Aucune méprise, je continue à partager et être sympa, faut arrêter de mal se sentir.
Je peux donc arrêter d'écrire et faire simple : Aprés des années là dédans, si tu as 6 chiffres et que tu viens dans un Pays, va dans la partie privée d'une banque locale, à toi de chercher/magasiner et tu as déjà ta réalité d'objectif.
Partant de ça, nous c'est pas forcément 250K en minimum. Magasiner et faut bien se vendre.
Qui ira vérifier si tu as 100K en tout que tu as pas plus encore en Europe.
Ils savent te vendre du rêve pour t'attirer ?
Tu peux vendre du rêve pour te faire accepter si tu n'as pas suffisament.
Je ne sais pas pourquoi tu me parles de pauvre, je te parle en terme technique et logique, la banque postale est notre habitude Française de rester au chaud, c'est normal.
C'est la pire banque que je connais avec LCL en terme d'efficacité, outils, simplicité, automatisation et donc liberté.
Boursorama / Wise + banque locale + partie privée.
Le 0,0020 commence à 100K par opération.
Tout se magazine en effet mais quand tu te rapproches du taux spot, c'est déjà très bien.
Actuelleent 1,3055 CAD pour 1 Eur en taux spot.
Wise pour 1000 € = 1293,31 $
Pour 100 000 € = 129924,71 $ (il appliquent enfin un meilleur taux si plus gros montant)
Un taux de 0,0020 proche du spot pour 100K = 130350 $
Bons calculs, il y a tellement d'intermédiaires et de possibilités, tout est lié à la situation perso et besoin.
et par ailleurs, oui je fais confiance à la Fintech, dans une certaine mesure.
J'ai une faible tolérance au risque, donc je ne mise que ce que je juge supportable de perdre en fonction de la probabilité de défaillance.
La faillite n'est pas probable mais pas impossible.
https://www.usine-digitale.fr/article/apres-une-relance-ratee-la-fintech-allemande-monedo-fait-faillite.N1006434
Celle de Dexia en 2012 a été compensée par les états belge et français.
Quand nous préparions notre départ de France, j’étais tellement contente de trouver sur ce site des bilans de personnes ayant immigré que je me dis que c’est à mon tour d’en publier un. En espérant qu’il donne quelques clés à des personnes qui souhaiteraient tenter l’aventure.
Il y a tellement de sujets que je voulais aborder, que je vous ai fait des catégories, pour que vous puissiez lire directement les bouts qui vous intéressent :D
Les conditions de départ (un peu de contexte)
C’était en 2017, l’année de mes 32 ans et des 37 de mon compagnon. Nous avons immigré en couple (conjoints de fait). À son troisième passage au Forum emploi Québec (tous les 6 mois à Paris), il a décroché une offre d’emploi et le visa fermé qui allait avec. J’ai bénéficié d’un visa ouvert de conjointe. Nous sommes partis avec l’intention de rester aussi longtemps que possible, en ayant mis nos meubles, livres et vinyles dans un container.
L’arrivée (Montréal, ciel gris de novembre)
Nous avions loué une chambre sur AirBnB pendant une semaine, dans un quartier de Montréal qui nous semblait sympa. Nous avons consacré ces 7 jours à trouver un appartement dans les parages et cela a fonctionné !
On a passé quelques jours dans un appartement vide à dormir sur des matelas gonflables avec un carton renversé en guise de table, on a racheté une foule de choses pour s’équiper et ce qu’on avait apporté de France est arrivé en janvier.
Nous louons toujours au même endroit aujourd’hui. Nous aimons notre appartement et notre quartier :)
Les formalités administratives (le dédale)
Nous avons eu de la chance de ce côté-là. Comme déjà dit, nous sommes venus avec des visas temporaires, et tout s’est enchainé avec assez de fluidité jusqu’à la résidence permanente. Je dis cela avec du recul, mais sur le coup ça demande du courage, de la patience et de la rigueur. Tout est long et compliqué, même dans une situation simple comme la nôtre ! Ça a beaucoup occupé notre esprit et nos soirées jusqu’à ce que nous obtenions la fameuse RP, au bout de 3 ans. À notre époque on parlait déjà de délais qui rallongeaient, et de ce que j’entends, ça n’a fait qu’empirer ces dernières années, surtout au Québec.
On a réussi à s’en sortir avec la RAMQ, et nous avons même fini par obtenir un médecin de famille après deux ans environ.
Le plus simple a été indéniablement d’obtenir un permis de conduire québécois, quand on en a un français, ça va tout seul !
Les impôts restent un exercice pénible, mais on finit par comprendre, puisqu’il faut le répéter chaque année…
Le climat (parlons-en)
Au bout de cinq hivers, dont le premier dès notre arrivée et les deux derniers en pandémie, je commence à comprendre les personnes immigrées de longue date qui disent "on ne s’habitue jamais vraiment”. En fait, je crois que même les Québécois et Québécoises ne s’habituent pas vraiment. Quand arrive la fin de l’hiver, on est lessivé. Et je pense que c’est vrai pour la majorité des gens. Le froid, on fait avec ; la neige, c’est beau ; le fait que c’est long, on apprend à le voir autrement si on prend ça sous l’angle des six saisons, comme dans la tradition autochtone… Mais il n’empêche que tout cela mis ensemble, c’est contraignant (il faut s’équiper pour lutter contre le froid, la neige rend les déplacements difficiles...) et donc fatigant. C’est toute une logistique différente pendant presque la moitié de l’année, et si, comme moi, on n’est pas une grande assidue des sports d’hiver ou légèrement paresseuse, on finit immanquablement par passer trop de temps à l’intérieur, et donc à déprimer un peu… (J’écris au début de mai, c’est tout juste le printemps, je suis encore dans cette phase où je suis un peu déprimée. Si c’était les neiges de décembre, je vous dirais que c’est merveilleux, car je vais bientôt pouvoir aller faire du patin sur l’étang à côté de chez moi !)
Quand l’été est là et que la végétation explose (quelle surprise la première année, nous qui étions arrivés après la chute des dernières feuilles !), c’est fantastique. Même s’il se met vite à faire trop chaud. Les canicules à Montréal sont de plus en plus fréquentes et peuvent être très pénibles. (Mes principes écologiques ont fini par lâcher quand il a fallu que je télétravaille, et accepter d’allumer la clim s’est avéré un réel soulagement !) Heureusement, il y a des piscines gratuites et des jeux d’eau partout en ville, et des lacs aux alentours.
Malgré les contraintes, il y a un certain plaisir à vivre des conditions météorologiques contrastées. Cela donne une conscience vive du cycle des saisons.
L’économie, le monde du travail
L’économie est très libérale, avec tous les avantages et les inconvénients que cela comporte. Dans le contexte actuel de pénurie de main-d’œuvre (très différent de la France, donc), c’est plutôt à l’avantage des salariés. Personnellement, j’ai facilement trouvé du travail une fois sur place, bien plus rapidement que je l’espérais. Et notre niveau de vie a clairement augmenté par rapport à lorsque nous vivions en France. Je dirais que c’est dû à notre parcours chanceux (mon conjoint travaille dans le web ; j’ai eu d’excellentes relations avec mon premier boss, ce qui m’a fait de solides références pour la suite) et à l’ouverture aux profils atypiques d’ici (mon compagnon est un autodidacte, il n’a pas le bac ; moi j’exerce un métier qui n’a rien à voir avec ma formation initiale).
La santé
Ce n’est pas affreux, mais ce n’est pas simple non plus. S’il vous arrive une urgence grave (mettons une péricardite, comme c’est arrivé à mon compagnon), vous êtes pris en charge rapidement (à Montréal, du moins). Mais il y a clairement un manque d’effectif médical.
Obtenir un rendez-vous pour quelque chose de bénin, mais qu’on aimerait faire soigner avant que ça dégénère peut être extrêmement long ou compliqué quand on n’a pas de médecin de famille, comme c’est le cas pour la majorité des gens (la plupart sont en attente).
Je n’ai pas d’enfant et pas besoin de suivi régulier (à part un frottis et un changement de stérilet toutes les x années), donc je m’en sors bien. Mais je pense que ça peut être un enjeu. À moins d’être riche et se payer des soins en clinique privée.
La vie en société (la partie la plus subjective, où je fais des comparaisons douteuses avec la France… J’assume: de toute façon tout ce texte n’est que ma vision très partielle des choses !
Les gens sont courtois et ont généralement un bon sens du service dans les commerces ou les administrations. C’est très agréable. Au petit jeu des comparaisons avec la France, je leur donne le point sans hésiter. Et en tant que femme, je trouve clairement la société ici moins sexiste que la France. Je le souligne parce que j’ai été sincèrement et agréablement surprise de le constater. Je ne m’attendais pas à ce que ça ait tant d’importance pour moi. Et pourtant j’ai la sensation d’avoir posé un poids en arrivant ici. D’être vue comme une personne avant tout, peu importe si je suis un homme ou une femme. Et j’ai l’impression que de manière générale, la société est plus inclusive ici qu’en France. Le fameux “vivre et laisser vivre” je le ressens dans les rapports entre inconnus ou presque (voisins, commerçants, personnes qu’on croise occasionnellement). À Montréal du moins. Je ne sais pas pour les régions.
Ce n’est pas le paradis non plus. Il y en a du sexisme, du racisme (beaucoup envers les autochtones, même si ça change progressivement), du rejet des différences et des inégalités sociales. C’est une société imparfaite, avec des humains imparfaits, qui ont une culture différente de la mienne.
Les amitiés
Difficile, quand on arrive adulte dans un nouvel endroit, de créer des liens forts avec des personnes qui sont là depuis longtemps et ne sont pas, comme vous, en recherche d’amitié.
Difficile de créer des liens spontanés avec des personnes qui n’ont pas les mêmes codes culturels que vous. (Parler la même langue ne signifie pas partager les mêmes codes culturels.)
Difficile de créer des liens avec des personnes qui n’ont pas une expérience de vie similaire à la vôtre. (Et changer de pays c’est toute une expérience de vie.)
Si on combine ces trois facteurs, ça rend extrêmement difficile de lier des amitiés avec des Québécois ou des Québécoises. Ça ne veut pas dire impossible. Mais ça ne se fait pas facilement.
Et je prends conscience que les personnes qui composent mon cercle social aujourd’hui sont très majoritairement européennes, ou pour le moins immigrées (on a au moins en commun l’expérience de l’immigration et la volonté de rencontrer des gens). Mes amis les plus proches sont en France. (À 6000 km donc, merci Internet !)
L’immigration en couple (non marié, sans enfant)
On a tenu ! À bout de bras par moment. La pandémie n’a pas aidé. On tient toujours. J’ai parfois eu l’impression que c’était à double tranchant de partir a deux. Cela apporte du soutien, mais peut aussi amener à trop s’appuyer l’un sur l’autre. Et changer de contexte peut révéler des facettes de nous-mêmes que nous ignorons. Je dirais que c’est un excellent test pour la solidité du couple !
Mon impression dans tout ça
Ça a été difficile. Mais je ne regrette rien et je n’ai pas envie de retourner vivre en France. Même si j’ai vécu un déracinement. Même si je pense qu’il faut être un peu inconsciente de tout ce que ça représente pour se lancer là-dedans. L’immigration est une expérience incroyable, que je ne regrette pas de vivre. Une part de moi sera toujours de l’autre côté de l’océan, quel que soit le côté où je me trouve.
C’est vrai ce pas le même cas, mais je je ne vois pas pourquoi on doit avoir de problème si le virement est destiné vers un compte euro Desjardins !
merci encore pour votre contribution
Nous avions passes par le même processus, photos plus copies des passeports et nous avions bien reçus les Certificats de la RP.
Ma question été relative à l’obtention de vrai Carte de résidence. Or celle-ci apparemment elle nous sera délivrée une fois on est au Canada et suite à notre demande explicite.
Bjr! Ma famille et moi sommes arrivés au Canada le 25 Novembre 2021 et nous avons reçu nos carte de résidence permanente le 10 févr 2022
DCSQ 16 JUIN 2016 CSQ 09 MAI 2018 DF 14 Juin 2018 AR 18 Aout2018 IVM 1 4 NOV 2019 VM1 13 NOV 2019 VMF1 17 DEC 2019 Ajout bébé 15 Dec 2020 IVM2 09 sep 2021 VM2 20 SEP 2021 VMF2 04 OCT 2021 BRUNE. 14 octobre 2021 BVC SYDNEY DEMANDE APPROUVÉE 16 NOV 2021 par le BVC de DAKAR 23 Nov retour des passeports 25 Nov 2021 Depart du Cameroun et arrivé au Canada
Bonsoir,
Pour nous on a obtenu le certificat une semaine après l’envoie des photographies des passeports.
Je ne sais pas s’il y a une norme pour kes délais mais franchement ça m’étonne.
alors patience ce qu’est sûr ce que vous allez avoir une réponse très rapidement.
Bonjour,
Félicitations pour ceux qu'ont reçus leur Certificat de Résident Permanant et bon courage pour le reste. Pour les autres, un peu de patience et vous allez y arriver à ce point de parcours.
Pour nous c'est la fin de parcours et réception de Certificat de Résident Permanant direction Quebec. En effet tout allé très vite depuis les visites médicales à l'obtention de Certificat en moins de deux mois.
Maintenant il faut trouver un déménageur sérieux Porte-à-Porte Paris-Québec. Nous comptons un départ, après la vente de notre logement, donc vers juin juillet si tous va bien.
Si vous vous avez des conseils au sujet de déménagement c'est le bienvenu. Il est vrai qu'il y a eu pas mal de postes sur ce sujet mais quelques opinions plus fraîches serait aussi bien de les lire.
Merci
Bonjour, Après lecture de tous ces postes je n’ai pas trouvé réponse à ma question. Nous comptons déménager pour le Québec en 2022 et ma question est, y’a t’il des gens qu’ont tentaient l’utilisation de chèque bancaire en euros d’un montant de six chiffres? Merci
Envoyé de mon iPad en utilisant application mobile Immigrer.com
Bonjour tout le monde,
L'aventure continue les ami(e)s, voici votre nouvel espace d'échange concernant le volet fédéral.
J'invite tous les néo-fédéraux (tout BVC confondu) à nous rejoindre sur ce fil.
Bienvenue...
En ce qui nous concerne, on essaie d’obtenir un rdv pour la biométrie mais silence pour le moment. Nous espérons aussi recevoir l’invitation pour la VM
Nos souffrances dans ce processus sans fin sont déjà trop donc minimum de respect pour les uns et les autres. Si certains esprits ne peuvent pas aider comme le fait souvent Lajoie et ses amis sur place au Canada à travers leurs messages rassurants peuvent tranquillement laisser libre cours. Encore une fois pas de gros mot pardon la tension est trop vive donc balle à terre. Notre prière actuellement est que la situation se normalise et que nous soyons libérés courage à tous ceux et celles qui attendent des nouvelles de leurs dossiers IVM BRUNE DP
Le parrainage implique d'assurer les frais de vie des personnes parrainées. Pour rajouter une personne, je crois que votre fille devrait avoir nommé la personne spécifiquement afin qu'elle soit ''officiellement'' consciente des responsabilités qu'elle aura sur ses épaules. Relisez bien le site du gouvernement: https://www.canada.ca/fr/immigration-refugies-citoyennete/services/immigrer-canada/parrainer-membre-famille/parrainer-parents-grands-parents/selectionne.html