avis, si l'on me dit que d'interdire le foulard aux gamines compromettra la paix sociale, comme cela est arrivé en France, par exemple. Bref, dans ce projet de charte, ma mesure est là: la paix. Qu'on ne se chicane pas inutilement. Dans son principe comme dans ses détails, la charte me conviendrait parfaitement. Je ne crois pas une seconde qu'il s'agisse de «nationalisme ethnique» ni de «stratégie électoraliste identitaire». Il s'agit bien de laïcité, d'une courageuse (et sans doute utopique) tentative de l'établir une fois pour toutes. Elle me conviendrait parfaitement en l'état disais-je, je trouve seulement que la bouchée est grosse à avaler. Je trouve que le bordel appréhendé n'en vaut pas la chandelle. Que, dans son application surtout, cette charte de la laïcité tendra plus à la faire détester qu'à la révéler comme le creuset (qu'elle est dans les faits) d'une société plus ouverte. C'est tout pour la Charte. Ce n'est pas la Charte qui me donne envie de fuir le Québec et aller en vacances ces jours-ci, c'est le débat sur la Charte. Plus précisément: je n'en peux plus de vous entendre clamer dans tous les micros qu'on vous tend qu'en fait d'humains, vous les aimez comme des Smarties de toutes les couleurs, de toutes les religions, envoye donc, les Arabes, les Juifs, les Tamouls, les Africains, les Haïtiens, même les Français. Honte à une charte qui laisserait penser le contraire. On va hurler, mais je vais le risquer pareil: on finit par se dire, à vous entendre ces jours-ci, que vous devez vous aimer bien peu pour tant vous dépêcher à aimer non autrui, non pas les autres, mais leur diversité multiculturelle. Vous aimez le monde entier, mais apparemment, vous ne vous aimez pas assez pour vous donner un pays qui ne serait pas l'arrière-cour d'un autre, un pays auquel vous tiendriez assez pour préciser aux nouveaux arrivants: O.K., faites comme chez vous, mais un peu aussi comme chez nous. Portez comme il vous plaira foulard, hijab, même niqab, et la mosquée est à droite en sortant, mais retenez que cette école publique ne dispose pas d'un lieu de prière, et ce n'est pas un oubli, c'est comme ça. Notez aussi qu'il n'y a pas de menu halal à la cafétéria. Je n'en peux plus de Radio-Canada, même si je suis moi-même le plus radiocanadien des radiocanadiens. Je n'en peux plus du ton affligé que prennent depuis 10 jours les journalistes, les lecteurs de téléjournal, les animateurs d'émissions d'affaires publiques dès qu'il est question de la Charte. On l'entend dans leur voix, sinon dans leur propos: ouache, beurk, caca. La raison qu'on est venu ici (sic), dit la dame aux nouvelles télé de Radio-Canada, la raison qu'on est venu, dit la dame avec un foulard sur la tête, c'est que c'est un pays démocrate (resic)... Arrête, madame Foulard! Les raisons pour lesquelles t'es venue ici, c'est que t'as fait une demande à l'ambassade du Canada de Rabat ou d'Alger (t'en as fait une aussi pour l'Australie), t'as rempli des tonnes de papiers, t'as attendu des mois, peut-être même une année ou deux, et un jour un fonctionnaire de l'ambassade t'a appelée: Bonjour, madame Fatima, j'ai une très bonne nouvelle pour vous, votre demande d'immigration a été acceptée. T'as pleuré tellement t'étais contente, Fatima. T'as appelé ton mari au bureau: on y va! T'as mis ta maison en vente, et vous êtes partis, ton mari, tes deux enfants et toi vers une nouvelle vie. Au Québec parce qu'on y parle français. La démocratie, dans tout ça? Arrête la démocratie. On va faire une supposition, veux-tu, on va supposer qu'au lieu de te dire j'ai une bonne nouvelle, le fonctionnaire de l'ambassade du Canada t'aurait dit: j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne, c'est que votre dossier est accepté. La mauvaise, c'est que le Québec où vous pensez vous installer vient d'adopter une Charte des valeurs québécoises qui interdit aux employés de l'État le port de signes religieux ostentatoires. Dis-moi, Fatima, t'aurais dit quoi au fonctionnaire de l'ambassade? T'aurais dit fuck, j'y vais pas parce que la raison qu'on y va, c'est la démocratie? T'as bien fait de venir, Fatima, mais arrête cinq minutes de dire des conneries. Pierre Foglia
  6. ''Il ne faut pas céder un centimètre aux religions'' (quel qu'elle soit) Combien de fois je dois l'écrire ?
  7. C'est a dire que...et cela me fait extrêmement mal au ventre de l'admettre....si on parle encore français au Québec c'est a grâce a la religion catholique. (les Anglos étaient protestants...donc pas de mixage permis) Mais bon en fait c'est un peu comme je t'ai déjà dit; si un jour tu deviens indépendantiste, je suis certain que ce sera pour des mauvaises raisons (du genre les Anglos auront fait ou dit quelque chose qui te déplait sur un sujet qui te tient a cœur). Alors que les raisons de devenir un pays sont bien plus large que ça. Donc les salauds de curés ont sauvés la langue française au Québec...mais c'était pour des raisons de concurrence avec les protestants. Si les Francophones apprenaient et maitrisaient la langue anglaise...ils pourraient se convertir au protestantisme. C'était ça le danger pour ces religieux catho. La langue française elle-même ils s'en crissaient
  8. Le rapport : '' il ne faut pas céder un centimètre aux religions'' Normand Baillargeon
  9. Ajout: Parfois j'oublie en m'adressant aux immigrants, que ceux ci, et c'est normal ne connaissent pas toute l'histoire du Québec en profondeur. Encore une fois ce n'est que normal. Et donc, par exemple ils ne connaissent pas tout le mal que la religion catholique a fait aux Québécois. Ce qui fait qu'ils (les immigrants) ne comprennent pas toujours pourquoi plusieurs Québécois ont une haine, une hargne très fortes envers les religions et ses salauds de curés. ''Qui au Québec n’a pas dans sa famille une histoire d’horreur mettant en cause un représentant de l’Église ? Ici c’est un curé qui a insisté pour que l’on choisisse la vie de l’enfant plutôt que celle de la mère. Là c’est un autre qui a conseillé à un enfant venu se plaindre de mauvais traitements paternels de se taire et de « respecter son père ». Ailleurs c’est un jeune qu’on a manipulé et qui est devenu, contre son gré, prêtre ou frère. Ailleurs encore, un autre qui l’est devenu parce que c’était sa seule chance de poursuivre des études et qui a ainsi raté sa vie. Ou bien c’est un prêtre pédophile que l’on tolérait dans la famille par crainte des représailles. Sans compter toutes ces femmes devenues malades, trop tôt vieillies ou même mortes parce que « monsieur le curé » interdisait sous peine d’enfer « d’empêcher la famille ». Et sans parler non plus de ces immondes « prêcheurs » aux cheveux gominés et au discours débile qui sont à la tête d’Églises exemptes d’impôts et qui détroussent sans vergogne de vieilles personnes naïves, fragiles, souvent malades, des économies de toute une vie en leur faisant croire mille sottises, les moindres n’étant pas qu’ils peuvent faire des miracles ou effectuer des guérisons par imposition des mains. ''
  10. Alors pour clarifier; l'exemple que je donnais au sujet de la croix catho sur l'école de mon enfance et que je veux faire enlever ; c'était pour expliquer que ta catho-laicité est fausse. Pour la plupart des Québécois la religion a abattre c'est celle dont on a le plus souffert : la catholique. Ca n'a rien a voir avec l'islamophobie que certains (toi entre autres) utilisent pour diaboliser les Québécois C'est simplement que l'on se dit que l'on s'est débarrassé de cette folie catho...ce n'est pas pour la remplacer par une autre folie (quel qu'elle soit) tout aussi fuckée.
  11. Tient une autre de Foglia que j'aime particulièrement Contexte : Foglia a immigré au Québec depuis la France. Faut croire qu'il y a des immigrants qui comprennent plus vite que d'autres !
  12. Tient mon Qwintine....de la part de mon héros, Pierre Foglia (Chroniqueur a la Presse, maintenant retraité) Il fait référence a la Charte des Valeurs, ancêtre de la loi 21 sur la laïcité
  13. Le point c'est que la laïcité n'a rien a voir avec de l'islamophobie ou autre phobie...ou ce que tu appelles catho-laicité
  14. Tient Elisabeth Badinter est péquiste !!!!! Ah ben, on en apprend des affaires avec Qwintine
  15. Absolument pas D'ailleurs je songe sérieusement a porter plainte a une Commission Scolaire que je connais : Tout a fait par hasard, la fin de semaine dernière je suis passé devant l'école au village de mon enfance. A l'époque il y avait une école pour les garçons qui s'appelait l'école St-Joseph. Et juste a côté une école pour les filles qui s'appelait l'école Ste-Marie. Heureusement dans les années 80-90 ils ont enlevés ces noms religieux débiles et les deux écoles ont été fusionnées et s'appellent maintenant du nom de la rue sur laquelle elle sont (École de Bo.....e ) Cependant j'ai constaté en passant devant qu'il y a encore sur un des bâtiment la croix catholique ! Quelle horreur ! Je blague a peine. Les enfants vont demander ce que veux dire cette croix et la ils vont avoir droit a toutes les absurdités de la religion catholique. Je songe donc a porter plainte...qu'ils enlèvent ces vestiges d'une période pas très glorieuse au Québec.
  16. Merde, moi qui voulait passer inaperçu
  17. Parce qu'il ne faut pas céder un centimètre aux religions !
  18. Parce que justement...ce n'est pas une religion Je pense que tu ne saisis pas le point. Tu essaie de nous expliquer que c'est impossible pour un Sikhs mettre le casque a cause de son turban. Donc nous on dit: ben qu'il enlève son turban et le casque va très bien ''fitter'' Et la tu répond : ''oui mais il ne peut pas l'enlever a cause de sa croyance religieuse.'' Tu vois ? Ce n'est pas le casque le problème, ce n'est pas la loi le problème, ce n'est pas son turban le problème ! C'est sa croyance religieuse le problème Et comme Baillargeon disant plus haut : '' il ne faut pas céder un centimètre aux religions''
  19. J'adore...j'aurais aimé la trouver celle la
  20. Ce n'est pas le casque le problème...c'est la religion le problème. Alors c'est quoi la suite ? Interdire les cours de sexualité aux étudiants (comme Jagmeet Sing l'a fait en Ontario ?) Tient tant qu'a y être on pourrait interdire l'avortement...les relations homosexuelles. On va exiger que les femmes soient voilées des pieds a la tête. Je continue ? Il ne faut pas céder un centimètre a la religion Normand Baillargeon Enseignant, philosophe, auteur universitaire On entend parfois, de la part de certains intellectuels, des appels à la modération dans la critique des religions, ces appels étant typiquement accompagnés de l’idée que la victoire de la laïcité est désormais complète et que la religion est maintenant si faible que ce serait s’acharner sans panache sur un cadavre que de continuer à la railler. Je récuse ces idées de toutes mes forces. D’abord parce que d’innombrables formes de traitement préférentiel semblables à celles évoquées plus haut les invalident. Ensuite parce qu’il faut se souvenir de la puissance de l’ennemi qu’il a fallu combattre pour gagner, centimètre par centimètre, cette laïcité de l’espace public qui n’est pas encore entièrement complétée, loin de là, et pour faire reculer l’étouffante et parfois néfaste omniprésence de la religion dans nos vies individuelles et dans notre vie collective. Comment pourrait-on l’oublier et comment, se le rappelant, ne pas avoir la ferme résolution de ne plus jamais céder un seul centimètre à la religion ? Je l’avoue : tout cela, très sincèrement, me donne la nausée, et je répète que je trouve extrêmement dangereuse l’illusion aujourd’hui trop répandue selon laquelle la religion serait désormais chez nous une chose bénigne. Les grandes et puissantes religions qui existent en ce moment n’ont pas toujours existé ; d’innombrables religions ont disparu. Celles qui subsistent présentent donc, par définition, des propriétés qui leur ont permis de survivre ; elles sont pour cela même d’une grande force et elles ne doivent en aucun cas être prises à la légère. Pour toutes ces raisons, je me méfie profondément de toutes ces formes de concordisme, notamment avec la science et la rationalité mises de l’avant ici et là. Entre la science, la rationalité et la religion, il y a, pour reprendre la belle expression de Jean Bricmont, un irréductible antagonisme que rien ne pourra résorber, et surtout pas cette illusion entretenue par certains et selon laquelle religion et science constitueraient des sphères de pensée distinctes et complémentaires. Cela est capital, et un homme comme moi, issu du siècle des Lumières, ne saurait l’oublier. Normand Baillargeon
  21. Juetben tu as raison, bien sur ce serait normal qu'il assume les soins médicaux en cas d'accident sans casque... Mais la n'est pas le problème principal...le problème c'est la (ou les) religions. Ca fait longtemps que l'on a décidé que les religions n'avait pas d'affaire dans les parlements démocratique.
  22. J'oubliais...il y a encore pire ! Jagmeet Singh a fait pression sur le gouvernement ontarien pour que le code de la route soit modifié pour les Sikhs et qu'ils ne soient pas obligé de porter un casque lorsqu'il font de la moto. Député à Queen’s Park, M. Singh a déposé en 2013 un projet de loi modifiant le Code de la route pour exempter les motocyclistes sikhs de l’obligation de porter un casque. Malgré l’opposition de la première ministre Kathleen Wynne. Le projet de loi dispense du port d’un casque tout sikh qui a « les cheveux, la barbe et les poils non coupés » et qui « porte habituellement un turban composé d’au moins cinq mètres carrés de tissu ». De plus, toujours en Ontario, la communauté Sikhs qui a demandé a l'Ontario de ne pas inclure des cours de sexualité a l'école. Jagmeet Singh faisait partie des opposants à ce cours, au nom du respect des valeurs de la communauté sikh Le gouvernement ontarien a plié et reculé A quoi ca vous fait penser tout ca ? Et oui la religion au parlement, la religion au pouvoir...de quoi ch**r dans nos culottes OUI, il y a de quoi vomir
  23. Surtout pas Le NPD est le parti le plus centralisateur du Canada ! Dans le sens qu'il veut (comme toutes les organisations gauchiste) que tout soit géré par le gouvernement central, le moins possible géré par les provinces. Faque ce n'est pas grave pour l'Ontario ou la Colombie-Britannique par exemple...ce sont des Anglos, donc who cares. Mais c'est très dommageable pour le Québec que tout (ou presque tout ) soit gérer par des fonctionnaires (majoritairement anglos) a Ottawa. De plus le NPD a voté avec le gouvernement Libéral toutes les lois qui ont été dommageable pour le Québec : Le NPD a voté pour la loi sur la clarté référendaire de Jean Chrétien qui nie notre droit a l'autodétermination. En juin 2020, Jagmeet Singh a traité le député bloquiste Alain Therrien de raciste au parlement à la suite d’une motion néodémocrate. Celle-ci dénonçait la présumée existence de racisme systémique au sein de la GRC, et le Bloc s’y opposait. Expulsé de la chambre, Singh a continué sa campagne de salissage d’un Québécois dont le seul crime était de douter du racisme systémique. Résultat: Therrien a reçu plus de 10 000 courriels haineux, incluant des menaces, et il a vécu l’enfer pendant quelques jours. Pour plusieurs au Canada anglais, le chef du NPD est alors devenu le héros de l’heure. Que dire par ailleurs de l’attitude du NPD lors de l’affaire Attaran? À l’hiver 2021, ce professeur de l’Université d’Ottawa nous a accusés d’être des suprémacistes blancs qui lynchent des autochtones. Le député néo-démocrate Matthew Green a alors appuyé Amir Attaran. Jagmeet Singh a refusé de le réprimander. À l’époque, Attaran jouissait également d’appuis dans les rangs de Québec Solidaires. Le Collectif décolonial de QS l’avait alors publiquement soutenu. Loi 21 et tueries racistes Pour revenir à ce NPD , rappelons ici les paroles que des élus de ce parti ont tenues lors de l’adoption de la loi 21 en 2019. Rachel Notley, par exemple, l’ancienne première ministre de l’Alberta s’est dite attristée que «le racisme devienne loi». En Colombie-Britannique, le député Garry Begg a dit que cette législation s’inscrivait dans la foulée d’attaques et de tueries menées par des suprémacistes blancs américains. Rien de moins! De son côté, la cheffe du NPD ontarien, Andrea Horwath, a comparé la loi sur la laïcité de l’État «à tous les autres actes de discrimination, de xénophobie, d’antisémitisme et de racisme anti-Noirs». Voilà qui en dit long sur ce NPD. note: il faut savoir que le loi 21 sur la laïcité est appuyé par 70% des Québécois (donc autour de 80% des Québécois francophone) Il est a noter aussi que la loi Québécoise sur la laïcité est beaucoup moins restrictive que celle de la France...on attend toujours que le NPD et QS compare la loi Française aux suprématistes blancs américains ! C’est ça Québec solidaire et le NPD ! Au lieu d’être solidaire du Québec, ils sont solidaires de ceux qui nous méprisent!
  24. Qu'est-ce qu'il a fait le woke ? Il a encore mépriser le peuple Québécois et toi tu applaudis ?
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