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David Le Borgne

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Messages posté(e)s par David Le Borgne

  1. il y a 12 minutes, resterzen a dit :

     

    C'est vrai.

     

    Mais LES L5 vont devoir faire l'expérience par eux-mêmes...

     

     

    En effet, mais la véritable raison est très probablement beaucoup plus personnelle et affective à mon sens à la lecture de son texte. Ils (elle ?) ont "vécu" des problèmes de santé d'un proche éloigné par la distance. Ne pas pouvoir être présent autant qu'on le voudrait à cause de l'éloignement peut être vécu comme une souffrance et une culpabilité de ne pouvoir être là. Les raisons avancées du retour sont des problèmes que connaissent tous le monde ici au Québec, le bleu de l'hiver par exemple, les journées courtes avec la tombée de la nuit à 16h30 en décembre, c'est commun. Je suis peut-être totalement dans le champs, mais j'y vois plus une notion de sacrifice d'une qualité de vie, (car ils étaient très bien intégré semble-t-il, et bien installés), pour se retrouver auprès de proches que l'on aime restés dans le pays natal, pour pouvoir profiter de leur présence tant qu'il est encore temps. Certaines choses sont prioritaires sur les autres.

     

    Leur immigration au Québec était limitée dans le temps d'après ce qui a été écrit, mais le provisoire est un jour avant l'éternité... :o) Il y a eu un déclencheur pour le retour.

     

    C'est un des problèmes de l'immigration, on laisse sa famille et ceux que l'on aime derrière sois, il suffit qu'il y ait une élément de plus, de trop ou qui ait vraiment un poids important, pour faire pencher la balance du côté du retour.

  2. Bonjour les L5. Votre retour d'expérience québécoise a vraiment été très intéressante à lire.

     

    En venant ici vous étiez dans l'optique d'un retour à terme en France, voilà, le terme est arrivé.

     

    Comme vous le dites, vous revenez avec une expérience de vie très enrichissante, et je suis moi-même très curieux de vous suivre par rapport à votre retour dans l'hexagone.

     

    Il a fallut un déclencheur pour votre retour et il a eu lieu.

     

    Je souhaite sincèrement pour vous que votre retour se fasse dans les meilleures conditions qui soient.

     

    Il y aura certainement un choc, les choses ayant aussi changées en France, mais aussi peut-être un nouveau choc culturel, surtout si vous avez intégré (même partiellement) la mentalité québécoise.

     

    Il faudra certainement vous réhabituer à "rouler avec le frein de stationnement serré", et du fait de votre message et votre expérience positive (je ne parlerais pas des choses tannantes, dont certaines le sont aussi pour les gens nés ici), je le redis encore, je suis vraiment très intéressé à suivre votre retour, surtout par curiosité sociale (au sens de réintégration dans la société d'origine).

  3. @kuroczyd: Le remboursement devait être sans doute effectué sur le salaire. C'est le cas typique où il faut passer en frais réels au lieu de la déduction forfaitaire de 10 ou 20%, je ne sais plus.

     

    Pour revenir au sujet d'origine, il y a effectivement une autre affaire à laquelle je ne peux pas m'habituer pour une question de sécurité quand je conduis: la boîte auto, pas capable, j'ai besoin de gérer moi-même la puissance du moteur. Avec juste une pédale des gazs et un brake, pas capable de me sortir d'une situation présentant un risque s'il y a besoin de réagir vite, et il n'y a pas de frein moteur aussi bien en lâchant la pédale des gazs qu'en rétrogradage. Même chose en conduite hivernale, il faut parfois débrayer pour annuler la traction et permettre que le véhicule vire.

  4. Bon quand j'ai vu qu'il y avait 40 pages, j'ai laissé tombé à la 9ème, car le sujet prenait le bord pour autre chose.

     

    Je tenais juste à remercier l'auteure de ce message pour m'avoir donné l'idée de coudre les débarbouillettes en gants, car j'avais en prévision de les commander à la Redoute. Je pense que c'est la seule chose que je ne changerais pas dans mes habitudes, parce que je trouve qu'une débarbouillette, ce n'est vraiment pas pratique pour se laver, ça m'échappe toujours des mains, je ne sais plus de quel bord c'est savonné ou ça retombe dans l'eau :o).

     

    Merci.

  5. Il y a quand même une chose qui me choque énormément:

     

    Le "move" vers un pays étranger n'est pas facile et représente un risque certain, il ne faut pas se leurrer. Je ne connais pas très bien cette procédure spécifique mise en place par Immigration Québec, car il n'existait pas encore au moment où je suis parti.

     

    D'après ce que je comprend, il y a une tournée à travers la France qui est organisée pour rechercher des volontaires à l'immigration temporaire dans un premier temps, ça, ça se faisait déjà avant dans le cadre de l'immigration permanente. La nouveauté, c'est que cette tournée se fait conjointement avec des entreprises québécoises qui RECHERCHENT des collaborateurs à l'étranger, notamment en France, toujours si j'ai bien compris.

     

    De ce fait, les candidats à l'immigration ont l'opportunité de venir au Québec en ayant déjà un contrat de travail à la clé, et ils n'ont pas vraiment eu besoin de chercher, toujours si j'ai bien compris.

     

    Conséquemment, les candidats à l'immigration se retrouvent au Québec, sans passer par la case recherche d'emploi et recherche d'une jobine en attendant de trouver un véritable emploi où il est sur-qualifié mais qui est dans sa branche.

     

    En se retrouvant au Québec AVEC un emploi en arrivant (ce qui est un avantage sinon un PRIVILÈGE), ont l'opportunité:

    1 - de connaître le Québec et les québécois au niveau de la vie quotidienne pour voir s'ils peuvent s'y faire,

    2 - ont une procédure facilité pour demander une résidence permanente en étant déjà sur place (ce qui donne des points en plus et accélère ostensiblement la procédure),

    3 - a déjà un doigt dans l'engrenage du fait qu'il y a la première expérience de travail au Québec, ce qui rend plus facile la recherche d'emploi ensuite, les portes sont moins difficiles à ouvrir

    4 - Donne la possibilité de se former via les centres communautaires de recherche d'emploi à la recherche d'emploi au Québec (CV et lettre de présentation, démarches auprès des employeurs)

    5 - Pouvoir mieux se débrouiller pour accéder aux ordres professionnels s'il y a lieu en prenant connaissance des lois les concernant, se débrouiller avec les ARM qui ont été mises en place

    6 - Commencer à se faire un réseau relationnel proffessionnel en étant sur place

     

    Le point 7 est spécifiquement pour l'auteure de ce fil de discussion, SandBZH56, les morbihiannais:

    7 - Faciliter la recherche d'emploi ensuite si le poste ne convient pas une fois la résidence permanente acquise, parce que si vous faites l'affaire, le boss, il va vouloir vous garder après le contrat, et pour lui c'est également une prise de risque, donc il ne va pas tout de suite donner une fonction stratégique dans l'entreprise, et forcément va essayer de récupérer l'investissement qu'il a fait en demandant de se donner, c'est normal, c'est un retour d'ascenseur, c'est aussi un moyen de se faire une idée sur la valeur de la personne.

     

    En définitive, cette procédure donne le PRIVILÈGE de pouvoir aller au Québec dans les meilleurs conditions qui soient avec un minimum de prises de risques. Pour moi ça aurait été un rêve comme probablement pour toutes personnes désirant VÉRITABLEMENT aller tenter le Québec. C'est immigrer au Québec en toute sécurité... Après si la place ne convient pas, on peut toujours déménager (ici le déménagement n'est pas un problème, c'est presque une tradition si on est locataire...), c'est plus facile une fois sur place de trouver une job dans la région souhaitée.

     

    Personnellement, j'ai pris un gros risque, la chance m'a sourie et je me suis démerdé. Mais je m'étais renseigné et préparé avant pendant 15 ans sur les gens d'ici parce que j'avais la VÉRITABLE ENVIE d'aller au Québec, j'ai conversé avec des gens d'ici pour apprendre leur façon d'être, participé à l'élaboration d'un site québécois à vocation sociale bénévolement depuis la France, et de ce fait m'étais mis à l'horaire québécois. 

     

    Fait connaissance puis lié amitié avec des québécois par ce biais, offert gîte et couvert et fait visiter la France, on m'a ensuite offert gîte et couvert et fait visiter le Québec. Je suis venu au Québec ensuite en tant que visiteur en Mars 2006 dans le but de trouver un job, logé chez les même québécois à qui j'avais offert gîte et couvert et visites (c'est même eux qui m'ont poussé à faire le "move", j'ai finalement tiré à pile ou face avec un huard - 1$ dollard canadien - pour décider si je partais plus tôt ou si je finissais ma formation en logistique, je suis parti 3 jours plus tard en laissant tout en place en France), trouvé un stage de 3 mois dans le cadre de l'OFQJ à 4km d'où je logeais dans un poste identique à ce que je faisais en France 1 mois plus tards, l'embauche en stage s'est réglé en 10 minutes.

     

    J'avais déjà mon CSQ depuis Avril 2006 ayant fait ma demande en décembre 2005. Je suis revenu ensuite en France en juin 2006 avant de commencer le stage en août 2006 pour des raisons administratives vis-à-vis du Canada, car la demande de résidence temporaire devait se faire en étant physiquement en France, j'ai donc suspendu ma demande de RP le temps de recevoir mon permis temporaire en juillet 2006, une fois le permis temporaire reçu, j'ai envoyé ma demande de RP le lendemain le 17 juillet 2006.

     

    Pendant ce temps, je me suis débrouillé avec l'ANPE pour que je reçoive toujours des indemnités chômage pour le stage au Québec dans le cadre de l'OFQJ avec l'aide de l'OFQJ car l'entreprise ne déboursait pas un sous. Je suis allé faire le stage à partir d'août 2006, ils m'ont prolongé de 1 mois car ils trouvaient que je faisais du bon boulot, là il m'ont payé comme stagiaire au salaire minimum.

     

    Pendant ce temps, j'ai reçu la confirmation de réception du dossier de demande de RP du gouvernement (après le délais standard de 3 mois), reçu les directives de visite médicale que j'ai fait au Québec. La boîte m'a ensuite proposé un contrat parce que j'avais PROUVÉ ma valeur tout en tissant de bonnes relations, et en sachant par ailleurs que j'avais fait ma demande de RP et qu'elle avait été accepté, que j'attendais juste le visa.

     

    Je suis revenu en France clore mes affaires administratives, rendre l'appartement que j'avais gardé au cas où, vendre ce qu'il y avait à vendre, emporter ce qu'il y avait à emporter avec une bonne boîte de déménagement internationale situé au Québec et franchement moins chers que les français (1300 $US pour 5m3 de porte à port).

     

    Revenu au Québec en tant que RP en février 2007. La boîte m'a attendu, parce que j'ai tenu PAROLE, MES ENGAGEMENTS. Je les ai prévenu le lendemain de mon arrivée, ils m'ont même proposé de recommencer tout de suite. J'ai recommencé seulement le 1er mars, parce que j'avais des formalités administratives à terminer, soit 1 semaine après, et j'ai recommencé en tant que STAGIAIRE (mais seulement sur le papier) pendant 6 mois, payé comme les coop en Bcc chimie, avant d'avoir le salaire d'un véritable salarié. J'ai travaillé en chimie dans un lab où il n'y a que des maîtrises, faisant la job de ce niveau tout en ayant un niveau académique administratif DEC, soit largement inférieur, et en étant pas membre de l'OCQ, ce qui est une véritable rareté pour un immigrant, c'est aussi une rareté de voir un immigrant faire exactement la job qu'il faisait en France à sa première job au Québec. Et j'ai fini en ingénierie avec statut cadre, poste normalement occupé par un Ingénieur.

     

    Voilà, alors venir au Québec en ayant une des parties difficiles faite, c'est à dire trouver une job, la deuxième étant de s'intégrer, cette méthode est une méthode idéale, et en plus mis en route par le gouvernement provincial. Si, et là je m'adresse à Sand BZH56, la seule raison est le manque d'opportunité évolutive, c'est une mauvaise raison. Si c'est parce que vous ne pouvez pas piffer les québécois de la ville perdue au milieu de nulle part où vous êtes, ou que eux ne peuvent pas vous encadrer, effectivement vous n'êtes pas fait pour venir ici.

     

    Il y a sur ce forum des gens de tous horizons et de tous pays, parmi ceux qui sont (et sont restés) au Québec, il y en a qui en ont bavé plus que d'autres, mais ce qui les a fait avancer, c'est la motivation et la combativité.

     

    Vous avez 2 ans pour vous faire une idée sur la façon de travailler d'ici et la culture d'ici. Maîtres mots: ouverture d'esprit et adaptation.

     

    Je finirais mon laïus par ceci, une chanson de JJG qui fût très critiqué, la Chanson des Enfoirés 2015: http://www.paroles.net/les-enfoires/paroles-toute-la-vie

  6. En effet, comme le dit Mark-Beaubien, il ne faut pas avoir peur de repartir depuis le début, sinon il faut rester dans son pays d'origine. Il faut également avoir une une bonne motivation et conséquemment une certaine force de caractère pour affronter les difficultés. La chance peut sourire à certaines personnes, il faut parfois avoir de l'audace tout en étant bien préparé, pour d'autres c'est plus difficile. Il faut également se donner les moyens, car ça n'arrive pas tout cuit dans le bec, il faut aller chercher. J'ai eu "un cul bordé de nouilles" c'est vrais et encore c'est un doux euphémisme, j'ai également pris un très gros risque (ça passe ou ça casse), mais j'ai rencontré les bonnes personnes (et de qualité) au bon moment et j'y ai mis du mien.

     

    Mais par dessus tout, pour réussir son immigration/installation, il faut avoir un esprit ouvert afin d'intégrer (et non pas accepter, sinon c'est juste de la cohabitation) la culture de l'endroit où l'on se trouve, pour que les racines poussent, c'est en définitive une question d'attitude. Si vous avez la bonne attitude, vous seriez surpris à quel point les gens sont prêt à vous aider. Il y a bien sûr comme partout des personnes dépourvues de sens commun, et d’autre qui tout simplement ne veulent pas ou plus avoir affaire à vous.

     

    Il ne faut pas oublier que les français ont malheureusement une réputation, elle est internationale, au Québec c'est pire encore et elle n'est pas à son avantage. Il faut composer avec et surtout, la démentir par la bonne attitude.

  7. Bonjour,

     

    Il y a semble-t-il 2 problèmes, le lieu et la job.

     

    Pour le lieu, je ne sais pas où vous êtes, mais en région, c'est là où vous pouvez goûter le mieux la vie québécoise par un contact forcé (pas de diaspora française) avec la culture québécoise, avec les québécois.

     

    Pour la job, il faut considérer que même en ayant de l'expérience, ici comme dans tout autre pays étranger, vous serez débutant, comme vous l'étiez quand vous débarquiez sur le marché du travail français en sortant de l'école, et ce pour plein de raisons: façon de faire, culture, rythme, etc... Par contre si vous savez faire vos preuves et que vous êtes bien intégré à l'entreprise et en bon contact avec vos collègues, on vous donnera la chance, en vous donnant des responsabilités supplémentaires au fur et à mesure, et vous pourriez même monter plus haut que si vous étiez resté en France.

     

    J'ai démarré ici en tant que stagiaire en ayant déjà 6 ans d'expérience professionnelle accumulé en France. Le poste était exactement le même que celui que j'avais occupé en France, mais j'ai ravalé ma fierté et j'ai simplement prouvé ce que j'étais capable de faire tout en m'intégrant dans la compagnie. Ça a plu, j'ai été gardé.

     

    Je précise que c'était en labo de chimie de synthèse, et j'ai probablement été un des rares (et peut-être presque le seul immigrant, à l'exception probablement de ceux qui veulent aller travailler en pleine cambrousse) au Québec sans être membre de l'Ordre des Chimistes du Québec, immigrant n'ayant aucune expérience de travail au Québec à travailler en chimie R&D de synthèse (développement et optimisation de voies d'accès et industrialisation de procédés) en premier emploi avec seulement un BTS de chimie (= DEC ici) et une spécialisation en synthèse organique (= rien ici), alors que la norme ici pour travailler en labo R&D de chimie de synthèse est un niveau de maîtrise en chimie minimum et membre de l'OCQ.

     

    J'ai ensuite été promu à l'ingénierie pour l'industrialisation des procédés avec le statut cadre, un poste qui est normalement occupé par un Ingénieur, et ce après avoir démarré comme stagiaire et considéré comme tel pendant 5 mois, puis chimiste R&D (sans en porter le titre pour des raisons légales) pendant 2 ans 1/2 (et ils ont attendus que je revienne car je suis retourné en France clore toute mes affaires courantes pour revenir en tant que RP), une pause en 2009-2010 à cause de la crise de 2008 où j'ai été consultant en informatique pendant 1 an 1/2, rappelé pour sauver un sujet critique et stratégique pour le Japon, puis promu en ingénierie (poste qui malheureusement ne m'intéressais pas, bon... j'ai fait un burn-out après mais pas à cause de la job, plus à cause d'un ensemble et de certains choix). Mon ancien directeur R&D qui est maintenant consultant a en projet de m'appeler si ses affaires de consultance marchent, alors que je n'ai, administrativement, pas le niveau universitaire habituel pour ce genre de travail.

     

    Voilà, pour la job il faut prouver ce que vous êtes capable de faire, et si vous êtes bon, on vous donnera la chance et irez certainement plus loin (si c'est ce qui vous intéresse) que si vous étiez resté en France, car là bas on vous donnera beaucoup plus rarement la chance même si vous êtes bon.

  8. Bien que ce ne soit pas mon habitude sur les forums de prendre ce ton, je vais te dire une chose, je trouve tes remarques un peu gonflées, car tu viens d'un pays où il faut payer 20 centimes d'euros pour aller pisser.

     

    Le kg de sucre à 4-5$ , tu dois aller le chercher chez le dépanneur. 4kg de sucre à 5.47$ chez Maxi...

     

    Internet et téléphone, oui effectivement plus cher versus service fournis que d'où tu viens, faible concurrence.

     

    Restos et bouffe, comme tu l'as dit, je te cite:  "Il faut aussi avoir en tête qu'avec le temps on trouve de nouvelles habitudes on change ce que l'on mange et le tout revient moins cher", alors change vite. Les restos, ça dépend où tu vas, si tu vas dans un resto de "cuisine française", normal que tu payes plus cher.

     

    Piétons: c'est vrai.

     

    Transport en commun: je ne peux pas dire à Québec.

     

    Au final, le pouvoir d'achat ici est deux fois supérieur à celui de la France. Il te faut 2 fois moins de temps pour constituer un pécule de même montant ici par rapport à la France à charges fixes égales (logement, chauffage, transport, bouffe, fiscalité).

     

    Enfin pour la bouffe, quand tu auras un congélateur, va chez Costco.

     

    En passant, Provigo n'est pas l'enseigne la moins cher, et les pharmacies moins cher que le dépanneur, mais plus cher que l'épicerie... C'est Maxi à mon sens, mais ça peut varier avec SuperC, et selon les régions.

     

    Oui en arrivant, je me suis fait les mêmes remarques sur certaines choses (trottoirs, conduite, internet et cellulaires), mais à la différence, je les aient gardées pour moi et je m'y suis fait, quand on vient dans un pays qui n'est pas le sien, on le prend au complet, pas seulement la moitié, c'est du tout ou rien. Tu arrives, va pas commencer à chiâler ou repart, tu t'es déjà fait ramasser dans les premiers commentaires. J'espère au moins que tu ne l'a fait qu'ici, à la ville de Québec, c'est difficile de se créer un réseau social pour les extérieurs, ça l'est encore plus pour les étrangers.

     

    Au lieu de faire une critique sur les prix élevés et faire preuve de négativisme, donne plutôt des conseils positifs, "aller là plutôt que là car c'est moins cher", là c'est de bons conseils.

  9. Il y a rien de tel que la démonstration de mes propos par l'exemple : les réponses à mes observations.

    Je vais donc appliquer mon propre conseil.

    C'est ce qui peut arriver à un immigrant gardant certains réflexes de son pays d'origine avec les gens de la société d'accueil.

    Je reste poli mais prend mes distances.

    Sur ce je vous laisse.

  10. Ai-je critiqué les français ou les bretons ? non.

    Je dis simplement que pour mieux s'intégrer à la société du pays d'accueil, il faut se défaire de certains réflexes du pays d'origine, ors on a tendance à les garder si l'on ne fait pas une immersion totale.

    C'est une question de point de vue et de regard sur le fonctionnement de la société.

    Pour ce qui est de savoir d'où je viens, regarde mon nom de famille.

  11. Absolument, mais je rectifierais la mise en exergue, qui est par ailleurs un conseil pour une meilleure intégration dans la société (au sens de population) d'accueil :

    pas d'amis français ou bretons, pour perdre plus rapidement certains réflexes qui resterons sinon.

    et

    soit ouvert d'esprit

    L'immigration ne doit pas seulement être professionnelle, mais aussi culturelle, sinon la probabilité de retour chez sois à terme, peu importe le nombre d'années reste élevée.

  12. Et bien dit donc , animé la conversation !!!!!

    J'y débarque mi Juin normalement, soudeur (formateur en france, et repart à "zéro")

    J'espère mi plaire au Québec,

    et je crois qu'il est instinctivement normale de se "méffier de l'immigré"

    ou de la regarder de travers,

    c'est leur pays,

    on y arrive pour travailler,

    notre arrivé fait baisser le coût de travail,

    fait baisser leur salaire,

    ce sont des questions macro-économiques mais réduite à l'individu

    cela se traduit par une perte d'argent tout simplement.....

    Après 2 ou 3 soirées crêpes ca devrait aller.....lol

    A bientôt !!!!!

    Conseils d'un breton à un autre breton ;o)

    Rassure-toi, les bretons s'intègrent assez facilement, probablement parce qu'il y a certaines similarités de mentalité entre les québécois et les bretons. Tu auras quand même certains réflexes de français à perdre, c'est normal. Le mieux est une immersion totale, c'est à dire pas d'amis français ou bretons, pour perdre plus rapidement certains réflexes qui resterons sinon. Il faudra aussi que tu sois patient pour te construire un véritable réseaux social québécois. Avoir un travail est de toute façon le point de départ, soit ouvert d'esprit et prend le Québec en entier.

    Bonne chance cher ancien compatriote ou futur compatriote, c'est selon ;o)

  13. @farouk2015 : bien que je ne connaisse pas les procédures administratives dans ce cas, ne peux-tu pas demander une attestation officielle de la part du service renouvelant ton passeport comme quoi ton passeport est en renouvèlement ?

    Intrinsèquement cela prouve que tu avais un passeport et que tu vas en avoir un....

    S'ils exigent le n° du passeport par contre, là... si tu n'as pas le nouveau n°, donne l'ancien n° avec l'attestation que c'est en renouvèlement.

  14. Pour l'accès au psy, je ne te contredirais pas là dessus.

    Compte tenu que tu es dans les services sociaux et de santé, tu es probablement la plus à même de l'orienter vers le bon organisme qu'il soit gouvernemental ou associatif susceptible de l'aider et pour reprendre tes mots "pour une situation comme ça", surtout si tu vies dans la région de Québec.

    Par ailleurs en tant que québécoise, tu es certainement la plus à même de lui faire des suggestions pour ce qui est de faciliter son intégration, c'est normalement une valeur sûre, à moins que tu sois tannée de le faire.

    A propos de "son état fait fuir" :

    "[...]la société ultra individualiste dans laquelle on vit."

    C'est bien ce que je dis.

  15. après 8 pages, l'auteur du message n'est pas revenue. dommage

    Ce n'est pas étonnant, compte tenu de certains commentaires du type "coup de pied" et ce qu'il en résulte (ça a tendance à prendre "trop de place"). Dans certains cas ça marche, surtout pour les jeunes, mais là c'est une personne ayant déjà parcourus un certain chemin, je ne dirais pas que ce soit approprié.

    LHF fait des efforts qui n'aboutissent pas (et elle en fait d'après ce que j'ai lu), il peut en résulter une certaine fatigue mentale (qui je pense commence à se faire sentir) dû au manque de résultat, et en bout de piste peut aboutir à un genre de Burn out, chose qu'elle doit absolument éviter, si elle veut s'en sortir sans y perdre des plumes.

    1- Il faudrait qu'elle consulte car son état "fait fuir"

    2 - Qu'une personne nativement issue de la ville de Québec la coach pour une meilleure intégration en lui donnant des trucs et astuces.

    Je crois qu'idéalement, elle devrait demander tout simplement à une personne de son travail ou au gym, ou au groupe de cuisine, celle avec qui elle a le plus d'affinité :

    "Je voudrais m'intégrer dans la population de la ville, que me conseilles-tu de faire ?"

    Autrement dit, au lieu de chercher un conseil ici pour s'intégrer, qu'elle aille le chercher auprès de ceux avec qui elle veux s'intégrer, c'est la meilleure source, qui plus est le contact humain est certainement meilleur que le contact via un forum, car 80 % du langage est corporel, le 20 % qui reste est la parole, et le premier véritable contact social entre deux individus se fait par le langage corporel (expression du visage et du regard, position du corps et des membres).

    Et pourquoi pas le faire avec la psychologue de l’hôpital, elle ferait d'une pierre deux coups.

  16. Finalement, je ne ferais pas le post que je comptais effectuer, relatant mon expérience et donner certains conseils personnels pour s’intégrer dans la société québécoise. Non pas parce que je n’en n’ai pas envie, mais parce que j’estime que ce serait imprudent de le faire compte tenu de ton état d’esprit qui est celui du découragement, et de la pente vers laquelle tu te diriges ou que tu as déjà emprunté.

    Je te dirais juste ceci au sujet de la ville de Québec, je le tien d’une québécoise originaire de Chicoutimi : « Les gens de la ville de Québec sont snobs », voilà, t’en tire les conclusions que tu veux. Oui ils vont discuter avec toi et vont être sympathiques, mais ça, c’est le côté Nord-américain, et ça ne veut absolument pas dire que tu pourras t’en faire des amis. C’est la grosse différence qu’il y a avec la France, si un français discute avec toi et est sympathique, il y a un potentiel d’amitié plus probable qu’ici. Il ne faut pas confondre esprit d’ouverture ou sociabilité et affinités, le référentiel social n’est pas le même et il faut s’adapter.

    Par contre, l’aide dont tu as besoin, tu ne la trouveras pas ici, d’une part parce que les français ont cette particularité d’avoir un manque de tact assez certain (pas tous heureusement) et ont tendance à enfoncer la tête sous l’eau par ce biais, et ce manque de tact choque les québécois soit dit en passant, et d’autre part parce qu’à travers tes mots, je pense qu’il serait prudent voire nécessaire que tu ailles voir quelqu’un avant que cela s’aggrave.

    Je n’en rajouterais pas plus, mais fait l’effort d’y aller avant que tu ne sois même plus capable de faire cet effort là.

  17. Bonjour LHF,

    Je fais exprès de faire ce post pas trop long pour que tu le lise, je vais en faire un autre plus long qu'il sera à ta guise de lire, mais celui-ci est à mon avis le plus important.

    Petit à petit je me désocialise et je m’enferme dans une bulle dont j’ai peur de ne plus pouvoir sortir. J’ai l’impression que cela transpire par tous les pores de ma peau et fait fuir les autres. Je me remets en question et je n’aime pas du tout ce que je découvre. La vérité c’est que je suis une fausse solitaire. Je n’ai jamais eu d’ami intime, que des connaissances et des relations de travail, plus ou moins proches.

    Je ne suis pas psy, toutefois, la désocialisation est une attitude alarmante et prémisse à une entrée dans un état dépressif.

    J'ai pris cet extrait tout spécialement parce qu'il est à mon avis le plus représentatif de ton état, d'autre part tu le dis toi-même, en France tu n'as eu que des connaissances, mais pas de véritables amis. Tu as donc un peu ce côté "difficulté à aller vers l'autre", et la source de cela est à regarder en toi.

    Je n'irais pas plus loin dans cette partie, car je pense qu'il est temps pour toi d'aller voir une psychologue avant de véritablement tomber dans un état dépressif où il te sera plus difficile d'en sortir.

    "J’ai l’impression que cela transpire par tous les pores de ma peau et fait fuir les autres"

    Je reprend cette phrase et te dit : "Oui en effet"

    Pour la remise en question, il est très difficile de le faire sois-même, car il est très difficile de faire son auto-critique, il est beaucoup plus facile d'être "guidé(e)" par un(e) tiers qui en a l'habitude et pourra déceler les problèmes latents.

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