Habitués isabelle04 Posté(e) 13 décembre 2007 Habitués Posté(e) 13 décembre 2007 Lassée dentendre certains vindicatifs, lassée dentendre certains rêveurs mon cur et mon esprit doivent combattre souvent certaines idées reçues sur mon pays de naissance et mon pays dadoption. Pourtant et bien loin de vouloir transmettre une image idéaliste de ma vie, je crois avoir trouvé lamour ici. Pas lamour charnel (ça je lai trouvé, il y a plus de vingt ans maintenant dans un petit coin de Provence) lamour de ce pays de ces gens, loin dêtre parfait mais qui me satisfait pleinement.Bien sûr, il y a le parlé québécois, quel est lid! Qui a bien pu permettre dabîmer cette langue si parfaite quest le Français tu peux tu me le dire ? Toi mon ami québécois ! Genre là, là ! Bien sur, en France, on parle correctement ! Il suffit découter nos jeunes dans la rue et nous saurons comment dans une ou deux générations nos petits enfants parleront cette belle langue française. Si icîte, langlais, malgré les dire, influence énormément le langage courant, en France cest larabe et toutes sortes de termes inconnus et plutôt méprisables qui encombraient la bouche de mes enfants. Pas pire, mais inquiétant, et si je réfléchis, je me souviens des fins de phrases systématiquement comblées par des termes plutôt injurieux, sti, quelle honte ! Nempêche quici pour avoir son diplôme détude collégial il faut passer une épreuve dorthographe obligatoire et gare ! Car si le jeune échoue, il naura pas son diplôme malgré sa réussite scolaire. Nempêche quici on excuse aucun assouplissement des règles dorthographes sous prétexte que la langue est difficile. On continue même à faire des dictées, oui je vous le jure et difficile en plusmais dans la rue, la souplesse linguistique est de mise, et alors !!!! (je tiens à m'excuser pour mes fautes en cette occasion exceptionnelle qui m'est donnée)Quitte à passer pour une fraudeuse extrême, il marrive dattendre avec impatience le colis qui viendra peut-être bientôt avec à lintérieur toute la magie perdue du terroir français, celle qui est quasiment impossible à trouver ou dune qualité moindre le saucisson, le vrai, le pur porc ! Et là je deviens nostalgique et repense aux fromages variés (que jignorais volontairement dans ma jeunesse pouahhhh) à la cuisine gastronomique de nos belles régions, aux divers plats familiaux qui ont mijoté des heures et fait avec tant damour, aux légumes du potager, ceux qui nont pas leur pareil sur aucun étalage dépicerie. Tout à coup je me réveil et me trouve face à mon steak 12 onces, si tendre, si maigre, si bon ma salade césar (une découverte pour lhumanité), mon saumon si goûteux que je ne me souviens pas avoir goûté pareil poisson de toute ma vie. Les sauces bbq si variées et si bonnes un soir dété sur ma galerie proche de ma piscine ah, joubliais, les soumarins, jen viens à regretter mon sandwich jambon beurre si sobre (mais non ! Cest une blague) quelle imagination, quelle profusion de saveur bon, daccord à ne pas manger à toutes les occasions sous peine de prise de poids intempestif ! Mais heureusement il y a la fondue chinoise, une petite merveille qui conjugue délicatesse et sobriété ainsi quéquilibre alimentaire. Je dois pour finir ma rubrique gastronomique vous avouer que je nai pas cédé au pâté chinois, ni à la salade de choux (même maison), ni à la tourtière et ni même à la poutine (bien que dans certaines occasions je picore dans le plat de mes enfants qui eux adorent évidemment !), Mais promis, jirais encore cette année, si je le peux, à la cabane à sucre dévorer quantité de choses grasses et sucrées juste pour le plaisir de faire coutume !Il me faudrait plus quun simple texte pour définir mes amis québécois et je crois dailleurs nêtre quau début de mes découvertes des plus scientifiques et de mes recherches les plus avancées sur la question : qui sont t-ils ? Mes cousins, mes frères, des américains francophones, des français perdus en Amériques ? Et pourquoi pas tout simplement des québécois. Non surtout pas des canadiens, ils ne le sont que par force et non par conviction. Même sils savent quune indépendance serait dun prix plus quélevé pour eux, ils rêvent encore de liberté sans condition et se battent pour rester uniques. Ils protègent leur langue comme jamais, ils contestent toutes démarches visant à angliciser leur province et reprochent systématiquement aux français de se laisser dévorer par langlophonie (ben oui, jai inventé le terme aujourdhui, on dit bien francophonie !).Aujourdhui on a changé le couplet pour moi car évidemment, à plusieurs reprises et pas si rares même souvent jai fait remarquer lutilisation plus que déraisonnable de ces termes anglais. Du coup, jentends plus : vous les Français vous parlez de plus en plus anglais ! Non, non maintenant cest : vous franciser les mots anglais. Pauvres de nous, ben oui, je parle anglais comme une française !!! Je ne sais pas utiliser laccent américain moi ! oups excusez, anglais. Je garde le douloureux souvenir du foutage de gueule de mes camarades de classes dès que nous faisions un peu preuve de zelle dans lusage du bon accent. Finalement je ressens un peu le même sentiment ici quand je parle anglais, le foutage de gueule de mes amis quand je parle avec mon accent franco-britith !!!! La perfection nexiste vraiment pas dans ce monde. Et puis, après tout, jai choisi le Québec parce que bilingue mais surtout francophone. Bilingue pour lavenir de mes enfants qui, restant en France auraient continué à rejeter complètement langlais et qui lutilise généreusement ici sans même sans rendre compte. Les jeunes « icîte » lutilisent à volonté, ils ne réalisent pas encore à quel point ils protégeront la langue française quand ils auront quelque peu mûrit. Mes amis québécois sont cool (zut ! Cest anglais ça), pas stressés pantoute (zut ! Cest pas français ça), ils naiment pas la contrariété, sont simples et humble en majorité, super accueillant et dégage une joie de vivre spontanée. Quest-ce que ça cache tout ça ? Ils sont cool car ils détestent par-dessus tout le conflit, ils préfèrent te donner raison plutôt que perdre une personne quil apprécie. Ils ne sont pas contrariant mais ils ont des préjuger bien établit sur qui je suis car je suis française, cest peu dire. Ils mécouteront, acquiesceront puis quelques jours plus tard reviendront sur leur idée première, là je découvre avec effroi que je nai pas su convaincre.. Grrrrrr. Ils sont simples et humbles, certains diront que ça cache un manque certain de culture, de connaissant et douverture au monde, pire on les trouvera limite idiots. Moi je les aime pour ça, ils ne me regardent pas de haut parce que je ne sais pas où se trouve lAlberta sur la carte après tout ils ont du mal à placer Paris en France. Ils aiment ma façon de penser même si je passe des fois pour une extra terrestre, souvent il ne me juge pas mais essaye de comprendre pourquoi je pense comme ça. Jamais on cherche à rivaliser, même et surtout à la job. Lesprit déquipe est le mot dordre partout et pour tout (sauf chez Tanguay, merci la commission !). Si je regarde quelquun dans la rue et quil ou elle croise mon regard CEST UN SOURIRE que je reçois. Cest fou, non ?Je devrais en dire tellement encore, mais comment expliquer : quici ce n'est pas le paradis mais ça a changé mon existence ! Que je ne trouve pas ça drôle dêtre une étrangère dans ce pays mais cest ce que je suis ! Que je suis tannée par certaines fausses idées et préjugés qui circulent sur nous les Français mais ce nest, après tout, quune partie de la vérité ! Que jaime lhiver québécois mais je déteste avoir froid pourtant je regarde la beauté des paysages enneigés pendant que les Québécois ne rêvent que dexotisme et de plages ensoleillées ! Que jamais, non jamais je ne pense à retourner en arrière même si chaque jour comporte ses obstacles, comme si je navais jamais connu ça en FranceOuachhh, bravo et merci d'avoir lu jusqu'au bout, c'était pas gagné ! Citer
Laurent Posté(e) 14 décembre 2007 Posté(e) 14 décembre 2007 Merci Isabelle pour ton message. Nous allons le mettre en page d'accueil. Citer
Habitués _Romain_ Posté(e) 14 décembre 2007 Habitués Posté(e) 14 décembre 2007 un beau témoignage ! parle nous de trois rivieres ! Citer
Habitués Vannille68 Posté(e) 14 décembre 2007 Habitués Posté(e) 14 décembre 2007 Merveilleux ton texte et tellement bien ecrit!!! bravo :blushing: Citer
Habitués isabelle04 Posté(e) 14 décembre 2007 Auteur Habitués Posté(e) 14 décembre 2007 un beau témoignage ! parle nous de trois rivieres !Si j'ai de l'inspiration, je te fais ça aujourd'hui, mais mes recherches risquent de prendre du temps !!!Merci Citer
Habitués panux Posté(e) 14 décembre 2007 Habitués Posté(e) 14 décembre 2007 Super texte et ça donne une bonne idée de comment tu ressens les choses.Nous ne cherchons pas un "Paradis" mais un pays où on peut se sentir bien. C'est comme ça qu'avec ma femme on l'envisage aussi Citer
Habitués isabelle04 Posté(e) 14 décembre 2007 Auteur Habitués Posté(e) 14 décembre 2007 Jai deux amours suiteJe me souviens avoir parcouru les bords du St-Laurent en 2004 lorsque nous faisions notre premier voyage au Québec, jai gardé dans ma mémoire ces belles maisons qui bordaient les rives et qui sétalaient sans fin alors que nous étions toujours à Trois-Rivières. Je pensais : la campagne en ville. Juste ce quil me fallait pour me sentir à labri.Une des raisons qui ma fait quitter la France cest ma volonté de vivre en ville pour lépanouissement de mes enfants. Gros problème je déteste la ville, je vivais depuis 20 ans dans un village de 1750 habitants. Il fallait donc que je fasse un tri super restreint des villes qui pourraient combler mes attentes : apportant le confort, la diversité, la sécurité, les divertissements, les opportunités et en France, ce genre de ville ça nexiste plus (du moins cest mon opinion, elle vaut ce quelle vaut).Je me souviens du premier Trifluvien qui ma demandé : Mais pourquoi donc ! Pourquoi Trois-Rivières ? La question ne ma pas perturbée mais son expression la fait. Le sous entendu quelle exprimait cétait : Cette ville, ces gens, son taux de chômage, son peu dintérêt, son passé industriel et pauvre, son manque de croissance jen passe !1634, fondation de la ville de Trois-Rivières, 2009 fêtera son 375e anniversaire, juste pour dire combien cette ville est jeune, tu penses jarrive dun minuscule village qui a vu ses heures de gloire à lépoque romaine, toute une histoire. Aujourdhui cest plutôt lheure de sa déchéance comme bien des villages français dont tout le monde se fout sauf ses habitants irréductibles ! Une ville, oui, moyenne mais qui cest vu grandir instantanément avec, en 2001, la fusion des villes de Trois-Rivières, Cap-de-la-Madeleine, Trois-Rivières-Ouest, Pointe-du-Lac, Saint-Louis-de-France et Sainte-Marthe-du-Cap. Sacré revirement puisque aujourdhui elle compte 125 000 habitants. Bien sur, dans leurs curs, TR (jabrège parce que cest tannant décrire Trois-Rivières) reste une ville campagnarde et puis la fusion nexiste réellement que sur les papiers officiels et dans lorganisation de la ville, pour ses habitants chaque secteur garde son identité et ses partisans. Au final, elle est comme un point central entre Montréal et Québec même si beaucoup passent par la rive Sud pour faire le trajet, reste que TR est stratégiquement bien placée, du moins pour nous Trifluviens. Il y a une légende de rue ici, les gens sont froids et peu accueillants. Cest une légende d « icîte », un point de vu québécois ! Jy suis pour rien moi dans cette histoire. Jai connu les ZUP (zone urbaine populaire !!!! Enfin je sais plu mais cétait ça de toute façon !), aujourdhui on parle plutôt de banlieue car tout le monde le sait Paris est le centre du monde. Le reste cest soit la banlieue, soit la province. Lorsque jai trouvé mon premier appartement sur la rue Marion, jai eu un moment deffroi en constatant que mes voisins avaient du mal à répondre à un simple bonjour. Jai fait un bon de 30 ans en arrière dans ces blocs de 12 étages où la fourmilière était constituée de gens divers et dorigines des plus variées, la vigilance était de mise face à létranger. Et oui, jétais une étrangère, déjà les voisins savaient que nous étions français, une attention naïve de la propriétaire je pense. Et puis, je sais que ma face peut parfois intimider alors laissons leur un peu de temps. Au bout de huit mois javais vaguement sympathisé avec 2 voisins, rien de bien glorieux. Mais après tout ce nest pas la Provence ici, les gens se croisent sans vraiment chercher à se connaître alors que là bas on vous salut, on vous sourit on vous tire dans le dos !!!! Si les gens paraissent froids, ils ont au moins le mérite dêtre honnêtes.Il ma fallu 2 mois et demi pour trouver ma job (traduction en bon français : un emploi). Certains diront que jai eu de la chance, moi jétais épuisée de tant defforts (3 semaines de formation au CRE, une centaine de CV et 5 entrevues) mais cétait primordial pour mon avenir et mon équilibre. Au final, jy ai trouvé un métier passionnant, une équipe jeune et zen (pour des québécois plutôt dynamiques) une boss attentive et humaine seul point noir le salaire on ne peut pas tout avoir non plus ! TR est en expansion, pas dans lindustrie, je sais bien mais cette crise industrielle est générale et ne constitue pas un échec mais un bouleversement mondial. Cest sur quà comparer, Montréal et Québec sont bien mieux placés pour les nouveaux arrivants mais avec un peu de persévérance on finit par trouver.Mon intérêt pour cette ville se trouve dans léquilibre que jy trouve. Semi-ville semi-campagne, je réside sur un axe principal et pourtant jai un jardin qui donne sur une forêt, le quartier est calme, dailleurs, mis à part le centre ville, tous les quartiers sont calmes. Son centre ville rivalise doriginalité et de dynamisme pour apporter de lambiance et des activités sans oublier les festivals ! Le Québec regorge de festivals, oui oui !!! Peut-être bien plus quen France si on considère quici nous ne sommes que 7,5 millions. Pour simples exemples : Le petit Monté Carlo, le Festival de la poésie, le Ludoplex et son hippodrome et surtout, surtout son équipe de hockey !!! Il y a plein de petites choses encore typiques à cette ville, ses musées, ses salles de spectacles et ses restaurants (TR semble rechercher la notoriété gastronomique du Québec en favorisant le développement de la restaurant haute gamme, il faut dire que ce n'est pas trop difficile dans ce pays !). Oups, jallais oublier la sortie la plus appréciée de tout citadins et citadines (surtout) : les centres commerciaux, jen connais trois dont le plus apprécié : le centre Les Rivières. Ça fourmille là dedans, cest pas croyableBon, bon, que dire de plus mise à part que cette ville du Québec est une concentration déléments indispensables à lépanouissement de mes jeunes sans que je sois inquiète de ce qui pourrait leur arriver à chaque minute de la journée. Quen voiture, je suis plutôt tranquille, moi la petite campagnarde qui ne connaissait même plus les lumières (feux rouges) dans mon petit coin perdu. Quil y a encore des gens ici qui ne ferment pas leurs portes à clé. Que japprécie le fait de pouvoir dun coup de voiture aller à Québec ou Montréal promener ou faire de quoi. Quil y a tant à découvrir et à réaliser que jaime lidée davoir encore à 40 ans des projets professionnels et que jy réaliserais peut-être enfin le doux rêve dêtre mon propre patron.PS : JOLIE LA DÉCO DE NOËL !!!! Citer
Habitués yolande2 Posté(e) 14 décembre 2007 Habitués Posté(e) 14 décembre 2007 Jai deux amours suiteJe me souviens avoir parcouru les bords du St-Laurent en 2004 lorsque nous faisions notre premier voyage au Québec, jai gardé dans ma mémoire ces belles maisons qui bordaient les rives et qui sétalaient sans fin alors que nous étions toujours à Trois-Rivières. Je pensais : la campagne en ville. Juste ce quil me fallait pour me sentir à labri.Une des raisons qui ma fait quitter la France cest ma volonté de vivre en ville pour lépanouissement de mes enfants. Gros problème je déteste la ville, je vivais depuis 20 ans dans un village de 1750 habitants. Il fallait donc que je fasse un tri super restreint des villes qui pourraient combler mes attentes : apportant le confort, la diversité, la sécurité, les divertissements, les opportunités et en France, ce genre de ville ça nexiste plus (du moins cest mon opinion, elle vaut ce quelle vaut).Je me souviens du premier Trifluvien qui ma demandé : Mais pourquoi donc ! Pourquoi Trois-Rivières ? La question ne ma pas perturbée mais son expression la fait. Le sous entendu quelle exprimait cétait : Cette ville, ces gens, son taux de chômage, son peu dintérêt, son passé industriel et pauvre, son manque de croissance jen passe !1634, fondation de la ville de Trois-Rivières, 2009 fêtera son 375e anniversaire, juste pour dire combien cette ville est jeune, tu penses jarrive dun minuscule village qui a vu ses heures de gloire à lépoque romaine, toute une histoire. Aujourdhui cest plutôt lheure de sa déchéance comme bien des villages français dont tout le monde se fout sauf ses habitants irréductibles ! Une ville, oui, moyenne mais qui cest vu grandir instantanément avec, en 2001, la fusion des villes de Trois-Rivières, Cap-de-la-Madeleine, Trois-Rivières-Ouest, Pointe-du-Lac, Saint-Louis-de-France et Sainte-Marthe-du-Cap. Sacré revirement puisque aujourdhui elle compte 125 000 habitants. Bien sur, dans leurs curs, TR (jabrège parce que cest tannant décrire Trois-Rivières) reste une ville campagnarde et puis la fusion nexiste réellement que sur les papiers officiels et dans lorganisation de la ville, pour ses habitants chaque secteur garde son identité et ses partisans. Au final, elle est comme un point central entre Montréal et Québec même si beaucoup passent par la rive Sud pour faire le trajet, reste que TR est stratégiquement bien placée, du moins pour nous Trifluviens. Il y a une légende de rue ici, les gens sont froids et peu accueillants. Cest une légende d « icîte », un point de vu québécois ! Jy suis pour rien moi dans cette histoire. Jai connu les ZUP (zone urbaine populaire !!!! Enfin je sais plu mais cétait ça de toute façon !), aujourdhui on parle plutôt de banlieue car tout le monde le sait Paris est le centre du monde. Le reste cest soit la banlieue, soit la province. Lorsque jai trouvé mon premier appartement sur la rue Marion, jai eu un moment deffroi en constatant que mes voisins avaient du mal à répondre à un simple bonjour. Jai fait un bon de 30 ans en arrière dans ces blocs de 12 étages où la fourmilière était constituée de gens divers et dorigines des plus variées, la vigilance était de mise face à létranger. Et oui, jétais une étrangère, déjà les voisins savaient que nous étions français, une attention naïve de la propriétaire je pense. Et puis, je sais que ma face peut parfois intimider alors laissons leur un peu de temps. Au bout de huit mois javais vaguement sympathisé avec 2 voisins, rien de bien glorieux. Mais après tout ce nest pas la Provence ici, les gens se croisent sans vraiment chercher à se connaître alors que là bas on vous salut, on vous sourit on vous tire dans le dos !!!! Si les gens paraissent froids, ils ont au moins le mérite dêtre honnêtes.Il ma fallu 2 mois et demi pour trouver ma job (traduction en bon français : un emploi). Certains diront que jai eu de la chance, moi jétais épuisée de tant defforts (3 semaines de formation au CRE, une centaine de CV et 5 entrevues) mais cétait primordial pour mon avenir et mon équilibre. Au final, jy ai trouvé un métier passionnant, une équipe jeune et zen (pour des québécois plutôt dynamiques) une boss attentive et humaine seul point noir le salaire on ne peut pas tout avoir non plus ! TR est en expansion, pas dans lindustrie, je sais bien mais cette crise industrielle est générale et ne constitue pas un échec mais un bouleversement mondial. Cest sur quà comparer, Montréal et Québec sont bien mieux placés pour les nouveaux arrivants mais avec un peu de persévérance on finit par trouver.Mon intérêt pour cette ville se trouve dans léquilibre que jy trouve. Semi-ville semi-campagne, je réside sur un axe principal et pourtant jai un jardin qui donne sur une forêt, le quartier est calme, dailleurs, mis à part le centre ville, tous les quartiers sont calmes. Son centre ville rivalise doriginalité et de dynamisme pour apporter de lambiance et des activités sans oublier les festivals ! Le Québec regorge de festivals, oui oui !!! Peut-être bien plus quen France si on considère quici nous ne sommes que 7,5 millions. Pour simples exemples : Le petit Monté Carlo, le Festival de la poésie, le Ludoplex et son hippodrome et surtout, surtout son équipe de hockey !!! Il y a plein de petites choses encore typiques à cette ville, ses musées, ses salles de spectacles et ses restaurants (TR semble rechercher la notoriété gastronomique du Québec en favorisant le développement de la restaurant haute gamme, il faut dire que ce n'est pas trop difficile dans ce pays !). Oups, jallais oublier la sortie la plus appréciée de tout citadins et citadines (surtout) : les centres commerciaux, jen connais trois dont le plus apprécié : le centre Les Rivières. Ça fourmille là dedans, cest pas croyableBon, bon, que dire de plus mise à part que cette ville du Québec est une concentration déléments indispensables à lépanouissement de mes jeunes sans que je sois inquiète de ce qui pourrait leur arriver à chaque minute de la journée. Quen voiture, je suis plutôt tranquille, moi la petite campagnarde qui ne connaissait même plus les lumières (feux rouges) dans mon petit coin perdu. Quil y a encore des gens ici qui ne ferment pas leurs portes à clé. Que japprécie le fait de pouvoir dun coup de voiture aller à Québec ou Montréal promener ou faire de quoi. Quil y a tant à découvrir et à réaliser que jaime lidée davoir encore à 40 ans des projets professionnels et que jy réaliserais peut-être enfin le doux rêve dêtre mon propre patron.PS : JOLIE LA DÉCO DE NOËL !!!!Tu as des enfants? Comment as-tu vécu la saga Cédrika? Citer
Habitués isabelle04 Posté(e) 14 décembre 2007 Auteur Habitués Posté(e) 14 décembre 2007 Tu as des enfants? Comment as-tu vécu la saga Cédrika?Ni plus, ni moins que par les médias, les affiches et autres ...Cette histoire est un drame particulier ici, le Québec a connu très peu de disparition d'enfant, du coup énormément de bénévoles ont aidé aux recherches.Mes enfants sont des ados, la plus jeunes à treize ans et son frère l'accompagne chaque jour dans les bus pour se rendre au collège. Le reste du temps elle va chez des amies ou sort avec moi. Paradoxalement bq de plus jeunes jouent dehors, proche de leur maison mais seuls. J'ai vécu les disparitions d'enfants en France et ma réflexion finissait toujours par le même constat, je n'élèverais pas mes enfants dans une prison dorée. Je leur dois d'apprendre à vivre indépendament de mes inquiétudes. Ici c'est pareil, mais bien plus, c'est exceptionnel. Je ne me sent pas en danger et surtout après l'affaire Cédrika, les gens ici regardent bien davantage ce qui ce passe dans leur quartier. Citer
Habitués mayara Posté(e) 14 décembre 2007 Habitués Posté(e) 14 décembre 2007 j'aime beaucoup ton recit mais j'aimerai porter a ton attention que quand tu dis "en France cest larabe et toutes sortes de termes inconnus et plutôt méprisables qui encombraient la bouche de mes enfants. " peux tu me dire ce qui est meprisable ? sinon pour les mots d'origine arabe dans la langue francaise tu as : * abricot (s.m.) (bot.) de l'espagnol albaricoque, venant de l'arabe al-barqūq (ألبرقوق) lui-même issu du latin præcoquum : (le fruit) précoce ou du grec berikoko (βερίκοκο)[3]. * adobe[4] (s.m.) de l'espagnol adobe de l'arabe aṭ-ṭūb (الطوب) : brique de terre séchée. * alambic (s.m.) de al-inbīq (إنبيق) : appareil destiné à la distillation en particulier de l'alcool. L'invention de l'alambic remonterait à l'Égypte hellénistique. Le mot grec ambix (αμβιξ) : chapiteau d'un alambic, a été repris par les arabes avec l'article al-. * albacore[4] (s.m.) (zoo.) de l'espagnol albacora de l'arabe al-barqūq (ألبرقوق) : jeune bonite; thon albacore * alcade (s.m.) mot espagnol alcalde : magistrat ; gouverneur de l'arabe al-qāḍi (القاض) : juge; cadi. * alcali (s.m.) / alcalin (adj.) / kali (s.m.) (bot.) de qilī (قلي) : nom d'une plante (salsola kali) servant à produire de la soude, d'où alcali : ammoniaque, solution d'ammoniac NH3, nH2O et alcalin : synonyme ancien de basique. * alcarazas[5], alcarasaz[4] ou alcarraza[6] (s.m.) de l'espagnol alcarraza de l'arabe kurrāz (كراز) : gargoulette. * alcazar (s.m.) de al-Qasr (القصر) : palais fortifié. Ce pourrait être un emprunt au latin castrum dont le diminutif castellum, a donné castel en occitan et finalement château. * alchimie (s.f.) / chimie (s.f.) de al-kīmiā' (الكيمياء) provenant soit du grec soit du copte selon les hypothèses actuelles. * alcool (s.m.) de al-kuḥūl (الكحول) de même racine que le khôl kuḥul (كحل) fard à paupières à base d'antimoine, le verbe kaḥala (كحل) avoir les yeux cernés, avoir mal dormi. * alcôve (s.f.) de al-qubba (القبة) : coupole, par l'intermédiaire de l'espagnol alcoba * alezan ou alzan[6] (s.m. et adj.) de l'espagnol alazán de l'arabe aṣhab[3] (أصهب) : brun alezan, ou de ḥiṣān[7] (حصان) : étalon. * alfa (s.m.) (bot.) de ḥalfa (حلف) : alfa; stipe; sparte. Stipe très tenace, dont les feuilles servent à faire des cordes, de la sparterie, des nattes, de la pâte à papier. * alfange[6] (s.m.) de ḫanjar (خنجر) : poignard; sorte de cimeterre. Voir kandjar. * algarade (s.f.) de ḡāra (غارة) : raid; razzia, vive altercation. * algèbre (s.f.) de al-jabr (الجبر) : réduction, en référence à la méthode décrite par Al-Kwarizmi (en persan : خوراسمى), en espagnol algebrista[3] désigne aussi le rebouteux, celui qui sait réduire les fractures osseuses. * algorithme (s.m.) déformation du nom du mathématicien Al-Kwarizmi (en persan : خوراسمى) * alguazil (s.m.) de l'espagnol alguacil[7] de l'arabe hispanique alwazír de l'arabe al-wazīr[3] (الوزير) : le vizir, le ministre. Désigne un fonctionnaire subalterne de justice ou de police. * alidade (s.f.) (astr.) de al-ʿidāda (العدادة) : soutien; aide; assistance, pièce de visée d'une astrolabe. * alkermès (s.m.) de qirmiz (قرمز) du persan qirmiz (قرمز) : sanglant; rouge; cochenille; kermès; autre nom de la cochenille. * almanach (s.m.) de مناخ munāḫ étape; climat. * almée (s.f.) de ʿālima (عالمة) mot à mot : (femme) instruite ; savante. Désigne une danseuse orientale capable d'improviser des vers. * almicantarat (n.m.) de مقنطرة muqanṭara adjectif féminin singulier: voutée cercle de la sphère céleste, parallèle à l'horizon. * amalgame (n.m.) de ʿamal al-jamāʿa عمل الجماع : mot à mot union charnelle, acte de coït. L'analogie étant fréquemment établie par les alchimistes entre l'union charnelle et la combinaison entre le mercure et les métaux. D'où alliage de mercure avec un autre métal[8]. * ambre gris (n.m.) ʿanbar (عنبر) : ambre gris de ʿanābir (عنابر) : cachalot, substance très parfumée, et provenant de la digestion par les cachalots de l'encre des poulpes. * amiral (s.m.) de amīr al-baḥr (أمير البحر) : émir de la mer. Ou de amīr ar-rāḥl[7](أمير الرحال) : émir itinérant (de la flotte ?). * arac, arak ou arack (s.m.) de ʿaraq (عرق) : transpiration ; sueur ; eau de vie. * arcane (s.m.) de 'arkān (اركان) pluriel de rukn (ركن) : pilier. * argan (s.m.) / arganier (s.m.) (bot.) de arqan (أرقن) : arbre de fer; olivier du Maroc. * arrobe (s.m.) de ar-rubʿ (الربع) : le quart, par l'espagnol arroba, ancienne unité de mesure (environ 12 kg) notée par le symbole @ appelé aussi arrobase. * arsenal (s.m.) de ṣināʿa (صناعة) : atelier de dār aṣ-ṣināʿa (دار الصناعة) : arsenal; maison de l'atelier * artichaut (s.m.) (bot.) de al-ḥurūf (الحرشوف) en passant par l'espagnol alcachofa artichaut. * arzel[6] (s.m. et adj.) de arjal (أرجل) : jambes. Se dit d'un cheval qui n'a que la jambe droite blanche ce qui est censé porter malheur à son cavalier[3]. * askari[9] (s.m.) de ʿaskarī (عسكري) : militaire ; Désignait en Allemagne et en Italie les membres des troupes coloniales, l'équivalent des zouaves, tirailleurs et autres spahis. * assassin (s.m. et adj.) de l'italien assassino, assassin souvent supposé dériver de ḥaāūn (حشاشون) : fumeur de haschisch mais peut aussi venir du persan asās (اساس) : base; fondement en rapport avec la doctrine religieuse. * ataurique (s.m.) du castillan ataurique arabesque , décor de feuillages de tawrīq (توريق) : feuillage. * athanor (s.m.) de tannūr (تنور) : four à pain; source d'eau chaude, four des alchimistes. * aubergine (s.f.) (bot.) du castillan berenjena venant de l'arabe bāδinjān (باذنجان) du persan bādinjān (بادنجان ) : aubergine. * avarie (s.f.) de ʿawār (عوار) : avarie; défaut; imperfection. * azerole (s.f.) / azerolier (s.m.) (bot.) de l'espagnol acerola ou azarolla de l'arabe az-zuʿrūr (الرعرور) : aubépine (Crataegus azarolus) ; néflier. * azimut ou azimuth[4] (s.m.) (astr.) de l'espagnol acimut ou azimut de l'arabe as-samt (السمت) : direction. Un autre altération du mot as-samt a donné zénith. * azulejo (s.m.) de l'espagnol azulejo de az-zulaīj (الزليج) : carreau de faïence; zellige. * azur (s.m.) Le lapis-lazuli (du latin lapis, pierre, et lazuli, d'azur) est une pierre d'un bleu intense, En arabe lāzaward (لازورد) : lapis-lazuli; bleuB [modifier] * babouche (s.f.) de l'arabe bābūj (بابوج) : ou du turc pabuş, chaussure, ou du persan pāpū (پاپوش) : chaussure. * badiane[2]. * baldaquin (s.m.) de baḡdādīy (بغدادي) : dais, originaire de Bagdad, par l'intermédiaire de l'italien baldacchino, soie de Bagdad (nommée Baldac ou Baudac au Moyen-Âge) * baobab (s.m.) (bot.) de abū hibāb (ابو حِباب) mot-à mot : père des graines ; (l'arbre) qui a de nombreuses graines, mais l'arabe utilise bā'awbāb (باأوباب). * baraka (s.f.) de baraka (بركة) lui-même venant de l'hébreu Bérakha (ברכה) : bénédiction, chance. * baraquer (v.i.) de l'arabe baraka (برك) : s'accroupir, pour un chameau. * barbacane (s.f.) en espagnol barbacana de bāb al-baqqār[3] (باب البقار) : la porte des vaches ; ou de l'arabe de barbaḫ (بربخ) : canalisation ; collecteur. * barda (s.m.) (argot) de l'espagnol albarda de l'arabe bardaʿa (بردعة) sens propre : bât. Chargement du soldat; bagage, équipement encombrant. * barde (s.f.) de bardaʿa (بردعة) : bât. Armure qui protégeait le cheval de combat. : Selle rembourrée. * bardot (s.m. et adj.) de bardaʿa (بردعة) : bât. Âne bardot : mulet considéré comme animal de bât. * barkhane (s.f.) de barḫān (برخان) : dune (isolée). * baroud (s.m.) (argot) de bārūd (بارود) sens propre : salpêtre; poudre à canon. Combat; baroud d'honneur, ultime combat pour sauver l'honneur. * bédouin (s.m. et adj.) de badwīy (بدوي) : bédouin; nomade. * benjoin (s.m.) de lubān jāwīy (لبان خاوي) : résine de Java; benjoin. Baume parfumé qui découle d'incisions faites au tronc du styrax benjoin. * benzène (s.m.) / benzine (s.f.) de banzīn (بنزين) : ancien nom du benzène. En français familier : benzine, essence, super. Au Québec : essence. * bergamote (s.f.) (bot.) de barghamūt (برغموت). Mais plutôt d'après le TLFi de Bergame / Pergame ou du turc bey armut : poire du seigneur (armut : poire) * bésef, béseff[4] ou bézef[9] (adv.) (argot) de bizzāf (بزاف) : beaucoup. * bled (s.m.) de balad (بلد) : pluriel bilād (بلاد) : pays; contrée(s); village(s); bourg(s). En français familier village, localité isolée. * borax (s.m.) de bawraq (بورق) : tétra borate de sodium Na2B4O7, 10H2O, borax; acide borique. * bordj[7][9] (s.m.) de burj (برج) : tour ; bastion. Du latin burgus : château fort. * bougie (s.f.) de bajāya (بجاية) : chandelle fabriquée à l'origine dans la ville de Béjaïa / Bougie en Kabylie. Peut-être par l'espagnol bujía[3].C [modifier] * caban (s.m.) de qabā' (قباء) : capote; vêtement de dessus. * cabas (s.m.) de quffa (قفة) : panier. * cadi ou kadi[6] (s.m.) de qāḍi (قاض) : juge. * cador[9] (s.m. et adj.) (argot) de qadīr (قدير) : capable; puissant. Un cador : un chien ; Le chien des Bidochon s'appelle Kador. * cafard (s.m.) dans le sens faux dévot : de kafir (كافر) : infidèle. * café / caoua (s.m.) de qahwah (قهوة) : café par le turc kahve. En argot : caoua. * caftan (s.m.) de qafṭān (قفطان) ou du persan ḫaftān (خفتان) par le turc kaftan. * caïd (s.m.) de qa'id (قائد) : dirigeant, chef. * calfat (s.m.) calfatage (s.m.) calfater (v.t.) de qalafa (قلف) : calfater et qalfa (قلفة) : calfatage. * calibre (s.m.) de qālib (قالب) : modèle; moule ou du persan (قالب) : gâteau; moule; modèle. * calife / khalife (s.m.) de ḫalīfa (خليفة) : successeur. * camelot (s.m.) / camelote (s.f.) o camelote : de ḫaml (خمل) : tapis de laine de chameau[4]. o camelote : du latin médiéval camelotum, étoffe de poils de chameaux; du latin camelus, du grec kamelos (καμηλος) : chameau[6] de l'arabe jamal (جمل). * camphre (s.m.) de kāfūr (كافور) du persan kāfūr (كافور) : camphre; eucalyptus * candi (s.m. et adj.) de qand (قند) : sucre candi. L'adjectif candi / candie / candis / candies signifie recouvert d'une couche de sucre candi. Fruits candis ou candis (confis). * cangiar (s.m.) voir kandjar. * carafe (s.f.) de ḡarafa (غرف) : puiser de l'eau et de ḡarrāfa (غرافة) : carafe. * caramel (s.m.) de l'espagnol caramelo de kura al-muḥalla (كرة المحلة) : boule sucrée. * caraque / carraque[4] (s.f.) de l'espagnol carraca de karraka (كراكة) :. Grande barque à voile à fond plat. * carmin (s.m. et adj.) (zoo.) de qirmiz (قرمز) du persan qirmiz (قرمز) : sanglant; rouge; cochenille voir kermès. * caroube (s.f.) / caroubier (s.m.) carouge (s ;f.) (bot.) du latin médiéval carubia , de l'arabe ḫarrūb (خروب) : caroubier. * carvi (s.m.) (bot.) de l'espagnol alcaravea de karawyā (كروياء) : carvi / cumin des près; voir chervi. * carthame (s.m.) (bot.) de qurtum (قرطم) : plante tinctoriale appelée safran bâtard. * casbah / casauba[6] (s.f.) de qaṣaba (فصبة) : citadelle; * cétérac (s.m.) (bot.) de utrāq (شتراق) : fougère aux vertus médicinales. * chadouf (s.m.) de ādūf (شادوف) : appareil servant à puiser l'eau pour l'irrigation. * chahid[9] (s.m.et adj.) de ahīd (شهيد) au pluriel uhadā' (شهداء) : témoin; martyr. * charia[9] (s.f.) de arīʿa (شريعة) : loi ; droit. * chat félin de l'arabe kutt (قط) (en anglais cat) * chebec / chébec / chebek (s.m.) de ubbāk (شباك) prononcé abbāk : barque à trois mats. * chèche (s.m.) de ā (شاش) : écharpe servant de turban. * chéchia (s.f.) de āīa (شاشية) : bonnet de feutre rouge semblable au fez. * chemise (s.f.) de qamiṣ (قميص) : chemise ; étymologie contestée [10] : le mot pourrait avoir la même origine latine que le mot arabe. * cheik / cheikh[4] / scheik[6] de ayḫ (شيخ) : vieillard, sage. * chergui (s.m.) de arqīa (شرقية) : vent chaud (d'est). * chérif / schérif[4] (s.m.) : chérifien (adj.) de arīf (شريف) au pluriel arāf (أشراف): noble ; descendant de Mahomet. * chervis de karawyā' (كروياء) : ombellifères à racine comestible; voir carvi. * chiffre (s.m.) de ṣifr (صِفر) : zéro. * chiite / shiite (s.m.et adj.) chiisme / shiisme[9] (s.m.) de īʿiī (شيعيّ) : ceux qui prennent parti. * chimie (s.f.) voir alchimie * chouia (s.m.) du dialecte maghrébin, diminutif de ay' (شيء) : chose. * chott (s.m.) (géogr.) de att (شطّ) : chott, dépression contenant un lac salé. * civette (s.f.) (zoo.) de l'arabe zabād (زباد) : écume ; musc parfumé ; par métonymie : lanimal qui produit ce musc, chat musqué. Le mot civette en botanique vient du latin. * clebs[4] / clébard[9] (s.m.) (argot) de kalb (كلب) : chien. * colcotar / colcothar (s.m.) de qulqutār (قلقطار) : oxyde ferrique de couleur rouge servant au polissage du verre. * colocase[2] * coran / koran / alcoran (s.m.) de qur'ān (قرآن) : récitation ; déclamation. * coton (s.m.) (bot.) de qutun (قطن). * couffe (s.f.) ou couffin (s.m.) de quffa (قفة) : grand panier. * coufique ou koufique (adj.) de kūfa (كوفة) : de Koufa en Irak ; style d'écriture arabe dit koufique. * coupole : étymologie controversés, vient soit du latin cupula (petite cuve), soit de l'italien cupola, diminutif de cupa, de qubba (même étymologie qu'alcôve)[2]. * couscous / couscouss[4] couscousou (s.m.) de l'arabe maghrébin kuskus (كسكس) du berbère seksu : semoule de blé. * cramoisi (adj.) de qirmzī (قرمزي) : rouge vif obtenu avec le carmin ou kermès. * cubèbe (s.m.) (bot.) de kabāba (كبابة) : plante grimpante dont le la baie noirâtre ressemble au poivre. * cumin (s.m.) (bot.) du latin classique cuminum venant du grec kuminon (κυμινυον) de l'arabe (du sémitique ?) kammūn (كمون) : ombellifère dont les graines servent d'aromate ; l'aromate obtenu. * curcuma (s.m.) (bot.) de l'espagnol cúrcuma de l'arabe de kurkum (كركم) ou khurqum (خرقم) en Afrique du Nord. * cuscute (s.f.) (bot.) kuūth (كشوث) : plante parasite à petites fleurs blanches.D [modifier] * dahabieh (s.f.) de dahabiya (رهبية) : grande barque, à voile triangulaire et à rames sur le Nil. * dahir (s.m.) de ẓahir (ظهير) : décret. * derviche / dervis du turc dervi (derviş), derviche; fakir; de l'arabe darwīch درويش, derviche, fakir; du persan derwich (درويش) : mendiant. * dinar (s.m.) de dīnār (دينار) du latin denarius, denier (monnaie d'or). * dirham / dirhem (s.m.) de dirham (درهم) du grec drachme (δραḫμή) : drachme (monnaie d'argent). * djellaba / djellabah[4] (s.f.) de jellāba (جلابة) : longue chemise couvant le corps jusqu'aux pieds. * djihad[9] (s.m.) de jihād (جهاد) : effort; application ; guerre sainte. * djinn (s.m.) de jinn (جنّ) : génies; démons; djinns. * douane (s.f.) de dīwān (ديوان) : bureau; administration. Voir divan. * douar (s.m.) de duwār (دوار) : (plusieurs) maisons cest-à-dire un village (Maghreb). * drogman (s.m.) de tarjumān (ترجمان) : traducteur; truchement.E [modifier] * écarlate (s.m. et adj.) de akarlāṭ, (أشكرلاط) : tissu de couleur rouge vif (vient du persan). * échec, de l'arabe ayḫ, (شيخ) : cheykh ou du persan ah, (شاه) : roi, chah. Le jeu porte un autre nom en arabe et en persan : aṭranj (شطرنج) * échec et mat de l'arabe venant du persan ah māt, (شاه مات) : le chah (roi) est muet, est neutralisé, est mort. * éfrit (n.m.) de ʿifrīt, (عفريت) : esprit malfaisant. * élixir (s.m.) de al-iksīr, (الإكسير) : élixir; pierre philosophale. Dérive de la racine arabe kasara, (كسر) : briser; broyer; concasser. * émir (s.m.) de amīr, (أمير) : chef, celui qui commande. * épinard (s.m.) (bot.) de l'arabe isfānāḫ, (إسفاناخ) : épinard, du persan asfināj, (اسفناج) * éponge (s.f.) de isphinj * erg ʿirq, (عرق) : erg, désert de dunes de sable. * estragon (s.m.) (bot.) de ṭarḫūn (طرخون) : estargon du latin médéval tarcon, du grec médiéval tarkon (ταρχον) du grec classique drakontion (δρακοντιον) : serpentaire.F [modifier] * fakir (s.m.) de faqīr (فقير) : pauvre; ascète; derviche. Ou, dans le contexte religieux, de faqīh ( فقيه) : savant en matière de fiqh; lettré[11]. * falaque[6] (s.m.) de falaq (قلق) : instrument de supplice usité au Maghreb. * fanfaron (s.m. et adj.) de farfār (فرفار) : volage, inconstant, bavard. * farde (s.f.) de fard (فرد) : balle contenant des marchandises, utilisée sur les animaux de bât. * fardeau (s.m.) dérive de farde. * fatwa ou fetfa ou fetva[6] (s.f.) de fatwā (فتوى) : avis juridique donné par un mufti. * fellagha * fellah (s.m.) de fallāḥ, فلاح : paysan, laboureur. * felouque (s.f.) de falūka (فلوكة) : barque à voile. * fennec (s.m.) (zoo.) de fanāk (فنك) : fennec, petit renard du Sahara. * fetfa ou fetva[6] voir fatwa. * fez (s.m.) de fās (فأس) : chapeau tronconique généralement de couleur rouge traditionnellement fabriqué à Fès au Maroc appelé aussi tarbouche ou chéchia. * fissa (adv.) (argot) de fī sāʿa (في ساعة) : mot à mot : dans l'heure; vite; dépêchez-vous! * flouze (s.m.) (argot) de fals (فلس) : coquillage; sou; obole, au pluriel fulūs (فلوس) : argent; fric. * foggara (s.f.) de faḫāra (فجارة) voir qanat , système d'irrigation. * fondouk fondique[6] fondic[6] (s.m.) de l'espagnol: fonda : auberge de l'arabe funduq (فندق) : hôtel, entrepôt et hôtellerie de marchands; caravansérail.G [modifier] * gabelle (s.f.) de qabāla[12] (قبالة) : gabelle; taxe; tribut. * gandoura[4] (s.f.)de ḡandūra (غندورة) : gandoura. * gaze (s.f.) de la ville de Gaza[6] Le TLFi récuse cette origine la considérant comme peu probable ; peut-être également de qazz (mot arabe d'origine persane), bourre de soie, soie grège[2] * gazel[6] voir ghazel. * gazelle (s.f.) (zoo.) de ḡazāla (غزالة) : gazelle. * genette (s.f.) * gerboise (s.f.) (zoo.) de yarbūʿa (يربوع), gerboise. * ghazel ou ghasel[6] (s.m.) de ḡazal (غزل) : poésie galante. Ce mot est proche de gazelle. * ghassoul (s.m.) de ḡasūl (غسول) : argile (stevensite lithinifère ; hectorite) servant de savon de shampooing, de lessive. * gingembre[2] * girafe (s.f.) (zoo.) de zarāfa (زرافة) : giraffe. * goudron (s.m.) de qaṭrān (قطران) * goule (s.f.) de ḡūl (غول) : goule, vampire femelle qui dévore les cadavres dans les cimetières. * goum (s.m.) de qūm (قوم) : goum; contingent recruté parmi la population colonisée. * gour[4] (s.m.) de qāra (قارة) au pluriel qūr (قور) : continents; plateau rocheux (Afrique du nord). * gourbi (s.f.) de qurbīy (قربيّ) : famille; proche parenté; habitation des paysans pauvres (Afrique du nord). * guitoune[4] (s.f.) de qīṭūn (قيطون) : tente de toile (de coton) (Afrique du nord).H [modifier] * habous[6] (s.m.) de ḥubs (حبس) prison (car il s'agit de biens captifs, inaliénables), pluriel aḥbās (أحباس) : donation pieuse permettant de laisser la jouissance de ce bien à des dévolutaires. * hachich, hachisch, haschich ou haschisch[6] (s.m.) de ḥaī (حشيش) : herbe. * hadîth[4] de ḥadīθ (حديث) : paroles de Mahomet ou de ses compagnons; tradition du prophète. * haïk (s.m.) de ḥā'ik (حائك) : tisserand; grand voile rectangulaire que des femmes musulmanes portent par-dessus leurs vêtements. * haje[6] (s.m.) (zoo.) de ḥayya (حية) : serpent; reptile. * halva[13] (s.f.) de ḥalāwa (حلاوة : douceur ; confiserie. * hamada[4] (s.m.) de ḥamāda (حمادة) : hamada; au Sahara, plateau constitué par des dalles rocheuses. * hammam (s.m.) de ḥammām (حمّام) : bain. * hanafite[9], hanéfite[14], hanifite[6] (s.m. et adj.) de ḥanafī (حنفي) : membre de lécole juridique fondée par Abu Hanifa Al-Nu'man Ibn Thabit. * haram[9] (s.m. et adj.) de ḥaram (حرم) : (territoire) sacré. * harem (s.m.) de ḥarīm (حريم) , harem; sérail; gynécée. * harira de ḥarīra (حريرة) : soupe; bouillie; harira; * harissa[4] (s.f.) de harīsa (هريسة) : harissa; purée; marmelade. Tunisie: purée de piments. Égypte: pâtisserie sucrée. * harka[4] (s.f.) / harki (s.m. et adj) de ḥaraka (حركة) : mouvement; expédition militaire; nom donné aux troupes supplétives pendant la colonisation de l'Afrique du nord. * hasard (s.m.) de az-zahr (الزهر) : dé à jouer. Aléas vient du latin alea signifiant aussi dé à jouer. * Hedjaz ou Hejaz de ḥajaz (حجز) : partie centrale de la péninsule arabique contenant la Mecque et Médine. * hégire (s.f.) de hijra (هجرة) : exil; hégire; * henné (s.m.) (bot.) de ḥinnā' (حناء) : plante dont les feuilles séchées et réduites en poudre. La poudre ainsi obtenue servant de teinture. * houri (s.f.) de ḥurīya (حورية) ; belle jeune femme, du persan ḥuri (حورى) : belle femme. Dans le Coran figure lexpression bi-ḥūrinn ʿiyinn (بِحُورٍ عِينٍ) à propos des vierges du paradis « aux (grands) yeux noirs », le verbe ḥawira (ِحور) signifie « être très noir ».I [modifier] * imam ou imâm (s.m.) de imām (إمام) en persan emâm (امام) : guide, celui qui est devant. * islam (s.m.) de islām (إسلام) : la soumission (à Dieu).J [modifier] * jaquette (s.f.) de jaque (s.m.) de jakk (جكٌ) : cotte de mailles. * jarde (s.f.) ou jardon (s.m.) (médecine vétérinaire) de l'italien giarda de jarad (جرد) : en ar .nu ; pelé : tumeur du jarret du cheval. * jaseran ou jaseron (s.m.) de Al-Jazā'ir (الجزائر) : cotte de mailles fabriquée à Alger. * jarre (s.f.) de jarra (جرّة) : récipient en terre. * jellaba voir djellaba. * jihad voir djihad. * jinn voir djinn. * julep (s.m.) de julāb (جلاب) : préparation liquide, sucrée et aromatisée, servant de base aux sirops; eau de fleur d'oranger. * jupe (s.f.) de l'italien giubba de l'arabe jubba (جبٌة) : veste du dessous.K [modifier] * kadi (s.m.) voir cadi. * kafir (s.m.) de kāfir (كافر) : incroyant par rapport à l'islam. * 1-kali (s.m.) (bot.) de qily (قِلي) : alcali; plante marine (du genre salsola) dont on extrayait la soude. * 2-kali (s.m.) de qily (قلي) : carbonate de potassium (Kalium) extrait des cendre de bois (K2C03). En allemand : Kalium : potassium; d'où le symbole K. * 1-kan ou khan[4] (s.m.) de ḫān (جان) ou du turc han : titre honorifique donné en chefs des tribus mongoles. * 2-kan ou khan[4] (s.m.) de ḫān (جان) : caravansérail; taverne, ou de ḫānqā (جانقاة) : caravansérail; hospice. * kandjar, kandjiar[6] ou cangiar[4] (s.m.) de ḫanjar (خنجر) : poignard. * ketmie (bot.) (s.f.) de ḫiṭmīya (خطمية) : plante généralement originaire des régions tropicales. * keffieh (s.m.) de kūfīya (كوفية) : coiffure traditionnelle des bédouins. * kermès (s.m.) de qirmiz (قرمز) du persan qirmiz (قرمز) : sanglant; rouge; cochenille; kermès; autre nom de la cochenille. * khalife (s.m.) voir calife. * khamsin (s.m.) de ḫamāsin ,(خماسن) : vent du désert en Égypte pendant cinquante jours. * khan voir kan * khôl voir kohol * kibla voir Qibla * kif[4] ou kief (s.m.) de kīf (كيف) : canabis. * kif-kif ou kifkif[4] (adv.) de l'arabe maghrébin kif kif de l'arabe classique kif'a (كفء) : pareil; semblable; égal * kohol (s.m.) de koḥl (كُحل) : noir; noir pour les yeux. * koubba (s.f.) de qubba (قبة) : dôme; coupole; au Maghreb petit mausolée cubique surmonté d'une coupole. * koufique (adj.) voir coufique. * ksar (s.m.) de qaṣr (قصر) pluriel ksour qṣūr (قصور) : château; palais.L [modifier] * laque (s.f.) de l'arabe lakk(لكّ) ou du persan lāk(لاك). * lascar (s.m.) de l'arabe al-askarīy (العسكريّ) : militaire, du persan lakar (لشكر) : armée; troupe militaire. * lilas[2] * lok ou looch de luʿūq (لعوق) : électuaire, sirop très épais qu'on lèche. * loukoum (s.m.) du turc lokum de l'arabe rāḥa al-ḥulqūm (راحة الحلقوم) : bien être du gosier. * luffa[9] (s.m.) (bot.) de lūf (لوف) : éponge végétale. * luth (s.m.) de al-ʿūd (العود) : luth; voir oud.M [modifier] * Machrek ou Machreq[13][15] de mariq (مشرق) : levant; Est; orient; proche-orient et moyen-orient, par opposition avec Maghreb. * macramé (s.m.) de muḫarram (مخرم) : ajouré; en dentelle. * La Madrague, de madrib, l'enceinte, le camp, qui a donné l'andalou al-madraba, lieu où l'on frappe les poissons à coup de batte (technique de pêche), puis le provençal madrag, enceinte de filets de pêche[2]. * mahdi (s.m.) / mahdisme[4] (s.m.) / mahdiste[4] (adj.) de mahdī (مهديّ) : homme guidé par Dieu. Mahdisme : croyance en l'arrivée d'un Mahdi. Mahdiste: personne ou doctrine affirmant la croyance en l'arrivée d'un Mahdi. * magasin (s.m.) de maḫāzin pluriel de maḫzan (مخزن) : entrepôt. * Maghreb[13] maghrébin[4] de maḡrib (مغرب) : couchant; Ouest; occident; occident du monde arabe par opposition avec Machreq. * mahonne (s.f.) de l'arabe māʿūn (ماعون) : grande galère turque. * mamelouk ou mameluk (s.m. et adj.) de mamlūk (مملوك) pluriel mamālīk (مماليك) : celui qui est possédé par quelqu'un; esclave; soldat esclave. * 1-marabout (s.m.) de murābiṭ (مرابط) : saint musulman reconnu dont le tombeau est l'objet d'un culte populaire; le tombeau lui-même. Le pluriel avec l'article al-murābitūn (المرابطون) : désigne les Almoravides : les marabouts; les gens du ribat. * 2-marabout (s.m.) (oiseau) de marbūṭ (مربوط). * maravédis (s.m.) de l'espagnol maravedí de l'arabe murābiṭ (مرابط) : monnaie frappée par les Almoravides en Espagne. * maroquin (s.m.) / maroquinerie (s.f.) de l'espagnol marroquí de l'arabe marrākuī (مراكشي) : cuir de Marrakech. Un maroquin désigne par métonymie portefeuille ministériel. * marcassite (s.f.) (minéralogie) de l'espagnol marcasita de l'arabe marqaīṭā (مرقشيتا) : pyrite. * massage (s.m.) / masser (v.t.) de masaḥa (مسح) : frotter; palper; toucher ou de massad (مسّد) : lisser les cheveux; masser[16] certains donnent l'origine grecque masso (μασσω) : pétrir; masser. * mastaba (s.f.) de maṣṭaba (مصطبة) : banc de pierre; estrade; monument funéraire trapézoïdal égyptien. * mat voir échec et mat. * matelas (s.m.) de maṭraḥ (مطرح) : banquette; couche. * matraque (s.f.) de miṭraqa (مطرقة) : marteau; masse, de ṭaraqa (طرق) : frapper; forger. * mazout (s.m.): emprunté au russe mazut, même sens, qui remonterait, probablement par l'intermédiaire d'une langue turco tatare, à l'arabe mahFzūlāt «restes, déchets» * méchoui (s.m.) de l'adj. maoui (مشوي) : rôti. * médersa ou medersa (s.f.) de l'arabe madrasa (مدرسة) : école. Le mot français est utilisé pour désigner les grandes universités (coraniques). * médina (s.f.) de madīna (مدينة) au sens propre : ville; la partie ancienne d'une ville arabe. * medressé[6] du turc medrese : université , voir médersa. * méharée (s.f.) / méhari (s.m.) / méhariste (s.m.) de mahrīya (مهرية) : dromadaire; le méhariste étant le cavalier; la méharée est le trajet fait à dos de dromadaire. * mesquin (adj.) de miskīn (مسكين ) : pauvre, indigent. * mihrab (s.m.) de de miḥrāb (محراب) : sanctuaire; niche dans le mur de la salle de prière d'une mosquée, indiquant la direction de La Mecque (qibla). * minaret (s.m.) du turc minare de l'arabe manāra (منارة) minaret; phare. Mot dérivant de nūr (نور) : jour; lumière. La même racine protosémitique a donné menorah, le chandelier du culte juif[17]. * minbar (s.m.) de minbar (منبر) : chaire d'où le mollah fait son sermon. * moghazni * mohair (s.m.) emprunté à l'anglais mohair de l'arabe muḫyyar (مخيَر) au sens propre : choisi, sélectionné. Laine de chèvre angora[18] * moire (s.f.) moiré (s.m. et adj.) même origine que mohair. * moka (s.m.) de Al-Muḫā (المخا) : Mokha ou Moka ville (port) éponyme du Yémen * mollah ou mullah (s.m.) de mawlā (مولى) : aide ; auxiliaire ; dans l'islam, titre donné aux personnalités religieuses, aux docteurs de la loi, il tient sa charge de la communauté ou de l'État en fonction de ses diplômes et de son savoir. * momie (s.f.) de mūmyāʾ (مومياء) : momie et/ou du persan: mūm (موم) : cire. * mosquée (s.f.) de l'espagnol mesquita, de l'arabe masjid (مسجد) : mosquée; lieu où l'on se prosterne. * moucharabieh, moucharaby (s.m.) de marabīya (مشربية) : treillis de bois permettant de voir sans être vu et de créer de l'ombre. * mousseline (s.f.) de al-mawṣil الموصل : nom en arabe de la ville de Mossoul en Iraq. * moussem (s.m.) de mawsim (موسم ) : saison, festival; fête locale au Maroc. * mousson (s.f.) du portugais monção de l'arabe mawsim (موسم ) : saison, festival. * muezzin (s.m.) du turc müezzin, lui-même de l'arabe muaḏḏin (مؤذن) : celui qui fait l'appel à la prière (en arabe aḏān أذان). * mufti ou muphti ou moufti[4] (s.m.) de mufti (مفت) : juriste qui promulgue les fatwas. * murdjisme ou murjisme (s.m.) / murdjite (s.m. et adj.) de murji'ā (مرجئة) : reporté renvoyé à plus tard. Les murdjites considèreraient que le jugement des fautes doit être reporté et laissé à Dieu.N [modifier] * nabab[4] (n.m.) de nā'ib (نائب) plur. nuwwāb (نوّاب) : magistrat(s). Passé à lurdu (sous la forme du pluriel) (نواب) : gouverneur ; vice-roi. * nabi (n.m.) (adj.) (n.f.) de nabī ( نبي) pluriel abyā'a (أبياء) et/ou de lhébreu navi (נביא) pluriel nevi'im (נביאים) : prophète(s). Les Nabis sont les membres dune école de peinture. * nadir (n.m.) (astr.) de naḍir as-samt (نضير السَمت ) : la direction opposée (au zénith). * natron (n.m.) (chimie) de naṭrūn ( نطرون ) : carbonate hydraté de sodium (Na2CO3, 10H2O). On le trouve en cristaux en Égypte, il entrait dans le procédé de momification. Le latin natrium est à l'origine du symbole chimique Na pour le sodium. * nénuphar (n.m.) (bot.) du latin médiéval nenuphar de larabe nīnūfar (نينفر) du sanskrit signifiant lotus * niquer[19] (v.trans.) (argot) de nakaḥa (نكح) : faire lamour. Ou de nikāḥ (نكاح) : coït; acte sexuel; mariage. * noria (n.f.) de nāʿūra (ناعورة): roue à godets destinée à monter l'eau de la rivière dans un aqueduc, de naʿara (نعر) : crier; grincer. * nouba (n.f.) de nūba (نوبة) : tour (car certaines parties de l'oeuvre sont interprétées en solo par chaque musicien qui joue à son tour) : orchestre; troupe de musiciens.O [modifier] * orange (s.f. et adj.) (bot.) de lespagnol naranja de larabe nāranj (نارنج) du persan nāranj (نارنج) : orange amère ; bigarade. Lorange sucrée vient de Chine apportée par les Portugais au XVIe siècle. Le français a gardé le nom de lancien fruit. En arabe lorange (sucrée) se dit burtuqāl (برتقال). * oued[4] (s.m.) (géogr.) wād (واد) : rivière ou vallée. En français ce terme sert à designer les rivières intermittentes. * ouléma de ʿālim (عالم) pluriel ʿulamā' (علماء) : savant en matière de religion musulmane.P [modifier] * papegai ou papegaut[6] (s.m.) (zoo.) de lancien provençal papagay de larabe babaḡā' (ببغاء) : perroquet. Peut-être par lintermédiaire du grec byzantin papagās (παπαγάς).Q [modifier] * qibla, kibla[20], kiblat ou kiblet[21] (s.f.) de qibla (قبلة) : direction (de La Mecque); sud. * quintal (s.m.) du latin médiéval (quitale) de l'arabe qinṭār (قنطار) : cent kg.R [modifier] * rabab ou rebab[4] (s.m.) de rabāba (ربابة) : instrument à une, deux ou trois cordes frottées. * rahat-loukoum ou rahat-lokoum de rāḥa al-ḥulqūm (راحة الحلقوم) en passant par le turc rahat-lokum abrégé en lokum : le bien être du gosier. * raï (s.m.) ra'ī (رَأْي) : opinion. Nom d'un courant musical et littéraire en Algérie. En droit (fiqh) musulman, c'est lopinion personnelle du juge (voir ray). * ramdam[4] (s.m.) (pop.) de ramaḍān (رمضان) : mois de ramadan. Bruits de fête qui accompagnent cette tradition. * rame / ramette (s.f.) (papeterie) de rizma (رِزمة ) : liasse ; ballot ; paquet, en passant par l'espagnol resma. Une rame est un paquet de 500 (20 x 25) feuilles de papier. * raquette (s.f.) de rāḥa (راحة) : paume ; plat de la main. Noter que le jeu de paume, ancêtre du tennis et du squash était en dépit de son nom un jeu de raquettes. * razzia (s.f.) de ḡazwa (غزو) : raid ; incursion. * récif, rescif ou ressif (s. m. ) (géogr.) raṣīf ( رصيف) en passant par lespagnol (arrecife) : débarcadère ; quai. * reg (s.m.) (géogr.) de ruqq (رقّ) : reg ; étendue plate et caillouteuse dans le désert. Le mot évoque surtout l'aspect plat du désert. * rhassoul voir ghassoul. * riad / riyad (s.m.) de rawḍa روض pluriel riyāḍ رياض : jardin(s). Grande maison dans les médinas marocaines. * romaine (s.f.) rummāna (رمّانة) : grenade (fruit) ; balance dit « romaine » sans doute à cause du contrepoids en forme de grenade. * roumi (s.m.) de rūmyī (روميّ) pluriel rūm (روم) : romain dorient ; chrétien orthodoxe ; byzantin.S [modifier] * safari (s.m.) du swahili safari (voyage, expédition) de l'arabe safar (سفر) : voyage. * safran (s.m.) (bot.) de larabe zaʿfarān (زعفران) par le latin médiéval safranum. * salamalec (s.m.) du turc (selâmlamak) : saluer quelqu'un, de larabe as-salām ʿalaykum (السلام عليكم) : que la paix soit sur vous. Salutation des musulmans, les salutations traditionnelles durant longtemps par rapport aux références françaises. * Sahara (s.m.), saharien (adj.) (géogr.) de ṣaḥrā' (صحراء) : désert , de ṣaḥar (صحر) : couleur ocre. Le Sahara doit son nom à la couleur du sable. * sahel[4] (s.m.), sahélien (adj.) (géogr.) de sāḥil (ساحِل) : littoral; rivage. * sakieh sakyeh[4] ou saki[4] de sāqiya (ساقية) : roue hydraulique mue par des bufs ; séguia ; canal dirrigation. * salep (s.m.) (bot. et pharm.) du turc (salep) de larabe ḫuṣān aṯ-ṯaʿlab (خصّى الثعلب) : testicules du renard en raison de la forme des bulbes de cette plante, abrégé en ṯaʿlab (ثعلب) : renard. Fécule extraite des tubercules de divers orchis. * saphène (petite saphène), saphène (grande saphène) (adj.) (anat.) de la traduction du Canon dAvicenne vient de ṣāfin (صافن) : (veine) saphène, venant peut-être du grec safini (σαφηνή) : évident, clair. * saroual, sarouel ou seroual[4] (s.m.) de sirwāl (سروال) : pantalon; caleçon. * sacre (s.f.) sacret (s.m.) (zool.) de ṣaqr (صقر) : faucon ; oiseau de proie. * satin (s.m.) de zaytūn (زيتون) : transcription en arabe du nom de la ville chinoise de Citong (ou Tsia-toung) appellé actuellement Quanzhou. * sebkha (s.f.) (géogr.) (Afrique du Nord) de sabḫa (سبخة) : zone inondable salée dans le désert appelé aussi chott. * séguia, seghia (s.f.) de sāqiya (ساقية) : canal dirrigation. * séné (s.m.) (bot.) de sanā (سنا) par le latin médiéval (sene) . * simoun (s.m.) (géogr.) de samūn (سمون) : Vent chaud. * sirop (s.m.) de arāb (شراب) : boisson. * smala (s.f.) de zamala (زملة ) : tribu; famille * sofa de ṣuffa (صفّة) (coussin), par l'intermédiaire du turc (sofa) : vestibule. * sophora[4], sophore[6] (s.m.) (bot.) de ṣufayrā (صفيراء) : sophora : cytise, de ṣafara (صفرة) : (couleur) jaune. Appelés ainsi à cause de leur bois / fleurs jaunes. * sorbet (s.m.) de arba (شربة) : boisson, par l'intermédiaire du turc erbet (şerbet) : sirop. * souahéli[4] voir swahili. * soude (s.f.) (bot.) de suwwād (سوّاد) : noirceur ; négritude ; soude (plante) ; salsola soda (plante) ; cendres de salsola contenant de la soude naturelle ou carbonate de sodium : Na2CaCO3. Sans doute à cause de la couleur des cendres. * souk (s.m.) de sūq (سوق) : marché * sourate (s.f.) de sūra (سورة) : chapitre du Coran * sultan (s.m.) de sulṭān (سلطان) : Le titre de sultan a une origine obscure, persane ou chaldéenne. * sumac (s.m.) (bot.) de summāk (سمّاك) : arbre ou arbrisseau qui était appelé herbe de maroquin par les tanneurs ; rhus * sunna / sunnite / sunnisme de sunna (سنّة) : norme; tradition, usage * swahili, souahéli[4] ou souahili (s.m. et adj.) (géogr.) de suwāḥilīy (سواحليّ) : habitant du sahel (voir sahel).T [modifier] * taboulé de tabbūla (تبولة) : taboulé * tabouret de tabour (تبو) ancienne orthographe de tambour. * tajine de ṭājin (طاجن), plat typique du Maroc. le mot désigne au départ le contenant puis le contenu. * talc de ṭalq (طلق) : Silicate hydraté naturel de magnésium, talc. * taliban de ṭālib (طالب) pluriel ṭālibūn (طالبون) : étudiant d'une école coranique. * talisman de ṭilasm [طلسم), talisman. * tamarin Lien vers homonymie et tamarinier (bot.) de tamr hindīy (تمر هندي) : tamarin ; datte des Indes. * tamaris ou tamarix (bot.) de tarfā'i (ترفاء) : tamaris. * tambour ou tambourin Lien vers homonymie les dictionnaires hésitent entre les origines suivantes : o de l'arabe ṭabl (طبل) : pluriel ṭubūr (طبول) : tambour[6]. o du persan tanbūr (تنبور) : tambour[9]. o du persan tabīreh (تبيره) : tambourin o de l'arabe ṭunbūr (طنبور) et du turc tambur : sorte de luth au son grave. * tare et tarer de ṭarḥ (طرح) : rejet; soustraction, déduction. * tarbouche de ṭarbū (طربوش) : tarbouche; fez; chéchia. * tarif de taʿrīfa (تعريفة) : tarif. * tcharchaf de araf (شرشف) : drap; du turc čaraf (çarşaf) : drap; voile islamique. * timbale de ṭabl (طبل) pluriel ṭabūr (طبول) : tambour; timbale. * toubib de ṭabīb (طبيب) : médecin. * truchement de tarjumān (ترجمان) : traducteur; drogman. * tutie ou tuthie de tūtyā' (توتياء) : oxyde de zinc; gris de zinc.U [modifier] * uléma (s.m.) de ʿālim (عالم) pluriel ʿulamā' (علماء) : savant; voir ouléma.V [modifier] * varan (s.m.) (zoo.) de waral (ورل) : varan. * vilayet (s.f.) du turc vilâyet, de l'arabe wilāya (ولاية) : préfecture voir wilaya.W [modifier] * wahhabisme (s.m.) de wahhābīy (وهابيّ) : donateur; généreux. Nom d'une forme rigoriste de l'islam sunnite qui se fonde sur l'enseignement de Mohamed ben ʿAbd al-Wahhab (1703-1792) né en Arabie. * wilaya / vilayet (s.f.) de wilāya (ولاية) passé au turc vilâyet: préfecture; département.X [modifier] * x en tant qu'inconnue en mathématiques : la lettre x n'existe pas en arabe ; le mot aï, qui signifie chose, désignait une inconnue en mathématiques, et ce mot était abrégé ch, ce qui s'écrit phonétiquement x en espagnol χ .Z [modifier] * zain (adj) de zayn (زين) : beau; maquillé. Se dit d'un cheval (ou d'un chien) dépourvu de poil blanc[4]. * zajal / zéjel[9] (s.m.) de zajāl (زجال) par l'espagnol zejel : poésie populaire; chanson[22]. * zandj / zanj / zendj / zenj (s.m. et adj.) de zanj (زنج) pluriel collectif : nègres; noirs; nom donné aux esclaves noirs originaires de Zanzibar et de la côte est de l'Afrique. * zédoaire (s.f.) (bot.) de jadwār (جدوار) : curcuma zedoaria. * zédoarine (s.f.) principe amer extrait de la zédoaire. * zellige (s.f.) de zallīj (زليج) : carreau de faïence. * zénith (s.m.) (astr.) de samt ar-ra's (سمت الرأس) : direction de la tête; zénith, opposé au nadir * zéro (s.m.) de sifr (صفر) : zéro, par l'intermédiaire de l'italien zefiro. * zérumbet (s.m.) (bot.) de zarubād (زرباد) : plante voisine du gingembre. * zinzolin (adj.) (bot.) juljulān (جلجلان) : sésame; couleur violette obtenue avec la graine de sésame. * zob (s.m.) (vulgaire) de zubb (زبّ) ou zubr (زبر) : pénis; verge. * zouave (s.m.) de zawāwīy (زواوي) : membre d'une tribu Kabyle qui a fourni les premiers zouaves; soldat d'un corps d'infanterie français d'Afrique. Mot d'origine berbère : agawa / igawawen.Mots transmis par la langue arabe [modifier] * bakchich : du persan baḫī (بخشش) passé à l'arabe baqī (بقشيـش) et au turc bahşiş : pourboire; pot de vin. * caravansérail du persan kārwān sarāy (كاروان سراى) : maison de caravane. * dinar de dīnār (دينار) : du latin denarius, denier (monnaie d'or). * dirham ou dirhem de dirham (درهم) : dirham; dihrem du grec drachme (δραḫμή) : drachme (monnaie d'argent). * divan de l'arabe dīwān (ديوان) : recueil de poèmes, du persan dīwān (ديوان) : administration; recueil de poèmes. * épinard de l'arabe isfānāḫ, (إسفاناخ) : épinard, du persan asfināj, (اسفناج) * gilet * jasmin : de yasmin (يسمِن) * lime, limón : d'origine perse limou (en persan : ), via l'arabe et l'espagnol * naphte (n.m.) du latin (naphta) : sorte de bitume, du grec nafṯa (νάφθα) du persan naftā (نفتا) de lakkadien passé à larabe nafṭa (نفط) * narguilé, narghileh[6]ou narghilé[4] (n.m.) du persan nārgīlah (نارگيله) du persan nārgīl (نارگيل) : noix de coco passé à larabe nārajīla (نارَجيلة) et au turc (nargile) : narguilé; pipe à eau. * santal de sandal (صندل) , du sanskrit candana * saphir : emprunté à une langue sémitique (hébreu ou araméen) sampīr, par l'intermédiaire du grec. * sarbacane de zarbaṭāna (زربطانة) par l'intermédiaire de l'espagnol (cerbatana), mais l'origine du mot arabe proviendrait du malais (sumpītan) par l'intermédiaire du persan. * sucre : de l'italien zucchero, qui vient de l'arabe sukkar (سكّر), qui vient du sanskrit sarkarā * saccharine : du grec saccharum, voir sucre * tasse de ṭās (طاس) : bol, tasse, du perse ṭās (طاس) : bol. * vizir de wazir (وزير) du persan (وزير) : ministre, via le turc vezir : vizir, ministre. 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Habitués isabelle04 Posté(e) 14 décembre 2007 Auteur Habitués Posté(e) 14 décembre 2007 Très drôle !!!!Très intéressant !!!Mais quand je dis des mots arabes je ne dis pas que ces mots là sont méprisables : "cest larabe et toutes sortes de termes inconnus et plutôt méprisables qui encombraient la bouche de mes enfants.Là je parle des injures et du verlant par exemple, plus rien à voir avec l'arabe. Pour l'histoire, nous sommes forcement influencé par la langue arabe puisque voisins et que l'algérie fut longtemps française.... pas de problème avec ça !Il faudrait voir à pas toujours se sentir agressé, c'est encore une preuve d'insécurité et de rejet. En tout cas tu as fait la preuve de l'influence non négligeable de la langue arabe dans le français ! Citer
Habitués mayara Posté(e) 15 décembre 2007 Habitués Posté(e) 15 décembre 2007 Très drôle !!!!Très intéressant !!!Mais quand je dis des mots arabes je ne dis pas que ces mots là sont méprisables : "cest larabe et toutes sortes de termes inconnus et plutôt méprisables qui encombraient la bouche de mes enfants.Là je parle des injures et du verlant par exemple, plus rien à voir avec l'arabe. Pour l'histoire, nous sommes forcement influencé par la langue arabe puisque voisins et que l'algérie fut longtemps française.... pas de problème avec ça !Il faudrait voir à pas toujours se sentir agressé, c'est encore une preuve d'insécurité et de rejet. En tout cas tu as fait la preuve de l'influence non négligeable de la langue arabe dans le français !je ne me sens pas agressée c'est juste que je te demandais des precision car tu as parle d'une maniere generale et je te repéte que j'ai apprecie ton temoignage et merci pour la precision merci encore Citer
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