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Tout ce qui a été posté par PoM
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Je serais curieux d'avoir les références précises de cette explication dans la théorie de Marx pq la définition que j'en connais ne fait pas allusion à cela. Lutte contre le système capitaliste, abolition des classes sociales ok mais ça, jamais vu dans les concepts de Marx ou de Hegel. Ne pas confondre les pays qui se revendiquent de ce courant philosophico/économique et la théorie en elle-même. Pour l'idée critiquée à la base, c'est une autre histoire mais attention aux termes faciles et sans rapport...
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En relisant les échanges (houleux parfois loll) entre vous, j'ai le sentiment que vous donnez souvent une vision manichéenne de l'immigration au Québec: ceux qui viennnent par amour de la province et ceux qui viennnent pour entrer en amérique au sens large. Il me semble qu'à l'image de l'immigration et de sa diversité, il y a des multitudes de raisons qui font immigrer les gens: - l'amour du Québec - l'amour du Canada mais la possibilité de parler sa langue - l'amour du continent nord-américain et la porte d'entrée que représente le Québec - l'intérêt économique d'avoir une meilleure vie et point barre - la fuite d'une situation dangereuse ou très précaire dans son pays d'origine - le dégoût de son pays d'origine en se disant que cela sera mieux ici - etc, etc. Maintenant, j'ajouterais qqes perceptions qui me sont propres quant à certains arguments avancés: - Le peu d'effort des québécois anglophones pour parler français. Oui mais moi je trouve que tout dépend des générations et que de plus en plus de jeunes anglos ou allophones arrivent à parler plus français que leurs ainés. Merci la loi 101, mais tout de même c'est encourageant, tout en se disant qu'il faut rester vigilant. - De part sa facilité d'accès au niveau de l'immigration, le Québec s'est occupé lui-même d'ouvrir la porte à des personnes qui ne feront pas nécessairement du Québec et de son identité un cheval de bataille. Pour beaucoup, l'intérêt est économique dans le mode de sélection et donc il faut s'attendre à ce que des gens prennent cela pour ce que c'est finalement: une porte d'entrée pour le Canada et c'est tout, et ce malgré la volonté pour le québec d'orienter un peu ce choix. - La fameuse histoire du complexe, ben.. je suis à la fois d'accord et à la fois pas. D'une part, on ne le retrouve pas chez tous les Québécois et d'autre part, il en va aussi de la manière dont l'immigrant porte sa propre culture aux autres. Maintenant, là encore je renverrais le Québec à sa réalité: on a fait des choix au niveau des apprentissages en laissant trop de côté certaines matières qui aident à forger sa propre culture ou du moins à développer la curiosité. J'ai souvent "chialé" sur le peu de cas que l'on fait par exemple de l'histoire dans l'enseignement, surtout au primaire mais je pense que cela contribuerait (entre autre) à développer une certaine forme de culture et d'identité plus claire pour les québécois: Pour comprendre qui tu es, comprends d'où tu viens. Bref, pour ne pas que le Québec devienne de plus en plus un prix de consolation pour reprendre les mots de Jimmy, il faudrait aussi que la société québécoise, et ses politiques qui représente le peuple, fasse des choix qui limiteraient le genre d'immigration qui vient la heurter ensuite. Il ne s'agit pas de brimer les libertés des uns et des autres mais peut-être de ne pas placer la raison économique ou démographique uniquement au centre de la politique d'immigration. La dedans et histoire de me resituer, moi je suis venu pour le Québec avant tout, je suis partie prenante de l'indépendance pour de multiples raisons, je suis pour l'émancipation du peuple québécois et pour son éducation à une identité que chacun poursuivra ensuite dans un cheminement personnel. J'ai parfois de la misère à comprendre une immigration uniquement de raison ou par intérêt car je place mes sentiments et ressentis avant cela. Je suis pour la survie et même, oserais-je dire, l'épanouissement du fait français ici. Bref, j'aime profondément le Québec et les Québécois en général sans pour autant dire amen à tout et trouver tout formidable ou paradisiaque. Au contraire, mon affection se teinte de critiques, bonnes ou mauvaises, parce que rien n,est parfait ou immuable et que même en tant qu'immigrant, je veux parfois voir les choses bouger. Si l'on devait se borner à dire que tout est ainsi et ne changera pas, cela semblerait bien utopique et surtout faisant fi de la réalité québécoise: une terre d'immigration qui s'en nourrit et peut aussi y puiser dans le respect de la société de départ d'autres idées ou directions à explorer. Je sais je suis bien idéaliste mais bon... on ne se refait pas hein!
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Me suis mal exprimé dans ma réponse: c'est au niveau du fédéral que tu risques éventuellement d'être repéré, pas du csq. Désolé, mon souvenir pour ma cop qui a fait cela elle aussi était un peu confus. Je m'explique: dans les docs du pvt, ils précisent que tu ne peux avoir une autre procédure en route ou qqe chose du genre. Bref, comme l'a bien reprécisé snoupi fais ta demande de pvt et boucle le csq avant de partir. Le reste, ben tu peux le finir sur place.
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J'ajouterais que si tu te fais pas coincer à ce niveau, cela pourrait très bien être à celui de l'entretien pour le csq à Paris donc il ne faut surtout pas mélanger les procédures au début et suivre un ordre précis.
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Oui en effet, il y a une raison: normalement, tu ne devrais pas pouvoir faire ce genre de chose et étant donné que les ordis du gouvernement recoupent les informations, je te laisse imaginer ce qui pourrait se produire à la douane avec une demande de csq alors que tu rentres en pvt... Ceci dit, le csq s'obtient la plupart du temps en moins de trois mois: deux en moyenne, voire moins mais tu as de grandes chances de devoir faire une entrevue à Paris. Pour le parainnage, si tu as les points qu'il faut pour le csq et que tu te débrouilles bien à l'entretien qu'il nécessite la plupart du temps ( et franchement il faut le faire exprès pour se planter à ce niveau), il est inutile de passer par le parainnage. En effet, les seules raisons de refus au niveau du fédéral ne peuvent être que médicales (maladie grave par ex) ou judiciaire ( si tu es un repris de justesse) pq de part la loi, c'est le québec qui a le dernier mot sur ses immigrants. Le parainnage ne pourrait se lancer que de France car sinon, tu serais en contradiction entre ta situation niveau csq puis celle niveau fédéral. Pour le tour du poteau, oui c'est bien celui de la frontière canadienne pour valider le visa auprès de la douane. voilà. ps: euh repos maintenant !
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Par expérience, voilà ce qui est faisable et le plus rapide si tu veux passer par un pvt pour ne pas attendre: Tu valides complètement la démarche du csq avec la délégation du Québec tout en établissant ton pvt (tu leur donnes une date de départ te permettant de terminer l'étape précédente). Une fois le csq en poche, tu entres au québec avec ton pvt et tu commences immédiatement les démarches pour le fédéral. Inutile de rentrer en France pour cela, la visite médicale peut se passer ici et ton dossier suivre son cours avec l'ambassade du Canada à Paris et ce, tout en vivant au Canada. Si tu t'y prends vite et bien, tu auras ton visa largement avant la fin de ton pvt sans nécessairement passer par un parainnage et il ne te restera plus qu'à faire le tour du poteau pour valider ta résidence permanente.
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Oui mais bien moins que ce que l'on leur envoit, l'argent allant pour partie à des provinces plus pauvres et le Québec passant souvent dans les derniers, du moins si l'on en croit certains politiciens, voire même les libéraux parfois qui râlent et doivent se prendre la tête avec leurs collègues fédéraux.
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Ben pourtant c'est le cas et j'ai simplement recoupé les chiffres de l'OFPRA et de l'INSEE. Par ailleurs, les saisonniers par exemple c'est 15 000 environs par an donc pas une majorité. Mais bon, tout ça ce n'est pas le plus important mais je voulais juste rappeler pour avoir bossé 5 ans en france en tant que travailleur social avec cette catégorie de personnes entre autre, c.est qu'en dépit d'un durcissement, il existait une immigration en France et pas juste anecdotique, . Pour le coup de Sarkozy, on s'en fout du gars mais c'est bien l'idée qui est intéressante car elle reprend les mêmes schèmes que l'immigration canadienne. Maintenant, il est évident que les chiffres ne seraient pas les mêmes face aux besoins franchement différents en matière d'immigration des deux pays. Et c'est justement ce qui entre autre me chagrinait dans ta démonstration car tu comparais deux politiques d'imigration difficilement conciliables de part des besoins, je le répette, radicalement différents. Pour les 99% d'anglophones au Québec, euh ben on t'a déjà repris donc je passe et te retourne ton conseil: vérifie ce que tu avances avant d'affirmer des choses.
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Que l'on garde nos dollars envoyés au fédéral et vous verrez que l'on sera beaucoup, beaucoup, moins "pauvre". En passant,le budget provincial serait bien moins chaotique, vu le rapport envoi/retour largement en notre défaveur au niveau fédéral...
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Tout à fait d'accord, surtout quand on sait que les besoin de l'un et de l'autre sont aux antipodes et donc incomparables: le canada a un besoin vital d'immigrants qu'il contrôle malgré tout selon certains critères répondant à leurs besoins, notamment quant aux qualifications. La France a des besoins moindres même s'ils commencent à se faire sentir dans certains domaines mais continue malgré tout d'accueillir des immigrés : 170 000 en 2003 dont 130 000 non européens. Ajoutez à cela environs 60 000 réfugiés selon l'OFPRA, ce qui nous amène autour des 230 000 par an, sans compter l'immigration clandestine. Maintenant, il est clair qu'il existe des difficultés et des lourdeurs administratives ou autres, c'est un fait. Pour une fois je rejoins les idées se Sarkozy à propos d'une immigration plus simple dans les procédures et mieux gérée, reprenant des quotas et des critères comme cela se fait au Canada mais comment cela serait-il perçu face aux refus qui iraient avec, c'est une autre affaire.
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Euh en fait j'avais lu l'inverse moi. : J'ai trouvé de quoi couper la poire en deux parce que depuis, ils nous en ont refilé qqes uns aussi. "En effet, depuis neuf siècles, les rapports entre l?anglais et le français ont toujours été «intimes» et les échanges entre les deux langues ont toujours été déséquilibrés, d?abord à l?avantage du français, puis aujourd?hui à celui de l?anglais. En effet, entre le XIe siècle et le XVIIIe siècle, le français a transmis à l?anglais des milliers de mots au point où l?on peut affirmer que 60 % du vocabulaire anglais est d?origine française (ou latine).Toutefois, le processus s?est inversé à partir du milieu du XVIIIe siècle et les mots anglais ont alors nourri la langue française. Ensuite, depuis le milieu du XXe siècle, la tendance s?est considérablement accélérée à partir, cette fois-ci, des États-Unis d?Amérique." Le lien sur lequel j'ai trouvé l'info allant dans ce sens
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Et pourtant l'histoire aide grandement à comprendre la société actuelle et la provenance de certaines idées ou encore dans le cas qui nous intéresse, l'évolution de la langue au fil du temps et ce qu'elle symbolise pour les gens. Ici la langue est et a toujours été bien plus qu'un moyen d'expression, c'est une revendication et le fer de lance de l'identité québécoise. La dégager d'un regard historique revient à se priver d'une bonne part de compréhension de la société québécoise actuelle. Bon... après il y a les différentes perceptions historiques mais même la dedans, on trouve qqe chose de très actuel et intéressant dans l'optique précédemment citée.
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Je voulais juste ajouter que cela ne retire rien au côté injuste de certaines mesures par rapport aux gens établis là-bas mais dans une moindre mesure, on retrouvait ce genre de principes sur le sol français, derniers stigmates du féodalisme et d'un type de concentration du pouvoir à l'époque. Je maintiens toutefois qu'à mon sens la colonisation survient après, sous l'égémonie anglaise car un peuple différent qui impose des lois et un mode de vie différents. Difficile sinon pour un "colonisé" de reprocher ensuite que la france les ait lâché face aux anglais s'il ne se sentait pas appartenir à cette nation malgré tout. Ce qui se passait auparavant ne restait qu'une extention de ce qui se passait sur le sol français, la particularité du statut en plus et cela a amené qqes années plus tard, face à de nombreuses injustices, une révolution.
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Pour partie, je rejoins l'idée avancée par le prof cité dans l'article: peu importe le degré générationnel, les français étaient des colonisateurs et les amérindiens les colonisés. Dans ce sens, j'aurai du mal à percevoir les français d'algérie, même après qqes générations, comme des colonisés mais bien le peuple arabe qui l'y précédaient. Et pourtant cela reposait sur les mêmes principes même si d'une autre époque. Maintenant je sais que le sujet provoque des réactions épidermiques chez les québécois au travers par exemple des relations entre les deux communautés parfois tendues mais disons que c'est la vision d'une personne de l'extérieur. Que le gouverneur vienne de France reposait sur le simple fait qu'à cette époque, les dirigeants plaçaient des hommes en reconnaissance de telle ou telle chose ou encore dans un soucis stratégique de part l'influence de ce dernier ou de sa famille en France. Il en a été de même dans les régions de France qui ont été rattachées au territoire au fil de l'histoire. Le but avoué était que l'État conserve la mainmise sur ses territoires lointains pour les enjeux que l'on connaît. Maintenant, je suis absolument pour l'émancipation du peuple québécois en tant que Nation propre et qqe part, les anglais ont peut être contribué à cela sans le savoir: qui sait ce qu'aurait été le Québec sans cela. Pour ce qui est de la question linguistique je reste mitigé: vouloir à tout crin se particulariser dans une langue déjà déclinante de part le monde (hormis en Afrique qui est dernier lieu où le français continue de croître) pourrait être source d'"isolationnisme" et je pense, pas nécessairement l'outil qui fera que le français d'ici survivra à tout. D'un autre côté, je trouve important de cultiver ses petites différences dans la langue qui donnent une identité aux "gens du pays". Bref, j'ai le sentiment qu'il n'existe pas réellement de bonne réponse à tout cela et me satisfait pour ma part pleinement de l'état des choses à l'heure actuelle, la question de l'anglais mis de côté. Je trouve plutôt intéressant que coexiste des expressions francophones disons "internationales" et d'autres "locales" et que les deux soient reconnues et se côtoient. Il me semble que vouloir se priver de l'une ou de l'autre revient à apauvrir notre langue alors que c'est justement tout le plaisir de la langue française; pouvoir dire les choses de tant de manières différentes.
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C'est comme ça qu'ils appellent le train de banlieue maintenant??!! ps ; prune, pour le le Sorento, j'ai vu un test la semaine passée à la tv et il disait que c'était un bon investissement. kia fait des progrès même si ce n'est pas encore le top.
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Les constats d'infraction pour excès de vitesse
PoM a répondu à un(e) sujet de Laurence Nadeau dans Québec
Normal que ça baisse, y'a de moins en moins de voitures de luxe ou de sport à Montréal! Et vu que dans les conteneurs il y a pas vraiment besoin de radars... Pourquoi vaut-il mieux rouler en basou héhéhé -
Le québec tend de plus en plus vers la laïcité, notamment dans les écoles et religion catholique incluse. Nous sommes sur le bord de basculer dans ce sens comme l'évoque passemot et à l'instar de cette dernière et d'épervier, je m'en réjouis. L'intégration implique une notion de réciprocité: acceptation du pays hôte de moeurs et cultures différentes dans la limite de sa propre culture et de ses lois/ acceptation des nouveaux immigrés à s'adapter à une culture et à des lois différentes en conservant certains droits à titre privé dans la limite du cadre fixé par la société et son histoire. A mon sens, les signes obstensibles quels qu'ils soient peuvent être dans certaines conditions des freins à l'intégration et à l'acceptation car parfois vécu comme un refus de vivre pleinement la société québécoise. Le voile, une croix, etc ok tant que cela ne vient pas buter sur ce qui fait loi ici, devenant ainsi une revendication politique cherchant à imposer ses propres vues. A en croire les réactions des gens ici parfois (si si il y en a même si c'est dit moins haut qu'en France par exemple), je pense que cela pourrait éviter bien des confrontations et autres réactions du genre qui pourraient amener des fractures ou du rejet.
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On vient juste de recevoir dans la classe où je travaille les lettres des correspondants français qui sont en CM1. Elles retracent les deux différences importantes selon moi dans l'enseignement québécois et français: le français et l'histoire/géo. Les tits québécois étaient très impressionnés par le volume d'apprentissage qu'avaient déjà acquis leurs petits correspondants en histoire/géo eux qui, en tout et pour tout cette année, ont entrevue les seigneuries et point barre... Les mômes leur parlaient des rois français, des fleuves, de la population française sur le territoire et des capitales mondiales entre autres. Les tits québécois étaient un peu largués et demandaient à leur prof pkoi eux ne voyaient pas tout ça lolll La seconde différence se situe sur le niveau de français général et des fautes: il y a clairement qqes lacunes ici et les meilleurs élèves à ce niveau restent ceux qui reçoivent du soutien de leurs parents. les règles de grammaire ne sont pas aussi approfondies que chez nous à cet âge. Maintenant, prenez les sciences et les matières artistiques (encore qu'ils parlent de couper dans les heures l'an prochain pour ce domaine hélas) et là la tendance s'inverse totalement avec selon moi, une approche plus douce et bien moins rébarbative qu'en france. Du coup, les enfants ne se bloquent pas et avancent très naturellement et vite. Bref, à mon sens, en tant que parent, il suffit d'amener son enfant à lire, à l'intéresser par des expos et autres outils du genre et être plus exigeant sur le français dans les devoirs que le sont les profs et vous aurez ainsi selon moi largement contrebalancé ces manques. Soyez aussi acteurs dans l'éducation au sens scolaire du terme et il n'y aura aucun soucis pour que vos enfants aient de bons apprentissages au Québec.
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En tant que résidents permanents nous sommes tous des électeurs potentiels une fois les trois années nécessaires à la demande de citoyenneté passées. Il est donc intéressant dans ce cas de se forger une opinion politique s'il on souhaite à un moment prendre part à la vie du pays. Maintenant, pour ce qui est de la question de l'indépendance, je reste résolument pour de part les différences profondes qu'il existe entre le québec et le reste du Canada. Il n'y a qu'à observer les divergences sur de grands sujets de société dans les sondages ou encore une identité somme tout bien différente pour peu qu'on creuse un peu la question. Par ailleurs, l'existence du québec en tant que nation serait parfaitement viable économiquement et structurellement comme cela a été évoqué. Il faut simplement garder en tête que désirer la souveraineté du Québec n'est pas une volonté de replis sur soit ou d'exclusion mais bien le souhait d'exister en tant que nation au sein du continent américain avec les échanges que cela présuppose avec les pays environnants, dont biensûr le Canada. Dernière précision: je suis venu vivre avant tout au Québec, pas au Canada et je sais que c'est le cas de nombreux autres immigrants, du moins parmis les européens que je connais. Et c'est bien pour cela que je ferai mon serment à la mode des députés péquistes pour obtenir le droit de vote et leur dire adieu aussitôt que possible... héhéhé
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Petite histoire d'à propos... Mon ancienne colocataire était en formation de physio à l'université de Montréal. Une fois que nous abordions l'équivalence de sa profession en France, elle m'explique vaillamment que le diplôme français de kiné n'est pas reconnu ici car de moindre niveau. Je m'étonne un peu de la chose car je savais la formation déjà plus longue en France à la base. Elle me répond que cela vient de ses profs qui leur ont tenu ce discours. On pousse un peu plus loin la chose en fouillant sur le net et on se rend compte que les programmes sont quasi identiques ( pour ne pas dire totalement) et qu'en plus, en france, on ressort mieux armé au niveau de la formation sur le terrain. Dans les semaines qui suivent, elle se rend compte que les quelques bouquins francophones servant à ses apprentissages sont français et que, cerise sur le gâteau, le même prof qui disait que la formation française vallait pas tripette, part en france pour une formation de mise à niveau dans les pratiques afin de compléter les techniques appliquées. Quand elle l'interroge à ce sujet, il lui explique qu'avec les techniques des usa, celles de france sont très avancées. Quand elle lui rappelle son petit discours sur le diplôme français et les contradictions qu'elle a pu relever, le tit monsieur s'énerve et la plante là sans autre forme de procès. Vous parliez du poids des ordres je crois... ps: le problème des gens qualifiés mais non reconnus une fois ici a déjà été évoqué plusieurs fois dans la presse et le gvmt disait vouloir s'attaquer au pb sans qu'à ce jour cela soit suivi de faits, du moins à ma connaissance. Bien dommage de se priver de gens compétents pour un protectionnisme mal placé de la part de certains ordres professionnels, surtout quand il existe de telles carences dans certains secteurs.
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Les 25 pts du zoziau expliqué en 18 points: 1- il marche volontairement dans les crottes de chien tellement il trouve ça fun de jouer au lotto et de regarder le môssieur du bistro du coin mettre son ticket le lendemain et voir s'il a gagné qqe chose. 2- Au bar, il a appris à demander un coca (après qqes essais infructueux avec "coke") et se retrouve ben dépité le jour où une serveuse lui répond: "ah un coke!" 3- Le lait au supermarché est loin de ses priorités, cherchez-le plutôt au rayon confiseries, au milieu des kinder à se répetter que c'est écoeurant ces affaires-là!!! 4- Sa parodie de l'accent français et tellement drôle et disons... irreconnaissable, qu'on ne peut que rigoler même si on est français. 5- Non seulement il repart avec le jambon-beurre mais en plus il y adjoint un assortiment des gâteaux en vente dans la boulangerie, histoire de goûter comme il dit. Au bout du troisième jour, la boulangère chez qui je vais depuis plus de deux ans sans me dire plus que bonjour/aurevoir, l'accueille avec un sourire radieux et lui offre des gâteaux. 6- Pour les fautes, il est bien trop occupé à penser à la prochaine niaiserie qu'il va sortir au tit français en face de lui pour la relever. 7- Sa tour Eiffel est en métal lui! 8- Sans-doûte un relant de ses origines mais le moment qu'il préférait dans sa journée de travail c'est quand elle se terminait alors être patron... 9- La France, c'est son grand amour et sa deuxième maison. Visitez-la avec lui et vous apprendrez à vous extasier de tous ces trésors que l'on ne voit plus. 10- Les indiens, ben vu que c'est resté un grand gamin, il aime jouer encore au cowboy. Et un cowboy sans indien... 11- A peu de chose prêt, il voit plus de français que de québécois dans sa vie de tous les jours alors d'ici à qu'il finisse par pogner l'accent... Il a déjà les expressions. 12- La bouffe en france se résume en un mot pour lui: c'est "écoeurant" !!!! Ce qui flatte les français qui le reçoivent... une fois qu'on leur a expliqué le sens québécois du mot. 13- Au volant, il est pareil ici alors il est pas dépaysé. héhéhé 14- Il a pas d'accent voyons! c'est nous! (enfin... selon lui hein) 15- Il ne vit que pas et pour le St hubert donc pas concerné 16- Tant qu'il fait des gâteaux écoaurants.... 17- Il rêve de quitter une province pour vivre dans un pays et ce, sans quitter Montréal 18- Ma foi, l'humour c'est Le Zoziau et le Zoziau c'est l'humour. Voilà... Les 7 points manquants sont donnés par: -la boulangère qui adore les bon clients comme lui, -le tenancier du bistro qui s'amuse de le voir prendre des tickets avec la conviction qu'il pourrait gagner, -ma mère qui se pense une cuisinière divine depuis, -la serveuse du bar qui même si elle n'a pas tout compris a aimé le grand sourire qui accompagnait la demande, -l'inventeur du kinder en barre qui a trouvé un fan absolu de l'autre bord de l'océan, - les bâtiments et paysages de france flattés par tant d'admiration et enfin... - tous les français qui ont eu un jour à croiser ce drôle de québécois plus français que certains d'entre-nous parfois tant il aime notre pays.
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Y'a des âges ou on hésite entre la veillée funèbre et une fête d'anniversaire... Bon z'anniversaireuuuuuuuu mon zoziau !!!!
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700/800$ pour un studio, même meublé c'est franchement cher! A ce prix là, tu trouves un très bon 3 ½, voire 4 ½ gazinière frigidaire eau chaude et chauffage inclus et pas dans un quartier pourris ou au fin fond de l'île en plus... Y en aura toujours qui non content des prix déjà élevés du marché en ce moment, pour d'obscures raisons, chercheront à profiter de la manne de l'immigration... J'ai déjà vu des offres dans les annonces de chambres à 1000 $ tout compris vantant entre autre le tel local illimité lollll. Ben oui mais ça c'est normal ici vu que c'est dans le forfait de base! Faites attention à ce genre d'annonces et privilégiez un logement temporaire, quitte à payer un peu cher et ensuite chercher une vraie solution une fois sur place afin de ne pas se retrouver pris un an avec un loyer prohibitif.
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Pour reprendre les interrogations de Petit Lion sur le rôle de l'École face à des enfants TC, je pense que tout dépend des troubles d'une part et des moyens dont elle dispose d'autre part. Lorsque je parle de ressources, il ne faut pas voir uniquement cela en terme de classes ou écoles spécialisées mais aussi en terme de personnes ressources au sein même des établissements lorsque cela se justifie par la présence d'enfants en difficulté ou présentant des troubles psychologiques par exemple. Il s'agit d'une étape intermédiaire entre la classe normale et la classe spécialisée qui peut permettre à l'enfant de continuer à évoluer dans un milieu ordinaire avec une prise en charge ponctuelle pour les raisons que j'évoquais la fois précédente. Travaillant pour une commission scolaire de Mtl, et dans une école primaire cette année, je peux vous donner l'exemple de cette dernière. Interviennent ponctuellement une psycho-éducatrice et une psychologue et de manière quotidienne une orthopédagogue et un éducateur spécialisé ( moi en l'occurence). Nous pouvons aussi avoir recours à des personnes plus spécialisées dans tel ou tel domaine par le jeu des formations face à des problématiques précises. Donc oui ces enfants peuvent avoir une place dans un cursus classique mais cela prend des moyens autour. Il existe ensuite une échelle dans les possibilités de prise en charge, avec des classes spécialisées dans quelques écoles, voire certaines écoles spécialisées. PS: Isséo, je ne perds pas de vue tes questions et j'y réponds dès que j'ai des infos pertinentes pour vous.
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Je peux t'assurer par expérience qu'ici c'est loin d'être de l'ordre du systématique et que bien des enfants en ont eu de prescrit par le médecin généraliste sans plus de suivis que cela ensuite.