Habitués Mats Posté(e) 20 avril 2007 Habitués Posté(e) 20 avril 2007 L'hiver s'acharnait tellement à jouer les prolongations que j'avais fini par oublier cette sensation de douce torpeur qui nous envahit à la première caresse du printemps sur nos peaux enfins dénudées. J'avais fini par tout oublier, y compris ce joyeux tumulte des enfants jouant au coin de la rue. En ouvrant la fenêtre ce matin, je n'a pas eu à essuyer ce torrent d'air glacé qui vous fige les traits avant de déferler dans la maison à la vitesse d'un tsunami. Planté là comme un idiot, soudain orphelin de cette première agression du matin - qui avait au moins le mérite de me tenir lieu du double espresso oublié d'une vie antérieure -, je me suis soudain souvenu que même ici le froid et la neige font parfois relâche. L'hiver Québécois est une agression constante avec laquelle il faut apprendre à composer. Il façonne la terre et les Homme. L'hiver Québécois rabote, élague, ponce, et poli tout sur son passage. Il est une invitation constante, contrainte, à l'économie : celles du geste, de la parole, de la révolte, des sentiments et parfois même du souvenir... Le Québéc, ce n'est pas un pays, c'est l'hiver : à l'aube de mon troisième printemps à Montréal, je commence enfin à saisir le sens profond de cette mystérieuse formule. Il va toutefois me falloir l'oublier rapidement. La douceur du printemps qui s'amorce est aussi la promesse de l'hiver qui s'en vient. Au Québéc, le mot survie rime aussi avec oubli. Ne l'oublions pas, ou plutôt si... Citer
Habitués 747fan Posté(e) 20 avril 2007 Habitués Posté(e) 20 avril 2007 L'hiver s'acharnait tellement à jouer les prolongations que j'avais fini par oublier cette sensation de douce torpeur qui nous envahit à la première caresse du printemps sur nos peaux enfins dénudées. J'avais fini par tout oublier, y compris ce joyeux tumulte des enfants jouant au coin de la rue. En ouvrant la fenêtre ce matin, je n'a pas eu à essuyer ce torrent d'air glacé qui vous fige les traits avant de déferler dans la maison à la vitesse d'un tsunami. Planté là comme un idiot, soudain orphelin de cette première agression du matin - qui avait au moins le mérite de me tenir lieu du double espresso oublié d'une vie antérieure -, je me suis soudain souvenu que même ici le froid et la neige font parfois relâche. L'hiver Québécois est une agression constante avec laquelle il faut apprendre à composer. Il façonne la terre et les Homme. L'hiver Québécois rabote, élague, ponce, et poli tout sur son passage. Il est une invitation constante, contrainte, à l'économie : celles du geste, de la parole, de la révolte, des sentiments et parfois même du souvenir... Le Québéc, ce n'est pas un pays, c'est l'hiver : à l'aube de mon troisième printemps à Montréal, je commence enfin à saisir le sens profond de cette mystérieuse formule. Il va toutefois me falloir l'oublier rapidement. La douceur du printemps qui s'amorce est aussi la promesse de l'hiver qui s'en vient. Au Québéc, le mot survie rime aussi avec oubli. Ne l'oublions pas, ou plutôt si...Que de poesie ... mais apres le printemps a nouveau l ete non non pas l hiver c est plus tard jamais avant le 15 aout ... cela etant mon ami poete as tu senti la neige fondre ce matin ou est elle deja partie meme sans soleil ...???? ici a quebec elle fond tout doucement avec le soleil ca c est agreable mais je n ai pas ta sensation d emprisonnement par rapport a l hiver ... mais c est vrai qu en region on vit l hiver on ne le subit pas lol Citer
Habitués Mats Posté(e) 20 avril 2007 Auteur Habitués Posté(e) 20 avril 2007 L'hiver s'acharnait tellement à jouer les prolongations que j'avais fini par oublier cette sensation de douce torpeur qui nous envahit à la première caresse du printemps sur nos peaux enfins dénudées. J'avais fini par tout oublier, y compris ce joyeux tumulte des enfants jouant au coin de la rue. En ouvrant la fenêtre ce matin, je n'a pas eu à essuyer ce torrent d'air glacé qui vous fige les traits avant de déferler dans la maison à la vitesse d'un tsunami. Planté là comme un idiot, soudain orphelin de cette première agression du matin - qui avait au moins le mérite de me tenir lieu du double espresso oublié d'une vie antérieure -, je me suis soudain souvenu que même ici le froid et la neige font parfois relâche. L'hiver Québécois est une agression constante avec laquelle il faut apprendre à composer. Il façonne la terre et les Homme. L'hiver Québécois rabote, élague, ponce, et poli tout sur son passage. Il est une invitation constante, contrainte, à l'économie : celles du geste, de la parole, de la révolte, des sentiments et parfois même du souvenir... Le Québéc, ce n'est pas un pays, c'est l'hiver : à l'aube de mon troisième printemps à Montréal, je commence enfin à saisir le sens profond de cette mystérieuse formule. Il va toutefois me falloir l'oublier rapidement. La douceur du printemps qui s'amorce est aussi la promesse de l'hiver qui s'en vient. Au Québéc, le mot survie rime aussi avec oubli. Ne l'oublions pas, ou plutôt si...Que de poesie ... mais apres le printemps a nouveau l ete non non pas l hiver c est plus tard jamais avant le 15 aout ... cela etant mon ami poete as tu senti la neige fondre ce matin ou est elle deja partie meme sans soleil ...???? ici a quebec elle fond tout doucement avec le soleil ca c est agreable mais je n ai pas ta sensation d emprisonnement par rapport a l hiver ... mais c est vrai qu en region on vit l hiver on ne le subit pas lolOn en reparlera dans quelques années Citer
Habitués 747fan Posté(e) 20 avril 2007 Habitués Posté(e) 20 avril 2007 L'hiver s'acharnait tellement à jouer les prolongations que j'avais fini par oublier cette sensation de douce torpeur qui nous envahit à la première caresse du printemps sur nos peaux enfins dénudées. J'avais fini par tout oublier, y compris ce joyeux tumulte des enfants jouant au coin de la rue. En ouvrant la fenêtre ce matin, je n'a pas eu à essuyer ce torrent d'air glacé qui vous fige les traits avant de déferler dans la maison à la vitesse d'un tsunami. Planté là comme un idiot, soudain orphelin de cette première agression du matin - qui avait au moins le mérite de me tenir lieu du double espresso oublié d'une vie antérieure -, je me suis soudain souvenu que même ici le froid et la neige font parfois relâche. L'hiver Québécois est une agression constante avec laquelle il faut apprendre à composer. Il façonne la terre et les Homme. L'hiver Québécois rabote, élague, ponce, et poli tout sur son passage. Il est une invitation constante, contrainte, à l'économie : celles du geste, de la parole, de la révolte, des sentiments et parfois même du souvenir... Le Québéc, ce n'est pas un pays, c'est l'hiver : à l'aube de mon troisième printemps à Montréal, je commence enfin à saisir le sens profond de cette mystérieuse formule. Il va toutefois me falloir l'oublier rapidement. La douceur du printemps qui s'amorce est aussi la promesse de l'hiver qui s'en vient. Au Québéc, le mot survie rime aussi avec oubli. Ne l'oublions pas, ou plutôt si...Que de poesie ... mais apres le printemps a nouveau l ete non non pas l hiver c est plus tard jamais avant le 15 aout ... cela etant mon ami poete as tu senti la neige fondre ce matin ou est elle deja partie meme sans soleil ...???? ici a quebec elle fond tout doucement avec le soleil ca c est agreable mais je n ai pas ta sensation d emprisonnement par rapport a l hiver ... mais c est vrai qu en region on vit l hiver on ne le subit pas lolOn en reparlera dans quelques années ah ??? l hiver est plus dur apres quelques annees lol .... cela etant c etait pas notre premier froid mais le premier quebecois essaie le finlandais ou le suedois tu y verras plus que des similitutes lol .... Citer
Habitués Mats Posté(e) 20 avril 2007 Auteur Habitués Posté(e) 20 avril 2007 L'hiver s'acharnait tellement à jouer les prolongations que j'avais fini par oublier cette sensation de douce torpeur qui nous envahit à la première caresse du printemps sur nos peaux enfins dénudées. J'avais fini par tout oublier, y compris ce joyeux tumulte des enfants jouant au coin de la rue. En ouvrant la fenêtre ce matin, je n'a pas eu à essuyer ce torrent d'air glacé qui vous fige les traits avant de déferler dans la maison à la vitesse d'un tsunami. Planté là comme un idiot, soudain orphelin de cette première agression du matin - qui avait au moins le mérite de me tenir lieu du double espresso oublié d'une vie antérieure -, je me suis soudain souvenu que même ici le froid et la neige font parfois relâche. L'hiver Québécois est une agression constante avec laquelle il faut apprendre à composer. Il façonne la terre et les Homme. L'hiver Québécois rabote, élague, ponce, et poli tout sur son passage. Il est une invitation constante, contrainte, à l'économie : celles du geste, de la parole, de la révolte, des sentiments et parfois même du souvenir... Le Québéc, ce n'est pas un pays, c'est l'hiver : à l'aube de mon troisième printemps à Montréal, je commence enfin à saisir le sens profond de cette mystérieuse formule. Il va toutefois me falloir l'oublier rapidement. La douceur du printemps qui s'amorce est aussi la promesse de l'hiver qui s'en vient. Au Québéc, le mot survie rime aussi avec oubli. Ne l'oublions pas, ou plutôt si...Que de poesie ... mais apres le printemps a nouveau l ete non non pas l hiver c est plus tard jamais avant le 15 aout ... cela etant mon ami poete as tu senti la neige fondre ce matin ou est elle deja partie meme sans soleil ...???? ici a quebec elle fond tout doucement avec le soleil ca c est agreable mais je n ai pas ta sensation d emprisonnement par rapport a l hiver ... mais c est vrai qu en region on vit l hiver on ne le subit pas lolOn en reparlera dans quelques années ah ??? l hiver est plus dur apres quelques annees lol .... cela etant c etait pas notre premier froid mais le premier quebecois essaie le finlandais ou le suedois tu y verras plus que des similitutes lol ....J'en dout pas qu'il y ait des similitudes entre les deux. Mais ça ne change rien au problème pour autant. Citer
Habitués 747fan Posté(e) 20 avril 2007 Habitués Posté(e) 20 avril 2007 L'hiver s'acharnait tellement à jouer les prolongations que j'avais fini par oublier cette sensation de douce torpeur qui nous envahit à la première caresse du printemps sur nos peaux enfins dénudées. J'avais fini par tout oublier, y compris ce joyeux tumulte des enfants jouant au coin de la rue. En ouvrant la fenêtre ce matin, je n'a pas eu à essuyer ce torrent d'air glacé qui vous fige les traits avant de déferler dans la maison à la vitesse d'un tsunami. Planté là comme un idiot, soudain orphelin de cette première agression du matin - qui avait au moins le mérite de me tenir lieu du double espresso oublié d'une vie antérieure -, je me suis soudain souvenu que même ici le froid et la neige font parfois relâche. L'hiver Québécois est une agression constante avec laquelle il faut apprendre à composer. Il façonne la terre et les Homme. L'hiver Québécois rabote, élague, ponce, et poli tout sur son passage. Il est une invitation constante, contrainte, à l'économie : celles du geste, de la parole, de la révolte, des sentiments et parfois même du souvenir... Le Québéc, ce n'est pas un pays, c'est l'hiver : à l'aube de mon troisième printemps à Montréal, je commence enfin à saisir le sens profond de cette mystérieuse formule. Il va toutefois me falloir l'oublier rapidement. La douceur du printemps qui s'amorce est aussi la promesse de l'hiver qui s'en vient. Au Québéc, le mot survie rime aussi avec oubli. Ne l'oublions pas, ou plutôt si...Que de poesie ... mais apres le printemps a nouveau l ete non non pas l hiver c est plus tard jamais avant le 15 aout ... cela etant mon ami poete as tu senti la neige fondre ce matin ou est elle deja partie meme sans soleil ...???? ici a quebec elle fond tout doucement avec le soleil ca c est agreable mais je n ai pas ta sensation d emprisonnement par rapport a l hiver ... mais c est vrai qu en region on vit l hiver on ne le subit pas lolOn en reparlera dans quelques années ah ??? l hiver est plus dur apres quelques annees lol .... cela etant c etait pas notre premier froid mais le premier quebecois essaie le finlandais ou le suedois tu y verras plus que des similitutes lol ....J'en dout pas qu'il y ait des similitudes entre les deux. Mais ça ne change rien au problème pour autant.probleme ??? quel probleme ???!!!! en tout cas pour nous l hiver n en n est pas un .... on va d ailleurs partir la ou le froid est encore plus vif ... et je pars 15 jours en Mai a Iqualit .... mais chacun vit son hiver differement ... je connais des quebecois qui l execrent d autres non itoo pour nous alors lol faudrait faire un sondage presque lol ... mais decouvrir qu il y a un hiver icitte c est pas une surprise lol et bien habille et accomode on en fait des choses dehors mais j avoue qu en ville j aimerais sans doute pas trop non plus ... Citer
Habitués Mats Posté(e) 20 avril 2007 Auteur Habitués Posté(e) 20 avril 2007 On relaxe, il n'y a pas problème et il fait beau. On inspire bien fort et on expire; on inspire bien fort et on expire... Ca va mieux ? Citer
Habitués 747fan Posté(e) 20 avril 2007 Habitués Posté(e) 20 avril 2007 On relaxe, il n'y a pas problème et il fait beau. On inspire bien fort et on expire; on inspire bien fort et on expire... Ca va mieux ? quel dommage ce changement de ton entre le premier message poetique et celui-ci ???!!c est toi qui souleve ton probleme de l hiver .... en tout cas bon printemps ... et pour les exercices respiratoires nous ca va .... meme en hiver .... Citer
Habitués Mats Posté(e) 21 avril 2007 Auteur Habitués Posté(e) 21 avril 2007 On relaxe, il n'y a pas problème et il fait beau. On inspire bien fort et on expire; on inspire bien fort et on expire... Ca va mieux ? quel dommage ce changement de ton entre le premier message poetique et celui-ci ???!!c est toi qui souleve ton probleme de l hiver .... en tout cas bon printemps ... et pour les exercices respiratoires nous ca va .... meme en hiver ....J'ai rien soulevé du tout, c'était juste comme qui dirait un billet d'humeur. Bonne chance pour les exercices respiratoires à Iqaluit Citer
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