C'est quelque chose que j'aime assez des québécois justement, une vision de la laïcité, de l'intégration, partagée avec la France, et qui, je crois est assez unique dans le monde. Serait on de la même famille?
Maintenant, soyons honnête: l'unité culturelle, lorsque l'on accueille autant de monde (que ce soit la France ou le Québec) en si peu de temps, est illusoire sans volonté politique forte. Et nos gouvernements n'ayant pas particulièrement brillé par cette qualité, il sera impossible de revenir en arrière. On "résiste" en France (abaya, foulard à l'école), mais pour combien de temps?
Nous sommes tombés dans le piège que l'islamisme nous tendait depuis le début: en être contraints, dans un pays qui se dit "des droits de l'homme", à interdire des femmes de s'habiller comme elles le souhaitent (car oui: je pense que ces vêtements sont une aliénation patriarcale pour la femme, mais aussi oui: je pense que l'extrême majorité d'entre elles le portent par choix).
Nous sommes également tombés dans le piège que nous tendait une partie de la gauche: s'écraser, se taire, s'aplatir dès que l'on était traité de fachiste, raciste, islamophobe (mon mot préféré...) dès lors que l'on osait émettre une critique sur cette religion. L'église post 1968 en rêvait, l'islamo-gauchisme l'a fait. les prélats peuvent dormir sur leurs deux oreilles.
L'unité culturelle n'existe plus, c'est ainsi. On peut le déplorer (c'est mon cas), on peut l'applaudir, la seule certitude, c'est qu'on ne peut que le constater.
Encore un disclaimer (pardon Jimmy, mais j'aime bien ce mot), s'il en est besoin: Je ne ferai jamais l'amalgame entre les musulmans et l'Islam. D'ailleurs, LES musulmans, ça n'existe pas, il y a DES musulmans. Il ne s'agit pas d'une masse informe, une bête addition d'individus ayant une volonté unique. L'extrême majorité n'est d'ailleurs pas dans la revendication.
C'est l'idéologie, l'instrumentalisation politico-religieuse que je critique ici (tant que j'en ai encore le droit)