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Qu'entend-on par qualité de vie ? Avoir des tickets-resto, 7 semaines de congés, un gros cadeau d'employé à Noël et un treizième mois ? Mouais... Ça vient avec des perspectives de carrière médiocres : recherche d'emploi affreuse, petits chefs, augmentation salariales au lance-pierre, mentalité de planqué, métiers manuels dévalorisés, universitaires défavorisés par rapport aux ingénieurs... et j'en passe. Quand un jeune veut louer un appart, faut qu'il montre patte blanche et deux-trois mois de caution, comment fait-il? Quand il s'agit d'acheter une maison, faut arroser le notaire avec 10%. Bref, faut encore papa-maman. À cause de tout ça, être jeune en France c'est pas la joie. D'ailleurs il suffit d'y aller faire un tour pour jauger du moral des troupes : à plat, tout le temps. Je ne parlerais pas des problèmes de délinquance et de vandalisme, quelque chose de marginal au Québec. La "qualité de vie" à la française vient d'en prendre un sérieux coup...

Par qualité de vie j'entends : avoir accès à un bon boulot, bien payé, en rapport avec tes études, pouvoir évoluer professionnellement, sans avoir à faire tomber les autres. Voir ses enfants : ça veut que papa ne rentre pas tous les soirs à 19h ou 20h parce que son boulot est si important et pendant ce temps sa conjointe se tape tout le boulot. Avoir un minimum de 3 semaines de congés par an. Vivre facilement : pouvoir acheter tout ce dont on a besoin sans trop se poser de questions, ne pas avoir à compter chaque sous, et pouvoir se faire des extras : voyages, belle auto, ou autre. Se construire un avenir financier : en même temps, être capable d'épargner et d'investir. Et aussi se sentir en sécurité.

Je suis assez d'accord avec ça, je ne connais pas exactement la situation au Québec, mais je peux en tout cas parler de celle de la France...

Et si je ne connais pas la vie au Québec, très peu de mes connaissances là-bas se plaignent de leur qualité de vie et regrettent la France.

Ici, en France, la morosité est là et bien là et, comme certains l'ont dit, l'avenir pour nos futurs enfants ne semble pas rose, loin de là.

Et sur beaucoup de points.

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Qu'entend-on par qualité de vie ? Avoir des tickets-resto, 7 semaines de congés, un gros cadeau d'employé à Noël et un treizième mois ? Mouais... Ça vient avec des perspectives de carrière médiocres : recherche d'emploi affreuse, petits chefs, augmentation salariales au lance-pierre, mentalité de planqué, métiers manuels dévalorisés, universitaires défavorisés par rapport aux ingénieurs... et j'en passe. Quand un jeune veut louer un appart, faut qu'il montre patte blanche et deux-trois mois de caution, comment fait-il? Quand il s'agit d'acheter une maison, faut arroser le notaire avec 10%. Bref, faut encore papa-maman. À cause de tout ça, être jeune en France c'est pas la joie. D'ailleurs il suffit d'y aller faire un tour pour jauger du moral des troupes : à plat, tout le temps. Je ne parlerais pas des problèmes de délinquance et de vandalisme, quelque chose de marginal au Québec. La "qualité de vie" à la française vient d'en prendre un sérieux coup...

Par qualité de vie j'entends : avoir accès à un bon boulot, bien payé, en rapport avec tes études, pouvoir évoluer professionnellement, sans avoir à faire tomber les autres. Voir ses enfants : ça veut que papa ne rentre pas tous les soirs à 19h ou 20h parce que son boulot est si important et pendant ce temps sa conjointe se tape tout le boulot. Avoir un minimum de 3 semaines de congés par an. Vivre facilement : pouvoir acheter tout ce dont on a besoin sans trop se poser de questions, ne pas avoir à compter chaque sous, et pouvoir se faire des extras : voyages, belle auto, ou autre. Se construire un avenir financier : en même temps, être capable d'épargner et d'investir. Et aussi se sentir en sécurité.

Red, je suis complètement, complètement, complètement d'accord avec tout ce que tu as écrit.

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Je crois qu'on s'éloigne du sujet qui n'est pas de comparer la qualité de vie ici ou là. Je reprend la citation ce qui me permets aussi de revenir sur ce qu'à dit redflag.

j'entends quelques fois des gens qui ont vécu au Canada et en particulier au Quebec , faire souvent le même constat :

c'etait une bonne expèrience ! , mas nous sommes mieux ici , nous avons endurés bien souvent une vie plus dure et maintenant nous apprécions ce que nous avons, le Canada nous a appris à être "bosseur" et avec cette faculté transposé à la France , la qualité de vie est nettement meilleure dans la vieille France .

Y a t'il quelques "revenants" sur ce forum ?

quelques témoignages qui confirment ces faits ?

Ou bien cela est definitivement finit de penser à un retour meilleur ?

Chacun vit une immigration différente. Cela dit, j'ai du mal à croire que la qualité de vie soit meilleure en France. Deux points-clés assombrissent le tableau français : le monde du travail, et le coût de l'immobilier.

Tes remarques me font plus penser aux États-Unis, où les gens travailllent nettement plus qu'en France, où le filet social est faible. Je n'ai pas appris à être un "bosseur" en vivant au Québec. Je crois qu'au contraire je travaille nettement moins au Québec que je ne le ferais en France pour le même boulot (et je gagne pas mal plus). Tout le monde sait que les 35 heures sont du pipeau pour tous les employés qui ont des responsabilités et/ou un salaire décent.

Qu'entend-on par qualité de vie ? Avoir des tickets-resto, 7 semaines de congés, un gros cadeau d'employé à Noël et un treizième mois ? Mouais... Ça vient avec des perspectives de carrière médiocres : recherche d'emploi affreuse, petits chefs, augmentation salariales au lance-pierre, mentalité de planqué, métiers manuels dévalorisés, universitaires défavorisés par rapport aux ingénieurs... et j'en passe. Quand un jeune veut louer un appart, faut qu'il montre patte blanche et deux-trois mois de caution, comment fait-il? Quand il s'agit d'acheter une maison, faut arroser le notaire avec 10%. Bref, faut encore papa-maman. À cause de tout ça, être jeune en France c'est pas la joie. D'ailleurs il suffit d'y aller faire un tour pour jauger du moral des troupes : à plat, tout le temps. Je ne parlerais pas des problèmes de délinquance et de vandalisme, quelque chose de marginal au Québec. La "qualité de vie" à la française vient d'en prendre un sérieux coup...

Par qualité de vie j'entends : avoir accès à un bon boulot, bien payé, en rapport avec tes études, pouvoir évoluer professionnellement, sans avoir à faire tomber les autres. Voir ses enfants : ça veut que papa ne rentre pas tous les soirs à 19h ou 20h parce que son boulot est si important et pendant ce temps sa conjointe se tape tout le boulot. Avoir un minimum de 3 semaines de congés par an. Vivre facilement : pouvoir acheter tout ce dont on a besoin sans trop se poser de questions, ne pas avoir à compter chaque sous, et pouvoir se faire des extras : voyages, belle auto, ou autre. Se construire un avenir financier : en même temps, être capable d'épargner et d'investir. Et aussi se sentir en sécurité.

C'est certains que plein de Français ont déjà tout ce que je viens de décrire. Pas beaucoup de moins de 35 ans cependant, à mon avis. Ceux qui sont déjà bien installés et qui ont une bonne qualité de vie ont beaucoup à perdre.

Personnellement, j'aurais beaucoup à perdre à retourner vivre en France.

Redflag

DONC, premièrement :

Voilà -enfin- dit en peu de mot par Redflag un des atoûts essentiels qui se dégage, pour moi, d'une vie canadienne/québécoise par rapport à une vie en France : l'équilibre entre travail et vie personnelle, sans avoir à sacrifier l'un pour l'autre, avec un minimum de confort et de stabilité assuré.

équilibre conjugué avec des rapports humains, au travail comme en dehors, plus directs et plus sains. cela ne va pas sans inconvénients (être licencié on the spot, se loger facile mais aussi être "délogé" relativement facilement).

je ne dis pas que, pour un immigrant français ou européen, cet équilibre et ce confort sont acquis dès les premiers mois, que cela ne nécessite pas quelques sacrifices par rapport à certains acquis. surtout pour ceux qui viennent sans coussin financier. mais ils me semblent beaucoup plus aisément accessibles et durables. encore un fois, c'est très personnel et contingent.

MAIS :huh:

le propos du fil n'était pas de comparer les qualités de vie. la fin d'une phrase a été sortie de son contexte.

le fil porte, si j'ai bien compris, sur ce que l'expérience québécoise apporte au retour.

et là, j'aurais envie de faire une réponse très bateau : sortir d'un contexte dont on connait si parfaitement les codes qu'ils deviennent presque innés ne peut qu'être un atout forcément formateur, sauf si l'expérience est totalement ratée (encore qu'un échec est formateur pour celui qui sait en tirer parti).

sortir de la routine d'une vie déjà presque écrite, s'exposer au risque, sortir des rails (nouvel environnement, nouvelle vie) est évidemment une expérience difficile mais bénéfique.

donc avoir vécu "à la dure" et s'être exposé rend le retour plus facile.

sauf que... je devrais plutôt dire "il me semble que, effectivement, avoir vécu à la dure et s'être exposé rend le retour plus facile" car je n'en suis pas certaine.

[comme avis partagé et flou, on ne peut pas faire mieux... navrée :pardon: ]

pour avoir moi-même eu une expérience assez négative (pas de reconnaissance du diplôme, très mauvais accueil d'une expérience nord-américaine dans un contexte de travail anti-américain -heureusement, ça a basculé radicalement ensuite) et aidé pas mal d'expat à leur retour, je dirais qu'il y a nécessairement une phase d'ajustement et le besoin de bien valoriser l'expérience, tant de travail que de vie, soit en faisant un petit bilan perso, soit en se faisant aider par des pros.

donc oui, apprendre à bosser à l'américaine (enfin... à la québécoise :rolleyes: ) peut s'avérer très payant mais encore faut-il savoir se préparer et se ré-adapter à l'environnement franchouillard. sinon l'aterrissage peut être douloureux et l'affectif (la famille retrouvée) notoirement insuffisant pour amortir.

surtout que parfois, certaines familles très hostiles au départ vers l'étranger ne sont pas plus accueillantes au retour (du genre "comment ? après tout ce cirque pour partir, vous revenez ?", "on vous l'avait bien dit" ... et j'en passe).

volontairement, je ne rentre pas dans la comparaison de la qualité de vie entre les deux, car pour moi dans ce fil la question n'est pas là.

je préfère comparer avec des expatriés (au sens large, pas seulement dans le cadre d'un contrat de travail) qui reviennent d'Asie, d'Afrique ou du Moyen Orient, expérience encore fort différente de l'Amérique du Nord. Ils évoquent aussi généralement le retour à une certaine douceur de vie.

ce qui peut paraître paradoxal avec ce que dit redflag (pas de perspective de carrière, petits chefs, etc) mais il semble que rentrer et enfiler ses charentaises (= acquis sociaux, codes de communication connus) est souvent bien agréable.

ne pas négliger que, lorsqu'on est immigré ou expat, on a tendance à en faire naturellement "plus" dans toutes les situations pour se faire accepter et s'intégrer, c'est-à-dire être plus dynamique, plus fexible, plus sympa [faire des lasagnes...]. Ce qui fait que le retour à une vie moins sportive est perçu comme plus facile.

ceci dit, est-ce que le retour du Québec apporte quelque chose de spécifique par rapport à d'autres retour d'immigration ?

entre retour d'Asie/Moyen Orient ou retour d'Amérique du Nord et si l'on exclu les rares chanceux qui reviennent de destinations paradisiaques, c'est en général la vie en Amérique du Nord qui est la plus regrettée.

ceux qui regrettent la vie en Asie ou ailleurs recherchaient souvent des expériences très exotiques à vivre, ils ont été servis et rêvent de repartir. mais c'est marginal.

pour d'évidentes raisons d'adaptation facile entre deux modes de vie "occidentaux" très proches et en raison de fascination du mode de vie nord-américain, même à la sauce québécoise, l'expérience québécoise présente un avantage certain, pour peu qu'on prenne la peine d'y réfléchir et de bien la valoriser auprès des employeurs (une expérience étrangère dans un contexte multiculurel)

[j'exprime ici des conclusions très personnelles ayant pour source non seulement des expériences perso mais aussi plusieurs séminaires sur les conditions de vie de professionnels -jeunes ou vieux, cadres ou non- dans le contexte d'expatriation ou d'immigration, au cours desquels on distribue de couteux rapports de cabinets d'audit dont les analyses sophistiquées ne resistent pas toujours à l'expérience "du terrain" très terre à terre.]

B :B)

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j'entends quelques fois des gens qui ont vécu au Canada et en particulier au Quebec , faire souvent le même constat :

c'etait une bonne expèrience ! , mas nous sommes mieux ici , nous avons endurés bien souvent une vie plus dure et maintenant nous apprécions ce que nous avons, le Canada nous a appris à être "bosseur" et avec cette faculté transposé à la France , la qualité de vie est nettement meilleure dans la vieille France .

Y a t'il quelques "revenants" sur ce forum ?

quelques témoignages qui confirment ces faits ?

Ou bien cela est definitivement finit de penser à un retour meilleur ?

Chacun vit une immigration différente. Cela dit, j'ai du mal à croire que la qualité de vie soit meilleure en France. Deux points-clés assombrissent le tableau français : le monde du travail, et le coût de l'immobilier.

Tes remarques me font plus penser aux États-Unis, où les gens travailllent nettement plus qu'en France, où le filet social est faible. Je n'ai pas appris à être un "bosseur" en vivant au Québec. Je crois qu'au contraire je travaille nettement moins au Québec que je ne le ferais en France pour le même boulot (et je gagne pas mal plus). Tout le monde sait que les 35 heures sont du pipeau pour tous les employés qui ont des responsabilités et/ou un salaire décent.

Qu'entend-on par qualité de vie ? Avoir des tickets-resto, 7 semaines de congés, un gros cadeau d'employé à Noël et un treizième mois ? Mouais... Ça vient avec des perspectives de carrière médiocres : recherche d'emploi affreuse, petits chefs, augmentation salariales au lance-pierre, mentalité de planqué, métiers manuels dévalorisés, universitaires défavorisés par rapport aux ingénieurs... et j'en passe. Quand un jeune veut louer un appart, faut qu'il montre patte blanche et deux-trois mois de caution, comment fait-il? Quand il s'agit d'acheter une maison, faut arroser le notaire avec 10%. Bref, faut encore papa-maman. À cause de tout ça, être jeune en France c'est pas la joie. D'ailleurs il suffit d'y aller faire un tour pour jauger du moral des troupes : à plat, tout le temps. Je ne parlerais pas des problèmes de délinquance et de vandalisme, quelque chose de marginal au Québec. La "qualité de vie" à la française vient d'en prendre un sérieux coup...

Par qualité de vie j'entends : avoir accès à un bon boulot, bien payé, en rapport avec tes études, pouvoir évoluer professionnellement, sans avoir à faire tomber les autres. Voir ses enfants : ça veut que papa ne rentre pas tous les soirs à 19h ou 20h parce que son boulot est si important et pendant ce temps sa conjointe se tape tout le boulot. Avoir un minimum de 3 semaines de congés par an. Vivre facilement : pouvoir acheter tout ce dont on a besoin sans trop se poser de questions, ne pas avoir à compter chaque sous, et pouvoir se faire des extras : voyages, belle auto, ou autre. Se construire un avenir financier : en même temps, être capable d'épargner et d'investir. Et aussi se sentir en sécurité.

C'est certains que plein de Français ont déjà tout ce que je viens de décrire. Pas beaucoup de moins de 35 ans cependant, à mon avis. Ceux qui sont déjà bien installés et qui ont une bonne qualité de vie ont beaucoup à perdre.

Personnellement, j'aurais beaucoup à perdre à retourner vivre en France.

Redflag

beaucoup de vérité dans ce post , et les phrases de conclusions sont heureusement là pour faire un constat équitable.

Car je trouve que beaucoup d'entre vous font du bien être matériel ou liberté de consommation l'élément primordial d'une bonne qualité de vie .

Donc , si vous avez une maison 3 étages , 1 4 x4 de luxe , le dernier ecran plat et le pouvoir d'aller au fast food toute la semaine vous vous sentez privilégiés .

Comme le souligne Brigit , la qualité de vie est un tout , si cela est une simple histoire de philosophie , il y a l'Asie .

Alors on déduit facilement que l'immigration se résume à un simple pouvoir d'achat ! je crois bien que oui malheureusement surtout en ce qui concerne l'Amérique du nord ;

mais je n'irai jamais jusqu'a dire que la vie est meilleure au Canada.

je fait une supposition , un enfant du foyer a de forte capacité scolaire , au Canada son salut passera par l'école privé hors de prix .

Combien de personne ne peuvent se soigner correctement au Québéc ? alors que l'accès à divers soins est valable pour toutes les couches sociales en France ;

Le climat tempéré est aussi un atout à prendre en compte

voila quelques unes des raisons qu'il laisse croire que le retour au pays peu être une réussite .

Je ne ferai pas un parallèle avec Paris HILTON , mais on peux être riche et... malheureux ! le divorce , les crises familiales , la jalousie des voisins , l'avidité professionnelle ne sont pas des valeurs de pauvres ,

Je crois néanmoins que les immigrants qui "réussissent" là ou ils n'avaient aucune opportunités en France sont aveuglés par cette dites "réussite", la chance leurs a sourit , tant mieux , mais elle n'est pas venue toute seule non plus , il y a eu des éléments déclencheurs , une prise en main plus forte car au pied du mur .

Je retiens que tout ceux qui sont revenus en France et qui ont fait en sorte que les choses se déclanche par la seule volonté , ceux là réussiront trés bien en France .

Davoir souffert , davoir pris conscience que la vie ne donne rien , je crois que cest une belle capacité de réussir sa vie une fois revenu .

  • Habitués
Posté(e)
beaucoup de vérité dans ce post , et les phrases de conclusions sont heureusement là pour faire un constat équitable.

Car je trouve que beaucoup d'entre vous font du bien être matériel ou liberté de consommation l'élément primordial d'une bonne qualité de vie .

Donc , si vous avez une maison 3 étages , 1 4 x4 de luxe , le dernier ecran plat et le pouvoir d'aller au fast food toute la semaine vous vous sentez privilégiés .

Comme le souligne Brigit , la qualité de vie est un tout , si cela est une simple histoire de philosophie , il y a l'Asie .

Alors on déduit facilement que l'immigration se résume à un simple pouvoir d'achat ! je crois bien que oui malheureusement surtout en ce qui concerne l'Amérique du nord ;

:D Que de préjugés... Il me semble aussi avoir insisté sur le temps passé au travail. Combien de français "cadres" rentrent-ils au boulout pour 17h30 ? J'aimerais le savoir....

Concernant les $$, c'est sûr qu'en France en parler c'est mal, et laisser ostensiblement sa BMW sur son driveway rend les voisins jaloux. Où la mettre sinon devant chez soi ?

Par ailleurs, on le voit dans les 3/4 des post, le travail est le nerf de la guerre. Une façon détournée de dire "l'argent est le nerf de la guerre". On est tous dedans, à moins de vouloir aller vivre au fin fond de l'Amazonie ou sur l'île de Baffin, où je te l'accorde, les tentations sont moins nombreuses.

mais je n'irai jamais jusqu'a dire que la vie est meilleure au Canada.

Ben non voyons, ça ferait trop mal on dirait. :innocent:

Donc j'imagine que tu ne viendras jamais au Québec.

je fait une supposition , un enfant du foyer a de forte capacité scolaire , au Canada son salut passera par l'école privé hors de prix .

Combien de personne ne peuvent se soigner correctement au Québéc ? alors que l'accès à divers soins est valable pour toutes les couches sociales en France ;

Le climat tempéré est aussi un atout à prendre en compte

voila quelques unes des raisons qu'il laisse croire que le retour au pays peu être une réussite .

Encore des idées reçues qui mélangent le Canada et les États-Unis !

- Un enfant fort à l'école n'est pas obligé d'aller à l'école privée pour réussir ! Il a juste à faire son droit ou médecine...

- L'accès aux soins est difficile au Québec, et je le déplore. Mais en France, dis-moi si je me trompe, les gens qui n'ont pas de carte Vitale n'ont pas droit à la sécu, donc ils doivent payer. Au Québec, un SDF a accès au soin gratuits, comme tout le monde.

Je ne ferai pas un parallèle avec Paris HILTON , mais on peux être riche et... malheureux ! le divorce , les crises familiales , la jalousie des voisins , l'avidité professionnelle ne sont pas des valeurs de pauvres ,

Je crois néanmoins que les immigrants qui "réussissent" là ou ils n'avaient aucune opportunités en France sont aveuglés par cette dites "réussite", la chance leurs a sourit , tant mieux , mais elle n'est pas venue toute seule non plus , il y a eu des éléments déclencheurs , une prise en main plus forte car au pied du mur .

Je retiens que tout ceux qui sont revenus en France et qui ont fait en sorte que les choses se déclanche par la seule volonté , ceux là réussiront trés bien en France .

Davoir souffert , davoir pris conscience que la vie ne donne rien , je crois que cest une belle capacité de réussir sa vie une fois revenu .

Mouais. Des fois j'ai envie de faire un tour en France, une petite année, dans la filiale française de ma boîte. Juste pour voir comment on y travaille. C'est mon pti côté maso sans doute...

Redflag

  • Habitués
Posté(e)
le propos du fil n'était pas de comparer les qualités de vie. la fin d'une phrase a été sortie de son contexte.

le fil porte, si j'ai bien compris, sur ce que l'expérience québécoise apporte au retour.

Pas vraiment ou si peu, selon moi. Nanuk cherche à confirmer sa théorie selon laquelle:

- La qualité de vie est meilleure en France

- La vie est "dure" au Québec et au Canada, mais elle t'apprendrait à "bosser".

- Une fois que tu en a plein le c... d'avoir "souffert", tu rentres dans la "douce" France et tu trouves que tout y est plus facile, du coup.

- L'étranger t'apprend juste à "bosser", mais pas à voir les choses différemment on dirait. La France reste la référence et, une fois rentré en France, ta simple volonté, mise à l'épreuve à l'étranger, suffit à tout régler, cling cling, comme dans "Ma soricère bien-aimée" ! Te voila un "success story" en France ! :rolleyes::lol:

Quelques remarques :

- La souffrance revient beaucoup je trouve, comme une sorte de légitimisation du plaisir subséquent. C'est un côté très français, il faut "morfler" pour mériter, pas seulement être méritant. Une conséquente directe du monde du travail et de sa hiérarchie (encore les petits chefs... eh oui... ).

- Pas besoin d'aller au Amérique du nord pour souffrir. Plein d'autres pays offrent des conditions de vie miséreuses qui permettront de constater, une fois rentré en France, que vraiment, la France c'est l'top. :rolleyes:

Donc , si vous avez une maison 3 étages , 1 4 x4 de luxe , le dernier ecran plat et le pouvoir d'aller au fast food toute la semaine vous vous sentez privilégiés .

Désolé, mais si un jour je gagne très bien ma vie, tu peux enlever "fast-food" de la phrase et le remplacer par "excellent resto". Ouais, y'en a, même en Amérique ! ;)

Comme le souligne Brigit , la qualité de vie est un tout , si cela est une simple histoire de philosophie , il y a l'Asie .

L'Asie avec ses centaines de millions de pauvres, ses dictatures, c'est la place de la philosophie ? Ah... :innocent:

Redflag

  • Habitués
Posté(e)

Ça fait une heure que je suis sur le fil... J'apprends à "bosser", "à la dure", au CANADA, hein ! ;)

Toujours pas de petit chef venu me dire que c'était inadmissible de glander sur Internet pendant les heures de bureau ! :rolleyes:

Faut vraiment que je rentre en France pour qu'on me dise quoi faire !

Redflag

  • Habitués
Posté(e)

Sauf qu'aujourd'hui, les petits chefs sont tous en RTT pour cause de grève, donc tu pourrais glander à loisir !

B :P

  • Habitués
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Redflag

si tu me lis bien... tu devrais en tirer d'autres conclusions. ce n'est pas par hasard que j'ai choisi certains mots tels que :

une certaine douceur (en italique) de vie

franchouillard

charentaises

"à la dure" expressément entre guillemet

nécessaire phase d'ajustement et réadaptation [donc pas de sorcième bien aimée en l'espèce]

bien valoriser son expérience auprès des employeurs

et qu'à aucun moment je n'ai parlé d'expérience douloureuse mais plutot d'expérience formatrice qui, par définition, devrait non seulement apprendre à travailler mieux ou différement mais aussi à voir les choses différemment.

en bref et pour faire court : fonder le retour sur le simple fait que l'expérience à l'étranger donne de la bouteille est une grosse bêtise (et je reste polie), et revenir du Québec ou d'ailleurs... bof, ça change pas grand chose si on est trop crétin pour ne pas savoir en quoi l'expérience québécoise est singulière.

et si on a bien compris en quoi l'expérience québécoise est singulière... la question du retour ne devrait pas se poser.

niark niar niark.

B :whistlingb:

  • Habitués
Posté(e)
Redflag

si tu me lis bien... tu devrais en tirer d'autres conclusions. ce n'est pas par hasard que j'ai choisi certains mots tels que :

Je t'ai bien lue...

Mon "tu" est générique et ne s'adressait pas à toi en particulier.

En fait mon message s'adressait surtout à Nanuk.

Red ;)

  • Habitués
Posté(e)
Ça fait une heure que je suis sur le fil... J'apprends à "bosser", "à la dure", au CANADA, hein ! ;)

Toujours pas de petit chef venu me dire que c'était inadmissible de glander sur Internet pendant les heures de bureau ! :rolleyes:

Faut vraiment que je rentre en France pour qu'on me dise quoi faire !

Redflag

Tu m'etonne que la productivité du québéc est faible :D

  • Habitués
Posté(e)
Qu'entend-on par qualité de vie ? Avoir des tickets-resto, 7 semaines de congés, un gros cadeau d'employé à Noël et un treizième mois ? Mouais... Ça vient avec des perspectives de carrière médiocres : recherche d'emploi affreuse, petits chefs, augmentation salariales au lance-pierre, mentalité de planqué, métiers manuels dévalorisés, universitaires défavorisés par rapport aux ingénieurs... et j'en passe. Quand un jeune veut louer un appart, faut qu'il montre patte blanche et deux-trois mois de caution, comment fait-il? Quand il s'agit d'acheter une maison, faut arroser le notaire avec 10%. Bref, faut encore papa-maman. À cause de tout ça, être jeune en France c'est pas la joie. D'ailleurs il suffit d'y aller faire un tour pour jauger du moral des troupes : à plat, tout le temps. Je ne parlerais pas des problèmes de délinquance et de vandalisme, quelque chose de marginal au Québec. La "qualité de vie" à la française vient d'en prendre un sérieux coup...

Par qualité de vie j'entends : avoir accès à un bon boulot, bien payé, en rapport avec tes études, pouvoir évoluer professionnellement, sans avoir à faire tomber les autres. Voir ses enfants : ça veut que papa ne rentre pas tous les soirs à 19h ou 20h parce que son boulot est si important et pendant ce temps sa conjointe se tape tout le boulot. Avoir un minimum de 3 semaines de congés par an. Vivre facilement : pouvoir acheter tout ce dont on a besoin sans trop se poser de questions, ne pas avoir à compter chaque sous, et pouvoir se faire des extras : voyages, belle auto, ou autre. Se construire un avenir financier : en même temps, être capable d'épargner et d'investir. Et aussi se sentir en sécurité.

C'est certains que plein de Français ont déjà tout ce que je viens de décrire. Pas beaucoup de moins de 35 ans cependant, à mon avis. Ceux qui sont déjà bien installés et qui ont une bonne qualité de vie ont beaucoup à perdre.

Personnellement, j'aurais beaucoup à perdre à retourner vivre en France.

Redflag

ah bah merci bien Redflag, depuis qq semaines que je réalise concrètement que mes amis francais ont entre 8 et 10 semaines de congés avec les RTT (ex : ils partent en thalasso 2 semaines en mai, en roumanie 4 semaines en juillet puis en octobre aux USA et enfin il leur restera des congés à Noel), et je suis dégoutée. Car meme si les cadres (mes amis sont cadres) ne font pas les 35h/semaines, ils ont tout de même droit à leur RTT et ca permet à pas mal de personnes de partir en congés ou rester bricoler à la maison, s,occuper des momes le mercredi etc.. !!

mais je n'avais jamais si bien formulé les inconvénients qui vont avec !! je tacherai je me les remémorer souvent (tout en sachant que c,est loin d'etre la généralité tout de meme)

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