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Tout ce qui a été posté par saabe
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Tu trouves le système d'assurance maladie publique au Canada comme quelque chose à préserver? Moi non. Le Canada souffre d'un manque catastrophique de professionnels de santé (provoqué en partie par l'exode des médecins canadiens vers les États-Unis et la fermeture des portes envers les médecins étrangers), les délais pour se faire soigner sont trop longs et des millions de canadiens et résidents au canada n'ont même pas un médecin de famille. Pour répondre à ta question, les états-unis ont déjà un système public, des assurances publics pour les plus démunis et les retraités, des hopitaux publics pour les vétérans, etc...sans oublier que même les immigrés illégaux se font soigner dans les urgences. Le reste, c'est l'employeur qui te paye une assurance, et t'as toujours la possibité d'opter pour Obamacare si tu travailles pour toi-même.
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La différence entre la Nouvelle-Zélande et l'Australie est un peu comme celle entre la France et la Belgique. Bien que l'Australie soit plus riche et que les salaires y soient plus élevés, cela ne crée pas une avalanche de Néo-Zélandais, qu'ils soient d'origine ou naturalisés, vers l'Australie. Entre le Canada et les États-Unis par contre, le fossé s'est de plus en plus creusé ces dix dernières années. Les salaires pour les emplois qualifiés sont deux, trois, voire jusqu'à quatre fois plus élevés dans les professions technologiques. La totalité des Indiens hautement qualifiés au Canada ne rêvent que d'une chose : décrocher la nationalité pour pouvoir demander le visa TN, y compris les professionnels temporaires des TI aux États-Unis que le Canada tente d'attirer avec la promesse d'une résidence permanente facile et automatique. (Vous n'avez qu'à jetter un coup d'oeil aux fils de reddit sur le sujet,...ils demandent tous est-ce qu'il pourraient travailler pour une entreprise américaine tout en résidant au Canada,...et si après avoir décroché la nationalité canadienne ils pourraient retourner tout de suite aux états-unis sans risque). Il y a aussi le côté coût de la vie, généralement plus élevé au Canada, surtout en ce qui concerne le logement. Et même en ignorant les différences purement économiques et matérielles, le climat rude du Canada ne facilite pas la tâche pour que le pays soit apprécié. Qui ne rêverait pas de se retrouver à 15 ou 20 degrés Celsius quelque part aux États-Unis en ce moment ? Si la frontière entre les deux pays était ouverte, le Canada risquerait de perdre une grande part de sa population. Mais à long terme, il deviendrait plus riche, le logement moins cher, et le coût de la vie plus raisonnable après la disparition des oligopoles... Il commencerait alors à nouveau à attirer des gens. Le problème du Canada réside dans une immigration massive et chaotique, dépassant ses capacités. Le modèle économique oligopolistique et protectionniste ne favorise pas la création de richesse, l'attraction de nouveaux capitaux et l'augmentation de la productivité des entreprises locales. Le pays dispose également d'une monnaie locale dont la valeur dépend des prix des ressources naturelles sur les marchés internationaux. Ajoute à cela une fiscalité excessive et un système politique parlementaire qui accorde trop de pouvoir au Québec, une province de 9 millions d'habitants aux intérêts souvent antagonistes par rapport au reste du pays. En résumé, le problème du Canada, c'est qu'il cumule les pires aspects des États-Unis et de l'Europe, sans en avoir les meilleurs. Sors de chez toi.
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Entre nous, Trump croit que le Canada est encore un reservoir de grands blancs en chemise bûcheron.
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10 états? C'est 20 sénateurs ça! Je vois le Québec comme territoire outre-mer de la France avant le Canada comme 51ème état. Et en parlant du Québec, l'intégration en France serait plus fluide. Ils ont déjà la françafrique, les impôts élevés, la culture d'assistanat et le chialage.
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L'explication est simple. Une immigration illimitée qui se concentre principalement dans ces deux villes. J'ai une fois loué un Airbnb à Markham, une banlieue récente à forte population indienne, et j'ai été frappé par le nombre de voitures garées devant les maisons : non pas deux, mais quatre, cinq, voire davantage. Ce qui m'a également étonné, c'est que l'état et l'âge de ces voitures semblaient en décalage avec la valeur des propriétés, qui paraissaient coûter autour d'un million de dollars, une estimation que j'ai vérifiée par la suite. Après quelques jours passés dans le quartier, j'ai réalisé que de nombreuses maisons étaient occupées par des travailleurs et des étudiants indiens, parfois dix, quinze ou même plus. Dans le sous-sol de la maison où j'avais loué une chambre, il y avait six Indiens qui y vivaient à plein temps. Faites le calcul de ce que gagnent les 'anciens Indiens' qui achètent ces maisons à deux niveaux avec sous-sol, puis les transforment en espaces de vie partagés, divisés en 10, voire 15, espaces pour dormir, entre chambres et zones communes séparées par du contreplaqué et des rideaux.
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Ce n'est pas réaliste (le Canada quand même c'est un pays avec 3 siècles d'histoire et une forte identité nationale), et même les américains seront contre (imagine un État de 40 millions d'habitants qui voterait Démocrate pour l'éternité ). En revanche, une union économique entre les deux pays, fondée sur un marché commun, une monnaie partagée, des douanes harmonisées et la libre circulation des personnes, semble plus envisageable et bénéfique pour les deux parties. Sauf que le problème viendra du Canada et surtout (et encore une fois) du Québec. Les oligopoles feront tout pour ne pas perdre leur privilège et le Québec en tant qu'enfant gaté, assisté et chialeux, ferait tout pour ne pas perdre son influence.
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L'inde est pour l'IT ce que le méxique est pour l'automobile. Ce n'est pas parce que ils ont beaucoup de programmeurs que l'inde va devenir demain une super-puissance technologique et qu'on y verra la naissance du premier cerveau artificiel et des premières voitures volantes (sinon on aurait déjà vu des exploits made in india). C'est juste un pays avec une main d'oeuvre bon marché où on délocalise tout le travail répétitifs pour des projets peu importants. Le capital est aux Éats-Unis, la recherche se fait dans des universités américaines et les projets importants sont font toujours aux états-unis. Donc rien à voir avec notre sujet.
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On ne va pas discuter de concepts comme le bonheur, l'épanouissement culturel, le bien-être écologique et ce genre de trucs, car ce sont des notions subjectives et non quantifiables. La médiane, par définition, exclut les extrêmes, les plus riches et les plus pauvres. Les Américains sont tout simplement beaucoup plus riches que le reste du monde. Cela a toujours été le cas, bien que la différence était auparavant moins marquée. Depuis 2008, cependant, l'écart est devenu flagrant, presque irréductible. Nous vivons en pleine révolution numérique. Les États-Unis sont à l’origine de presque toutes les avancées technologiques majeures, et la Chine suit loin derrière. En revanche, l’Europe et le Canada n’ont pas su prendre le virage de cette révolution. On parle souvent de la surproductivité américaine et on a tendance à croire que les Américains travaillent plus que le reste du monde. Pourtant, cette super-productivité est principalement le résultat des nouvelles technologies et de leur adoption massive dans tous les secteurs productifs.
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On peut parfaitement être en désaccord avec quelqu'un sans avoir recours à l'insulte et à la vulgarité.
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Revenus médian par travailleur en 2022 (ça devrait être pire en 2024), par Fraser Institute. Et pas besoin de te dire qu'avec 42.430 dollars américains au Mississipi, on fait beaucoup beaucoup plus qu'avec 36.700 dollars en Ontario. PS: Ça n'a rien à voir avec le sujet, mais c'est curieux de voir NY, l'un des états les plus riches des États-Unis, au milieu du classement. Ça démontre qu'une bonne partie des travailleurs à haut salaire à NYC vivent dans d'autres états, surement Connecticut et New Jersey, et le reste de l'état (Buffalo, Albany, Rochester, etc...) c'est un peu caca.
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Ça veut dire simplement que le Mississipi produit plus de richesses par habitant que la France ou le royaume uni. C'est à peu près la définition universelle de "richesse". Autre chose serait, le niveau d'inégalités. Dans ce cas faudrait chercher le revenu médian par foyer ou par capita. Si après taxes, ça serait encore mieux. Si ajusté au coût de vie, ça serait la cerise sur le gâteau. Je te laisse faire ton devoir.
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Alena n'est pas un marché commun. C'est un accord de libre échange. Dans un marché commun y'a pas de douanes, par ex. Les lois, réglementations, standards,... économiques, agricoles, industriels et commerciaux sont aussi unifiés. C'est comme l'UE.
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Bon, légèrement supérieur au Mississipi (état plus pauvre des états-unis), mais au niveau de Arkansas (2 ème état le plus pauvre) et bien inférieur à Alabama (4 ème état plus pauvre avec un PIB/Capita autour de 60.000 dollars). Ça ne change rien La Canada ne cesse de s'appauvrir. Traditionnellement l'un des pays les riches du monde, il n'est aujourd'hui que le 18 ème, derrière des pays comme l'Allemagne ou la Belgique, et sur le point d'être dépassé par Israël. D'un autre côté, l'écart avec les états unis commence à devenir tellement insurmontable, qu'il risque de devenir un jour le Méxique du nord. Mississipi: $53,061 Canada: $53,371 Arkansas: $53,852 . . . . Texas:; $86,987 California: $104,916 New York: $117,332 Les chiffres viennent de World Bank et U.S. Bureau of Economic Analysis (BEA).
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J'achèterai la maison à côté de la tiennes à Amarillo, TX.
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Oui, mais c'est cochon. Il la mange en cachette lorsqu'il se laisse aller à un moment de débauche.
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Oui, il serait intéressant que notre expert en diététique, Qwintine, ouvre un sujet dédié pour nous parler des bienfaits d'un régime alimentaire basé sur la laitue, les salades de fruits et les toasts au guacamole.
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L'absorption du Canada par les États-Unis est irréaliste. Après plusieurs siècles en tant que colonie britannique, le Canada a acquis son indépendance et a, au fil du temps, forgé une identité distincte. De plus, la question du Québec représente un obstacle majeur. (Même Trump n'en voudrait probablement pas ). En revanche, la création d'un marché commun, similaire à celui de l'Union européenne, facilitant la libre circulation des biens, des services et des personnes, serait tout à fait réalisable. Sur le plan économique, le Canada tirerait un grand avantage d’un accès libre et sans entraves au marché américain, le plus important au monde. Il pourrait également attirer davantage de capitaux américains, intéressés par ses ressources naturelles abondantes et sa main-d'œuvre à la fois bon marché et hautement qualifiée. Le PIB du Canada, actuellement inférieur à celui de l'Alabama en terme de PIB par habitant, connaîtrait une croissance rapide, et l'écart économique avec les États-Unis se réduirait au fil du temps. Cependant, quelques inconvénients seraient à prévoir dans les premières années, similaires à ceux rencontrés par les pays de l'Est comme la Pologne lors de leur accession à l'UE. Le principal problème serait une immigration massive des jeunes Canadiens vers les États-Unis. Il ne serait pas étonnant que 20 % de la population décide de quitter le pays en quelques années. Cependant, avec le temps, les salaires augmenteraient, l'immobilier deviendrait plus accessible, les écarts économiques se réduiraient, et le Canada pourrait attirer à nouveau des jeunes et des familles en quête d'une vie plus paisible et moins stressante. Un autre inconvénient serait la disparition de nombreuses entreprises locales, peu compétitives face aux géants américains. Toutefois, que le Canada s'unisse ou non aux États-Unis, ces entreprises auraient de toute façon du mal à survivre à long terme, car le pays ne peut pas éternellement protéger et subventionner des secteurs économiques non compétitifs. L’adaptation serait inévitable, ou l’extinction. Cependant, tout cela relève de l'idéalisme. Sur le terrain, l'oligarchie ferait probablement tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher un tel scénario.
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Oui mais si elle commence à fréquenter le riz, elle devient gangsta.
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Si tu suis Qwintine, tu risques de te retrouver avec un régime principalement à base de laitue et de tomates (évidemment, BIO, et de préférence cultivés par toi-même sur ta terrasse avec ton propre compost). N'alimente pas le troll.
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Je travaille dans l'automatisation industrielle. Je ne peux pas bosser à distance. Ce mode de travail s'applique surtout aux professionnels des technologies de l'information, aux traducteurs, et à d'autres profils qui n'ont besoin que d'un ordinateur pour exercer leur activité. Concernant le coût de la vie en Espagne, il n'est plus aussi "très bas" qu'avant. C'est toi qui vit encore dans les années 90. Barcelone et Madrid sont au niveau de Montréal côté immobilier. Environ 1700 euros par mois pour un 4 1/2 dans un quartier de classe moyenne correct mais pas trop huppé. Bien sûr, il est possible de trouver un logement à 800 euros mais tu risques de vivre dans la banlieue dans des barres d'immeubles de 12 étages des années 60 avec des voisins multiculturels. La bouffe moins cher que la France mmais pas énormément (genre 20% moins chère). Essence/Diesel 20 centimes moins cher. Electricité plus chère. Trains et autocars plus chers (pour le transport de passagers terrestre, ils ont une sorte de Gestion de l'offre Donc pas de Megabus et Flixbus entre les villes). En revanche, les vêtements et l'alcool sont généralement moins chers. Pour le reste, les prix sont relativement similaires à ceux de la France. Il reste des villages ou tu peux t'acheter une maison pour 40.000 euros, mais cela implique vivre dans des zones isolées, avec une dizaine de voisins, dont le plus jeune a 80 ans. Et ça de toute façon tu peux le trouver partout, en France et au Québec. Si tu veux un cout de vie très très bas pour faire le nomadisme numérique tout en vivant comme un pasha, il faudra regarder côté Europe de l'est ou Amérique latine.
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Qui t'a raconté ça? Peut être dans un village abandonné de la Galicie (il y'a même des villages entiers à vendre dans cette région) , mais là ou je vivais, un appart neuf ou en bon état se négociait entre 200.000 et 300.000 euros, une maison en rangé entre 300 et 400k, et une villa indépendante ou chalet, à partir de 500k. Et je parle d'une ville de 12.000 habs au pied des pyrénées. C'est beaucoup moins cher au sud, mais bonne chance pour trouver un travail en dehors de l'hotellerie et la restauration.
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Assez cher. Le seul point positif que je donne au Québec. Je payais 200 euros par mois entre gas et electricité pendant l'hiver (je vivais près des Pyrénées), la moitié en été et 1.70 euros le litre de diesel pour ma voiture. Par contre je paysais 170 euros par an pour mon assurance auto (incluyant vol, incendie, jantes et pare-brises+assistance voyage), et 40 euros par mois internet Cable a 500mb/s, forfait mobile avec appels illimités et 50 gigas par mois, et fixe avec appels illimités.
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T'as decouvert la bonne pratique de se laver les dents après avoir mangé son sandwich au boulot,...au Québec? Tu travaillais où avant? No comment. Même les québecois reconaissent que les européens sont "beaux". c'est la première chose qui les frappent en visitant l'europe. Je me fous du PIB par capita, car avec 2.700 euros nets par mois en Espagne je vivais beaucoup beaucoup mieux qu'avec 4.500 dollars nets par mois içi.