Mais bon, à vous lire, les francophones sont « forcés » d'être bilingues, pas les anglophones. Quelqu'un a dit plus haut : les unilingues seront les analphabètes de demain. Je suis parfaitement d'accord, de même que de plus en plus d'anglophones du Canada, mais aussi des États-Unis, qui se rendent compte que dans le monde-de-demain, ne parler qu'une langue sera une pauvreté intellectuelle. Donc, de plus en plus, les États-Uniens apprendront l'espagnol et les Canadiens du ROC apprendront le français. Puisqu'il faut apprendre une deuxième langue, pourquoi pas la deuxième langue officielle? Bien entendu, il ne s'agit là que de la fraction de la population la plus intellectuellement ambitieuse. L'élite, quoi. Mais bon, c'est la seule qui compte, non? Donc réjouissons-nous, franco-canadiens « forcés » d'apprendre l'anglais, nous sommes largement en avance! D'ailleurs, au Québec, l'exigence intellectuelle consiste à maîtriser une troisième langue. Va falloir que j'y pense, moi... mon allemand (1ère langue à l'école!) est bien trop loin, mais l'espagnol, hmm...