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  1. Avez-vous déjà remarqué que certains immigrants francophones empruntent des expressions québécoises, voire l’accent québécois, alors que d’autres conservent davantage l’accent de leur pays ? Qu’est-ce qui explique ces différences dans l’adaptation linguistique ? Nous avons creusé la question avec des experts. Vidéo
  2. Raphaël Pirro Lundi, 26 août 2024 00:00 MISE À JOUR Lundi, 26 août 2024 00:00 De nombreux Québécois ont maille à partir avec l'Agence du revenu du Canada. Le Journal vous présente de nouveaux témoignages parmi les dizaines que nous avons reçus. Une quarantaine de Français installés au Québec se battent depuis des années pour faire annuler des milliers de dollars que l’Agence du revenu du Canada (ARC) leur réclame à cause d’un bête formulaire qui ne s’est jamais rendu. Arrivée en 2018 à Rivière-du-Loup, Mélodie Thoreau, aujourd’hui à Montréal, voulait simplement déclarer l’appartement de 200 000$ qu’elle détient à Marseille. Pour ce faire, elle devait transmettre le formulaire T1135 portant sur les biens à l’étranger de 100 000$ ou plus. Pourtant simple à remplir, il s’avère que le processus d’envoi du T1135 – lorsqu’il fonctionne – est parsemé d’embûches. Une erreur qui coûte cher Pour ses impôts, elle fait affaire avec un comptable qui commet une erreur de lèse-bureaucratie: il n’envoie pas le formulaire dûment rempli, «séparément» de la déclaration d’impôt, comme il se doit. Un problème qui serait lié au logiciel utilisé. L’ARC lui apprend dans une lettre presque deux ans plus tard qu’il lui en coûtera 2500$ par année, pour deux années consécutives. Après deux ans, la pénalité de retard devient 5% de la valeur du bien, soit environ 13 000$ dans le cas de Mélodie. «Malgré mes ambitions, malgré mon boulot, malgré ma détermination à rester ici – j’adore ce pays, j’adore le Québec, ma vie est ici, j’ai vécu cinq ans en région et un an à Montréal – si on me met 13 000$ parce qu’un formulaire n’a pas été reçu, je me poserais la question à savoir si je quitte le Canada», dit-elle C’est une perspective difficile à avaler. Atteinte de la sclérose en plaques, Mme Thoreau estime avoir déjà déboursé 10 000$ en frais d’avocats pour qu’Immigration Canada accepte son dossier. «J’ai vraiment été dans des difficultés financières qui ne sont pas drôles.» Corriger l’erreur: mission impossible L’erreur aurait pu être réparée rapidement, dit-elle. Or, il n’en est rien. Malgré de multiples divulgations volontaires à coups de centaines de dollars, des démarches auprès de députés fédéraux, de l’ARC et même du consulat de France, l’ARC ne bronche pas et refuse à Mélodie sa demande d’allégement de pénalité. «Ce qui est quand même fou, c’est que si j’appelle l’Agence pour savoir s’ils ont bien reçu ma déclaration télétransmise ou s’ils ont reçu le formulaire en papier, ils ne peuvent me pas me le dire», dit Mme Thoreau, qui estime avoir contacté l’ARC une cinquantaine de fois cette année seulement. source et suite : https://www.journaldequebec.com/2024/08/23/larc-leur-retient-des-milliers-de-dollars-pour-un-formulaire-qui-se-sest-pas-rendu
  3. Le Centre de recherche-action sur les relations raciales (CRARR) demande une enquête sur un programme québécois de recrutement d'infirmières à l'étranger après que plusieurs participantes originaires de pays africains francophones ont affirmé avoir été victimes de discrimination raciale. «J'ai été témoin de situations inimaginables», a-t-elle affirmé. Mme Koa a ajouté que de nombreuses infirmières souffraient de dépression parce qu'elles disent avoir été traitées comme des citoyens de seconde zone et avoir subi des violences psychologiques, certaines s'étant même vu dire qu'elles sentaient mauvais. «Elles subissent des traitements différents et discriminatoires. Beaucoup se retrouvent dans des situations désespérées qui les mettent en péril, tant sur le plan financier que professionnel», a déclaré Fo Niemi, directeur exécutif du CRARR. Le projet de reconnaissance des compétences des infirmières recrutées à l'étranger (PRCIIRI) a été lancé en 2022 et vise à recruter 1000 infirmières. Depuis le début du programme, des centaines de participants sont arrivés au Québec en provenance de pays comme le Cameroun et la Côte d'Ivoire et sont souvent envoyés dans des régions comme l'Abitibi-Témiscamingue et la Montérégie. Une fois arrivées à destination, les infirmières doivent suivre une formation d'appoint pour se préparer à exercer au Québec. Toutefois, selon M. Niemi, ce n'est pas la réalité pour de nombreux participants d'origine africaine. suite et source : https://www.noovo.info/nouvelle/discrimination-raciale-et-abus-des-infirmieres-recrutees-a-letranger-denoncent-le-programme-de-quebec.html Lors d'une conférence de presse tenue jeudi, Roselyne Koa a confié qu'elle n'avait jamais été victime d'une discrimination telle que celle à laquelle elle a été confrontée au Québec.
  4. Elles ont quitté la France pour enseigner au Canada : «On m’a proposé un salaire trois fois supérieur» Par Ludovic Hirtzmann Publié le 22/08/2024 à 06:00, mis à jour le 22/08/2024 à 10:37 TÉMOIGNAGES - Ces Françaises ont quitté l'Hexagone pour les provinces atlantiques du Canada. Elles livrent leurs impressions. Irène Constantin est professeure à l'université Sainte-Anne, Nouvelle-Ecosse. « Je n'avais pas le profil pour être professeure, mais on m'a donné ma chance ». Cette phrase, Irène, comme bien des immigrants français au Canada, la répète à satiété. Et dans le cas de cette jeune professeure de l'université Sainte-Anne, cela sonne comme une reconnaissance envers le Canada. Il y a 11 ans, Irène Constantin, diplômée d'un Master 2 en éducation de l'université de Caen et originaire de la même ville, décide de partir pour le Canada. Elle s'installe en Nouvelle-Ecosse, dans le cadre d'une mission de service civique et entame brièvement une carrière de journaliste. C'est à la suite d'une rencontre avec le doyen de l'université Saint-Anne qu'elle est embauchée comme professeur. Elle est surprise du manque de culture générale de ses élèves Irène, 35 ans, aime la province, mais elle est toujours surprise du manque de culture générale de ses élèves. « La France ? Non ils ne connaissent pas, mais nous sommes plutôt bien vus, mieux que les Québécois pour qui les rapports avec les Acadiens sont compliqués ». Pourquoi n'enseigne-t-elle pas dans un lycée ? « Je n'aurais pas pu enseigner », souligne Irène. Lors de l'embauche dans l'enseignement secondaire, il est obligatoire d'obtenir le certificat d'enseignant de la Nouvelle-Écosse. Porte-parole du Conseil scolaire acadien provincial, qui représente 6750 élèves dans 23 écoles de la province, Stéphanie Comeau explique que le dossier du candidat professeur est analysé au « préalable avec le bureau de la certification de la Nouvelle Ecosse. Si le résultat de l'analyse est positif, nous procédons à une entrevue de sélection basée sur nos normes d'enseignement et si la personne est sélectionnée, nous offrons un contrat conditionnel ». Mais sans certificat, il n'y a point de possibilité d'enseigner. Au niveau universitaire, les choses sont plus faciles et, comme partout en Amérique du Nord, les employeurs, beaucoup plus pragmatiques et plus ouverts qu'en France, donnent leur chance aux débutants ou aux immigrants. Mais Irène a tout de même attendu cinq ans, en probation, avant d'être titularisée à l'université. La professeure insiste sur la spécificité de l'Acadie. « Malgré un attachement au Français, les Acadiens demeurent tournés vers la culture anglophone, notamment les jeunes. » Les élèves la trouvent sévère Ces derniers maîtrisent mal la langue de Molière. C'est pourquoi les élèves trouvent Irène parfois sévère dans sa notation. La jeune Normande précise qu'il est vraiment important de tenir compte des différences et de s'adapter à la culture locale. Les Canadiens insistent sur la pédagogie, le travail en équipe et le bien-être de l'enfant. L'approche française, même transposée au Canada, est différente. Sylvain Olivier, le directeur du futur lycée français d'Halifax, dont les portes devraient ouvrir à la rentrée, sélectionne les futurs professeurs, tous Français, en fonction de « leur expérience dans la profession, de leur bilinguisme, d'un goût pour l'innovation, la flexibilité, l'adaptation et l'adhésion au projet de l'établissement. » Mais à aucun moment la pédagogie, le travail en équipe si cher à l'environnement canadien ne sont évoqués. Je suis arrivée au Nouveau Brunswick en 2019, frustrée du système français et à la recherche d'un nouveau souffle et de solutions éventuelles pour faire avancer les pratiques pédagogiques Murielle Rialt Murielle Rialt est professeure d'anglais à l'université de Moncton, Nouveau-Brunswick. « Je suis arrivée au Nouveau Brunswick en 2019, frustrée du système français et à la recherche d'un nouveau souffle et de solutions éventuelles pour faire avancer les pratiques pédagogiques. », confie Murielle Rialt, enseignante de français langue seconde à l'université de Moncton. Ses élèves sont des adultes. Un changement d'environnement radical pour cette professeure d'anglais, certifiée depuis 1994 et passée par un large spectre d'enseignements en France : écoles primaires, collèges et lycées, mais aussi l'Institut universitaire de formation des maîtres de Grenoble. Cette passionnée de pédagogie a pendant 25 ans été à « la recherche des approches les plus efficaces pour faire réussir les élèves. » Ici, la pédagogie active est généralisée à toutes les écoles Murielle Rialt Elle a parcouru le monde avec ces derniers lors de voyages au Royaume-Uni et aux États-Unis, mais aussi comme enseignante pendant trois ans au lycée français de Kuala Lumpur, en Malaisie. Mais c'est au Nouveau-Brunswick que l'enseignante s'est épanouie. « Ici, la pédagogie active est généralisée à toutes les écoles. Tout est mis en place pour la réussite et l'épanouissement de l'élève. Avec la présence de nombreux assistants dans les classes pour accompagner les élèves en difficulté, d'enseignants ressources, de médiateurs dans les écoles pour accompagner les enfants en petits groupes dans leurs apprentissages ou leur savoir-être », confie-t-elle. À l'instar de nombreux profs étrangers au Canada, Murielle loue la qualité des équipements scolaires et le travail en équipe dans les écoles. Sans oublier des conditions de travail permettant « la flexibilité de l'emploi et les possibilités d'évolution de carrière, la facilité de changer de poste, de prendre des responsabilités, de travailler dans un autre secteur, puis de réintégrer facilement l'enseignement ». suite et source: https://etudiant.lefigaro.fr/article/stage-alternance/elles-ont-quitte-la-france-pour-enseigner-au-canada-on-m-a-propose-un-salaire-trois-fois-superieur-20240822/
  5. Quitter Paris pour faire carrière au Québec Sonia Semere 2024-08-12 15:00:12 Carrière et Formation Comment faire sa place dans le milieu juridique québécois? Un jeune avocat français nous raconte son parcours… Morgan Guyot est avocat au sein du groupe droit des sociétés et droit commercial chez Fasken au bureau de Montréal. Celui qui a rejoint le cabinet il y a un peu plus d’un an vient tout droit de Paris. Après six années de pratique de l’autre côté de l’Atlantique, le jeune avocat a décidé de tenter sa chance au Québec. Mais alors, comment a-t-il fait le grand saut? Me Guyot nous explique qu’il existe un accord de reconnaissance mutuelle entre le Québec et la France pour reconnaître des équivalences dans certaines professions. C’est notamment le cas du métier d’avocat qui permet aux français de s’installer au Québec en passant un examen d’équivalence. Cela implique de passer un examen de déontologie et, dans certains cas, d’avoir des compléments pour certaines matières. La garantie de faire carrière au Québec? Pas si sûr… « Si j'ai un message à faire passer aux personnes qui suivent le même cursus, c'est que cet examen n’apporte pas tout de suite de la crédibilité sur le marché québécois ». Selon l’avocat français, il est essentiel de faire ses preuves dans la mesure où la compétition peut être rude face aux avocats québécois. « Il faut essayer de trouver des éléments qui nous différencient et montrer sa motivation, son envie d'apprendre, et puis arriver avec beaucoup d'humilité ». Développer son réseau Me Guyot explique également qu’il ne faut pas avoir peur de bien s'entourer. Trouver des bons mentors s’avère essentiel afin d’être épaulé sur la partie technique mais aussi mieux comprendre l'environnement d'affaires. « Le sport national québécois, c'est vraiment le réseautage », rappelle l’avocat. Pour sa part, celui-ci a été grandement aidé par la Chambre de Commerce et d'Industrie Française à son arrivée. Après un an d’expérience dans le milieu juridique québécois, quelles différences notables recense-t-il? Il souligne le côté entrepreneurial des avocats à Montréal. Contrairement à la France, les opportunités d’ascension arrivent beaucoup plus rapidement. « Le fait de devenir associé par exemple, on peut se poser la question dès la septième ou huitième année ». Dès le début de sa pratique, il faut ainsi réfléchir à son positionnement, son plan d'affaires et le type de clientèle qu'on souhaite développer. « C'est assez stimulant, ça met tout de suite pas mal de responsabilités sur les épaules, et puis ça donne envie de développer une clientèle assez vite ». Côté mentor, Me Guyot explique qu’il a pu choisir une personne de référence dès son arrivée chez Fasken. source et suite : https://www.droit-inc.com/article/45171/quitter-paris-pour-faire-carriere-au-quebec
  6. Oui les délais de parrainage ont explosé ces derniers temps et aussi pour les enfants nés à l'étranger et qui sont séparés de leurs parents. Je vous suggère d'aller dans le sous-forum parrainage pour discuter de cela avec d'autres parrains afin d'avoir une idée des délais. https://forum.immigrer.com/forum/12-parrainages-et-mariages/
  7. Bravo pour votre persévérance ! Merci de nous raconter la suite en effet. Bonne installation
  8. Bonjour, D'autres ont eu des trajectoires un peu semblables pour un retour au Québec ou des hésitations entre la France et le Québec. Voici quelques témoignages : https://www.immigrer.com/categorie/faq/Questionnement-hesitation/ Bonne réflexion
  9. Malheureusement ce n'est pas possible de voir ce vidéo en dehors du Canada
  10. Très bonne question. Vous avez peut-être avoir plus d'éclaircissement dans la FAQ métier d'avocat : https://www.immigrer.com/categorie/faq/Metier-d-avocat/
  11. Des infirmières et infirmiers formés en Afrique de l’Ouest et recrutés par le Québec font face à des difficultés après avoir été retirés du programme de formation d’appoint de la province. Ils dénoncent le fait qu’un échec unique dans leur parcours de formation les exclut du programme, une possibilité dont ils disent n’avoir jamais été informés avant leur arrivée au Québec. C’est seulement après la pause des fêtes, lorsqu’une consœur n’est pas revenue en classe, qu’André* et ses camarades ont découvert qu’un échec signifiait leur exclusion du programme. L’enseignante, incapable de supporter la situation, a demandé une pause pour que les élèves puissent se défouler, se souvient André. “C’était des pleurs”, raconte-t-il. À la mi-juin, après près d’un an d’études au Cégep Beauce-Appalaches à Saint-Georges, André a appris qu’il avait échoué à la section pratique de l’avant-dernier module de sa formation. Cette nouvelle a entraîné une série de conséquences, notamment la perte de sa bourse d’études de 500 $ par semaine, de sa couverture d’assurance maladie et de son droit de travailler. Il se demande maintenant s’il ne rêve pas, espérant se réveiller de ce cauchemar. André est formel : s’il avait su que l’échec entraînerait de telles conséquences, il n’aurait pas quitté son emploi en Afrique ni déménagé sa famille au Québec. Il est maintenant confronté à des options limitées : rentrer chez lui ou travailler comme préposé aux bénéficiaires (PAB) au CISSS de Chaudière-Appalaches. Selon Mireille Gaudreau du CISSS de Chaudière-Appalaches, en cas d’échec, ils évaluent si la personne peut occuper un poste de PAB. Si c’est le cas et que la personne est intéressée, des démarches d’immigration sont entreprises pour obtenir un permis de travail fermé. Cependant, ce permis ne permet plus d’étudier au Québec. Le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI) a déclaré qu’il pourrait également trouver un autre employeur prêt à entreprendre les démarches nécessaires pour obtenir un permis de travail. André, épuisé par cette situation, peine à subvenir aux besoins de sa famille. Radio-Canada a parlé à plusieurs autres participants du programme dans la même situation qu’André. Deux d’entre eux ont accepté de témoigner anonymement. Simon*, un autre participant, se sent trahi et explique qu’il avait l’impression de participer à une course où à tout moment, quelqu’un pouvait tomber. Le MIFI réfute ces accusations et assure que les partenaires du projet font tout leur possible pour aider les étudiants à réussir. En 2022, le gouvernement Legault a mis en place un programme pour recruter 1000 infirmiers et infirmières à l’étranger afin de combler les besoins de main-d’œuvre dans le secteur de la santé. Ce projet, nécessitant un investissement de 65 millions de dollars, implique trois ministères : le MIFI, le ministère de l’Enseignement supérieur (MES) et le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS). Les infirmiers et infirmières recrutés devaient suivre une formation d’appoint et obtenir une attestation d’études collégiales (AEC) de neuf à quatorze mois. Bien qu’ils aient assumé les frais de déménagement, plusieurs coûts d’immigration ont été annulés et ils ont bénéficié d’exemptions de frais de scolarité, d’allocations hebdomadaires et d’accompagnement pour trouver un logement et une garderie. Cependant, la formation s’est révélée plus difficile que prévu. Guillaume Boivin, directeur général de l’organisme Le Tremplin à Lévis, constate que la formation d’appoint a été mal expliquée aux participants. Ces derniers s’attendaient à une simple formalité, pensant qu’ils feraient le même travail qu’ils faisaient dans leur pays d’origine. Depuis les échecs, les participants se sentent floués et trompés. Ils rencontrent également des difficultés pour trouver un logement, une garderie ou un emploi pour leurs conjoints, ce qui ajoute au stress. Les participants ont été informés qu’ils devaient réussir leur formation d’appoint pour exercer en tant qu’infirmiers au Québec. En cas d’échec, ils peuvent reprendre le cours échoué, mais cela doit se faire dans le même cégep ou dans un cégep de la même région. Cependant, André et ses camarades n’ont pas la possibilité de réintégrer une cohorte avant l’expiration de leur permis d’études le 30 novembre 2024. Le MIFI envisage de lancer une nouvelle formation au Cégep de Thetford, mais la date de début n’est pas encore confirmée. Cyndia Lacasse du Cégep Beauce-Appalaches souligne que, bien que la rigueur soit nécessaire pour assurer la sécurité des patients, la situation actuelle est déplorable. Avec un taux d’échec de 27 % au campus de Saint-Georges et de 20 % au Cégep de Lévis, les participants ne comprennent pas pourquoi ils ne peuvent pas intégrer une autre région. L’OIIQ avait stipulé que les participants pouvaient reprendre leur formation en cas d’échec. Les participants de la phase 3 du programme ont un taux de réussite plus faible que les phases précédentes. Guillaume Boivin estime qu’il est crucial de mieux communiquer les réalités du Québec et les détails de la formation aux prochaines cohortes pour assurer le succès du programme. André, qui a quitté son pays pour répondre à la pénurie d’infirmiers au Québec, espère maintenant obtenir une seconde chance pour reprendre sa formation et atteindre son objectif. * Noms fictifs pour préserver l’identité de ces personnes. D’après le texte de Radio-Canada
  12. Article rédigé parAnne-Laure Dagnet Radio France Publié le 06/07/2024 06:56 De plus en plus d'infirmières choisissent de partir exercer au Québec. Malgré quelques inconvénients, elles y trouvent de meilleures conditions de travail et une meilleure reconnaissance. C'est le choix de franceinfo. Alors qu'on manque d'infirmières en France, plusieurs centaines d'entre elles partent chaque année travailler au Québec. Des équipes du ministère de la Santé québécois viennent tous les ans en France pour les recruter et les postulantes y trouvent leur compte au point que certaines décident de rester vivre sur place. à lire aussi"On a l'impression d'être des oubliés, dont tout le monde se fout" : comment la dissolution impacte les infirmiers et infirmières ? Tout commence au salon des infirmiers à Paris, terrain de chasse favori des équipes de Recrutement Santé Québec. Une délégation du ministère de la santé québécois vient jusqu'ici pour débaucher des infirmières françaises et ils n'ont pas eu de mal à convaincre Vanessa Desmarets. Elle était infirmière dans un grand hôpital parisien. "En France j'ai travaillé quatre ans et demi, je me suis retrouvée sur des horaires de nuit, alternés avec parfois des horaires de jour donc je me suis retrouvée avec des journées de 16 heures de travail, peu de temps pause, parfois pas de repas, j'hésitais entre arrêter la profession d'infirmière étant donné que je ne voyais pas d'autre choix de carrière pour moi que les soins critiques." Intégrées professionnellement et socialement Une fois la candidate ferrée, l'équipe de Recrutement Santé Québec s'occupe de tout : demande de visa, permis de travail, lieu du stage d'intégration, et ça va même bien au-delà. "Il n'a pas seulement l'intégration professionnelle, il y a l'intégration sociale aussi", souligne Luc Mathieu, président de l'Ordre des infirmiers au Québec. "Certaines personnes viennent avec leur conjoint, leurs enfants aussi, alors il faut s'occuper de ce volet-là aussi." Le Québec offre des conditions de travail assez avantageuses aux infirmières au point que Malou Leroy a repris goût au métier en arrivant sur place. "On a le temps pour faire notre travail, pour la relation d'aide avec le patient, pour les familles, c'est ce qui me manquait le plus en France". "On a cinq patients pour une infirmière, en France par exemple en Chirurgie j'avais 15 patients à ma charge. Ici on est beaucoup mieux payées, avec les médecins c'est totalement différent, on est reconnues à notre juste valeur". Un "bon métier", qui rapporte, selon le poste occupé, 30 à 50% de plus qu'en France. suite et source : https://www.francetvinfo.fr/sante/reportage-ici-on-est-reconnues-a-notre-juste-valeur-le-quebec-eldorado-des-infirmieres-francaises_6648192.html#xtor=CS2-765-[autres]-
  13. Bonjour, Nous comprenons vos inquiétudes. Je vous suggère de lire quelques réactions et infos de la section VISITE MÉDICALE des FAQ cela vous aidera j'espère à mieux comprendre le concept de "fardeau excessif" qui est problématique pour faire avancer son dossier d'immigration. https://www.immigrer.com/categorie/faq/Visite-medicale/ Bonne continuation
  14. Reportage : Marc-Antoine Mailloux Texte : Émeric Montminy Séduites par la qualité de vie et par «les beaux paysages, la forêt et les lacs», de plus en plus de familles françaises décident de quitter le Vieux Continent afin de s’établir au Québec. Katleen Rubinel affirme qu’elle et son conjoint Damien Bouasselim sont «tombés en amour» avec le Saguenay-Lac-Saint-Jean. Récemment installés dans la région, la famille composée de trois enfants est à la recherche d’un nouveau départ et d’une meilleure vie. «La vie de famille, c’est très compliqué au niveau des salaires et de beaucoup de choses comme la qualité de vie», a confié Mme Rubinel à Noovo Info. À l’instar de Katleen Rubinel et de Damien Bouasselim, de nombreuses familles ont quitté la France en faveur du Québec cette année. En 2024, 260 familles ont choisi la province comme nouveau départ. 30 d’entre elles ont décidé de s’établir au Saguenay-Lac-Saint-Jean. suite et source : https://www.noovo.info/video/cout-de-la-vie-de-nombreuses-familles-quittent-la-france-pour-le-quebec.html
  15. Sébastien Desrosiers Publié le 28 juin à 14 h 37 HAE Des personnes séparées d'un conjoint à l'étranger jugent « inhumaine » la décision du gouvernement Legault de réduire environ de moitié le nombre de demandes traitées en matière de réunification familiale. La seule option qui me reste, c'est de déménager, lance Cynthia Bélanger, qui attend depuis 2022 d'être réunie avec son mari originaire de Cuba. C'est clair qu'il n'y a plus rien qui me retient ici, ajoute-t-elle, découragée. En entrevue avec Radio-Canada, Mme Bélanger évoque sans détour la possibilité de quitter le Québec, de vendre [sa] maison ici et de déménager dans une autre province pour essayer de bâtir quelque chose avec [s]on mari. La raison? La décision du gouvernement Legault, annoncée mercredi dans La Gazette officielle, d'imposer une limite quant au nombre de demandes de parrainage d'un membre de la famille qu'il peut recevoir. suite et source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2084305/regroupement-familial-immigration-demenagement
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