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Sans avoir quelqu'un de la famille pour vous parrainer c'est impossible on ne peut qu'immigrer par regroupement familial, en tant que travailleur qualifié ou en tant que réfugié. Vous pourriez rester sous visa visiteur mais il faudra le renouveler constamment avec tous les aléas possibles.
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Augmenter ses chances d'obtenir la citoyenneté Canadienne
rainbow21 a répondu à un(e) sujet de Tatiana76460 dans Obtenir la citoyenneté
Aussi quels sont vos métiers respectifs ? -
Augmenter ses chances d'obtenir la citoyenneté Canadienne
rainbow21 a répondu à un(e) sujet de Tatiana76460 dans Obtenir la citoyenneté
Y a beaucoup d'arnaques pour les sociétés de conseil qui font de la pub, fuyez. Elles vendent du rêve et de plus beaucoup sont juste illégales car elles n'ont pas d'avocat en immigration inscrit au registre ce qui est obligatoire ! Il vaut mieux faire ses démarches soi-même pour avoir la résidence permanente. Pour le Québec, vous devez juste remplir votre dossier sur le site du gouvernement, l'inscription est gratuite et si vous rentrez dans les critères vous aurez une invitation : https://www.quebec.ca/immigration/permanente/travailleurs-qualifies/programme-selection-travailleurs-qualifies C'est le seul moyen fiable, passer par un permis de travail temporaire n'offre plus aucune garantie d'avoir la résidence permanente au Québec. Et seulement si vous êtes sélectionné vous paierez la résidence permanente et pas besoin de passer par une société quelconque. Hors Québec, il y a moyen d'avoir la RP après un an de travail via un permis de travail seulement via l'Entrée Express avec le programme de l'expérience canadienne. Vous pouvez aussi soumettre votre dossier via Entrée Express travailleurs qualifiés aussi via le programme mobilité francophone vous avez des points en plus en étant francophones. https://www.canada.ca/fr/immigration-refugies-citoyennete/services/immigrer-canada/entree-express.html https://www.canada.ca/fr/immigration-refugies-citoyennete/services/travailler-canada/instructions-speciales/mobilite-francophone.html La citoyenneté s'obtient après 3 ans de RP en habitant au Canada ou 2 ans de RP et 2 ans en temporaire -
https://www.lapresse.ca/actualites/chroniques/2025-11-22/demandeurs-d-asile/quand-le-ministre-roberge-dit-n-importe-quoi.php « Une carte or pour les demandeurs d’asile ? Mais quelle carte or ? Nous ne venons pas ici pour l’argent ! On laisse tout juste pour sauvegarder nos vies. C’est le souffle de vie que l’on veut protéger ! » Publié à 6 h 00 En entendant la déclaration odieuse du ministre Jean-François Roberge menaçant de couper l’aide sociale aux demandeurs d’asile profitant d’une soi-disant « carte or » au Québec, Tania Henriques a senti l’indignation monter en elle. La jeune mère, réfugiée courageuse qui se bat pour sortir d’une situation de grande précarité et garder son logement après avoir perdu son emploi, s’est demandé de qui et de quoi le ministre parlait exactement. Rappelons que selon le ministre québécois de l’Immigration, le Québec serait beaucoup « trop attractif » pour les demandeurs d’asile. D’où la nécessité, selon lui, de couper l’aide de dernier recours à ceux qui ne trouvent pas d’emploi. Une mesure cruelle qui, loin de pousser ces gens à quitter le Québec comme le souhaite le ministre, risque de les pousser vers l’itinérance. « On n’est pas des privilégiés comme il le prétend ! », me dit Tania, qui a demandé l’asile en 2023 après avoir survécu à un long périple qui l’a menée de l’Angola jusqu’au Canada en passant par le Brésil et la périlleuse route de la jungle du Darién. Personne n’emprunte une telle route par choix. Personne n’abandonne tout pour un chèque d’aide sociale. Personne ne rêve de la dolce vita avec carte VIP dans une banque alimentaire, fort d’un « magot » de 829 $ par mois – le montant accordé à un adulte seul sans contraintes à l’emploi qui bien souvent ne suffit même pas à se loger décemment à Montréal. « J’aimerais un jour me mettre en tête-à-tête face à ce monsieur qui dit n’importe quoi », dit Tania. Tania a malheureusement raison. Le ministre de l’Immigration dit trop souvent n’importe quoi sur l’immigration. Sur les demandeurs d’asile qui se la couleraient douce aux crochets de l’État, sa rhétorique populiste était particulièrement indécente. PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE Le ministre de l’Immigration du Québec, Jean-François Roberge Pour justifier sa volonté de couper l’aide sociale dans certains cas, le ministre Roberge a sorti avec beaucoup d’assurance et aucun fondement une statistique : « environ 50 % » des demandeurs d’asile ayant un permis de travail ne travaillent pas, a-t-il déclaré sur un ton scandalisé. Son cabinet a reconnu rapidement qu’il s’agissait d’un chiffre erroné1. Quel est donc le chiffre exact sur lequel s’appuyait le ministre ? Il n’existe pas, avoue son attaché de presse et conseiller politique William Demers. « Il y a eu confusion concernant cette donnée. » La vérité, c’est que les demandeurs d’asile sont de moins en moins nombreux à réclamer l’aide sociale. Leur nombre a baissé de 60 % en un an2. Et lorsqu’ils touchent de l’aide sociale, c’est pendant une période 10 fois moins longue que les autres prestataires3. Un autre chiffre erroné lancé par le ministre concerne les demandeurs d’asile qui se voient refuser le statut de réfugié. M. Roberge a soutenu que « de 40 % à 50 % » d’entre eux « ne sont pas de réels demandeurs d’asile ». Le premier ministre François Legault a aussi affirmé le même jour que « la moitié ne sont pas de vrais demandeurs d’asile ». Or, selon les plus récentes données de la Commission de l’immigration et du statut de réfugié (CISR), 78 % des demandeurs d’asile ont vu leur statut de réfugié reconnu par le Canada4. À la désinformation sur les demandeurs d’asile, le ministre Roberge a ajouté ces derniers jours un bouquet de faits alternatifs sur le Programme de l’expérience québécoise (PEQ), ce fleuron des programmes d’immigration aboli sans préavis. Mécontent que l’on rappelle que le premier ministre Legault, dans un précédent épisode de la saga du PEQ en 2019, avait reconnu qu’il avait un engagement moral et un devoir d’humanité à l’égard des étudiants et des travailleurs étrangers déjà au Québec trahis par sa réforme, le ministre a crié à la désinformation. Pour « rétablir les faits », il a inventé des faits brumeux qui ont changé au fil de la même journée. Le matin, en entrevue avec Patrick Masbourian, il prétendait que la clause de droits acquis promise par le gouvernement en 2019 aux orphelins du PEQ avait été accordée d’emblée en 2025. « Cette clause grand-père réclamée à grands cris […], elle existe déjà ! » L’après-midi, en entrevue avec Philippe Cantin, le ministre Roberge changeait sa version des faits. Tout d’un coup, de son propre aveu, la clause « grand-père » qui existait le matin n’existait plus – ce qui est vrai. Mais ce n’était pas plus grave que ça finalement, puisque, selon lui, le gouvernement respectait tout de même ses engagements – ce qui est faux. Pour honorer pleinement sa promesse, le gouvernement ne peut se contenter de traiter les demandes reçues avant la suspension du programme, comme il s’est engagé à le faire. Il doit aussi respecter la promesse faite aux milliers de personnes vivant déjà ici qui ont suivi de bonne foi les règles du PEQ, mais n’ont jamais pu déposer leur demande offrant une voie rapide vers la résidence permanente. Ces gens sont des humains, pas des travailleurs jetables. Ils ont quitté leur pays sur la foi d’une promesse. Ils ont investi temps et argent dans leur projet d’immigration au Québec. Ils contribuent déjà à la société. Ils ne demandent pas mieux que de continuer à le faire. La moindre des choses serait de tenir parole plutôt que de continuer à dire n’importe quoi.
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Pétition pour maintenir PEQ : https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-11821/index.html
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Ouf ... Content pour vous j'aurai trouvé cela hallucinant !
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Enseignante 1er degré processus immigration
rainbow21 a répondu à un(e) sujet de JulietteConst dans Québec
Je crois que la 1ere étape c'est de valider votre permis probatoire d'enseigner car sans ca demander la résidence permanente n'a pas de sens, vous pourriez obtenir la résidence permanente mais ne pas pouvoir enseigner et donc ne pas pouvoir travailler à moins de vous réorienter. Je connais quelqu'un dans le cas qui a plus jamais enseigné car non reconnue. Puis ensuite voir si un emploi est possible (en enseignement aucun problème ils pleurent) cela peut faire augmenter les points pour la demande de RP via le programme québécois de sélection des travailleurs qualifiés le PTSQ mais aujourd'hui fonctionne par invitation après votre inscription sur la plateforme et les rondes sont non planifiées et les critères varient d'une fois à l'autre. Il faudra être patient. Le métier d'enseignant est en pénurie car beaucoup de départs de jeunes enseignants qui abandonnent au bout de quelques années ou d'enseignants qui quittent la profession dégoutés du système. Le secteur est sous-financé en ce moment tant pour les bâtiments que pour les aides aux enfants en difficulté. Je ne veux pas vous décourager mais en gros l'herbe est pas plus verte ailleurs dans l'enseignement en ce moment. Peut-être essayer une autre province que le Québec. Si vous aimez le Québec venez, si vous espérez que cela sera mieux qu'en France il peut y avoir désillusion c'est pas le paradis. La philosophie d'enseignement est sincèrement plus positive qu'en Europe mais ils ont de gros problèmes de moyens comme partout en fait. Voila les seules rondes de l'année qui sont sorties depuis le nouveau programme PSTQ https://monpvt.com/rondes-pstq/ Pour le chiffre des démissions d'enseignants, c'est 1300 cette année. https://www.journaldequebec.com/2025/10/24/record-de-demissions-dans-le-reseau-scolaire--1300-enseignants-permanents-ont-quitte-leur-poste-lannee-passee-seulement-dans-les-ecoles-publiques Je veux juste vous donner le constat du moment. Si vous êtes tombés amoureux du Québec, faites le pas mais surtout attention de ne pas trop s'illusionner au départ ! -
Au moins au fédéral tu peux espérer 1 an pour parrainage conjoint au Québec c'est 4 ans ! C'est inhumain ! Ca a pas de sens sincèrement qu'on verifie les choses ok mais qu'on limite le droit aux quebecois de vivre avec leur conjoint ...
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La seule chose que je peux dire c'est que je déconseillerai à quiconque d'immigrer au Québec s'il n'a pas la RP les autres programmes sont désormais tellement bordéliques avec des retards de traitement des changements de règles oubliez ... On voit qu'on ne respecte jamais ceux qui sont déjà là qui ne sont pas RP ...
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A quelques années près je serai dans le même cas, je compatis. On voit bien que les tirages promis dans l'autre programme ne sont plus planifiés personne peut prédire quand est-ce qu'ils vont sélectionner et s'ils vont le faire encore ou attendre que les dossiers en attente soient tous gérés sur les prochaines années en épurant arriéré et le Parti Québécois champion des sondages encore viserait le même objectif ... Prendre en otage des gens qui sont ici je suis sans mot ... Mais au Québec plus ne m'étonne niveau politique ces dernières années c'est une cata ca fait sembler d'écouter et ca impose une idéologie sans se rendre compte que c'est inhumain et impraticable ...
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Y a pas de restriction c'est vraiment n'importe ou au Canada
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https://www.lapresse.ca/actualites/chroniques/2025-11-17/abolition-du-programme-de-l-experience-quebecoise-pour-les-immigrants/respecter-les-cibles-oublier-les-humains.php En abolissant un programme phare en immigration offrant une voie rapide vers la résidence permanente, le gouvernement Legault rompt un contrat moral avec des étudiants et des travailleurs étrangers francophones qu’il avait pourtant lui-même cherché à attirer. En vue de la manifestation prévue ce lundi pour réclamer une clause de droits acquis, notre chroniqueuse s’est intéressée au parcours d’immigrants qui espèrent que Québec respectera sa promesse. Recrutée et larguée par le Québec Recrutée par le Québec pour combler la pénurie de main-d’œuvre dans le réseau de la santé, Florence Bollet Michel ne pouvait s’imaginer qu’elle serait un jour larguée par ce même Québec. La promesse qu’on lui avait faite était pourtant claire : le réseau de la santé avait besoin d’elle, et si elle acceptait de venir travailler au Québec, elle pourrait y construire une vie. Avant d’entraîner toute sa famille dans son projet d’immigration, la travailleuse sociale française, mère de quatre enfants, avait pris soin de s’assurer qu’elle aurait le droit à une stabilité. Pas question pour elle de quitter une vie très confortable pour 36 mois seulement – la durée du contrat initial de travail qu’on lui offrait à Montréal. Qu’est-ce qui se passe après 36 mois ? avait-elle demandé avant de tout quitter pour répondre à l’appel de Recrutement Santé Québec. On m’avait dit : ne vous inquiétez pas, vous aurez du travail pour plus d’une vie. Vous pourrez facilement avoir la résidence permanente et rester toute votre vie. Il y a plein de programmes qui permettent au bout de deux ans de l’obtenir. Ce n’était pas faux… à l’époque. De tels programmes existaient en 2022, au moment où Florence a entamé ses démarches. « Ce qu’on ne dit pas, c’est que les politiques d’immigration peuvent changer du jour au lendemain ! » Forte de la promesse qui lui a été faite, Florence s’installe donc à Montréal avec sa famille en avril 2023. Elle y travaille comme travailleuse sociale en soins à domicile auprès des aînés. Elle est accueillie à bras ouverts par une équipe qui est vraiment heureuse d’avoir du renfort. « Quand je suis arrivée, il manquait la moitié de l’équipe. J’étais vraiment attendue ! » Tout se passe à merveille pour Florence, son mari et leurs enfants. La famille achète une maison. Les enfants sont inscrits à l’école. Des amitiés sont nouées. L’intégration va bon train. Mais les choses se compliquent au moment où Florence, après avoir cumulé les 24 mois de travail exigés pour accéder à la résidence permanente, dépose sa demande dans le cadre du Programme de l’expérience québécoise (PEQ). Heureuse d’avoir enfin en main toutes les feuilles de paie et les autres documents requis par le PEQ, elle envoie sa demande en ligne le 5 juin dernier à 10 h 30. Et là, surprise ! Elle reçoit un message d’erreur. Le PEQ pour les travailleurs étrangers avait été suspendu inopinément à peine quelques heures avant, le 4 juin, à minuit. Florence, incrédule, fond en larmes. Comment on peut fermer un programme du jour au lendemain sans même un préavis, sans même informer les gens ? Ce jour-là, en conférence de presse, le ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, Jean-François Roberge, justifie la suspension du programme comme une mesure permettant au gouvernement de respecter ses cibles d’immigration pour 2025. Pour ce qui est de respecter les êtres humains, ça ne semble pas être une priorité. Le 6 novembre, le dernier coup de grâce a été donné au PEQ. Tout en annonçant une baisse des seuils d’immigration pour 2026, le gouvernement Legault a aboli le programme, une décision désastreuse décriée tant par les employeurs et le milieu des affaires que par le milieu de l’enseignement supérieur. Québec solidaire et le Parti libéral estiment aussi qu’il s’agit d’une décision injustifiée. Pour Florence, comme d’autres soignantes recrutées par Québec, la fin du PEQ est la confirmation d’une promesse non tenue. On disait leur travail indispensable – et il l’est. Mais voilà qu’elles sont traitées comme une main-d’œuvre jetable. « On est des êtres humains, quand même ! » Aux laissés-pour-compte du PEQ, le ministre Roberge suggère de tenter leur chance dans le nouveau Programme de sélection des travailleurs qualifiés, sans leur offrir aucune garantie. Bref, rien de très rassurant pour Florence et ses collègues. Au stress inhérent à leur travail s’ajoute un stress quant à leur avenir incertain une fois leur contrat échu. Touchée par le soutien de son employeur, de ses collègues et de toute sa communauté d’accueil, Florence n’entend pas baisser les bras. J’ai dit à mes enfants en rigolant : je suis coriace. Le Québec n’a pas fini avec moi. On ne peut pas mettre maman dehors comme ça ! En prenant la parole, elle se fait le porte-voix de plusieurs soignantes, dont certaines, mères seules, sont dans des situations plus précaires que la sienne. Soigner, c’est aussi défendre ce qui est juste, rappelle-t-elle. Et ce qui est juste, c’est que le Québec respecte son engagement. « Comme dans la magnifique série Empathie, on aimerait bien un peu plus d’empathie de la part du gouvernement. Parce que, pour le moment, on a l’impression qu’il n’y en a pas. » PHOTO ÉDOUARD DESROCHES, COLLABORATION SPÉCIALE Julian Ballester est venu au Québec pour étudier en études littéraires. Du rêve aux antidépresseurs Lorsque Julian Ballester a choisi de quitter la France pour venir étudier au Québec, il l’a fait sur la foi d’une promesse sécurisante : s’il respectait les règles du volet « diplômé » du Programme de l’expérience québécoise (PEQ), il aurait accès à une voie d’accès rapide vers la résidence permanente. Mais voilà : alors qu’il était déjà bien engagé sur cette voie et avait fait tous les sacrifices qui s’imposent, Julian a appris que la voie d’accès n’existait plus. Le gouvernement Legault l’a d’abord brutalement bloquée l’an dernier, en suspendant sans préavis le volet « diplômé » du PEQ. Et puis, un an plus tard, le ministre Jean-François Roberge vient de sortir le bulldozer, détruisant d’un coup la route et les rêves de tous ceux qui s’y étaient engagés. Pour l’étudiant en études littéraires, qui a été professeur de francisation pendant deux ans et demi et espérait enseigner le français et la littérature québécoise au terme de son parcours, la suspension du PEQ correspond au moment où il a dû commencer à prendre des antidépresseurs. Le matin où il a appris la nouvelle en prenant son café, il a senti sa vie basculer. Il était à quelques semaines d’obtenir sa maîtrise et de réaliser son rêve québécois grâce au PEQ. Mais voilà que le gouvernement changeait les règles du jeu. J’ai vraiment vu ma vie s’effondrer à ce moment-là. J’ai sombré psychologiquement. L’étudiant de 36 ans a alors reçu un diagnostic de trouble anxieux généralisé. « C’est la première fois de ma vie que je prends des antidépresseurs. Et puis, je n’imagine pas une seule seconde arrêter de les prendre parce que la vie qu’on a maintenant au Québec comme immigrant, elle est tellement précaire. » Julian avait longtemps considéré le Québec comme un îlot à l’abri de l’instrumentalisation de la question migratoire dont il avait été témoin en Europe. Pour lui, le Québec était une terre d’accueil qui résistait à la tentation de transformer l’immigrant en bouc émissaire. Mais petit à petit, il a senti le discours politique changer. « Psychologiquement, ça commençait déjà à être dur de sentir que je ne pouvais pas considérer que j’étais chez moi au Québec. » Avec l’abolition du PEQ, il a l’impression que sa vie, comme celle de tant d’autres immigrants, est littéralement « jetée à la poubelle ». « Et ce qui est vraiment dur à vivre, c’est la sensation que ça se fait dans l’indifférence générale. » Même s’il se sent profondément déçu, triste, pessimiste et même en colère devant le sort réservé aux immigrants comme lui, Julian insiste sur l’amour qu’il a encore et toujours pour le Québec, la force des liens humains et des amitiés qu’il y a tissés. PHOTO ÉDOUARD DESROCHES, COLLABORATION SPÉCIALE La peur de devoir quitter le Québec, c’est aussi et surtout la peur de quitter une vie et des personnes que j’aime profondément. S’il se cherche des portes de sortie en Ontario ou ailleurs, son désir premier est de se battre pour rester dans ce Québec dont il veut défendre la langue et la culture. Pour peu qu’on lui fasse une place… « Derrière la colère, il y a toujours l’envie de croire à un avenir et à un “chez soi” ici. » Ils sont des milliers comme Julian à avoir quitté leur pays fort d’une promesse de Québec qui a été trahie. Ils sont des milliers à se sentir floués aujourd’hui. En écoutant Julian me parler de son amour de la littérature québécoise, des grandes autrices féministes Madeleine Gagnon et Nicole Brossard qu’il affectionne particulièrement, d’Huguette Gaulin, incroyable poète à la fin tragique qui demeure trop peu connue… En écoutant Florence me parler de l’amour de son métier qui consiste à soigner, accompagner, tenir la main de personnes âgées, et de l’amour qu’elle éprouve pour le Québec où elle rêve de voir grandir ses enfants… En les écoutant, je me suis dit qu’en vérité, c’est toute la société québécoise qui est flouée si on les laisse partir comme ça.
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Parce que c'est considéré comme un tour du poteau. Il faut aller dans un pays ou un territoire étranger sans frontière terrestre directe désormais et ils ont justement interdit ce cas.
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Les décisions absurdes en ce moment sont légions ici avec la fin de la possibilité de changer de statut à la frontière par le tour du poteau des étudiants qui ont attendu des mois un permis d'études mais dont l'année a commencé et étaient déjà sur place ont dû faire un aller-retour en avion au Mexique ou en république dominicaine pour de faire valider leurs permis. J'ai l'impression que l'administration devient de plus en plus inhumaine un peu partout et que beaucoup subissent comme toi des décisions erratiques comme les gens qui se font refuser leur permis post-diplome ou leur nouveau permis de travail car le site web de demande ne permettait pas de fournir les resultats du test de francais et plein de gens pensaient que c'était automatiquement transmis résultat plein de gens sans statut à cause d'une erreur du gouvernement.
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Les formulaires, les témoignages sur leurs gestions ces dernieres années sont mauvais ca peut prendre une éternité même pour des urgences.
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Tu as raison mais n'empêche que cela devrait être rare pour une RP les contrôles en amont sont plus poussés.
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Tu es passé par quel programme d'immigration ?
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L'idée du DOGE ou la réduction de l'immigration aux USA n'était pas farfelu en soi mais malheureusement comme je m'y attendais l'objectif de tout politique sous couvert de bonne gestion c'est de placer ses amis en en virant d'autres et de transformer ca en politique de nepotisme et autoritaire .... Au fond ceux qui pronent ce discours aujourd'hui instaurent une corruption qui va les favoriser eux comme on peut le voir au sud de la frontière. Donc de base la gestion populiste de l'immigration que je vois actuellement est juste du beau discours sans vision de fond et l'immigration n'est juste qu'un bouc émissaire parce que tout le monde fonctionne en occident à court terme jusqu'à la prochaine élection. En Chine, ils ont des visions sur des décennies ...
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C'est clair qu'on est pas gouverné par des lumières !
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Tu me permets que j'envoie ca a des journalistes ? Parce que je trouve cela très grave. C'est de l'irrespect total ! J'ai jamais vu ca.
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Oui pour vous https://www.canada.ca/fr/immigration-refugies-citoyennete/services/travailler-canada/instructions-speciales/epoux-enfant-charge/admissibilite.html enfant ca dépend son age https://www.canada.ca/fr/immigration-refugies-citoyennete/services/etudier-canada/permis-etudes/preparer/enfant-mineur.html
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C'est clair qu'en TI je m'attends à ce que plus de 1/2 des jobs dans le domaine disparaissent à terme d'ici 2 a 3 ans, idem en comptabilité, secrétariat sur plus long terme. Effectivement les métiers comme électriciens ou la construction sont durs et peuvent pas être remplacés aussi rapidement mais pareil tu trouves pas assez de québécois pour les faire car c'est trop dur. On doit engager des mexicains dans mon usine ... car les gens veulent plus faire d'heures supp ce qui se comprend aussi mais ce sont les seuls qui le font ou les ainés. On a un employé de 72 ans qui fait mi-temps encore. Y a une mutation à faire sur la production au Québec pas assez automatisé.
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Y a aucune job nulle part dont les augmentation de salaire ont été compensés dans le privé, dans le public c'est autre chose. Personne n'est bien payé je suis en TI et un électricien ou quelqu'un qui une carte dans la construction gagne plus que moi. Les gens qui habitent en région et qui travaillent dans la construction sur des chantiers à Montréal gagnent très très bien leur vie ils sont capables de louer sur place en plus. J'en connais.
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Y avait clairement des abus mais bon là on expulse de fait des gens indispensables surtout en région. A moins de forcer des gens à déménager, on ne trouvera pas de québécois qui feront certains boulots en région et pourtant les salaires sont pas si bas que ca ... Et c'est pareil partout en occident. Y a des jobs qui n'intéressent pas les locaux et c'est pas toujours à cause du salaire ... On manque de plombiers, électriciens, soudeurs ils sont bien payés et on en trouve pas ...


