O'Hana
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Salut, Personnellement, le plus beau compliment qu'on m'ait fait sur mon état d'immigrant est que, justement, mes amis avait fini par oublier avec le temps que j'étais immigrant et que je faisais donc désormais partie des meubles Même si c'est jamais acquis, je considère qu'en termes d'intégration et d'adaptation, ma job est faite Sauf que j'ai encore un peu de misère à souper à 17:00 comme le veulent les habitudes locales ha ha ha Je crois aussi qu'un grand piège à éviter est de se servir de son état d'immigrant fraîchement arrivé comme excuse ou prétexte pour justifier exagérément ses difficultés d'adaptation. Il y a là une attitude victimisante que les québécois supportent très difficilement et c'est un sentiment légitime d'ailleurs serai-je tenté de dire. Cela est d'autant plus vrai et pertinent lorsqu'on est un immigrant de couleur ou faisant partie d'une minorité visible : je sais que la ligne est parfois très floue entre s'enfermer dans un rôle de victime qui subit et la difficulté à s'adapter lorsqu'elle relève de contraintes totalement indépendantes et extérieures à soi. Mais cela est porteur de résultats positifs : généralement, un immigrant subissant des difficultés importantes d'intégration mais démontrant une attitude foncièrement positive et déterminée à s'adapter verra son comportement remarqué et admiré par les québécois. C'est là, je crois, l'expression de valeurs très nord-américaines de prise en charge, d'autonomie et de réalisation de soi par ses propres moyens au lieu de compter indûment sur ceux de la société qui nous a accueilli. Enfin, il est vrai qu'en tant que français, je n'ai jamais fait attention aux ressources dont dispose les immigrants en France, mais je suis toujours remarquablement étonné de toutes les ressources dont dispose l'immigrant au Québec pour faciliter son intégration et ce, à tous les paliers (fédéral, provincial, municipal et communautaire). O'Hana
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Bonsoir Nour, Mes infos datent un peu mais - décalage horaire oblige et heure tardive au Québec aussi - je suis certain que d'ici quelques heures, des forumistes se feront un plaisir de te donner des infos plus récentes. Le minimum au provincial est de 2200 CAD et tout dépendant du montant que tu as indiqué dans ta DCS, il faudrait la suivre ou proposer plus idéalement, ça ne peut être que positif. Pour ce qui est de ton arrivée au Québec, être en mesure de prouver que tu as cette somme suffit (par un relevé de compte bancaire par exemple) : il n'est donc pas nécessaire de l'avoir sur toi. Je te dirai même que, dans les faits, rares sont les immigrants qui se font vérifier méticuleusement leurs ressources financières en arrivant mais tu comprendras qu'il vaut mieux s'y préparer plutôt que d'arriver la fleur au fusil comme on dit. O'Hana
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Salut, Je ne sais pas si ta fille pourra rentrer directement au collège (équivalent du lycée en France) car si elle a effectivement l'âge moyen qu'ont les étudiants québécois lorsqu'ils finissent leur secondaire V (équivalent de la fin du collège français - seconde au lycée), cela va dépendre dans quel programme collégial elle voudra rentrer. En effet, tu écris qu'elle va entrer en première S comme scientifique si je me rappelle bien. Poursuivre dans cette voie au Québec demande certains préalables (des cours de maths, physique, chimie voire biologie) indispensables pour intégrer certains programmes du collégial québécois. D'un autre côté, je crois qu'elle perdrait son temps en revenant au secondaire. Le mieux, je crois, est de prendre contact avec ce qu'on appelle ici les API (aide pédagogique individuel) qui sont en quelque sorte les conseillers à l'admission dans les collèges. Eux pourront vous dire si ta fille sera admissible et sous quelles conditions. Pour te donner une idée du genre de programmes au collège ressemblant de près ou de loin à la filière que ta fille fait en France : DEC en sciences de la nature (préalable nécessaire pour faire médecine ici), DEC en sciences lettres et arts, DEC en sciences pures. O'Hana
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Mea culpa mea culpa Céline ... Tu as terriblement raison lorsque tu écris que je brille davantage par mon absence que par ma présence ces dernières semaines auprès de vous. La vie de travail est parfois mal faite : quand tu es jeune et que tu as toutes tes ressources, tu n'as pas le temps, et quand tu es plus âgé avec des ressources diminuées, tu as tout le temps Ceci dit, trèèès égoïstement, je te dirai que je suis heureux d'apprendre que vous restez finalement à Sherbrooke Dès réception de ton dernier mail, j'ai d'ailleurs déjà commencé à regarder autour de moi aussi pour vous trouver de la job. O'Hana, hollow man
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Salut, Pour ma part, je suis tout à fait d'accord avec les précédents messages disant qu'ici, les compétences sont, de loin, beaucoup plus importantes que le diplôme et c'est tant mieux. Cependant, je mettrait peut-être une petite nuance : ceci est vrai mais 1) parce que ce sont les employeurs qui embauchent et non l'immigration et 2) cela s'applique une fois que tu es ici, et donc, une fois que tu es résident permanent. Mais avant cela, c'est l'immigration qui évalue ton profil et non les employeurs : à cet effet, si le volet de l'expérience professionnelle (donnant une idée de tes compétences) est très important, le volet de la formation l'est parfois tout autant dans le traitement de ta demande d'immigration. Et comme certains forumistes pourront le confirmer, le MRCI et le CIC ne sont pas les champions de l'évaluation des besoins du marché du travail québécois .... ce n'est d'ailleurs pas leur mission même si Emploi-Québec et DRHC leur donnent les indices des professions en pénurie et celles en excès. Je déplore d'ailleurs cette situation car, en effet, le marché du travail ici a vraiment besoin de professionnels dans ton profil mais la barrière objective - et parfois complètement détachée des réalités du marché du travail - de l'immigration est là et bien là. Lizzie propose d'ailleurs une possibilité très astucieuse : est-ce que ta conjointe ne pourrait pas être la requérante principale si elle a un niveau de formation plus élevé que le tien ? Si oui, ça serait parfait. Sinon, met le paquet sur tes compétences, sur ton expérience professionnelle, sur la diversité et la polyvalence de tes aptitudes ... histoire de compenser la "lacune" au niveau de la formation. O'Hana
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Salut Mr13, Je vais essayer d'y aller méthodiquement pour être clair dans mes propos : - pour se voir délivrer un visa d'étudiant, il faut être admis dans un programme de formation à temps plein uniquement. Ainsi, si l'on considère que tu recherches une formation d'un an, cela ne te laisse pas beaucoup de choix si ce n'est un certificat universitaire d'une durée d'un an et valant 30 crédits. Au collégial, à ma connaissance, il n'existe aucune formation que tu pourrais compléter en un an seulement. Il reste aussi les formations de niveau secondaire professionnelle, mais je crois me souvenir que seules les formations post-secondaire sont admissibles pour un visa d'étudiant - pour ce qui est de la mesure de mai dernier du CIC obligeant de résider depuis au moins un an au pays pour déposer une demande d'immigration depuis le Canada, il y a une petite subtilité. En effet, à partir du moment où tu as un visa d'étudiant ou de travail d'une durée minimale d'un an, tu peux déposer ta demande depuis le Canada même si cela ne fait pas un an que tu es ici. La chose étant qu'en étant légalement admis pour un an au pays, le CIC n'a pas d'autre choix que de te reconnaître ta "future" résidence d'un an ici (sinon, il se contredirait lui-même ...) - tu pourrais donc effectuer les démarches pour être admis dans un certificat dans une université au Québec (dont tu trouveras les détails sur le site web de chaque université) et déposer ainsi ta demande de visa d'étudiant si ton inscription est acceptée. - les risques possibles avec cette stratégie : il n'est pas sûre que le MRCI et le CIC acceptent que tu déposes une demande d'immigration peu de temps après ton arrivée au pays comme étudiant étranger. Ils appuieraient la décision sur le fait que cela fait que trop peu de temps que tu es ici, sans parler du doute qu'ils auraient te concernant à savoir que venir étudier ici est seulement un prétexte pour immigrer - par ailleurs, disposer d'un an pour tout le processus de traitement de ta demande est un délai très juste. De ce que j'en sais, je m'attends certainement à ce que tu obtiennes le CSQ dans ce délai mais que tu n'auras pas encore ton visa au bout d'un an. Là, le risque est financier : sans visa RP au bout d'un an, alors que ton visa d'études expire, tu as deux possibilités selon moi. Soit tu déposes une nouvelle demande de visa d'étudiant le temps que ton visa RP arrive, soit tu fais une demande de visa de travail (solution moins coûteuse et qui te permet de faire ramener de l'argent à la maison au lieu d'en sortir) le temps aussi que ton visa RP arrive Personnellement, je vois cela un peu comme un coup de poker car, pendant un an, je m'attends à ce que tu vives un certain stress : celui des délais de l'immigration qui ne vont pas assez vite alors que la durée de ton visa d'étudiant va aller en s'amenuisant doucement mais sûrement ... Et s'ils ne vont pas assez vite, c'est probablement parce que ça ne fera pas assez longtemps que tu es au pays pour que les autorités d'immigration jugent ton dossier assez convaincant. Si tu es toujours partant pour t'essayer, je te suggère de préparer tout de suite ton dossier de DCS et du fédéral comme si tu allais les déposer demain. Pourquoi ? Tout simplement parce que ça va être une course contre la montre une fois que tu seras ici (un an, ça passe drôlement vite dans ces conditions) et t'aperçevoir que tu as oublié tel document ou tel original risque de te coûter cher en temps. Pour finir, j'espère que ton budget tient compte des frais reliés au traitement et au paiement de ton CSQ et de ton visa RP. Si d'autres forumistes ont des pistes à proposer, elles sont évidemment les bienvenues ! O'Hana PS : Spawn (1 - j'attends que tu viennes installer mon système d'alarme pour ouvrir ma boîte 2- ma boîte est pas si pire au contraire 3 - je suis sur le point de poster un message pour une seconde rencontre de la gang des estriens !)
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Salut, En théorie, je serai tenté de dire que l'immigration va se poser des questions sur le fait que tu ne souhaites pas encore valider ce précieux sésame lors de ta venue pour raison touristique. Cependant, des témoignages de forumistes ont fait le pas et l'immigration (à Dorval en tout cas) s'est montrée tolérante et compréhensive et a donc autorisé l'accès au pays à ces potentiels RP sous le statut de visiteur. Ca serait bien que ces personnes lisent ton message et y réponde : je crois aussi qu'une confirmation d'une ambassade serait appropriée. O'hana
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Nina va certainement se sentir très flattée dans sa féminité de se voir ainsi si appréciée de part et d'autre de l'atlantique ... À moins qu'elle n'y sente que l'expression d'un machisme voulant se l'approprier Je crois, mon cher Abouzyad, que le Canada est assez grand pour que nous puissions tous nous y retrouver Et si d'aventure tu te posais la question, il me tarde aussi de te rencontrer enfin un jour ! O'Hana
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Bonjour Roni, J'arrive encore après la guerre mais je tenais à te signifier mon soutien également. De mon côté aussi je n'ai jamais entendu nulle part que les ambassades n'émettaient pas de visa en décembre ; pour l'histoire des fameux quotas, je ne sais pas trop quoi en penser. Courage et surtout, garde foi en toi, O'Hana
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Salut Kabi, Ton récit ressemble à une petite mort car il y a effectivement beaucoup de pertes dans ce que tu as vécu ... mais toute mort est nécessaire pour toute renaissance. Bienvenue dans ta nouvelle vie et au plaisir de te rencontrer à Sherbrooke. O'Hana PS : j'ai bien reçu ton premier mail à mon intention depuis le Québec
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Salut Nina, Merci de me donner l'occasion de lire tes bons mots que tu distilles avec douceur et sérénité parmi nous toutes et tous. Comme pour tant d'autres, il me tarde de faire enfin ta connaissance un beau jour au Québec. O'Hana
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salut la gang, Ca se peut fort bien Diego lorsqu'on connaît le Maître Yoda : pour ma part, cette pensée m'avait été inspiré par une déclaration de Gandhi concernant la seconde guerre mondiale Sage peut-être à l'occasion mais grand maître, pas vraiment : je me contenterai du rôle de conseiller en orientation Ha c'est clair ... je sors jamais le matin sans ma kalachnikov des fois que je me ferai attaquer par une moufette ou un écureuil Non, sérieusement, Sherbrooke et l'Estrie sont de très beaux coins renommés pour la beauté de la nature et, niveau sécurité, rien à craindre de manière générale O'Hana
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Leelou, J'ai envoyé un PM à Impatience lui demandant de prendre connaissance de ton message et d'y répondre dès qu'elle le peut si personne, bien entendu, ne t'aura répondu entre-temps. C'est malheureusement le plus que je puisse faire de mon côté, O'Hana
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Tu devais être habillée en noir Peggy : rien que ça, ça attire l'attention À la question "de quoi avez-vous le plus peur ?", une personne dont je ne me rappelle malheureusement plus le nom avait répondu "le bruit des bottes" (en faisant référence aux allemands durant l'Occupation). Ceci pour faire écho aux armes que Peggy a vu : qu'on ne vienne pas me dire qu'il a existé de grand guerrier car il n'y a personne qui devient grand grâce à la guerre O'Hana
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ha ha ha je suis crampé Kremmig Mais que tes deux amis se rassurent : avec l'argent qu'ils se sont faits à Las Vegas, je pense qu'ils ont largement les moyens de rassurer l'immigration sur leurs ressources financières O'Hana
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Pour le coup Antoine, je ne sais pas si je dois en rire ou en pleurer de ton message C'est vrai que les forces canadiennes ont "envahi" Sherbrooke depuis quelques jours pour s'entraîner - parait-il - dans des conditions de guérilla urbaine et ce, après avoir déjà subi un training aux EU. Au Carrefour de l'Estrie (centre commercial de la ville), on pouvait y voir quelques militaires en uniformes faisant du magasinage. Ce qui m'a le plus impressionné (ou attristé), c'est que parmi des soldats à l'air très aguerris, il y avait aussi certains à l'allure très jeune ... Je ne sais pas trop quoi en penser. L'armée a bien évidemment saisi le caractère très médiatique de la chose en insistant sur l'aspect humanitaire et défensif de ces troupes. Peut-être qu'une petite consolation est possible en se disant que c'est quand même le Canada à l'origine de l'idée des casques bleus. O'Hana
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TRès beau texte, merci Djoolaya Texte que je ne connaissais d'ailleurs pas. En passant, le titre de ton message me fait penser au livre "l'Éloge de la fuite" d'un auteur québécois dont je ne me rappelle plus, désolé. Alors entre bougeotte et fuite, la ligne est parfois très floue ... O'Hana
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Salut, Officiellement, le CIC demande 4 à 9 semaines pour recevoir la carte RP par la poste à partir du jour où tu as validé ton visa en arrivant au pays. Dans les faits, cela prend généralement 3 à 4 semaines pour l'obtenir. Idéalement donc, il faudrait que tu restes au Canada entre 4 et 5 semaines le temps de recevoir ta carte pour que tu puisses ensuite revenir sans difficulté ici muni de ta carte. Toutefois, il est possible de demander un titre de voyage unique (i.e. demandable et utilisable qu'une seule fois au coût de 50 CAD) dans une ambassade canadienne (donc, forcément à l'extérieur du pays) si tu es RP et que tu n'as pas encore ta carte RP lorsque tu reviens au pays. C'est une disposition transitoire mise en place pour facilter les déplacements des RP à l'extérieur du pays compte tenu, en effet, de l'affluence des demandes de carte avec la date butoir du 31 décembre prochain. Il faudrait que tu confirmes cette info auprès d'une ambassade, O'Hana
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Salut, Il n'y a pas vraiment de formation particulière pour oeuvrer en GRH au Québec mais il reste cependant que certaines formations reviennent souvent : - bacc ou maîtrise en gestion des ressources humaines (RH) - bacc ou maîtrise en relations industrielles (RI) - bacc ou maîtrise en administration des affaires avec majeure ou option ressources humaines Cependant, une formation GRH est davantage axée sur la GRH proprement dite - comme son nom l'indique - soit : évaluation, dotation, sélection de personnel, etc alors qu'une formation en RI va davantage chercher des aspects plus techniques tels que : conventions collectives, équité salariale, normes du travail, définition de postes en milieu manufacturier, etc. La distinction n'est pas toujours claire et difficile pour moi de la préciser davantage car je ne suis pas de formation GRH pure. Cela dit, les professionnels ou consultants aavec qui je collabore dans mon travail ont souvent ces formations à la base. Lorsqu'on est de formation hors-Québec, se pose évidemment la question non pas de l'équivalence mais surtout de la connaissance des lois et normes du travail du Québec. Il est donc intéressant d'aller consulter le site de la commission concernée : www.cnt.gouv.qc.ca ou encore d'aller sur le site de l'Ordre des conseillers en RH et RI du Québec : http://www.rhri.org/ O'Hana
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Je suis pas mal d'accord avec Lefrançais dans son message : je trouve ton qualificatif "absurde" un peu trop poussé PPrince dans le contexte dans lequel tu l'utilises. Oui, c'est vrai que c'est incohérent de choisir le Québec quand on aime pas l'hiver ou encore de choisir les Antilles si on aime pas le soleil et la plage. Mais comme l'écrit Lefrançais, le Québec c'est aussi l'hiver mais pas juste l'hiver. Parce que je suis immigrant et que ça fait presque cinq ans que je suis au Québec, j'aurai pas le droit de me plaindre de l'hiver que ce soit sur le forum ou ailleurs ? Voyons donc. Dans mon livre à moi, il y a une différence significative (assez significative en tout cas pour la soulever) entre aimer l'hiver et adorer l'hiver. Si on se place sur le plan strict des saisons, j'apprécie autant l'hiver dans sa beauté que l'été avec ses multiples loisirs sans parler de la flambée des couleurs à l'automne et je ne cache pas mon plaisir de retrouver le printemps quand il pointe son nez. Pour autant, cela doit-il faire de moi un immigrant incohérent, maudit français (car je suis français) et qui devrait retourner chez lui si le Québec fait pas son affaire ? Je crois que c'est aller un peu trop vite en besogne, non ? Car, sinon, on pourrait étendre ce raisonnement à d'autres plans : si j'aime pas le hockey, sport national par excellence au Québec, je ne devrai pas rester ici ? si j'aime pas les cabanes à sucre, faudrait que j'aille voir ailleurs ? Pour un pays qui se targuerait alors d'être ouvert à l'immigration et à d'autres cultures, je le trouverais personnellement bien sectaire et isolationniste. Peut-être devrions-nous nous rappeler qu'il existe aussi une différence significative entre chialer indûment sur tout ce qui bouge, existe et vit au Québec et démontrer un sens critique et d'analyse dans un esprit constructif et lucide. Tourelou ! O'Hana
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Salut, Pas du tout : personnellement, 2/3 de mon expérience professionnelle se composait de stages lorsque j'ai déposé ma demande d'immigration et cela n'a jamais constitué un problème pour l'immigration que ce soit au provincial comme au fédéral. L'objectif recherché est vraiment de voir si le demandeur a déjà eu un contact plus ou moins direct avec la réalité du marché du travail : en ce sens, stages et petits jobs font l'affaire. Le mieux du monde. L'important, je crois, est de déposer ta demande d'immigration environ un an avant la fin de tes études et ce, pour deux raisons : 1) un an, c'est le temps moyen de la durée d'un processus d'immigration. Tu devrais donc diplômer en même temps que de recevoir ton visa de RP. 2) un an avant la fin de tes études, cela donne une bonne idée à l'immigration de ta performance scolaire et de ta capacité à finir tes études. En effet, lorsque tu es à un an de finir - surtout au niveau universitaire - c'est que tu vas quasiment diplômer ... O'Hana
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Salut la gang, Moi et ma grande gueu ... !! Y'a des fois où je devrai me taire ou laisser le temps à d'autres forumistes de répondre (cf. le post de Nadia) parce que c'est pas toujours le fun de proposer des suggestions quand tu n'as pas le temps de les concrétiser Sérieusement, j'ai vraiment pas le temps d'organiser tout cela : je suis pas mal occupé niveau travail et j'apprécierai qu'une autre personne se charge de l'organisation. À tout le moins, l'organisation, je veux bien m'en charger mais pas seul, oh non, pas tout seul. Un peu d'huile de coude de tout le monde et ça devrait se faire tout seul. Tiens, on pourrait déjà déterminer ENSEMBLE les différentes catégories ou choisir le jury ... O'Hana
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Salut Dreamsss, En temps normal, je dirai qu'un séjour comme étudiant étranger ou travailleur temporaire constitue parfois la manière idéale de savoir si on souhaite immigrer ou pas au Québec par la suite. Mais comme je te lis, je vois que tu hésites même à déjà venir étudier ici. De ce que je peux en comprendre, ta principale motivation à venir au Québec reste celle de rejoindre ton compagnon. Partant de là, si difficile soit-elle, est que la séparation d'avec lui constitue une raison suffisante de venir ici et donc, de sacrifier tout ce que tu as acquis en France ? Si ton ami était canadien et que toute sa vie serait au Canada, je comprendrai le dilemme ... mais d'après ce que tu m'en a dit, ce n'est pas le cas. Cela signifie donc que, finalement, rien ne le retiendra lui au Canada une fois ses études finies alors que toi, tout ou presque te retient en France. Sur un plan plus psychologique, je constate également que MAINTENANT que tout est en place pour que tu puisses enfin venir légalement au Canada, c'est là où tu hésites : cela arrive rarement mais cela arrive cependant que c'est lorsque le chemin est finalement bien dégagé devant soi qu'on se demande alors si on veut vraiment s'y engager. En as-tu parlé à tête reposée avec ton compagnon : ses objectifs personnels et professionnels suite à ses études ? La vision de son avenir ? Car au Canada ou ailleurs, qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse n'est-ce pas O'Hana
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Salut Peanut, Personnellement, je te recommande le Power Shot A60 de Canon (2 megapixel) : pour l'amateur que je suis, ça fait parfaitement la job avec qualité et fiabilité. D'autant plus que depuis que le A70 est sorti (3.2 megapixel), le A60 a encore baissé de prix cette dernière année. Pour un kit intéressant (caméra, batteries rechargeables, étui et garantie de 3 ans), tu peux t'en sortir maintenant pour environ 500$ taxes incluses parmi les principaux distributeurs (FutureShop, Dumoulin, etc). En tout les cas, je te suggère de choisir une marque connue dans le monde de la photographie (Canon, Olympus, Kodak, etc) plutôt que de regarder les autres (HP, Sony, etc). La différence est très nette dans la qualité des photos et dans les différentes fonctions intégrées. O'Hana
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Ma tite contribution ... Je remarque Cirillo que tu es métis franco-antillais : je ne connais évidemment pas ton parcours de vie mais en ayant des racines d'insulaire, j'imagine que ton système de valeurs est quand même différent du métropolitain de par tes origines antillaises. J'écris cela parce que je viens moi-même d'une île et la notion de groupe, de communauté et surtout le rythme de vie beaucoup plus "cool" y sont souvent caractéristiques et le contraste est frappant - voire déstabilisant - lorsque tu vois en Europe des personnes davantage individualistes, speedés et stressés. Je trouve que les québécois, bien que faisant partie du monde occidental, sont moins speedés et individualistes qu'en Europe mais je peux comprendre que le décalage culturel peut quand même se faire lorsque tu n'as pas grandi ni vécu entièrement dans un mode de vie purement occidental. Pour exemple : ce n'est qu'en France, à mes 22 ans, que j'ai découvert (avec stupeur je le reconnais) qu'au resto en groupe, chacun paie vraiment ce qu'il a mangé ... Alors que là d'où je viens, on divise la note par le nombre de convives quelque soit le menu que chacun a pris. Mon exemple n'est évidemment pas à prendre pour une généralité et ne constitue en rien une critique ou un reproche du mode de vie européen : ils ont une façon de vivre différente, c'est tout. En fait, il y a du bon et du moins bon dans chaque cas : l'esprit communautaire qui existe dans les îles notamment favorise bien sûr l'entraide, la solidarité, etc mais, parfois, c'est très rageant lorsque tu souhaites un peu d'intimité par exemple Tout cela pour dire que sans mes deux ans "préparatoire" passés en France, j'aurai été sûrement aussi surpris que toi du certain individualisme des québécois ... mais percevoir cela ne signifie pas qu'ils le sont réellement C'est seulement ce que je comprend avec mon propre système de valeurs, moi qui ai grandi dans un esprit plus communautaire, familial aussi aidant qu'étouffant parfois ! O'Hana





