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  • Habitués
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Bonne anne a tous

plein de pluie de brunes et d ivmsssssssss

  • Habitués
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amen

  • Habitués
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merci bonne année à tlm, bedozoo vivement la vignette pour aujourd'hui ou dès la semaine prochaine!

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salut tout le monde et courage aux attendeux felicitations a Huart et et courage à Bedozoo je vous signale qu'on est arrivée a montreal avec la famille le samedi 17 decembre date choisi pour profiter des vacances de noel pour l'inscription des gosses ( un secondaire et 2 elementaires) et finaliser quelques paperasses ( RP, NAS; carte soleil etc.)

vous aurez le retour d'experience sous peu.

  • Habitués
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Félicitations, et bonne installation à toi et à toute ta famille dieudfal!!!!!!!!!!!!

  • Habitués
Posté(e)

bonne installation a toi et surtout bonne année

  • Habitués
Posté(e)

Bonjour à toutes et à tous.

Une certaine loi de la nature veut qu'on soit reconnaissant envers des gens qui dans un moment ou un autre de votre vie vous ont apporté leur accompagnement dans l'accomplissement de vos rêves. C'est ce qui justifie donc ma démarche de ce matin.

J'ai découvert ce précieux site le 23 Décembre 2009 et comme pour la plupart de ceux qui la visitent ou qui en sont membres, il m'a énormément aidé en terme d'informations à la préparation de mon installation au Canada, notamment au Québec.

Ainsi donc a commencé l'aventure, le 25 Mai 2009, date à laquelle j'ai envoyé ma DCSQ au BIQ de Paris. Et pour ceux qui ont suivi mon parcours sur ce site, ce ne fut pas facile avec des hauts et des bas. Mais finalement, je me trouve très chanceux par rapport à beaucoup.

Finalement, après la visite médicale, les choses se sont vraiment accélérées. La brune en poche un mois après et les visas dans la foulée,notamment le 15 Août 2011. Et pour le croyant que je suis, je ne pouvais rêver de date aussi extraordinaire.

Après, la finalisation de la préparation du voyage on quitte le Bénin, notre pays, le 20 Septembre 2011 (mon épouse et moi et notre fils d'alors 20 mois). Beaucoup d'anxiété et d'interrogation. Un peu de tristesse de laisser derrière soi ceux qu'on aime (les parents, les amis).

Le vol sur Brussels Airlines fut impeccable, rien à signaler. A l'heure, services à bord excellent, appareil presque neufs, et en plus ils étaient au petits soins de mon fils.

Après une petite escale à Ouagadougou au Burkina, nous arrivâmes à Bruxelles à 5h30mn.

Un petit repos s'imposait et après 5 heures de correspondance, nous voilà embarqué sur Air Canada. Oh mon Dieu, je n'avais vu d'aussi gros avion de ma vie. Un avion à la taille du pays. Services beaucoup moins bons que sur Brussels Airlines. Des gens qui jasaient tout au long du vol, au point où le confort n'était pas au RDV. Finalement, le commandant de bord, annonce la descente sur Montréal. Sur nos écrans aussi, ça s'annonçait. Beaucoup de frissons. Waouuuh, ce pays dont on rêvé si tant, finalement, il a suffit de 15h de vol pour le voir. On aborde donc Montréal avec ses gratte-ciel et ses grands espaces verts. Très belle ville en passant.

Il faisait un soleil de plomb sur Montréal ce 21 Septembre 2011, début de l'automne.

On passe les services d'immigration. Il y avait un monde fou. Une agente aperçut notre bébé et nous ouvre un vanne et nous passâmes très rapidement. ça nous a vraiment fait du bien. Direction, nos bagages. Passage à la douane. Avant de partir, j'avais déjà fait la liste de nos effets. On remet les confirmations de résidence et après quelques vérifications et signatures, l'agent nous remet nos copies. Je lui remets la liste des effets. Il me trouve bien organisé. Il nous souhaite la bienvenue et nous remets des documents pour notre installation. Direction immigration Québec, juste à côté. Une gentille dame nous reçoit et nous donnes des directives aussi avec des documents et finit par nous souhaiter la bienvenue au Québec. On sort donc de tout ce labyrinthe de paperasses.

Et pour ceux qui s'en souviendront, nous allions au lac st jean, car nous avons une famille québécoise correspondante qui nous a incités à nous installer dans leur ville, la ville de Roberval au lieu de Québec où nous comptions aller.

Nous rentrâmes donc dans le hall et quelques 5 mn après, le couple amis québécois étaient là pour nous conduire dans notre nouvelle ville. Les nombreuses valises bien attachées, on embarque pour Roberval, la ville au bord du lac. Après 7 heures, de routes on arrive enfin vers minuit. Les enfants du couple et leurs amis ét

  • Habitués
Posté(e)

Franck D merci ^pour ce récit même s'il parait incomplet. la dernière phrase est entrecoupé. En tout cas ce forum nous apporte tous et on ne peut que se dire merci mutuellement car l’expérience des uns profite aux autres. Merci a toi aussi.

Bref on a compris l'essentiel. on attend maintenant que tu nous parles de ta vie de ces 4 1ers mois dans ton nouveau pays.

Félicitation à tous ceux qui ont eu leur visa. C'est vrai que le TGV a changé de camp mais l'essentiel est que les choses avancent. Pour ceux qui attendent (comme moi), je nous souhaitent la patience.

JE SUIS CONVAINCU, 2012 QUI S'ANNONCE NOUS APPORTERA TOUT SON LOT DE BONHEUR. ALORS JE SOUHAITE A TOUS BONNE ET HEUREUSE ANNÉE 2012

  • Habitués
Posté(e)

Bonjour à toutes et à tous.

Une certaine loi de la nature veut qu'on soit reconnaissant envers des gens qui à un moment ou un autre de votre vie, vous ont apporté leur accompagnement dans l'accomplissement de vos rêves. C'est ce qui justifie donc ma démarche de ce matin 100 jours après mon installation dans ce pays dont j'ai toujours rêvé.

J'ai découvert ce précieux site le 23 Décembre 2009 et comme la plupart de ceux qui la visitent ou qui en sont membres, il m'a énormément aidé en termes d'informations à la préparation de mon installation au Canada, notamment au Québec.

Ainsi donc a commencé l'aventure, le 25 Mai 2009, date à laquelle j'ai envoyé ma DCSQ au BIQ de Paris. Et pour ceux qui ont suivi mon parcours sur ce site, ce ne fut pas facile avec des hauts et des bas. Mais finalement, je me trouve très chanceux par rapport à beaucoup.

Finalement, après la visite médicale, les choses se sont vraiment accélérées. La brune en poche un mois après et les visas dans la foulée, notamment le 15 Août 2011. Et pour le croyant que je suis, je ne pouvais rêver de date aussi extraordinaire.

Après, la finalisation de la préparation du voyage on quitte le Bénin, notre pays, le 20 Septembre 2011 (mon épouse et moi et notre fils d'alors 20 mois). Beaucoup d'anxiété et d'interrogations. Un peu de tristesse de laisser derrière soi ceux qu'on aime (les parents, les amis). Je voudrais avant de continuer dire un sincère merci à mon ami Rock et son épouse que j'ai connus grâce à immiger.com. Vivement que votre dossier aboutissement rapidement. on vous attend icitte (pour parler québécois).

Le vol sur Brussels Airlines fut impeccable, rien à signaler. A l'heure, services à bord excellents, appareil presque neufs, et en plus ils étaient aux petits soins de mon fils.

Après une petite escale à Ouagadougou au Burkina, nous arrivâmes à Bruxelles à 5h30mn.

Un petit repos s'imposait et après 5 heures de correspondance, nous voilà embarqué sur Air Canada. Oh mon Dieu, je n'avais vu d'aussi gros avion de ma vie. Un avion à la taille du pays. Services beaucoup moins bons que sur Brussels Airlines. Des gens qui jasaient tout au long du vol, au point où le confort n'était pas au RDV. Finalement, le commandant de bord, annonce la descente sur Montréal. Sur nos écrans aussi, ça s'annonçait. Beaucoup de frissons. Waouuuh, ce pays dont on a rêvé si tant, finalement, il a suffit de 15h de vol pour le voir. On aborde donc Montréal avec ses gratte-ciel et ses grands espaces verts. Très belle ville en passant.

Il faisait un soleil de plomb sur Montréal ce 21 Septembre 2011, début de l'automne.

On passe les services d'immigration. Il y avait un monde fou. Une agente aperçut notre bébé et nous ouvrit une vanne et nous passâmes très rapidement. ça nous a vraiment fait du bien. Direction, nos bagages. Passage à la douane. Avant de partir, j'avais déjà fait la liste de nos effets. On remet les confirmations de résidence et après quelques vérifications et signatures, l'agent nous remet nos copies. Je lui remets la liste des effets. Il me trouve bien organisé. Il nous souhaite la bienvenue et nous remets des documents pour notre installation. Direction immigration Québec, juste à côté. Une gentille dame nous reçoit et nous donnes des directives aussi avec des documents et finit par nous souhaiter la bienvenue au Québec. On sort donc de tout ce labyrinthe de paperasses.

Et pour ceux qui s'en souviendront, nous allions au lac st jean, car nous avons une famille québécoise correspondante qui nous a incités à nous installer dans leur ville, la ville de Roberval au lieu de Québec où nous comptions aller.

Nous rentrâmes donc dans le hall et quelques 5 mn après, le couple ami québécois était là pour nous conduire dans notre nouvelle ville. Les nombreuses valises bien attachées, on embarque pour Roberval, la ville au bord du lac. Après 7 heures de route on nous voilà enfin vers minuit à Roberval, coquette petite ville en passant. Les enfants du couple et leurs amis étaient là et nous attendaient, tellement ils étaient curieux de toucher des africains, les vrais.

L'accueil de cette nuit fut chaleureux. On a pu s'offrir un bout de sommeil et le lendemain, le petit déjeuner nous attendait avant notre réveil. Entre temps, l'organisme Portes ouvertes sur Lac qui s'occupe d'accueillir les nouveaux arrivants au lac et de faciliter leur installation, nous envoie notre agente d'intégration. Une gentille dame très dévouée aux moindres soucis des nouveaux arrivants. On embarque avec elle pour une petite discussion dans un restaurant où nous dégustâmes notre première poutine.

Le soir, on part avec le couple ami qui pour les premiers jours nousa hébergés, visiter l'appartement qu'il nous avait trouvé. L'appartement nous plait et on signe le bail avec des propriétaires super gentils. Chose étrange, le propriétaire nous informe qu'il a un frigo et une télé à nous donner qu'il voulait les envoyer dans les magasins de vente d'électroménagers d'occasion. On va voir le frigo et la télé; de jolis électros, très bien fonctionnels que nous acceptâmes à coeur joie. On passe le reste de la journée dans les démarches administratives (NAS, RAMQ, BANQUE...)

Le lendemain, on appelle pour l'électricité et pour les services de téléphonie, internet et télé. On appelle, immigration canada pour communiquer notre adresse et la SAAQ pour le permis de conduire.

Les amis de nos amis informés de notre venue viennent nous saluer qui avec de la vaisselle, qui avec des luminaires, qui avec des couettes de lits. Le lundi suivant notre arrivée, on va magasiner et on achète le reste de l’électroménager tous en occasion. Pas de neufs car on n’était pas venus avec beaucoup d'argent. L'appartement est complètement équipé et on y déménage une semaine après notre arrivée.

Alors commence, notre nouvelle vie québécoise. Avec l'aide de notre agente d'intégration, nos CV et lettres de présentations ont été refaits à la québécoise. Nous avions déjà essayé de les faire avant notre arrivée. L'agente nous a trouvé assez informés sur le Québec et assez préparés et qu'on ne devait pas avoir du mal à vraiment s'intégrer.

On rencontre des employeurs et finalement 9 jours après notre arrivée, je trouve un emploi dans le domaine de la vente où je devais assister l'assistant gérant, ce qui n'est pas mon domaine d'expertise. Après deux semaines, l'employeur se rend compte que je ne maîtrisais toujours pas les produits et me propose de prendre un brake au risque de voir le syndicat lui créer des ennuis. Il me propose de me réembaucher le 2 janvier 2012, le temps que je m'intègre un peu à ma nouvelle société. Ce que j'accepte. Ce qui m'a quand même étonné et que je trouve assez hypocrite, c'est que cette situation se produit le lendemain du jour où j'avais reçu des compliments de l'assistant gérant. Et ce même assistant gérant a proposé au Directeur de me congédier momentanément. Dans le même temps, un québécois est embauché. Fut-ce une coïncidence, je ne saurais le dire. Mais cette situation ne m'a pas ébranlé car, j'avais lu beaucoup de récits d'immigrants et je savais, la route de l'intégration ne devait pas être linéaire. Je prends la vie du bon côté malgré ma déception et je me dis que tout ce qui arrive, arrive pour quelque chose. Je mets mon temps à profit. J'achète, les codes de la route du Québec et je prépare mon permis car j'avais pris RDV pour le 10 Octobre. Une fois au RDV, puisque, j'avais un permis béninois vieux de 6 ans, je reçois une autorisation de conduire au Québec pendant 6 mois sans le permis québécois. L'agent me demande toutefois si j'étais prêts à passer l'examen théorique; ce que je fis avec succès. Mon examen théorique passé, je prends RDV pour l'examen pratique. Entre, je continue la recherche d'emploi. Je passe des entrevues aussi bien dans mon domaine que dans les autres qui m'intéressaient. Entre temps, je prends 2 heures de cours de conduite québécoise et 1 heure de conduite avec mon ami québécois. Le 24 Octobre, je me présente encore à la SAAQ, et après une heure, je décroche le permis québécois. Et puisque je suis né en Novembre, je paie en même temps mon permis pour l'année 2012. Je reçois à l'instant, un document provisoire et le permis à la maison une semaine après. Il faut dire que c'était stressant car, j'étais informé que ça ne devait pas être facile. Mais comme ma philosophie est que si les gens arrivent à obtenir leurs permis d'un trait, je l'obtiendrai; j'ai eu mon permis un mois après mon arrivée. Ce fut une bonne chose de fait.

Je rencontre des amis noirs africains ici qui ont vraiment réussi professionnellement et qui travaillent, qui pour le gouvernement du Québec, qui pour l'hôpital. Ils me disent que le secret pour vite s'intégrer professionnellement, c'est de faire un diplôme québécois.

J'avais en projet de continuer mes études pour un PHD, mais dans un domaine qui me passionnait, le domaine des affaires électroniques.

Fin octobre, j'envoie ma demande d'admission pour un DESS et un MBA en affaires électroniques à l'Université LAVAL en mode hybride. On envoie aussi, nos demandes d'équivalence de diplômes.

Début Novembre, je reçois un coup de fil de l'une des entreprises où j'avais déposé mon CV pour une entrevue. L'entrevue se déroule bien et 2 jours après, on m'appelle pour commencer le lundi suivant à temps plein. Beaucoup mieux que mon premier job.

Je commence avec deux semaines de formation payées et j'embarque dans l’équipe. J'y suis encore et ça fait mon affaire et rentre en parfaite adéquation avec mon projet académique et professionnel.

Du côté de mon épouse, elle compte également continuer ses études. Mais pour le moment, elle travail à temps partiel jusqu'à fin décembre, mais devait commencer un temps plein à compter de Mi-Janiver. On sera obligés d'envoyer le petit dans une garderie privée et recevoir le crédit d'impôt du gouvernement. C'est l'une des tares du Québec en plus du problème d'accès aux soins. Les places en garderies sont rares. Dites vous que nous avons inscrit notre fils 3 mois avant notre arrivée et plus de 3mois après notre arrivée, toujours pas de place en garderie publique. Cependant, le système de crédit d'impôt une bonne chose car il permet de compenser les dépenses pour des services que le gouvernement devait normalement offrir. Au moins là l'équité est respectée.

Concernant mes études, je consulte ma demande d'admission en ligne et je me rends compte que l'Université Laval a accepté sans condition mes deux demandes d'admission. Je choisis sans doute le MBA, car même si plus dur, il est plus côté avec plus d'ouverture professionnelle et m'ouvre la porte au PHD. Et là, je commence à la session de d'hiver 2012.

Début décembre, on reçoit tous nos documents (cartes soleil, cartes de résidents permanents), la carte NAS ayant été reçue depuis une semaine après notre arrivée.

Mi- décembre, nos demandes pour le soutien aux enfants ainsi que la PFCE et la PUGE sont finalisées et on en reçoit les lettres d’informations.

Et par un coup de chance, le voisin de notre appartement, m'informe qu'il s'est acheté une nouvelle voiture et voulait vendre l'autre. J'appelle mon ami québécois qui étant mécanicien pour la ville, me fait un checking de la voiture. Il donne son feu vert et on achète la voiture, l'immatriculation et les pneus d'hivers.

Ayant, un revenu stable, la Banque nous propose une carte de crédit. On accepte, la plus petite c’est-à-dire la classique, car j'en aurai besoin pour commander mes livres pour mes études et en plus ça nous permet de commencer à construire notre historique de crédit. J’en parle parce que j’ai lu à plusieurs reprises sur ce site que beaucoup d’immigrants ne pouvaient obtenir une carte de crédit avant 6 mois de leur installation. Je pense qu’en même qu’en région, c’est relativement plus facile.

Pour finir, beaucoup nous avaient informés de la gentillesse des gens du lac. Effectivement, les gens ici sont très gentils, disposés à vous aider et aussi très curieux car n'ayant pas une forte expérience de l'immigration. Imaginer que des gens rencontrés au détour d'une séance de vaccination contre la grippe (vaccination qui se fait en période d'hiver), nous invite à Noël chez eux. Malheureusement, on ne pouvait accepter leur offre car nous devions fêter Noël avec notre famille ami québécoise qui a été et demeure encore très disponible pour nous. Je prie Dieu de les bénir abondamment. Ils ont vraiment contribué à notre intégration. Par contre, au lac st jean, le froid est vraiment présent avec beaucoup de neige. Mais c’est très beau la neige et en Janvier commence les activités d’hiver auxquelles on a hâte de participer. Nous aimons notre vie ici. On rencontre des gens vraiment très mal commodes mais plus de gens gentils et c’est ça qui compte. Et si j’ai quelques conseils à vous donner, préparez vous très bien et surtout financièrement car ici, l’argent fond comme la neige au soleil. Prenez beaucoup d’informations sur votre nouveau pays et notamment la ville où vous comptez vous installer. Et surtout ne soyez pas plus royalistes que le roi. Je le dis parce que j’ai rencontré des ressortissants d’un certain pays qui chialait sur tout même des privilèges qu’ils n’auraient jamais rêvé avoir dans leurs pays d’origine.

A date, 100 jours après notre installation, beaucoup de choses ont été accomplies et je ne doute pas que nous avons eu de la chance comme tout le monde s'accorde à nous le dire ici. La main de Dieu et notre préparation en ont été pour beaucoup. J'ai fois qu'à mon prochain récit, beaucoup de choses auraient encore changé en bien. Je ne me leurre pas que tout sera beau ou positif. Mais puisque, nous sommes là pour réussir, on réussira.

Et je voudrais finir en vous souhaitant une très bonne et heureuse année. Que l'année 2012, voie, chacun selon sa situation, l'aboutissement de votre dossier, votre installation ou votre réussite dans ce pays qui nous accueille avec tant de générosité. Santé, bonheur et amour à tous.

  • Habitués
Posté(e)

Comme vous l'auriez deviner, par fausse manipulation, mon premier récit a été posté sans être achevé. C'est donc le second qui le bon. Cher Nousso, tu peux donc avoir une réponse à ta requête. Salutations à tous

  • Habitués
Posté(e)

Bonjour à toutes et à tous.

Une certaine loi de la nature veut qu'on soit reconnaissant envers des gens qui à un moment ou un autre de votre vie, vous ont apporté leur accompagnement dans l'accomplissement de vos rêves. C'est ce qui justifie donc ma démarche de ce matin 100 jours après mon installation dans ce pays dont j'ai toujours rêvé.

J'ai découvert ce précieux site le 23 Décembre 2009 et comme la plupart de ceux qui la visitent ou qui en sont membres, il m'a énormément aidé en termes d'informations à la préparation de mon installation au Canada, notamment au Québec.

Ainsi donc a commencé l'aventure, le 25 Mai 2009, date à laquelle j'ai envoyé ma DCSQ au BIQ de Paris. Et pour ceux qui ont suivi mon parcours sur ce site, ce ne fut pas facile avec des hauts et des bas. Mais finalement, je me trouve très chanceux par rapport à beaucoup.

Finalement, après la visite médicale, les choses se sont vraiment accélérées. La brune en poche un mois après et les visas dans la foulée, notamment le 15 Août 2011. Et pour le croyant que je suis, je ne pouvais rêver de date aussi extraordinaire.

Après, la finalisation de la préparation du voyage on quitte le Bénin, notre pays, le 20 Septembre 2011 (mon épouse et moi et notre fils d'alors 20 mois). Beaucoup d'anxiété et d'interrogations. Un peu de tristesse de laisser derrière soi ceux qu'on aime (les parents, les amis). Je voudrais avant de continuer dire un sincère merci à mon ami Rock et son épouse que j'ai connus grâce à immiger.com. Vivement que votre dossier aboutissement rapidement. on vous attend icitte (pour parler québécois).

Le vol sur Brussels Airlines fut impeccable, rien à signaler. A l'heure, services à bord excellents, appareil presque neufs, et en plus ils étaient aux petits soins de mon fils.

Après une petite escale à Ouagadougou au Burkina, nous arrivâmes à Bruxelles à 5h30mn.

Un petit repos s'imposait et après 5 heures de correspondance, nous voilà embarqué sur Air Canada. Oh mon Dieu, je n'avais vu d'aussi gros avion de ma vie. Un avion à la taille du pays. Services beaucoup moins bons que sur Brussels Airlines. Des gens qui jasaient tout au long du vol, au point où le confort n'était pas au RDV. Finalement, le commandant de bord, annonce la descente sur Montréal. Sur nos écrans aussi, ça s'annonçait. Beaucoup de frissons. Waouuuh, ce pays dont on a rêvé si tant, finalement, il a suffit de 15h de vol pour le voir. On aborde donc Montréal avec ses gratte-ciel et ses grands espaces verts. Très belle ville en passant.

Il faisait un soleil de plomb sur Montréal ce 21 Septembre 2011, début de l'automne.

On passe les services d'immigration. Il y avait un monde fou. Une agente aperçut notre bébé et nous ouvrit une vanne et nous passâmes très rapidement. ça nous a vraiment fait du bien. Direction, nos bagages. Passage à la douane. Avant de partir, j'avais déjà fait la liste de nos effets. On remet les confirmations de résidence et après quelques vérifications et signatures, l'agent nous remet nos copies. Je lui remets la liste des effets. Il me trouve bien organisé. Il nous souhaite la bienvenue et nous remets des documents pour notre installation. Direction immigration Québec, juste à côté. Une gentille dame nous reçoit et nous donnes des directives aussi avec des documents et finit par nous souhaiter la bienvenue au Québec. On sort donc de tout ce labyrinthe de paperasses.

Et pour ceux qui s'en souviendront, nous allions au lac st jean, car nous avons une famille québécoise correspondante qui nous a incités à nous installer dans leur ville, la ville de Roberval au lieu de Québec où nous comptions aller.

Nous rentrâmes donc dans le hall et quelques 5 mn après, le couple ami québécois était là pour nous conduire dans notre nouvelle ville. Les nombreuses valises bien attachées, on embarque pour Roberval, la ville au bord du lac. Après 7 heures de route on nous voilà enfin vers minuit à Roberval, coquette petite ville en passant. Les enfants du couple et leurs amis étaient là et nous attendaient, tellement ils étaient curieux de toucher des africains, les vrais.

L'accueil de cette nuit fut chaleureux. On a pu s'offrir un bout de sommeil et le lendemain, le petit déjeuner nous attendait avant notre réveil. Entre temps, l'organisme Portes ouvertes sur Lac qui s'occupe d'accueillir les nouveaux arrivants au lac et de faciliter leur installation, nous envoie notre agente d'intégration. Une gentille dame très dévouée aux moindres soucis des nouveaux arrivants. On embarque avec elle pour une petite discussion dans un restaurant où nous dégustâmes notre première poutine.

Le soir, on part avec le couple ami qui pour les premiers jours nousa hébergés, visiter l'appartement qu'il nous avait trouvé. L'appartement nous plait et on signe le bail avec des propriétaires super gentils. Chose étrange, le propriétaire nous informe qu'il a un frigo et une télé à nous donner qu'il voulait les envoyer dans les magasins de vente d'électroménagers d'occasion. On va voir le frigo et la télé; de jolis électros, très bien fonctionnels que nous acceptâmes à coeur joie. On passe le reste de la journée dans les démarches administratives (NAS, RAMQ, BANQUE...)

Le lendemain, on appelle pour l'électricité et pour les services de téléphonie, internet et télé. On appelle, immigration canada pour communiquer notre adresse et la SAAQ pour le permis de conduire.

Les amis de nos amis informés de notre venue viennent nous saluer qui avec de la vaisselle, qui avec des luminaires, qui avec des couettes de lits. Le lundi suivant notre arrivée, on va magasiner et on achète le reste de l’électroménager tous en occasion. Pas de neufs car on n’était pas venus avec beaucoup d'argent. L'appartement est complètement équipé et on y déménage une semaine après notre arrivée.

Alors commence, notre nouvelle vie québécoise. Avec l'aide de notre agente d'intégration, nos CV et lettres de présentations ont été refaits à la québécoise. Nous avions déjà essayé de les faire avant notre arrivée. L'agente nous a trouvé assez informés sur le Québec et assez préparés et qu'on ne devait pas avoir du mal à vraiment s'intégrer.

On rencontre des employeurs et finalement 9 jours après notre arrivée, je trouve un emploi dans le domaine de la vente où je devais assister l'assistant gérant, ce qui n'est pas mon domaine d'expertise. Après deux semaines, l'employeur se rend compte que je ne maîtrisais toujours pas les produits et me propose de prendre un brake au risque de voir le syndicat lui créer des ennuis. Il me propose de me réembaucher le 2 janvier 2012, le temps que je m'intègre un peu à ma nouvelle société. Ce que j'accepte. Ce qui m'a quand même étonné et que je trouve assez hypocrite, c'est que cette situation se produit le lendemain du jour où j'avais reçu des compliments de l'assistant gérant. Et ce même assistant gérant a proposé au Directeur de me congédier momentanément. Dans le même temps, un québécois est embauché. Fut-ce une coïncidence, je ne saurais le dire. Mais cette situation ne m'a pas ébranlé car, j'avais lu beaucoup de récits d'immigrants et je savais, la route de l'intégration ne devait pas être linéaire. Je prends la vie du bon côté malgré ma déception et je me dis que tout ce qui arrive, arrive pour quelque chose. Je mets mon temps à profit. J'achète, les codes de la route du Québec et je prépare mon permis car j'avais pris RDV pour le 10 Octobre. Une fois au RDV, puisque, j'avais un permis béninois vieux de 6 ans, je reçois une autorisation de conduire au Québec pendant 6 mois sans le permis québécois. L'agent me demande toutefois si j'étais prêts à passer l'examen théorique; ce que je fis avec succès. Mon examen théorique passé, je prends RDV pour l'examen pratique. Entre, je continue la recherche d'emploi. Je passe des entrevues aussi bien dans mon domaine que dans les autres qui m'intéressaient. Entre temps, je prends 2 heures de cours de conduite québécoise et 1 heure de conduite avec mon ami québécois. Le 24 Octobre, je me présente encore à la SAAQ, et après une heure, je décroche le permis québécois. Et puisque je suis né en Novembre, je paie en même temps mon permis pour l'année 2012. Je reçois à l'instant, un document provisoire et le permis à la maison une semaine après. Il faut dire que c'était stressant car, j'étais informé que ça ne devait pas être facile. Mais comme ma philosophie est que si les gens arrivent à obtenir leurs permis d'un trait, je l'obtiendrai; j'ai eu mon permis un mois après mon arrivée. Ce fut une bonne chose de fait.

Je rencontre des amis noirs africains ici qui ont vraiment réussi professionnellement et qui travaillent, qui pour le gouvernement du Québec, qui pour l'hôpital. Ils me disent que le secret pour vite s'intégrer professionnellement, c'est de faire un diplôme québécois.

J'avais en projet de continuer mes études pour un PHD, mais dans un domaine qui me passionnait, le domaine des affaires électroniques.

Fin octobre, j'envoie ma demande d'admission pour un DESS et un MBA en affaires électroniques à l'Université LAVAL en mode hybride. On envoie aussi, nos demandes d'équivalence de diplômes.

Début Novembre, je reçois un coup de fil de l'une des entreprises où j'avais déposé mon CV pour une entrevue. L'entrevue se déroule bien et 2 jours après, on m'appelle pour commencer le lundi suivant à temps plein. Beaucoup mieux que mon premier job.

Je commence avec deux semaines de formation payées et j'embarque dans l’équipe. J'y suis encore et ça fait mon affaire et rentre en parfaite adéquation avec mon projet académique et professionnel.

Du côté de mon épouse, elle compte également continuer ses études. Mais pour le moment, elle travail à temps partiel jusqu'à fin décembre, mais devait commencer un temps plein à compter de Mi-Janiver. On sera obligés d'envoyer le petit dans une garderie privée et recevoir le crédit d'impôt du gouvernement. C'est l'une des tares du Québec en plus du problème d'accès aux soins. Les places en garderies sont rares. Dites vous que nous avons inscrit notre fils 3 mois avant notre arrivée et plus de 3mois après notre arrivée, toujours pas de place en garderie publique. Cependant, le système de crédit d'impôt une bonne chose car il permet de compenser les dépenses pour des services que le gouvernement devait normalement offrir. Au moins là l'équité est respectée.

Concernant mes études, je consulte ma demande d'admission en ligne et je me rends compte que l'Université Laval a accepté sans condition mes deux demandes d'admission. Je choisis sans doute le MBA, car même si plus dur, il est plus côté avec plus d'ouverture professionnelle et m'ouvre la porte au PHD. Et là, je commence à la session de d'hiver 2012.

Début décembre, on reçoit tous nos documents (cartes soleil, cartes de résidents permanents), la carte NAS ayant été reçue depuis une semaine après notre arrivée.

Mi- décembre, nos demandes pour le soutien aux enfants ainsi que la PFCE et la PUGE sont finalisées et on en reçoit les lettres d’informations.

Et par un coup de chance, le voisin de notre appartement, m'informe qu'il s'est acheté une nouvelle voiture et voulait vendre l'autre. J'appelle mon ami québécois qui étant mécanicien pour la ville, me fait un checking de la voiture. Il donne son feu vert et on achète la voiture, l'immatriculation et les pneus d'hivers.

Ayant, un revenu stable, la Banque nous propose une carte de crédit. On accepte, la plus petite c’est-à-dire la classique, car j'en aurai besoin pour commander mes livres pour mes études et en plus ça nous permet de commencer à construire notre historique de crédit. J’en parle parce que j’ai lu à plusieurs reprises sur ce site que beaucoup d’immigrants ne pouvaient obtenir une carte de crédit avant 6 mois de leur installation. Je pense qu’en même qu’en région, c’est relativement plus facile.

Pour finir, beaucoup nous avaient informés de la gentillesse des gens du lac. Effectivement, les gens ici sont très gentils, disposés à vous aider et aussi très curieux car n'ayant pas une forte expérience de l'immigration. Imaginer que des gens rencontrés au détour d'une séance de vaccination contre la grippe (vaccination qui se fait en période d'hiver), nous invite à Noël chez eux. Malheureusement, on ne pouvait accepter leur offre car nous devions fêter Noël avec notre famille ami québécoise qui a été et demeure encore très disponible pour nous. Je prie Dieu de les bénir abondamment. Ils ont vraiment contribué à notre intégration. Par contre, au lac st jean, le froid est vraiment présent avec beaucoup de neige. Mais c’est très beau la neige et en Janvier commence les activités d’hiver auxquelles on a hâte de participer. Nous aimons notre vie ici. On rencontre des gens vraiment très mal commodes mais plus de gens gentils et c’est ça qui compte. Et si j’ai quelques conseils à vous donner, préparez vous très bien et surtout financièrement car ici, l’argent fond comme la neige au soleil. Prenez beaucoup d’informations sur votre nouveau pays et notamment la ville où vous comptez vous installer. Et surtout ne soyez pas plus royalistes que le roi. Je le dis parce que j’ai rencontré des ressortissants d’un certain pays qui chialait sur tout même des privilèges qu’ils n’auraient jamais rêvé avoir dans leurs pays d’origine.

A date, 100 jours après notre installation, beaucoup de choses ont été accomplies et je ne doute pas que nous avons eu de la chance comme tout le monde s'accorde à nous le dire ici. La main de Dieu et notre préparation en ont été pour beaucoup. J'ai fois qu'à mon prochain récit, beaucoup de choses auraient encore changé en bien. Je ne me leurre pas que tout sera beau ou positif. Mais puisque, nous sommes là pour réussir, on réussira.

Et je voudrais finir en vous souhaitant une très bonne et heureuse année. Que l'année 2012, voie, chacun selon sa situation, l'aboutissement de votre dossier, votre installation ou votre réussite dans ce pays qui nous accueille avec tant de générosité. Santé, bonheur et amour à tous.

ahhhh ces quebecois

peut on avoir une idee de ton salaire a l embauche??? juste une curiosite please

  • Habitués
Posté(e)

Très bonne année à tous les attendeux ainsi que lesinstallés. Que cette année 2012 soit encore plus productive en brune et moins stressante que les autres.

Tous mes voeux de santé, bonheur, propérité amour et réussite dans tous vos projets.

God or Allah bless you all. :hi:

Posté(e)

Bonjour à toutes et à tous.

Une certaine loi de la nature veut qu'on soit reconnaissant envers des gens qui à un moment ou un autre de votre vie, vous ont apporté leur accompagnement dans l'accomplissement de vos rêves. C'est ce qui justifie donc ma démarche de ce matin 100 jours après mon installation dans ce pays dont j'ai toujours rêvé.

J'ai découvert ce précieux site le 23 Décembre 2009 et comme la plupart de ceux qui la visitent ou qui en sont membres, il m'a énormément aidé en termes d'informations à la préparation de mon installation au Canada, notamment au Québec.

Ainsi donc a commencé l'aventure, le 25 Mai 2009, date à laquelle j'ai envoyé ma DCSQ au BIQ de Paris. Et pour ceux qui ont suivi mon parcours sur ce site, ce ne fut pas facile avec des hauts et des bas. Mais finalement, je me trouve très chanceux par rapport à beaucoup.

Finalement, après la visite médicale, les choses se sont vraiment accélérées. La brune en poche un mois après et les visas dans la foulée, notamment le 15 Août 2011. Et pour le croyant que je suis, je ne pouvais rêver de date aussi extraordinaire.

Après, la finalisation de la préparation du voyage on quitte le Bénin, notre pays, le 20 Septembre 2011 (mon épouse et moi et notre fils d'alors 20 mois). Beaucoup d'anxiété et d'interrogations. Un peu de tristesse de laisser derrière soi ceux qu'on aime (les parents, les amis). Je voudrais avant de continuer dire un sincère merci à mon ami Rock et son épouse que j'ai connus grâce à immiger.com. Vivement que votre dossier aboutissement rapidement. on vous attend icitte (pour parler québécois).

Le vol sur Brussels Airlines fut impeccable, rien à signaler. A l'heure, services à bord excellents, appareil presque neufs, et en plus ils étaient aux petits soins de mon fils.

Après une petite escale à Ouagadougou au Burkina, nous arrivâmes à Bruxelles à 5h30mn.

Un petit repos s'imposait et après 5 heures de correspondance, nous voilà embarqué sur Air Canada. Oh mon Dieu, je n'avais vu d'aussi gros avion de ma vie. Un avion à la taille du pays. Services beaucoup moins bons que sur Brussels Airlines. Des gens qui jasaient tout au long du vol, au point où le confort n'était pas au RDV. Finalement, le commandant de bord, annonce la descente sur Montréal. Sur nos écrans aussi, ça s'annonçait. Beaucoup de frissons. Waouuuh, ce pays dont on a rêvé si tant, finalement, il a suffit de 15h de vol pour le voir. On aborde donc Montréal avec ses gratte-ciel et ses grands espaces verts. Très belle ville en passant.

Il faisait un soleil de plomb sur Montréal ce 21 Septembre 2011, début de l'automne.

On passe les services d'immigration. Il y avait un monde fou. Une agente aperçut notre bébé et nous ouvrit une vanne et nous passâmes très rapidement. ça nous a vraiment fait du bien. Direction, nos bagages. Passage à la douane. Avant de partir, j'avais déjà fait la liste de nos effets. On remet les confirmations de résidence et après quelques vérifications et signatures, l'agent nous remet nos copies. Je lui remets la liste des effets. Il me trouve bien organisé. Il nous souhaite la bienvenue et nous remets des documents pour notre installation. Direction immigration Québec, juste à côté. Une gentille dame nous reçoit et nous donnes des directives aussi avec des documents et finit par nous souhaiter la bienvenue au Québec. On sort donc de tout ce labyrinthe de paperasses.

Et pour ceux qui s'en souviendront, nous allions au lac st jean, car nous avons une famille québécoise correspondante qui nous a incités à nous installer dans leur ville, la ville de Roberval au lieu de Québec où nous comptions aller.

Nous rentrâmes donc dans le hall et quelques 5 mn après, le couple ami québécois était là pour nous conduire dans notre nouvelle ville. Les nombreuses valises bien attachées, on embarque pour Roberval, la ville au bord du lac. Après 7 heures de route on nous voilà enfin vers minuit à Roberval, coquette petite ville en passant. Les enfants du couple et leurs amis étaient là et nous attendaient, tellement ils étaient curieux de toucher des africains, les vrais.

L'accueil de cette nuit fut chaleureux. On a pu s'offrir un bout de sommeil et le lendemain, le petit déjeuner nous attendait avant notre réveil. Entre temps, l'organisme Portes ouvertes sur Lac qui s'occupe d'accueillir les nouveaux arrivants au lac et de faciliter leur installation, nous envoie notre agente d'intégration. Une gentille dame très dévouée aux moindres soucis des nouveaux arrivants. On embarque avec elle pour une petite discussion dans un restaurant où nous dégustâmes notre première poutine.

Le soir, on part avec le couple ami qui pour les premiers jours nousa hébergés, visiter l'appartement qu'il nous avait trouvé. L'appartement nous plait et on signe le bail avec des propriétaires super gentils. Chose étrange, le propriétaire nous informe qu'il a un frigo et une télé à nous donner qu'il voulait les envoyer dans les magasins de vente d'électroménagers d'occasion. On va voir le frigo et la télé; de jolis électros, très bien fonctionnels que nous acceptâmes à coeur joie. On passe le reste de la journée dans les démarches administratives (NAS, RAMQ, BANQUE...)

Le lendemain, on appelle pour l'électricité et pour les services de téléphonie, internet et télé. On appelle, immigration canada pour communiquer notre adresse et la SAAQ pour le permis de conduire.

Les amis de nos amis informés de notre venue viennent nous saluer qui avec de la vaisselle, qui avec des luminaires, qui avec des couettes de lits. Le lundi suivant notre arrivée, on va magasiner et on achète le reste de l’électroménager tous en occasion. Pas de neufs car on n’était pas venus avec beaucoup d'argent. L'appartement est complètement équipé et on y déménage une semaine après notre arrivée.

Alors commence, notre nouvelle vie québécoise. Avec l'aide de notre agente d'intégration, nos CV et lettres de présentations ont été refaits à la québécoise. Nous avions déjà essayé de les faire avant notre arrivée. L'agente nous a trouvé assez informés sur le Québec et assez préparés et qu'on ne devait pas avoir du mal à vraiment s'intégrer.

On rencontre des employeurs et finalement 9 jours après notre arrivée, je trouve un emploi dans le domaine de la vente où je devais assister l'assistant gérant, ce qui n'est pas mon domaine d'expertise. Après deux semaines, l'employeur se rend compte que je ne maîtrisais toujours pas les produits et me propose de prendre un brake au risque de voir le syndicat lui créer des ennuis. Il me propose de me réembaucher le 2 janvier 2012, le temps que je m'intègre un peu à ma nouvelle société. Ce que j'accepte. Ce qui m'a quand même étonné et que je trouve assez hypocrite, c'est que cette situation se produit le lendemain du jour où j'avais reçu des compliments de l'assistant gérant. Et ce même assistant gérant a proposé au Directeur de me congédier momentanément. Dans le même temps, un québécois est embauché. Fut-ce une coïncidence, je ne saurais le dire. Mais cette situation ne m'a pas ébranlé car, j'avais lu beaucoup de récits d'immigrants et je savais, la route de l'intégration ne devait pas être linéaire. Je prends la vie du bon côté malgré ma déception et je me dis que tout ce qui arrive, arrive pour quelque chose. Je mets mon temps à profit. J'achète, les codes de la route du Québec et je prépare mon permis car j'avais pris RDV pour le 10 Octobre. Une fois au RDV, puisque, j'avais un permis béninois vieux de 6 ans, je reçois une autorisation de conduire au Québec pendant 6 mois sans le permis québécois. L'agent me demande toutefois si j'étais prêts à passer l'examen théorique; ce que je fis avec succès. Mon examen théorique passé, je prends RDV pour l'examen pratique. Entre, je continue la recherche d'emploi. Je passe des entrevues aussi bien dans mon domaine que dans les autres qui m'intéressaient. Entre temps, je prends 2 heures de cours de conduite québécoise et 1 heure de conduite avec mon ami québécois. Le 24 Octobre, je me présente encore à la SAAQ, et après une heure, je décroche le permis québécois. Et puisque je suis né en Novembre, je paie en même temps mon permis pour l'année 2012. Je reçois à l'instant, un document provisoire et le permis à la maison une semaine après. Il faut dire que c'était stressant car, j'étais informé que ça ne devait pas être facile. Mais comme ma philosophie est que si les gens arrivent à obtenir leurs permis d'un trait, je l'obtiendrai; j'ai eu mon permis un mois après mon arrivée. Ce fut une bonne chose de fait.

Je rencontre des amis noirs africains ici qui ont vraiment réussi professionnellement et qui travaillent, qui pour le gouvernement du Québec, qui pour l'hôpital. Ils me disent que le secret pour vite s'intégrer professionnellement, c'est de faire un diplôme québécois.

J'avais en projet de continuer mes études pour un PHD, mais dans un domaine qui me passionnait, le domaine des affaires électroniques.

Fin octobre, j'envoie ma demande d'admission pour un DESS et un MBA en affaires électroniques à l'Université LAVAL en mode hybride. On envoie aussi, nos demandes d'équivalence de diplômes.

Début Novembre, je reçois un coup de fil de l'une des entreprises où j'avais déposé mon CV pour une entrevue. L'entrevue se déroule bien et 2 jours après, on m'appelle pour commencer le lundi suivant à temps plein. Beaucoup mieux que mon premier job.

Je commence avec deux semaines de formation payées et j'embarque dans l’équipe. J'y suis encore et ça fait mon affaire et rentre en parfaite adéquation avec mon projet académique et professionnel.

Du côté de mon épouse, elle compte également continuer ses études. Mais pour le moment, elle travail à temps partiel jusqu'à fin décembre, mais devait commencer un temps plein à compter de Mi-Janiver. On sera obligés d'envoyer le petit dans une garderie privée et recevoir le crédit d'impôt du gouvernement. C'est l'une des tares du Québec en plus du problème d'accès aux soins. Les places en garderies sont rares. Dites vous que nous avons inscrit notre fils 3 mois avant notre arrivée et plus de 3mois après notre arrivée, toujours pas de place en garderie publique. Cependant, le système de crédit d'impôt une bonne chose car il permet de compenser les dépenses pour des services que le gouvernement devait normalement offrir. Au moins là l'équité est respectée.

Concernant mes études, je consulte ma demande d'admission en ligne et je me rends compte que l'Université Laval a accepté sans condition mes deux demandes d'admission. Je choisis sans doute le MBA, car même si plus dur, il est plus côté avec plus d'ouverture professionnelle et m'ouvre la porte au PHD. Et là, je commence à la session de d'hiver 2012.

Début décembre, on reçoit tous nos documents (cartes soleil, cartes de résidents permanents), la carte NAS ayant été reçue depuis une semaine après notre arrivée.

Mi- décembre, nos demandes pour le soutien aux enfants ainsi que la PFCE et la PUGE sont finalisées et on en reçoit les lettres d’informations.

Et par un coup de chance, le voisin de notre appartement, m'informe qu'il s'est acheté une nouvelle voiture et voulait vendre l'autre. J'appelle mon ami québécois qui étant mécanicien pour la ville, me fait un checking de la voiture. Il donne son feu vert et on achète la voiture, l'immatriculation et les pneus d'hivers.

Ayant, un revenu stable, la Banque nous propose une carte de crédit. On accepte, la plus petite c’est-à-dire la classique, car j'en aurai besoin pour commander mes livres pour mes études et en plus ça nous permet de commencer à construire notre historique de crédit. J’en parle parce que j’ai lu à plusieurs reprises sur ce site que beaucoup d’immigrants ne pouvaient obtenir une carte de crédit avant 6 mois de leur installation. Je pense qu’en même qu’en région, c’est relativement plus facile.

Pour finir, beaucoup nous avaient informés de la gentillesse des gens du lac. Effectivement, les gens ici sont très gentils, disposés à vous aider et aussi très curieux car n'ayant pas une forte expérience de l'immigration. Imaginer que des gens rencontrés au détour d'une séance de vaccination contre la grippe (vaccination qui se fait en période d'hiver), nous invite à Noël chez eux. Malheureusement, on ne pouvait accepter leur offre car nous devions fêter Noël avec notre famille ami québécoise qui a été et demeure encore très disponible pour nous. Je prie Dieu de les bénir abondamment. Ils ont vraiment contribué à notre intégration. Par contre, au lac st jean, le froid est vraiment présent avec beaucoup de neige. Mais c’est très beau la neige et en Janvier commence les activités d’hiver auxquelles on a hâte de participer. Nous aimons notre vie ici. On rencontre des gens vraiment très mal commodes mais plus de gens gentils et c’est ça qui compte. Et si j’ai quelques conseils à vous donner, préparez vous très bien et surtout financièrement car ici, l’argent fond comme la neige au soleil. Prenez beaucoup d’informations sur votre nouveau pays et notamment la ville où vous comptez vous installer. Et surtout ne soyez pas plus royalistes que le roi. Je le dis parce que j’ai rencontré des ressortissants d’un certain pays qui chialait sur tout même des privilèges qu’ils n’auraient jamais rêvé avoir dans leurs pays d’origine.

A date, 100 jours après notre installation, beaucoup de choses ont été accomplies et je ne doute pas que nous avons eu de la chance comme tout le monde s'accorde à nous le dire ici. La main de Dieu et notre préparation en ont été pour beaucoup. J'ai fois qu'à mon prochain récit, beaucoup de choses auraient encore changé en bien. Je ne me leurre pas que tout sera beau ou positif. Mais puisque, nous sommes là pour réussir, on réussira.

Et je voudrais finir en vous souhaitant une très bonne et heureuse année. Que l'année 2012, voie, chacun selon sa situation, l'aboutissement de votre dossier, votre installation ou votre réussite dans ce pays qui nous accueille avec tant de générosité. Santé, bonheur et amour à tous.

ahhhh ces quebecois

peut on avoir une idee de ton salaire a l embauche??? juste une curiosite please

Merci pour toutes ses informations

Benne et heureuse année à toi et ta famille.

Bonnée à tous ceux qui sont sur ce forum, Que Dieu accomplisse le voeux de chacun de nous en cette année 2012

  • Habitués
Posté(e)

Bonjour à toutes et à tous.

Une certaine loi de la nature veut qu'on soit reconnaissant envers des gens qui à un moment ou un autre de votre vie, vous ont apporté leur accompagnement dans l'accomplissement de vos rêves. C'est ce qui justifie donc ma démarche de ce matin 100 jours après mon installation dans ce pays dont j'ai toujours rêvé.

J'ai découvert ce précieux site le 23 Décembre 2009 et comme la plupart de ceux qui la visitent ou qui en sont membres, il m'a énormément aidé en termes d'informations à la préparation de mon installation au Canada, notamment au Québec.

Ainsi donc a commencé l'aventure, le 25 Mai 2009, date à laquelle j'ai envoyé ma DCSQ au BIQ de Paris. Et pour ceux qui ont suivi mon parcours sur ce site, ce ne fut pas facile avec des hauts et des bas. Mais finalement, je me trouve très chanceux par rapport à beaucoup.

Finalement, après la visite médicale, les choses se sont vraiment accélérées. La brune en poche un mois après et les visas dans la foulée, notamment le 15 Août 2011. Et pour le croyant que je suis, je ne pouvais rêver de date aussi extraordinaire.

Après, la finalisation de la préparation du voyage on quitte le Bénin, notre pays, le 20 Septembre 2011 (mon épouse et moi et notre fils d'alors 20 mois). Beaucoup d'anxiété et d'interrogations. Un peu de tristesse de laisser derrière soi ceux qu'on aime (les parents, les amis). Je voudrais avant de continuer dire un sincère merci à mon ami Rock et son épouse que j'ai connus grâce à immiger.com. Vivement que votre dossier aboutissement rapidement. on vous attend icitte (pour parler québécois).

Le vol sur Brussels Airlines fut impeccable, rien à signaler. A l'heure, services à bord excellents, appareil presque neufs, et en plus ils étaient aux petits soins de mon fils.

Après une petite escale à Ouagadougou au Burkina, nous arrivâmes à Bruxelles à 5h30mn.

Un petit repos s'imposait et après 5 heures de correspondance, nous voilà embarqué sur Air Canada. Oh mon Dieu, je n'avais vu d'aussi gros avion de ma vie. Un avion à la taille du pays. Services beaucoup moins bons que sur Brussels Airlines. Des gens qui jasaient tout au long du vol, au point où le confort n'était pas au RDV. Finalement, le commandant de bord, annonce la descente sur Montréal. Sur nos écrans aussi, ça s'annonçait. Beaucoup de frissons. Waouuuh, ce pays dont on a rêvé si tant, finalement, il a suffit de 15h de vol pour le voir. On aborde donc Montréal avec ses gratte-ciel et ses grands espaces verts. Très belle ville en passant.

Il faisait un soleil de plomb sur Montréal ce 21 Septembre 2011, début de l'automne.

On passe les services d'immigration. Il y avait un monde fou. Une agente aperçut notre bébé et nous ouvrit une vanne et nous passâmes très rapidement. ça nous a vraiment fait du bien. Direction, nos bagages. Passage à la douane. Avant de partir, j'avais déjà fait la liste de nos effets. On remet les confirmations de résidence et après quelques vérifications et signatures, l'agent nous remet nos copies. Je lui remets la liste des effets. Il me trouve bien organisé. Il nous souhaite la bienvenue et nous remets des documents pour notre installation. Direction immigration Québec, juste à côté. Une gentille dame nous reçoit et nous donnes des directives aussi avec des documents et finit par nous souhaiter la bienvenue au Québec. On sort donc de tout ce labyrinthe de paperasses.

Et pour ceux qui s'en souviendront, nous allions au lac st jean, car nous avons une famille québécoise correspondante qui nous a incités à nous installer dans leur ville, la ville de Roberval au lieu de Québec où nous comptions aller.

Nous rentrâmes donc dans le hall et quelques 5 mn après, le couple ami québécois était là pour nous conduire dans notre nouvelle ville. Les nombreuses valises bien attachées, on embarque pour Roberval, la ville au bord du lac. Après 7 heures de route on nous voilà enfin vers minuit à Roberval, coquette petite ville en passant. Les enfants du couple et leurs amis étaient là et nous attendaient, tellement ils étaient curieux de toucher des africains, les vrais.

L'accueil de cette nuit fut chaleureux. On a pu s'offrir un bout de sommeil et le lendemain, le petit déjeuner nous attendait avant notre réveil. Entre temps, l'organisme Portes ouvertes sur Lac qui s'occupe d'accueillir les nouveaux arrivants au lac et de faciliter leur installation, nous envoie notre agente d'intégration. Une gentille dame très dévouée aux moindres soucis des nouveaux arrivants. On embarque avec elle pour une petite discussion dans un restaurant où nous dégustâmes notre première poutine.

Le soir, on part avec le couple ami qui pour les premiers jours nousa hébergés, visiter l'appartement qu'il nous avait trouvé. L'appartement nous plait et on signe le bail avec des propriétaires super gentils. Chose étrange, le propriétaire nous informe qu'il a un frigo et une télé à nous donner qu'il voulait les envoyer dans les magasins de vente d'électroménagers d'occasion. On va voir le frigo et la télé; de jolis électros, très bien fonctionnels que nous acceptâmes à coeur joie. On passe le reste de la journée dans les démarches administratives (NAS, RAMQ, BANQUE...)

Le lendemain, on appelle pour l'électricité et pour les services de téléphonie, internet et télé. On appelle, immigration canada pour communiquer notre adresse et la SAAQ pour le permis de conduire.

Les amis de nos amis informés de notre venue viennent nous saluer qui avec de la vaisselle, qui avec des luminaires, qui avec des couettes de lits. Le lundi suivant notre arrivée, on va magasiner et on achète le reste de l’électroménager tous en occasion. Pas de neufs car on n’était pas venus avec beaucoup d'argent. L'appartement est complètement équipé et on y déménage une semaine après notre arrivée.

Alors commence, notre nouvelle vie québécoise. Avec l'aide de notre agente d'intégration, nos CV et lettres de présentations ont été refaits à la québécoise. Nous avions déjà essayé de les faire avant notre arrivée. L'agente nous a trouvé assez informés sur le Québec et assez préparés et qu'on ne devait pas avoir du mal à vraiment s'intégrer.

On rencontre des employeurs et finalement 9 jours après notre arrivée, je trouve un emploi dans le domaine de la vente où je devais assister l'assistant gérant, ce qui n'est pas mon domaine d'expertise. Après deux semaines, l'employeur se rend compte que je ne maîtrisais toujours pas les produits et me propose de prendre un brake au risque de voir le syndicat lui créer des ennuis. Il me propose de me réembaucher le 2 janvier 2012, le temps que je m'intègre un peu à ma nouvelle société. Ce que j'accepte. Ce qui m'a quand même étonné et que je trouve assez hypocrite, c'est que cette situation se produit le lendemain du jour où j'avais reçu des compliments de l'assistant gérant. Et ce même assistant gérant a proposé au Directeur de me congédier momentanément. Dans le même temps, un québécois est embauché. Fut-ce une coïncidence, je ne saurais le dire. Mais cette situation ne m'a pas ébranlé car, j'avais lu beaucoup de récits d'immigrants et je savais, la route de l'intégration ne devait pas être linéaire. Je prends la vie du bon côté malgré ma déception et je me dis que tout ce qui arrive, arrive pour quelque chose. Je mets mon temps à profit. J'achète, les codes de la route du Québec et je prépare mon permis car j'avais pris RDV pour le 10 Octobre. Une fois au RDV, puisque, j'avais un permis béninois vieux de 6 ans, je reçois une autorisation de conduire au Québec pendant 6 mois sans le permis québécois. L'agent me demande toutefois si j'étais prêts à passer l'examen théorique; ce que je fis avec succès. Mon examen théorique passé, je prends RDV pour l'examen pratique. Entre, je continue la recherche d'emploi. Je passe des entrevues aussi bien dans mon domaine que dans les autres qui m'intéressaient. Entre temps, je prends 2 heures de cours de conduite québécoise et 1 heure de conduite avec mon ami québécois. Le 24 Octobre, je me présente encore à la SAAQ, et après une heure, je décroche le permis québécois. Et puisque je suis né en Novembre, je paie en même temps mon permis pour l'année 2012. Je reçois à l'instant, un document provisoire et le permis à la maison une semaine après. Il faut dire que c'était stressant car, j'étais informé que ça ne devait pas être facile. Mais comme ma philosophie est que si les gens arrivent à obtenir leurs permis d'un trait, je l'obtiendrai; j'ai eu mon permis un mois après mon arrivée. Ce fut une bonne chose de fait.

Je rencontre des amis noirs africains ici qui ont vraiment réussi professionnellement et qui travaillent, qui pour le gouvernement du Québec, qui pour l'hôpital. Ils me disent que le secret pour vite s'intégrer professionnellement, c'est de faire un diplôme québécois.

J'avais en projet de continuer mes études pour un PHD, mais dans un domaine qui me passionnait, le domaine des affaires électroniques.

Fin octobre, j'envoie ma demande d'admission pour un DESS et un MBA en affaires électroniques à l'Université LAVAL en mode hybride. On envoie aussi, nos demandes d'équivalence de diplômes.

Début Novembre, je reçois un coup de fil de l'une des entreprises où j'avais déposé mon CV pour une entrevue. L'entrevue se déroule bien et 2 jours après, on m'appelle pour commencer le lundi suivant à temps plein. Beaucoup mieux que mon premier job.

Je commence avec deux semaines de formation payées et j'embarque dans l’équipe. J'y suis encore et ça fait mon affaire et rentre en parfaite adéquation avec mon projet académique et professionnel.

Du côté de mon épouse, elle compte également continuer ses études. Mais pour le moment, elle travail à temps partiel jusqu'à fin décembre, mais devait commencer un temps plein à compter de Mi-Janiver. On sera obligés d'envoyer le petit dans une garderie privée et recevoir le crédit d'impôt du gouvernement. C'est l'une des tares du Québec en plus du problème d'accès aux soins. Les places en garderies sont rares. Dites vous que nous avons inscrit notre fils 3 mois avant notre arrivée et plus de 3mois après notre arrivée, toujours pas de place en garderie publique. Cependant, le système de crédit d'impôt une bonne chose car il permet de compenser les dépenses pour des services que le gouvernement devait normalement offrir. Au moins là l'équité est respectée.

Concernant mes études, je consulte ma demande d'admission en ligne et je me rends compte que l'Université Laval a accepté sans condition mes deux demandes d'admission. Je choisis sans doute le MBA, car même si plus dur, il est plus côté avec plus d'ouverture professionnelle et m'ouvre la porte au PHD. Et là, je commence à la session de d'hiver 2012.

Début décembre, on reçoit tous nos documents (cartes soleil, cartes de résidents permanents), la carte NAS ayant été reçue depuis une semaine après notre arrivée.

Mi- décembre, nos demandes pour le soutien aux enfants ainsi que la PFCE et la PUGE sont finalisées et on en reçoit les lettres d’informations.

Et par un coup de chance, le voisin de notre appartement, m'informe qu'il s'est acheté une nouvelle voiture et voulait vendre l'autre. J'appelle mon ami québécois qui étant mécanicien pour la ville, me fait un checking de la voiture. Il donne son feu vert et on achète la voiture, l'immatriculation et les pneus d'hivers.

Ayant, un revenu stable, la Banque nous propose une carte de crédit. On accepte, la plus petite c’est-à-dire la classique, car j'en aurai besoin pour commander mes livres pour mes études et en plus ça nous permet de commencer à construire notre historique de crédit. J’en parle parce que j’ai lu à plusieurs reprises sur ce site que beaucoup d’immigrants ne pouvaient obtenir une carte de crédit avant 6 mois de leur installation. Je pense qu’en même qu’en région, c’est relativement plus facile.

Pour finir, beaucoup nous avaient informés de la gentillesse des gens du lac. Effectivement, les gens ici sont très gentils, disposés à vous aider et aussi très curieux car n'ayant pas une forte expérience de l'immigration. Imaginer que des gens rencontrés au détour d'une séance de vaccination contre la grippe (vaccination qui se fait en période d'hiver), nous invite à Noël chez eux. Malheureusement, on ne pouvait accepter leur offre car nous devions fêter Noël avec notre famille ami québécoise qui a été et demeure encore très disponible pour nous. Je prie Dieu de les bénir abondamment. Ils ont vraiment contribué à notre intégration. Par contre, au lac st jean, le froid est vraiment présent avec beaucoup de neige. Mais c’est très beau la neige et en Janvier commence les activités d’hiver auxquelles on a hâte de participer. Nous aimons notre vie ici. On rencontre des gens vraiment très mal commodes mais plus de gens gentils et c’est ça qui compte. Et si j’ai quelques conseils à vous donner, préparez vous très bien et surtout financièrement car ici, l’argent fond comme la neige au soleil. Prenez beaucoup d’informations sur votre nouveau pays et notamment la ville où vous comptez vous installer. Et surtout ne soyez pas plus royalistes que le roi. Je le dis parce que j’ai rencontré des ressortissants d’un certain pays qui chialait sur tout même des privilèges qu’ils n’auraient jamais rêvé avoir dans leurs pays d’origine.

A date, 100 jours après notre installation, beaucoup de choses ont été accomplies et je ne doute pas que nous avons eu de la chance comme tout le monde s'accorde à nous le dire ici. La main de Dieu et notre préparation en ont été pour beaucoup. J'ai fois qu'à mon prochain récit, beaucoup de choses auraient encore changé en bien. Je ne me leurre pas que tout sera beau ou positif. Mais puisque, nous sommes là pour réussir, on réussira.

Et je voudrais finir en vous souhaitant une très bonne et heureuse année. Que l'année 2012, voie, chacun selon sa situation, l'aboutissement de votre dossier, votre installation ou votre réussite dans ce pays qui nous accueille avec tant de générosité. Santé, bonheur et amour à tous.

Je prends la vie du bon côté malgré ma déception et je me dis que tout ce qui arrive, arrive pour quelque chose. Je mets mon temps à profit. J'achète, les codes de la route du Québec et je prépare mon permis car j'avais pris RDV pour le 10 Octobre. Une fois au RDV, puisque, j'avais un permis béninois vieux de 6 ans, je reçois une autorisation de conduire au Québec pendant 6 mois sans le permis québécois. L'agent me demande toutefois si j'étais prêts à passer l'examen théorique; ce que je fis avec succès. Mon examen théorique passé, je prends RDV pour l'examen pratique. Entre, je continue la recherche d'emploi. Je passe des entrevues aussi bien dans mon domaine que dans les autres qui m'intéressaient. Entre temps, je prends 2 heures de cours de conduite québécoise et 1 heure de conduite avec mon ami québécois. Le 24 Octobre, je me présente encore à la SAAQ, et après une heure, je décroche le permis québécois.

HIIII cest bien surprenant la que le permis quebecois definitif s obtienne en moins de 3 mois, car a ce que je sache, le permis apprenti s obtient en tout temps via un examen theorique, et au terme de quelques mois de cours pratiques dans une auto ecole, cest des lors que les nouveaux immigrants sub sahariens sont admissibles a presenter le test pratique.

alors qu en est il en fait pur ton cas?? est ca dire que les beninois sont exempts de cette nouvelle loi afferant a l obtention de permis quebecois???

car selon mois, tu devrais attendre a peu pres 12 mois afin de presenter le permis de classe 5.... sauf si je me trompe anyway !!!!

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Bonjour à toutes et à tous.

Une certaine loi de la nature veut qu'on soit reconnaissant envers des gens qui à un moment ou un autre de votre vie, vous ont apporté leur accompagnement dans l'accomplissement de vos rêves. C'est ce qui justifie donc ma démarche de ce matin 100 jours après mon installation dans ce pays dont j'ai toujours rêvé.

J'ai découvert ce précieux site le 23 Décembre 2009 et comme la plupart de ceux qui la visitent ou qui en sont membres, il m'a énormément aidé en termes d'informations à la préparation de mon installation au Canada, notamment au Québec.

Ainsi donc a commencé l'aventure, le 25 Mai 2009, date à laquelle j'ai envoyé ma DCSQ au BIQ de Paris. Et pour ceux qui ont suivi mon parcours sur ce site, ce ne fut pas facile avec des hauts et des bas. Mais finalement, je me trouve très chanceux par rapport à beaucoup.

Finalement, après la visite médicale, les choses se sont vraiment accélérées. La brune en poche un mois après et les visas dans la foulée, notamment le 15 Août 2011. Et pour le croyant que je suis, je ne pouvais rêver de date aussi extraordinaire.

Après, la finalisation de la préparation du voyage on quitte le Bénin, notre pays, le 20 Septembre 2011 (mon épouse et moi et notre fils d'alors 20 mois). Beaucoup d'anxiété et d'interrogations. Un peu de tristesse de laisser derrière soi ceux qu'on aime (les parents, les amis). Je voudrais avant de continuer dire un sincère merci à mon ami Rock et son épouse que j'ai connus grâce à immiger.com. Vivement que votre dossier aboutissement rapidement. on vous attend icitte (pour parler québécois).

Le vol sur Brussels Airlines fut impeccable, rien à signaler. A l'heure, services à bord excellents, appareil presque neufs, et en plus ils étaient aux petits soins de mon fils.

Après une petite escale à Ouagadougou au Burkina, nous arrivâmes à Bruxelles à 5h30mn.

Un petit repos s'imposait et après 5 heures de correspondance, nous voilà embarqué sur Air Canada. Oh mon Dieu, je n'avais vu d'aussi gros avion de ma vie. Un avion à la taille du pays. Services beaucoup moins bons que sur Brussels Airlines. Des gens qui jasaient tout au long du vol, au point où le confort n'était pas au RDV. Finalement, le commandant de bord, annonce la descente sur Montréal. Sur nos écrans aussi, ça s'annonçait. Beaucoup de frissons. Waouuuh, ce pays dont on a rêvé si tant, finalement, il a suffit de 15h de vol pour le voir. On aborde donc Montréal avec ses gratte-ciel et ses grands espaces verts. Très belle ville en passant.

Il faisait un soleil de plomb sur Montréal ce 21 Septembre 2011, début de l'automne.

On passe les services d'immigration. Il y avait un monde fou. Une agente aperçut notre bébé et nous ouvrit une vanne et nous passâmes très rapidement. ça nous a vraiment fait du bien. Direction, nos bagages. Passage à la douane. Avant de partir, j'avais déjà fait la liste de nos effets. On remet les confirmations de résidence et après quelques vérifications et signatures, l'agent nous remet nos copies. Je lui remets la liste des effets. Il me trouve bien organisé. Il nous souhaite la bienvenue et nous remets des documents pour notre installation. Direction immigration Québec, juste à côté. Une gentille dame nous reçoit et nous donnes des directives aussi avec des documents et finit par nous souhaiter la bienvenue au Québec. On sort donc de tout ce labyrinthe de paperasses.

Et pour ceux qui s'en souviendront, nous allions au lac st jean, car nous avons une famille québécoise correspondante qui nous a incités à nous installer dans leur ville, la ville de Roberval au lieu de Québec où nous comptions aller.

Nous rentrâmes donc dans le hall et quelques 5 mn après, le couple ami québécois était là pour nous conduire dans notre nouvelle ville. Les nombreuses valises bien attachées, on embarque pour Roberval, la ville au bord du lac. Après 7 heures de route on nous voilà enfin vers minuit à Roberval, coquette petite ville en passant. Les enfants du couple et leurs amis étaient là et nous attendaient, tellement ils étaient curieux de toucher des africains, les vrais.

L'accueil de cette nuit fut chaleureux. On a pu s'offrir un bout de sommeil et le lendemain, le petit déjeuner nous attendait avant notre réveil. Entre temps, l'organisme Portes ouvertes sur Lac qui s'occupe d'accueillir les nouveaux arrivants au lac et de faciliter leur installation, nous envoie notre agente d'intégration. Une gentille dame très dévouée aux moindres soucis des nouveaux arrivants. On embarque avec elle pour une petite discussion dans un restaurant où nous dégustâmes notre première poutine.

Le soir, on part avec le couple ami qui pour les premiers jours nousa hébergés, visiter l'appartement qu'il nous avait trouvé. L'appartement nous plait et on signe le bail avec des propriétaires super gentils. Chose étrange, le propriétaire nous informe qu'il a un frigo et une télé à nous donner qu'il voulait les envoyer dans les magasins de vente d'électroménagers d'occasion. On va voir le frigo et la télé; de jolis électros, très bien fonctionnels que nous acceptâmes à coeur joie. On passe le reste de la journée dans les démarches administratives (NAS, RAMQ, BANQUE...)

Le lendemain, on appelle pour l'électricité et pour les services de téléphonie, internet et télé. On appelle, immigration canada pour communiquer notre adresse et la SAAQ pour le permis de conduire.

Les amis de nos amis informés de notre venue viennent nous saluer qui avec de la vaisselle, qui avec des luminaires, qui avec des couettes de lits. Le lundi suivant notre arrivée, on va magasiner et on achète le reste de l’électroménager tous en occasion. Pas de neufs car on n’était pas venus avec beaucoup d'argent. L'appartement est complètement équipé et on y déménage une semaine après notre arrivée.

Alors commence, notre nouvelle vie québécoise. Avec l'aide de notre agente d'intégration, nos CV et lettres de présentations ont été refaits à la québécoise. Nous avions déjà essayé de les faire avant notre arrivée. L'agente nous a trouvé assez informés sur le Québec et assez préparés et qu'on ne devait pas avoir du mal à vraiment s'intégrer.

On rencontre des employeurs et finalement 9 jours après notre arrivée, je trouve un emploi dans le domaine de la vente où je devais assister l'assistant gérant, ce qui n'est pas mon domaine d'expertise. Après deux semaines, l'employeur se rend compte que je ne maîtrisais toujours pas les produits et me propose de prendre un brake au risque de voir le syndicat lui créer des ennuis. Il me propose de me réembaucher le 2 janvier 2012, le temps que je m'intègre un peu à ma nouvelle société. Ce que j'accepte. Ce qui m'a quand même étonné et que je trouve assez hypocrite, c'est que cette situation se produit le lendemain du jour où j'avais reçu des compliments de l'assistant gérant. Et ce même assistant gérant a proposé au Directeur de me congédier momentanément. Dans le même temps, un québécois est embauché. Fut-ce une coïncidence, je ne saurais le dire. Mais cette situation ne m'a pas ébranlé car, j'avais lu beaucoup de récits d'immigrants et je savais, la route de l'intégration ne devait pas être linéaire. Je prends la vie du bon côté malgré ma déception et je me dis que tout ce qui arrive, arrive pour quelque chose. Je mets mon temps à profit. J'achète, les codes de la route du Québec et je prépare mon permis car j'avais pris RDV pour le 10 Octobre. Une fois au RDV, puisque, j'avais un permis béninois vieux de 6 ans, je reçois une autorisation de conduire au Québec pendant 6 mois sans le permis québécois. L'agent me demande toutefois si j'étais prêts à passer l'examen théorique; ce que je fis avec succès. Mon examen théorique passé, je prends RDV pour l'examen pratique. Entre, je continue la recherche d'emploi. Je passe des entrevues aussi bien dans mon domaine que dans les autres qui m'intéressaient. Entre temps, je prends 2 heures de cours de conduite québécoise et 1 heure de conduite avec mon ami québécois. Le 24 Octobre, je me présente encore à la SAAQ, et après une heure, je décroche le permis québécois. Et puisque je suis né en Novembre, je paie en même temps mon permis pour l'année 2012. Je reçois à l'instant, un document provisoire et le permis à la maison une semaine après. Il faut dire que c'était stressant car, j'étais informé que ça ne devait pas être facile. Mais comme ma philosophie est que si les gens arrivent à obtenir leurs permis d'un trait, je l'obtiendrai; j'ai eu mon permis un mois après mon arrivée. Ce fut une bonne chose de fait.

Je rencontre des amis noirs africains ici qui ont vraiment réussi professionnellement et qui travaillent, qui pour le gouvernement du Québec, qui pour l'hôpital. Ils me disent que le secret pour vite s'intégrer professionnellement, c'est de faire un diplôme québécois.

J'avais en projet de continuer mes études pour un PHD, mais dans un domaine qui me passionnait, le domaine des affaires électroniques.

Fin octobre, j'envoie ma demande d'admission pour un DESS et un MBA en affaires électroniques à l'Université LAVAL en mode hybride. On envoie aussi, nos demandes d'équivalence de diplômes.

Début Novembre, je reçois un coup de fil de l'une des entreprises où j'avais déposé mon CV pour une entrevue. L'entrevue se déroule bien et 2 jours après, on m'appelle pour commencer le lundi suivant à temps plein. Beaucoup mieux que mon premier job.

Je commence avec deux semaines de formation payées et j'embarque dans l’équipe. J'y suis encore et ça fait mon affaire et rentre en parfaite adéquation avec mon projet académique et professionnel.

Du côté de mon épouse, elle compte également continuer ses études. Mais pour le moment, elle travail à temps partiel jusqu'à fin décembre, mais devait commencer un temps plein à compter de Mi-Janiver. On sera obligés d'envoyer le petit dans une garderie privée et recevoir le crédit d'impôt du gouvernement. C'est l'une des tares du Québec en plus du problème d'accès aux soins. Les places en garderies sont rares. Dites vous que nous avons inscrit notre fils 3 mois avant notre arrivée et plus de 3mois après notre arrivée, toujours pas de place en garderie publique. Cependant, le système de crédit d'impôt une bonne chose car il permet de compenser les dépenses pour des services que le gouvernement devait normalement offrir. Au moins là l'équité est respectée.

Concernant mes études, je consulte ma demande d'admission en ligne et je me rends compte que l'Université Laval a accepté sans condition mes deux demandes d'admission. Je choisis sans doute le MBA, car même si plus dur, il est plus côté avec plus d'ouverture professionnelle et m'ouvre la porte au PHD. Et là, je commence à la session de d'hiver 2012.

Début décembre, on reçoit tous nos documents (cartes soleil, cartes de résidents permanents), la carte NAS ayant été reçue depuis une semaine après notre arrivée.

Mi- décembre, nos demandes pour le soutien aux enfants ainsi que la PFCE et la PUGE sont finalisées et on en reçoit les lettres d’informations.

Et par un coup de chance, le voisin de notre appartement, m'informe qu'il s'est acheté une nouvelle voiture et voulait vendre l'autre. J'appelle mon ami québécois qui étant mécanicien pour la ville, me fait un checking de la voiture. Il donne son feu vert et on achète la voiture, l'immatriculation et les pneus d'hivers.

Ayant, un revenu stable, la Banque nous propose une carte de crédit. On accepte, la plus petite c’est-à-dire la classique, car j'en aurai besoin pour commander mes livres pour mes études et en plus ça nous permet de commencer à construire notre historique de crédit. J’en parle parce que j’ai lu à plusieurs reprises sur ce site que beaucoup d’immigrants ne pouvaient obtenir une carte de crédit avant 6 mois de leur installation. Je pense qu’en même qu’en région, c’est relativement plus facile.

Pour finir, beaucoup nous avaient informés de la gentillesse des gens du lac. Effectivement, les gens ici sont très gentils, disposés à vous aider et aussi très curieux car n'ayant pas une forte expérience de l'immigration. Imaginer que des gens rencontrés au détour d'une séance de vaccination contre la grippe (vaccination qui se fait en période d'hiver), nous invite à Noël chez eux. Malheureusement, on ne pouvait accepter leur offre car nous devions fêter Noël avec notre famille ami québécoise qui a été et demeure encore très disponible pour nous. Je prie Dieu de les bénir abondamment. Ils ont vraiment contribué à notre intégration. Par contre, au lac st jean, le froid est vraiment présent avec beaucoup de neige. Mais c’est très beau la neige et en Janvier commence les activités d’hiver auxquelles on a hâte de participer. Nous aimons notre vie ici. On rencontre des gens vraiment très mal commodes mais plus de gens gentils et c’est ça qui compte. Et si j’ai quelques conseils à vous donner, préparez vous très bien et surtout financièrement car ici, l’argent fond comme la neige au soleil. Prenez beaucoup d’informations sur votre nouveau pays et notamment la ville où vous comptez vous installer. Et surtout ne soyez pas plus royalistes que le roi. Je le dis parce que j’ai rencontré des ressortissants d’un certain pays qui chialait sur tout même des privilèges qu’ils n’auraient jamais rêvé avoir dans leurs pays d’origine.

A date, 100 jours après notre installation, beaucoup de choses ont été accomplies et je ne doute pas que nous avons eu de la chance comme tout le monde s'accorde à nous le dire ici. La main de Dieu et notre préparation en ont été pour beaucoup. J'ai fois qu'à mon prochain récit, beaucoup de choses auraient encore changé en bien. Je ne me leurre pas que tout sera beau ou positif. Mais puisque, nous sommes là pour réussir, on réussira.

Et je voudrais finir en vous souhaitant une très bonne et heureuse année. Que l'année 2012, voie, chacun selon sa situation, l'aboutissement de votre dossier, votre installation ou votre réussite dans ce pays qui nous accueille avec tant de générosité. Santé, bonheur et amour à tous.

bonne année à toi aussi et merci pour ce beau récit.

bonne chance à toi et toute ta famille;ainsi que à tout le monde sur ce forum.

happy new year to everybody

Modifié par DOGUE
  • Habitués
Posté(e)

Bonjour à toutes et à tous.

Une certaine loi de la nature veut qu'on soit reconnaissant envers des gens qui à un moment ou un autre de votre vie, vous ont apporté leur accompagnement dans l'accomplissement de vos rêves. C'est ce qui justifie donc ma démarche de ce matin 100 jours après mon installation dans ce pays dont j'ai toujours rêvé.

J'ai découvert ce précieux site le 23 Décembre 2009 et comme la plupart de ceux qui la visitent ou qui en sont membres, il m'a énormément aidé en termes d'informations à la préparation de mon installation au Canada, notamment au Québec.

Ainsi donc a commencé l'aventure, le 25 Mai 2009, date à laquelle j'ai envoyé ma DCSQ au BIQ de Paris. Et pour ceux qui ont suivi mon parcours sur ce site, ce ne fut pas facile avec des hauts et des bas. Mais finalement, je me trouve très chanceux par rapport à beaucoup.

Finalement, après la visite médicale, les choses se sont vraiment accélérées. La brune en poche un mois après et les visas dans la foulée, notamment le 15 Août 2011. Et pour le croyant que je suis, je ne pouvais rêver de date aussi extraordinaire.

Après, la finalisation de la préparation du voyage on quitte le Bénin, notre pays, le 20 Septembre 2011 (mon épouse et moi et notre fils d'alors 20 mois). Beaucoup d'anxiété et d'interrogations. Un peu de tristesse de laisser derrière soi ceux qu'on aime (les parents, les amis). Je voudrais avant de continuer dire un sincère merci à mon ami Rock et son épouse que j'ai connus grâce à immiger.com. Vivement que votre dossier aboutissement rapidement. on vous attend icitte (pour parler québécois).

Le vol sur Brussels Airlines fut impeccable, rien à signaler. A l'heure, services à bord excellents, appareil presque neufs, et en plus ils étaient aux petits soins de mon fils.

Après une petite escale à Ouagadougou au Burkina, nous arrivâmes à Bruxelles à 5h30mn.

Un petit repos s'imposait et après 5 heures de correspondance, nous voilà embarqué sur Air Canada. Oh mon Dieu, je n'avais vu d'aussi gros avion de ma vie. Un avion à la taille du pays. Services beaucoup moins bons que sur Brussels Airlines. Des gens qui jasaient tout au long du vol, au point où le confort n'était pas au RDV. Finalement, le commandant de bord, annonce la descente sur Montréal. Sur nos écrans aussi, ça s'annonçait. Beaucoup de frissons. Waouuuh, ce pays dont on a rêvé si tant, finalement, il a suffit de 15h de vol pour le voir. On aborde donc Montréal avec ses gratte-ciel et ses grands espaces verts. Très belle ville en passant.

Il faisait un soleil de plomb sur Montréal ce 21 Septembre 2011, début de l'automne.

On passe les services d'immigration. Il y avait un monde fou. Une agente aperçut notre bébé et nous ouvrit une vanne et nous passâmes très rapidement. ça nous a vraiment fait du bien. Direction, nos bagages. Passage à la douane. Avant de partir, j'avais déjà fait la liste de nos effets. On remet les confirmations de résidence et après quelques vérifications et signatures, l'agent nous remet nos copies. Je lui remets la liste des effets. Il me trouve bien organisé. Il nous souhaite la bienvenue et nous remets des documents pour notre installation. Direction immigration Québec, juste à côté. Une gentille dame nous reçoit et nous donnes des directives aussi avec des documents et finit par nous souhaiter la bienvenue au Québec. On sort donc de tout ce labyrinthe de paperasses.

Et pour ceux qui s'en souviendront, nous allions au lac st jean, car nous avons une famille québécoise correspondante qui nous a incités à nous installer dans leur ville, la ville de Roberval au lieu de Québec où nous comptions aller.

Nous rentrâmes donc dans le hall et quelques 5 mn après, le couple ami québécois était là pour nous conduire dans notre nouvelle ville. Les nombreuses valises bien attachées, on embarque pour Roberval, la ville au bord du lac. Après 7 heures de route on nous voilà enfin vers minuit à Roberval, coquette petite ville en passant. Les enfants du couple et leurs amis étaient là et nous attendaient, tellement ils étaient curieux de toucher des africains, les vrais.

L'accueil de cette nuit fut chaleureux. On a pu s'offrir un bout de sommeil et le lendemain, le petit déjeuner nous attendait avant notre réveil. Entre temps, l'organisme Portes ouvertes sur Lac qui s'occupe d'accueillir les nouveaux arrivants au lac et de faciliter leur installation, nous envoie notre agente d'intégration. Une gentille dame très dévouée aux moindres soucis des nouveaux arrivants. On embarque avec elle pour une petite discussion dans un restaurant où nous dégustâmes notre première poutine.

Le soir, on part avec le couple ami qui pour les premiers jours nousa hébergés, visiter l'appartement qu'il nous avait trouvé. L'appartement nous plait et on signe le bail avec des propriétaires super gentils. Chose étrange, le propriétaire nous informe qu'il a un frigo et une télé à nous donner qu'il voulait les envoyer dans les magasins de vente d'électroménagers d'occasion. On va voir le frigo et la télé; de jolis électros, très bien fonctionnels que nous acceptâmes à coeur joie. On passe le reste de la journée dans les démarches administratives (NAS, RAMQ, BANQUE...)

Le lendemain, on appelle pour l'électricité et pour les services de téléphonie, internet et télé. On appelle, immigration canada pour communiquer notre adresse et la SAAQ pour le permis de conduire.

Les amis de nos amis informés de notre venue viennent nous saluer qui avec de la vaisselle, qui avec des luminaires, qui avec des couettes de lits. Le lundi suivant notre arrivée, on va magasiner et on achète le reste de l’électroménager tous en occasion. Pas de neufs car on n’était pas venus avec beaucoup d'argent. L'appartement est complètement équipé et on y déménage une semaine après notre arrivée.

Alors commence, notre nouvelle vie québécoise. Avec l'aide de notre agente d'intégration, nos CV et lettres de présentations ont été refaits à la québécoise. Nous avions déjà essayé de les faire avant notre arrivée. L'agente nous a trouvé assez informés sur le Québec et assez préparés et qu'on ne devait pas avoir du mal à vraiment s'intégrer.

On rencontre des employeurs et finalement 9 jours après notre arrivée, je trouve un emploi dans le domaine de la vente où je devais assister l'assistant gérant, ce qui n'est pas mon domaine d'expertise. Après deux semaines, l'employeur se rend compte que je ne maîtrisais toujours pas les produits et me propose de prendre un brake au risque de voir le syndicat lui créer des ennuis. Il me propose de me réembaucher le 2 janvier 2012, le temps que je m'intègre un peu à ma nouvelle société. Ce que j'accepte. Ce qui m'a quand même étonné et que je trouve assez hypocrite, c'est que cette situation se produit le lendemain du jour où j'avais reçu des compliments de l'assistant gérant. Et ce même assistant gérant a proposé au Directeur de me congédier momentanément. Dans le même temps, un québécois est embauché. Fut-ce une coïncidence, je ne saurais le dire. Mais cette situation ne m'a pas ébranlé car, j'avais lu beaucoup de récits d'immigrants et je savais, la route de l'intégration ne devait pas être linéaire. Je prends la vie du bon côté malgré ma déception et je me dis que tout ce qui arrive, arrive pour quelque chose. Je mets mon temps à profit. J'achète, les codes de la route du Québec et je prépare mon permis car j'avais pris RDV pour le 10 Octobre. Une fois au RDV, puisque, j'avais un permis béninois vieux de 6 ans, je reçois une autorisation de conduire au Québec pendant 6 mois sans le permis québécois. L'agent me demande toutefois si j'étais prêts à passer l'examen théorique; ce que je fis avec succès. Mon examen théorique passé, je prends RDV pour l'examen pratique. Entre, je continue la recherche d'emploi. Je passe des entrevues aussi bien dans mon domaine que dans les autres qui m'intéressaient. Entre temps, je prends 2 heures de cours de conduite québécoise et 1 heure de conduite avec mon ami québécois. Le 24 Octobre, je me présente encore à la SAAQ, et après une heure, je décroche le permis québécois. Et puisque je suis né en Novembre, je paie en même temps mon permis pour l'année 2012. Je reçois à l'instant, un document provisoire et le permis à la maison une semaine après. Il faut dire que c'était stressant car, j'étais informé que ça ne devait pas être facile. Mais comme ma philosophie est que si les gens arrivent à obtenir leurs permis d'un trait, je l'obtiendrai; j'ai eu mon permis un mois après mon arrivée. Ce fut une bonne chose de fait.

Je rencontre des amis noirs africains ici qui ont vraiment réussi professionnellement et qui travaillent, qui pour le gouvernement du Québec, qui pour l'hôpital. Ils me disent que le secret pour vite s'intégrer professionnellement, c'est de faire un diplôme québécois.

J'avais en projet de continuer mes études pour un PHD, mais dans un domaine qui me passionnait, le domaine des affaires électroniques.

Fin octobre, j'envoie ma demande d'admission pour un DESS et un MBA en affaires électroniques à l'Université LAVAL en mode hybride. On envoie aussi, nos demandes d'équivalence de diplômes.

Début Novembre, je reçois un coup de fil de l'une des entreprises où j'avais déposé mon CV pour une entrevue. L'entrevue se déroule bien et 2 jours après, on m'appelle pour commencer le lundi suivant à temps plein. Beaucoup mieux que mon premier job.

Je commence avec deux semaines de formation payées et j'embarque dans l’équipe. J'y suis encore et ça fait mon affaire et rentre en parfaite adéquation avec mon projet académique et professionnel.

Du côté de mon épouse, elle compte également continuer ses études. Mais pour le moment, elle travail à temps partiel jusqu'à fin décembre, mais devait commencer un temps plein à compter de Mi-Janiver. On sera obligés d'envoyer le petit dans une garderie privée et recevoir le crédit d'impôt du gouvernement. C'est l'une des tares du Québec en plus du problème d'accès aux soins. Les places en garderies sont rares. Dites vous que nous avons inscrit notre fils 3 mois avant notre arrivée et plus de 3mois après notre arrivée, toujours pas de place en garderie publique. Cependant, le système de crédit d'impôt une bonne chose car il permet de compenser les dépenses pour des services que le gouvernement devait normalement offrir. Au moins là l'équité est respectée.

Concernant mes études, je consulte ma demande d'admission en ligne et je me rends compte que l'Université Laval a accepté sans condition mes deux demandes d'admission. Je choisis sans doute le MBA, car même si plus dur, il est plus côté avec plus d'ouverture professionnelle et m'ouvre la porte au PHD. Et là, je commence à la session de d'hiver 2012.

Début décembre, on reçoit tous nos documents (cartes soleil, cartes de résidents permanents), la carte NAS ayant été reçue depuis une semaine après notre arrivée.

Mi- décembre, nos demandes pour le soutien aux enfants ainsi que la PFCE et la PUGE sont finalisées et on en reçoit les lettres d’informations.

Et par un coup de chance, le voisin de notre appartement, m'informe qu'il s'est acheté une nouvelle voiture et voulait vendre l'autre. J'appelle mon ami québécois qui étant mécanicien pour la ville, me fait un checking de la voiture. Il donne son feu vert et on achète la voiture, l'immatriculation et les pneus d'hivers.

Ayant, un revenu stable, la Banque nous propose une carte de crédit. On accepte, la plus petite c’est-à-dire la classique, car j'en aurai besoin pour commander mes livres pour mes études et en plus ça nous permet de commencer à construire notre historique de crédit. J’en parle parce que j’ai lu à plusieurs reprises sur ce site que beaucoup d’immigrants ne pouvaient obtenir une carte de crédit avant 6 mois de leur installation. Je pense qu’en même qu’en région, c’est relativement plus facile.

Pour finir, beaucoup nous avaient informés de la gentillesse des gens du lac. Effectivement, les gens ici sont très gentils, disposés à vous aider et aussi très curieux car n'ayant pas une forte expérience de l'immigration. Imaginer que des gens rencontrés au détour d'une séance de vaccination contre la grippe (vaccination qui se fait en période d'hiver), nous invite à Noël chez eux. Malheureusement, on ne pouvait accepter leur offre car nous devions fêter Noël avec notre famille ami québécoise qui a été et demeure encore très disponible pour nous. Je prie Dieu de les bénir abondamment. Ils ont vraiment contribué à notre intégration. Par contre, au lac st jean, le froid est vraiment présent avec beaucoup de neige. Mais c’est très beau la neige et en Janvier commence les activités d’hiver auxquelles on a hâte de participer. Nous aimons notre vie ici. On rencontre des gens vraiment très mal commodes mais plus de gens gentils et c’est ça qui compte. Et si j’ai quelques conseils à vous donner, préparez vous très bien et surtout financièrement car ici, l’argent fond comme la neige au soleil. Prenez beaucoup d’informations sur votre nouveau pays et notamment la ville où vous comptez vous installer. Et surtout ne soyez pas plus royalistes que le roi. Je le dis parce que j’ai rencontré des ressortissants d’un certain pays qui chialait sur tout même des privilèges qu’ils n’auraient jamais rêvé avoir dans leurs pays d’origine.

A date, 100 jours après notre installation, beaucoup de choses ont été accomplies et je ne doute pas que nous avons eu de la chance comme tout le monde s'accorde à nous le dire ici. La main de Dieu et notre préparation en ont été pour beaucoup. J'ai fois qu'à mon prochain récit, beaucoup de choses auraient encore changé en bien. Je ne me leurre pas que tout sera beau ou positif. Mais puisque, nous sommes là pour réussir, on réussira.

Et je voudrais finir en vous souhaitant une très bonne et heureuse année. Que l'année 2012, voie, chacun selon sa situation, l'aboutissement de votre dossier, votre installation ou votre réussite dans ce pays qui nous accueille avec tant de générosité. Santé, bonheur et amour à tous.

ahhhh ces quebecois

peut on avoir une idee de ton salaire a l embauche??? juste une curiosite please

Bravo Franck D et toutes mes félicitations.

Bonne chance pour la suite...

  • Habitués
Posté(e)

Bonne année 2012 à tous. :give_rose:

Que cette année nouvelle soit une année de réussite dans vos projets et surtout de persévérance, quelqu`en soit la longueur de la nuit, le jour ou le bout du tunnel apparaitra.

Aujourd`hui c`est difficile demain demeure incertain mais la fin sera belle, bonne chance à tous et surtout The Best is still to come.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Le 24 Octobre, je me présente encore à la SAAQ, et après une heure, je décroche le permis québécois. Et puisque je suis né en Novembre, je paie en même temps mon permis pour l'année 2012. Je reçois à l'instant, un document provisoire et le permis à la maison une semaine après. Il faut dire que c'était stressant car, j'étais informé que ça ne devait pas être facile. Mais comme ma philosophie est que si les gens arrivent à obtenir leurs permis d'un trait, je l'obtiendrai; j'ai eu mon permis un mois après mon arrivée. Ce fut une bonne chose de fait.

HIIII cest bien surprenant la que le permis quebecois definitif s obtienne en moins de 3 mois, car a ce que je sache, le permis apprenti s obtient en tout temps via un examen theorique, et au terme de quelques mois de cours pratiques dans une auto ecole, cest des lors que les nouveaux immigrants sub sahariens sont admissibles a presenter le test pratique.

alors qu en est il en fait pur ton cas?? est ca dire que les beninois sont exempts de cette nouvelle loi afferant a l obtention de permis quebecois???

car selon mois, tu devrais attendre a peu pres 12 mois afin de presenter le permis de classe 5.... sauf si je me trompe anyway !!!!

Pourquoi es-tu surpris que FranckD ai obtenu son permis 03 mois après son arrivée !

Personnellement, je l'ai obtenu en deux semaines mon permis de conduire Québecois Classe 5 .... La période d'attente est fonction de la limite des places disponibles pour les différents examens... Ne pas hésiter a appeler pour vérifier s'il y a une place disponible en cas de désistement .... :thumbsup:

Aussi, il n'est pas obligatoire de prendre des cours icitte avant de se présenter aux examens (Théorique et-ou Pratique) .... Car lors de l'ouverture du dossier, le commis validera ton expérience de conduite acquise hors du Québec... Laquelle sera créditée a ton dossier ... Aussi Tout dépend de ta connaissance et régularité du code. Si tu ne t'entraînes pas régulièrement, forcement tu auras du mal à progresser et à descendre régulièrement en dessous des 5 fautes (ce qu'il faut faire une bonne vingtaine de fois avant de demander la date de code ou de passer l'examen blanc)

Et n'hésites pas à aller à l'auto-école aussi souvent que tu le peux. Mieux vaut réviser là-bas que chez toi. Pour la bonne raison que si tu vas régulièrement à l'auto-école, celle ci sera moins réticente à te donner une date de code que si tu viens en touriste.

Modifié par dreamtoreal
  • Habitués
Posté(e)

Ayant, un revenu stable, la Banque nous propose une carte de crédit. On accepte, la plus petite c’est-à-dire la classique, car j'en aurai besoin pour commander mes livres pour mes études et en plus ça nous permet de commencer à construire notre historique de crédit. J’en parle parce que j’ai lu à plusieurs reprises sur ce site que beaucoup d’immigrants ne pouvaient obtenir une carte de crédit avant 6 mois de leur installation. Je pense qu’en même qu’en région, c’est relativement plus facile.

C'est pas dans toutes les institutions bancaires qu'il faut obligatoirement avoir un revenu pour être éligible a l'obtention d'une carte de crédit ... Car notre CRP a sa ligne 19, porte la mention SW1 qui traduit notre statut de Travailleur Qualifié.

Aussi, Compte tenue du faite que la culture de la COTE DE CRÉDIT est incontournable ici au Canada, il est important de posséder une carte de crédit --- Ceci n’a l'air de rien voire tout à fait banal, mais lorsque l'on demande un logement, les propriétaires plongent de suite dans la vérification de la COTE DE CRÉDIT qui malheureusement pour de nouveaux arrivant n'existe pas encore...Souvenez-vous aussi que c'est à consommer avec modération !

  • Habitués
Posté(e)

Imaginez... vous êtes dans un ascenseur de grand magasin. Il y a plein de gens. Soudain, panne de courant. L'ascenseur s'arrête. Tout est noir. Chacun commence à s'inquiéter. Quelqu'un lance une plaisanterie. Le silence qui suit reflète l'anxiété de tous. Puis une personne allume une petite lumière. Le noir hostile se transforme en scène, chacun repousse ses idées noires et reprend espoir. Tout redevient visible, même avec une si petite lumière...

Nous pouvons être cette petite lumière qui éclaire le monde si nous le souhaitons. Il suffit de penser positivement... et cela transforme la vision de ceux qui nous entourent.

C'est ce que nous vous souhaitons pour 2012...

Avec notre amitié....Dreamtoreal's Family

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