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  • Habitués
Posté(e)

Bonjour,

Les éléctions provinciales s'en viennent à grand pas (26/03) et je me pose la question suivante...

Admettons que le PQ prenne le pouvoir, ils vont proposer à un moment ou à un autre un référendum... et là je me demande si je devrais aller voter (oui ou non, là n'est pas la question).

Légalement je peux le faire puisque je suis Canadien. Voter pour une éléction fédérale ou provinciale qui à un impact sur notre vie pendant x années (jusqu'aux prochaines éléctions) c'est une chose. Si on n'est pas content, on "renverse" le gouvernement aux prochaines élections.

Par contre participer à une décision aussi importante que de permettre à une province de devenir un pays .. là on ne joue plus dans le même registre car x années après, on peut difficilement dire .. heu ... on arrête finallement... réintégrons le Canada.

Je me demande si nous les émigrants devenus Canadiens on devrait nous donner le droit de voter lors de ce fameux référendum.

On vit ici c'est vrai et si le oui l'emporte, cela aura probablement un impact majeur sur nos vies mais nous ne sommes pas là depuis des 10aines d'années, nous n'avons pas le passé des Québécois. Même si nous aimons le Québec, peut-être qu'un jour on rentrera dans notre pays d'origine pour quelle que raison que ce soit ou tout simplement on quittera la Belle province pour aller ailleurs au Canada.

Je ne considère pas les émigrants dont je fais partie comme des Canadiens/Québécois de second rang mais puis-je décider sur un pied d'égalité le futur d'un peuple dont je fais partie depuis pas si longtemps en leur accordant (ou pas) leur droit à une indépendance ?

J'imagine la situation en France... si un vote se faisait pour séparer la Bretagne (;) ) du reste de la France et que des nouveaux arrivants décident que OUI par exemple ... si leur vote fait basculer la balance et que la majorité des Bretons "pure beurre demi-sel :) " ne veulent pas se séparer .. qui se retrouve dans un galère si ces fameux nouveaux arrivants partent ailleurs car cela ne leur plait pas cette indépendance... ceux qui sont fourrés .. ce sont les Bretons d'origine qui n'ont pas la mobilité aussi facile que ces nouveaux arrivants

J'hésite vraiment... (pas par rapport à la Bretagne ;))

Que feriez/ferez-vous si ce moment arrive ?

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  • Habitués
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Bonjour,

Les éléctions provinciales s'en viennent à grand pas (26/03) et je me pose la question suivante...

Admettons que le PQ prenne le pouvoir, ils vont proposer à un moment ou à un autre un référendum... et là je me demande si je devrais aller voter (oui ou non, là n'est pas la question).

Légalement je peux le faire puisque je suis Canadien. Voter pour une éléction fédérale ou provinciale qui à un impact sur notre vie pendant x années (jusqu'aux prochaines éléctions) c'est une chose. Si on n'est pas content, on "renverse" le gouvernement aux prochaines élections.

Par contre participer à une décision aussi importante que de permettre à une province de devenir un pays .. là on ne joue plus dans le même registre car x années après, on peut difficilement dire .. heu ... on arrête finallement... réintégrons le Canada.

Je me demande si nous les émigrants devenus Canadiens on devrait nous donner le droit de voter lors de ce fameux référendum.

On vit ici c'est vrai et si le oui l'emporte, cela aura probablement un impact majeur sur nos vies mais nous ne sommes pas là depuis des 10aines d'années, nous n'avons pas le passé des Québécois. Même si nous aimons le Québec, peut-être qu'un jour on rentrera dans notre pays d'origine pour quelle que raison que ce soit ou tout simplement on quittera la Belle province pour aller ailleurs au Canada.

Je ne considère pas les émigrants dont je fais partie comme des Canadiens/Québécois de second rang mais puis-je décider sur un pied d'égalité le futur d'un peuple dont je fais partie depuis pas si longtemps en leur accordant (ou pas) leur droit à une indépendance ?

J'imagine la situation en France... si un vote se faisait pour séparer la Bretagne (;) ) du reste de la France et que des nouveaux arrivants décident que OUI par exemple ... si leur vote fait basculer la balance et que la majorité des Bretons "pure beurre demi-sel :) " ne veulent pas se séparer .. qui se retrouve dans un galère si ces fameux nouveaux arrivants partent ailleurs car cela ne leur plait pas cette indépendance... ceux qui sont fourrés .. ce sont les Bretons d'origine qui n'ont pas la mobilité aussi facile que ces nouveaux arrivants

J'hésite vraiment... (pas par rapport à la Bretagne ;))

Que feriez/ferez-vous si ce moment arrive ?

c'est simple je vote contre je vis au canada j'ai un passeport canadien et je vis dans une province canadienne mon vote est tout preparer je suis definitivement contre............

  • Habitués
Posté(e)

Salut,

Je comprends bien la question... et tes interrogations.

Ceci dit, pour moi la question se pose plutot en ces termes:

une fois obtenue la nationalité canadienne, doit-il y avoir une différence

légale entre un canadien de naissance et un canadien devenu canadien.

Et pour moi la réponse est non, 3 fois non.

Et commencer, dans des textes de loi, à faire ce distingo, serait extrêmement

dangereux, à plusieurs titres.

Exemple : on pourrait aussi se demander si il ne faut pas un quotien intellectuel

minimum pour pouvoir voter, histoire que l'on soit sur que tous les votant

comprennent les enjeux... bref, comme tu le vois, c'est la porte ouverte

à la ségrégation alors que la démocratie c'est une voix par tête de pipe.

Maintenant, ton cas de conscience se pose effectivement, mais c'est une

décision personnelle, et elle ne doit pas être imposée. Tu te demandes

si tu as cette légitimité pour t'exprimer.

Personnellement, par respect pour un peuple qui m'a accueilli et offert le droit

de me réclamer de lui jusqu'à la nationalité, je n'aurais pas d'hésitation: je voterais.

A bientôt

  • Habitués
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Bonjour,

Les éléctions provinciales s'en viennent à grand pas (26/03) et je me pose la question suivante...

Admettons que le PQ prenne le pouvoir, ils vont proposer à un moment ou à un autre un référendum... et là je me demande si je devrais aller voter (oui ou non, là n'est pas la question).

Légalement je peux le faire puisque je suis Canadien. Voter pour une éléction fédérale ou provinciale qui à un impact sur notre vie pendant x années (jusqu'aux prochaines éléctions) c'est une chose. Si on n'est pas content, on "renverse" le gouvernement aux prochaines élections.

Par contre participer à une décision aussi importante que de permettre à une province de devenir un pays .. là on ne joue plus dans le même registre car x années après, on peut difficilement dire .. heu ... on arrête finallement... réintégrons le Canada.

Je me demande si nous les émigrants devenus Canadiens on devrait nous donner le droit de voter lors de ce fameux référendum.

On vit ici c'est vrai et si le oui l'emporte, cela aura probablement un impact majeur sur nos vies mais nous ne sommes pas là depuis des 10aines d'années, nous n'avons pas le passé des Québécois. Même si nous aimons le Québec, peut-être qu'un jour on rentrera dans notre pays d'origine pour quelle que raison que ce soit ou tout simplement on quittera la Belle province pour aller ailleurs au Canada.

Je ne considère pas les émigrants dont je fais partie comme des Canadiens/Québécois de second rang mais puis-je décider sur un pied d'égalité le futur d'un peuple dont je fais partie depuis pas si longtemps en leur accordant (ou pas) leur droit à une indépendance ?

J'imagine la situation en France... si un vote se faisait pour séparer la Bretagne (;) ) du reste de la France et que des nouveaux arrivants décident que OUI par exemple ... si leur vote fait basculer la balance et que la majorité des Bretons "pure beurre demi-sel :) " ne veulent pas se séparer .. qui se retrouve dans un galère si ces fameux nouveaux arrivants partent ailleurs car cela ne leur plait pas cette indépendance... ceux qui sont fourrés .. ce sont les Bretons d'origine qui n'ont pas la mobilité aussi facile que ces nouveaux arrivants

J'hésite vraiment... (pas par rapport à la Bretagne ;))

Que feriez/ferez-vous si ce moment arrive ?

c'est simple je vote contre je vis au canada j'ai un passeport canadien et je vis dans une province canadienne mon vote est tout preparer je suis definitivement contre............

Sans vouloir exagérer mais je trouve ta logique plutôt simpliste .. effectivement tu vis au Canada et dans une province Canadienne ... et alors ?

Si tu vivais dans un pays appelé le Québec on ne te demanderais pas la question sur l'indépendance... ;)

  • Habitués
Posté(e)
Salut,

Je comprends bien la question... et tes interrogations.

Ceci dit, pour moi la question se pose plutot en ces termes:

une fois obtenue la nationalité canadienne, doit-il y avoir une différence

légale entre un canadien de naissance et un canadien devenu canadien.

Et pour moi la réponse est non, 3 fois non.

Et commencer, dans des textes de loi, à faire ce distingo, serait extrêmement

dangereux, à plusieurs titres.

Exemple : on pourrait aussi se demander si il ne faut pas un quotien intellectuel

minimum pour pouvoir voter, histoire que l'on soit sur que tous les votant

comprennent les enjeux... bref, comme tu le vois, c'est la porte ouverte

à la ségrégation alors que la démocratie c'est une voix par tête de pipe.

Maintenant, ton cas de conscience se pose effectivement, mais c'est une

décision personnelle, et elle ne doit pas être imposée. Tu te demandes

si tu as cette légitimité pour t'exprimer.

Personnellement, par respect pour un peuple qui m'a accueilli et offert le droit

de me réclamer de lui jusqu'à la nationalité, je n'aurais pas d'hésitation: je voterais.

A bientôt

Je ne pense pas que cela serait la porte ouverte à une ségrégation ou du moins j'ose l'espérer. Ce n'est pas comme si on avait un référendum tous les ans et que là on puisse se sentir un peu trop "mis à part". Cela concerne une seule et unique question, celle de l'indépendance.

Difficile de faire des extrapolations :)

Bonne journée

  • Habitués
Posté(e)

Personnellement, en tant que natif canadien de 12 ou 13 ième génération, je crois que les néo-canadien doivent voter lors d'un référendum. Si vous êtes citoyen canadien, ça fait donc au moins 3 ans que vous êtes au pays et vous avez passé un test (test que bien des canadiens échourait, en passant) pour prouver votre connaissance du pays.

De plus, nous voulons bâtir ce pays avec vous (là, lisez le pays que vous voulez, moi, j'ai choisi le mien et chacun à le droit de choisir), donc il est normal que vous puissiez en choisir la destiné.

En passant, même si mes ancêtres sont ici depuis des lunes, j'ai un ami, né au Chili qui est au Canada depuis plus longtemps que moi... est-ce qu'il aurait le droit de voter?

  • Habitués
Posté(e)

pareil que toi, je me demande ce que je ferais si j'avais la possibilité de voter

peut-on se faire acceuillir par le quebec et les quebecois et voter non pcq nous on n'aime pas cette idée d'indépendance et du coup diminuer d'un vote les chances des québécois d'arriver à l'indépendance? doit-on voter oui pcq la majorité de ses amis vont voter oui?

  • Habitués
Posté(e)
pareil que toi, je me demande ce que je ferais si j'avais la possibilité de voter

peut-on se faire acceuillir par le quebec et les quebecois et voter non pcq nous on n'aime pas cette idée d'indépendance et du coup diminuer d'un vote les chances des québécois d'arriver à l'indépendance? doit-on voter oui pcq la majorité de ses amis vont voter oui?

Pardons, je suis québécois, accueillant, et je voterais non!!!! Donc, rtu peux voter non pour faire plaisir à un québécois accueillant! :D

Les québécois francophone de la région de Montréal sont encore majoritairement séparatif... mais dans la région de Québec, ils sont minoritaire. Disons que nous sommes plus autonomiste... ;)

Mais ne vous en faies pas, il va avoir encore un bon 4 ans avant les prochains référendums... s'il y en a un autre.

  • Habitués
Posté(e)
Bonjour,

Les éléctions provinciales s'en viennent à grand pas (26/03) et je me pose la question suivante...

Admettons que le PQ prenne le pouvoir, ils vont proposer à un moment ou à un autre un référendum... et là je me demande si je devrais aller voter (oui ou non, là n'est pas la question).

Légalement je peux le faire puisque je suis Canadien. Voter pour une éléction fédérale ou provinciale qui à un impact sur notre vie pendant x années (jusqu'aux prochaines éléctions) c'est une chose. Si on n'est pas content, on "renverse" le gouvernement aux prochaines élections.

Par contre participer à une décision aussi importante que de permettre à une province de devenir un pays .. là on ne joue plus dans le même registre car x années après, on peut difficilement dire .. heu ... on arrête finallement... réintégrons le Canada.

Je me demande si nous les émigrants devenus Canadiens on devrait nous donner le droit de voter lors de ce fameux référendum.

On vit ici c'est vrai et si le oui l'emporte, cela aura probablement un impact majeur sur nos vies mais nous ne sommes pas là depuis des 10aines d'années, nous n'avons pas le passé des Québécois. Même si nous aimons le Québec, peut-être qu'un jour on rentrera dans notre pays d'origine pour quelle que raison que ce soit ou tout simplement on quittera la Belle province pour aller ailleurs au Canada.

Je ne considère pas les émigrants dont je fais partie comme des Canadiens/Québécois de second rang mais puis-je décider sur un pied d'égalité le futur d'un peuple dont je fais partie depuis pas si longtemps en leur accordant (ou pas) leur droit à une indépendance ?

J'imagine la situation en France... si un vote se faisait pour séparer la Bretagne (;) ) du reste de la France et que des nouveaux arrivants décident que OUI par exemple ... si leur vote fait basculer la balance et que la majorité des Bretons "pure beurre demi-sel :) " ne veulent pas se séparer .. qui se retrouve dans un galère si ces fameux nouveaux arrivants partent ailleurs car cela ne leur plait pas cette indépendance... ceux qui sont fourrés .. ce sont les Bretons d'origine qui n'ont pas la mobilité aussi facile que ces nouveaux arrivants

J'hésite vraiment... (pas par rapport à la Bretagne ;))

Que feriez/ferez-vous si ce moment arrive ?

c'est simple je vote contre je vis au canada j'ai un passeport canadien et je vis dans une province canadienne mon vote est tout preparer je suis definitivement contre............

Sans vouloir exagérer mais je trouve ta logique plutôt simpliste .. effectivement tu vis au Canada et dans une province Canadienne ... et alors ?

Si tu vivais dans un pays appelé le Québec on ne te demanderais pas la question sur l'indépendance... ;)

alors disons que comme c'est un pays appelé canada qui m'a acceullit je ne voterais pas contre ses intérets parceque je pense que l,independance du quebec porterais prejudice au reste du canada

  • Habitués
Posté(e)
c'est simple je vote contre je vis au canada j'ai un passeport canadien et je vis dans une province canadienne mon vote est tout preparer je suis definitivement contre............

Ce genre de réponse prouve parfaitement la pertinence du questionnement de Kremmig...

Posté(e)

Salut gang,

Par contre participer à une décision aussi importante que de permettre à une province de devenir un pays .. là on ne joue plus dans le même registre car x années après, on peut difficilement dire .. heu ... on arrête finallement... réintégrons le Canada.
Je ne sais pas : si je suis d'accord avec la possibilité de ne pas fixer de limite maximale à faire des référendums pour la souveraineté, je suis également d'accord avec la possibilité d'envisager la possibilité de réintégrer le Canada si un Québec indépendant ne fonctionne pas. Cette connotation d'irréversibilité concernant la question nationale me fatigue un peu : probablement parce que l'important pour moi n'est pas l'indépendance à tout prix mais bien plus sûrement le bien-être de la société québécoise.

Bien sûr, cela reste pure spéculation car il faudra regarder le contexte au moment où les questions se poseront.

Terre-Neuve est rentré seulement en 1949 dans la confédération. Et à chaque fois qu'Ottawa veut restreindre davantage les quotas de pêche ou imposer un moratoire, le débat remonte avec plus ou moins de virulence à T.-N. de ptete ben sortir de la confédération. Le Canada est un géant aux pieds d'argile.

Je ne considère pas les émigrants dont je fais partie comme des Canadiens/Québécois de second rang mais puis-je décider sur un pied d'égalité le futur d'un peuple dont je fais partie depuis pas si longtemps en leur accordant (ou pas) leur droit à une indépendance ?

Je crois comprendre ton sentiment Kremmig car je le partage jusqu'à une certaine mesure. Ceci dit, il y a un moment où chaque immigrant doit décider intérieurement s'il fait partie, oui ou non, de sa société d'accueil. Administrativement, le Canada nous aide dans ce choix avec l'octroi de la citoyenneté au bout de trois ans de résidence. Et il doit vivre avec ce privilège qu'il accorde aux immigrants en sachant pertinemment que certains partageront les aspirations souverainistes.

Alors je fais de même : j'assume mon choix de faire partie de cette société et donc, de contribuer par mon vote à la direction que je souhaite lui donner. Certains moments déterminants nous définissent comme individu et comme immigrant : un référendum en est un de ces moments. Si je ne vote pas, je refuse de partager le destin de cette société : et je serai donc toujours un citoyen de seconde zone. À la différence que cette fois-çi, c'est moi qui me serait moi-même mis dans cette situation car j'avais la possibilité de choisir de voter.

Bien sûr, j'ai toujours la possibilité de quitter le Canada car mes racines familiales n'y sont pas. Cependant, en immigrant, i.e. en quittant mon pays d'origine et en m'installant durablement dans un autre pays, je rend concrète la possibilité que je peux avoir un autre ailleurs ailleurs que mon pays d'origine.

Je ne saurai jamais complètement les conséquences de mon vote au moment où je le ferai autant pour moi que pour la société québécoise : si on les savait les conséquences, le principe même du vote n'existerait pas car on saurait alors quelle décision prendre à titre de collectivité. CQFD.

- O'Hana -

  • Habitués
Posté(e)
Salut gang,

Par contre participer à une décision aussi importante que de permettre à une province de devenir un pays .. là on ne joue plus dans le même registre car x années après, on peut difficilement dire .. heu ... on arrête finallement... réintégrons le Canada.
Je ne sais pas : si je suis d'accord avec la possibilité de ne pas fixer de limite maximale à faire des référendums pour la souveraineté, je suis également d'accord avec la possibilité d'envisager la possibilité de réintégrer le Canada si un Québec indépendant ne fonctionne pas. Cette connotation d'irréversibilité concernant la question nationale me fatigue un peu : probablement parce que l'important pour moi n'est pas l'indépendance à tout prix mais bien plus sûrement le bien-être de la société québécoise.

Bien sûr, cela reste pure spéculation car il faudra regarder le contexte au moment où les questions se poseront.

Terre-Neuve est rentré seulement en 1949 dans la confédération. Et à chaque fois qu'Ottawa veut restreindre davantage les quotas de pêche ou imposer un moratoire, le débat remonte avec plus ou moins de virulence à T.-N. de ptete ben sortir de la confédération. Le Canada est un géant aux pieds d'argile.

Je ne considère pas les émigrants dont je fais partie comme des Canadiens/Québécois de second rang mais puis-je décider sur un pied d'égalité le futur d'un peuple dont je fais partie depuis pas si longtemps en leur accordant (ou pas) leur droit à une indépendance ?
Je crois comprendre ton sentiment Kremmig car je le partage jusqu'à une certaine mesure. Ceci dit, il y a un moment où chaque immigrant doit décider intérieurement s'il fait partie, oui ou non, de sa société d'accueil. Administrativement, le Canada nous aide dans ce choix avec l'octroi de la citoyenneté au bout de trois ans de résidence. Et il doit vivre avec ce privilège qu'il accorde aux immigrants en sachant pertinemment que certains partageront les aspirations souverainistes.

Alors je fais de même : j'assume mon choix de faire partie de cette société et donc, de contribuer par mon vote à la direction que je souhaite lui donner. Certains moments déterminants nous définissent comme individu et comme immigrant : un référendum en est un de ces moments. Si je ne vote pas, je refuse de partager le destin de cette société : et je serai donc toujours un citoyen de seconde zone. À la différence que cette fois-çi, c'est moi qui me serait moi-même mis dans cette situation car j'avais la possibilité de choisir de voter.

Bien sûr, j'ai toujours la possibilité de quitter le Canada car mes racines familiales n'y sont pas. Cependant, en immigrant, i.e. en quittant mon pays d'origine et en m'installant durablement dans un autre pays, je rend concrète la possibilité que je peux avoir un autre ailleurs ailleurs que mon pays d'origine.

Je ne saurai jamais complètement les conséquences de mon vote au moment où je le ferai autant pour moi que pour la société québécoise : si on les savait les conséquences, le principe même du vote n'existerait pas car on saurait alors quelle décision prendre à titre de collectivité. CQFD.

- O'Hana -

Merci pour cette analyse.

Je ne suis pas certain que le Canada accepterait de nous voir "revenir" après une scission ... le québec n'est quand même pas l'enfant prodigue ;)

Je pense que si je ne vote pas (ou si je ne peux pas voter) je ne me sentirais pas exclus pour autant.

Si je faisais une analogie .. imaginons une famille avec 2 parents et 1 enfant. Cette famille est dite une famille d'accueil dans le sens ou elle peut avoir une autre enfant pour une durée indéterminée (un émigrant). Si ce nouvel arrivant, même si il fait partie intégrante de cette famille en participant aux tâches, en respectant ses devoirs et en ayant des droits décide que "sa" famille devrait se "séparer" de Père par exemple.

L'autre enfant est d'accord (Père trop sévère, injuste) mais pas la Maman/épouse ne le veut pas mais la majorité l'emporte ... séparation... accepteriez-vous de donner ce droit à cet enfant "accueilli" (nous) ?

Je sais que l'image peu paraître un peu bizarre mais ...

  • Habitués
Posté(e)
Bonjour,

Les éléctions provinciales s'en viennent à grand pas (26/03) et je me pose la question suivante...

Admettons que le PQ prenne le pouvoir, ils vont proposer à un moment ou à un autre un référendum... et là je me demande si je devrais aller voter (oui ou non, là n'est pas la question).

Légalement je peux le faire puisque je suis Canadien. Voter pour une éléction fédérale ou provinciale qui à un impact sur notre vie pendant x années (jusqu'aux prochaines éléctions) c'est une chose. Si on n'est pas content, on "renverse" le gouvernement aux prochaines élections.

Par contre participer à une décision aussi importante que de permettre à une province de devenir un pays .. là on ne joue plus dans le même registre car x années après, on peut difficilement dire .. heu ... on arrête finallement... réintégrons le Canada.

Je me demande si nous les émigrants devenus Canadiens on devrait nous donner le droit de voter lors de ce fameux référendum.

On vit ici c'est vrai et si le oui l'emporte, cela aura probablement un impact majeur sur nos vies mais nous ne sommes pas là depuis des 10aines d'années, nous n'avons pas le passé des Québécois. Même si nous aimons le Québec, peut-être qu'un jour on rentrera dans notre pays d'origine pour quelle que raison que ce soit ou tout simplement on quittera la Belle province pour aller ailleurs au Canada.

Je ne considère pas les émigrants dont je fais partie comme des Canadiens/Québécois de second rang mais puis-je décider sur un pied d'égalité le futur d'un peuple dont je fais partie depuis pas si longtemps en leur accordant (ou pas) leur droit à une indépendance ?

J'imagine la situation en France... si un vote se faisait pour séparer la Bretagne (;) ) du reste de la France et que des nouveaux arrivants décident que OUI par exemple ... si leur vote fait basculer la balance et que la majorité des Bretons "pure beurre demi-sel :) " ne veulent pas se séparer .. qui se retrouve dans un galère si ces fameux nouveaux arrivants partent ailleurs car cela ne leur plait pas cette indépendance... ceux qui sont fourrés .. ce sont les Bretons d'origine qui n'ont pas la mobilité aussi facile que ces nouveaux arrivants

J'hésite vraiment... (pas par rapport à la Bretagne ;))

Que feriez/ferez-vous si ce moment arrive ?

C'est marrant mais c'est exactement la reflexion que j'ai eu quand je suis arrivée au Quebec avec mon pvt! J'ai su qu'aux dernieres elections, le gouvernement a semble t'il donné la citoyennete canadienne à de nouveaux arrivants qui n'avaient pas encore 3 années sur le territoire et vu que si tout va bien je serai rp cette année,(et si le gouvernement refait la meme chose) je me vois mal en tant que nouvelle arrivante, decider pour un peuple qui vient de m'accueillir s'il a droit à son independance ou non. Je pense egalement que c'est aux quebecois (eventuellement aux vieux immigrants qui ont au moins 20 ans de vie au Quebec) de decider de cela.

  • Habitués
Posté(e)
pareil que toi, je me demande ce que je ferais si j'avais la possibilité de voter

peut-on se faire acceuillir par le quebec et les quebecois et voter non pcq nous on n'aime pas cette idée d'indépendance et du coup diminuer d'un vote les chances des québécois d'arriver à l'indépendance? doit-on voter oui pcq la majorité de ses amis vont voter oui?

Pardons, je suis québécois, accueillant, et je voterais non!!!! Donc, rtu peux voter non pour faire plaisir à un québécois accueillant! :D

Les québécois francophone de la région de Montréal sont encore majoritairement séparatif... mais dans la région de Québec, ils sont minoritaire. Disons que nous sommes plus autonomiste... ;)

Mais ne vous en faies pas, il va avoir encore un bon 4 ans avant les prochains référendums... s'il y en a un autre.

Ha bon? moi on m'a dit 2008??? Bon en meme temps je n'aimais pas aborder le sujet car ça avait tendance à enerver les gens alors pas de question, pas d'embrouille.....lol. Je n'ai pas connu beaucoup de quebecois de souche mais mon proprio etait contre l'independance et la personne chez qui j'ai fete noel (une amie de mon cheri) etait à 300% pour l'independance donc je sens que ça va encore se jouer à un poil pres...

  • Habitués
Posté(e)
Je ne suis pas certain que le Canada accepterait de nous voir "revenir" après une scission ... le québec n'est quand même pas l'enfant prodigue ;)

Je pense que si je ne vote pas (ou si je ne peux pas voter) je ne me sentirais pas exclus pour autant.

Si je faisais une analogie .. imaginons une famille avec 2 parents et 1 enfant. Cette famille est dite une famille d'accueil dans le sens ou elle peut avoir une autre enfant pour une durée indéterminée (un émigrant). Si ce nouvel arrivant, même si il fait partie intégrante de cette famille en participant aux tâches, en respectant ses devoirs et en ayant des droits décide que "sa" famille devrait se "séparer" de Père par exemple.

L'autre enfant est d'accord (Père trop sévère, injuste) mais pas la Maman/épouse ne le veut pas mais la majorité l'emporte ... séparation... accepteriez-vous de donner ce droit à cet enfant "accueilli" (nous) ?

Je sais que l'image peu paraître un peu bizarre mais ...

Au sujet du reste du Canada sur un retour du Québec après une séparation. Si le Québec veut réintégrer le Canada, celà se fera à genou, avec beaucoup moins de droit garanti pour les francophones. On doit sérieusement oublié le retour en arrière si l'on se séparre.

Pour ce qui est de ton analogie, elle est bonne, à condition que ton idée en venant vivre ici est d'être un citoyen "temporaire". Si tu crois venir vivre 10-12 ans au Canada et repartir en France ou ailleur après, c'est vrai que l'idée de ne pas t'impliquer dans le reférendum est valable.

Mais si tu vis au Canada, si ton but est de vivre ici pour le reste de tes jours (malgré que l'on ne peut pas garantir l'avenir), d'y élever tes enfants (qui seront peut-être eux, des citoyen canadien de naissance...) alors là, pour l'avenir dee ta famille, je ne vois pas ce qu'il y a d'immoral de voter au reférendum.

Si je reprends ton analogie, c'est comme si l'enfant le plus jeune de la famille ne pouvait pas voter car il est dans la famille depuis moins longtemps que les autres... S'il fait parti de la famille, même depuis peu, il a le droit de choisir pour l'avenir de la famille.

  • Habitués
Posté(e)

Le droit de vote est le privilège principal du citoyen. Aussi, il faut aller voter lorsqu'on est canadien. Quand on devient canadien, on n'est plus immigrant. Mon raisonnement est le suivant : si tu choisis de prendre la nationalité canadienne, tu en acceptes tous les droits et les devoirs. J'irais même plus loin, à partir du moment où tu fais le choix de devenir canadien, tu arrêtes de voter en France, en quelque sorte, tu tires un trait sur l'institution France.

Ceux qui deviennent canadien pour ensuite retourner en France prennent peut être la demande de citoyenneté un peu trop à la légère... Résider dans un pays est une chose, devenir citoyen de ce pays en est une autre. Il faut considérer tous les aspects (positifs et négatifs) avant de prendre une telle décision.

En plus, les néo-canadiens ont un intérêt majeur à voter lors d'un référendum sur la souveraineté. Le pays qui leur a accordé leur citoyenneté est en passe de ne plus être leur pays. Ca ne peut pas laisser indifférent.

Posté(e)

Hello,

Mister Kremmig! tu n'es pas en France ou la-bas les gens pensent que tu es immgrants même si tu es de la 20ème génération.

Ici les immigrants au Quebec ou au Canada devient des citoyens avec les même droits et égalités (vote, liberté d'expression, droits...). Donc laissons les gens (Quebecois Francaise, Quebecois anglais, les autochtones, les arabes, les juifs, les chinois... ou plutôt je préfère les citoyens du quebec) choisir leurs destinée par sufrage universelle.

Merci.

  • Habitués
Posté(e)

Habitant en Alberta, je ne suis pas concerne de prime abord, mais je vous livre quand meme les reflexions que ce fil m'inspire.

Je trouve que tu as parfaitement reussi l'exercice difficile de te faire comprendre Kremmig. Bravo car pas evident d'y mettre de la mesure et de la nuance, ce que tu fais parfaitement. Je pense cependant que tout Canadien vivant au Quebec doit beneficier des memes droits et devoirs que ses compatriotes, il ne peut y avoir de citoyen de seconde zone, ni dans les droits, ni dans les devoirs.

Certes, ceux qui ont une histoire familiale bien ancree au Quebec depuis des generations sont evidemment plus informes et plus sensibles a cette question d'independance du Quebec. Mais ce qui compte le plus, c'est moins le passe, meme s'il faut evidemment s'appuyer dessus aussi (mais pas exclusivement), que l'avenir. Et cet avenir, les neo-Quebecois en feront partie tant pour les joies que les peines. Il est important qu'ils soient suffisamment informes, ce dont je ne doute pas vu les campagnes qui precedent tout referendum de cette importance, mais aussi qu'ils soient completement en mesure d'assumer le choix de la societe dans laquelle ils vivent, et ce, quel que soit leur vote. Au moins ils y auront participe et auront ete a ce rendez-vous de l'histoire.

On devient citoyen Canadien au bout de quatre ans en moyenne (trois ans de RP puis un an de traitement de dossier), durant lesquels on vit, travaille, paye des impots, beneficie des avantages, bref en etant un individu a part entiere dans la societe. Si il s'avere que la maturite politique des residents permanents n'est pas assez satisfaisante pour qu'ils puissent s'exprimer dans les debats de societes, majeurs ou mineurs, il faut alors considerer un allongement de la duree de trois ans requise pour devenir citoyen. Aux USA, c'est apres 5 ans de carte verte que l'on peut faire une demande de naturalisation. Ou alors, si cette premiere option semble trop compliquee a mettre en place et a negocier avec Ottawa, il est toujours possible pour le Quebec de s'assurer que ses RP sont suffisamment informes des enjeux de cette question, en leur faisant suivre un cours obligatoire ou en leur faisant passer un examen...Mais a partir du moment ou l'on devient Canadien, on l'est a part entiere, y compris pour s'exprimer sur l'independance ou l'autonomie du Quebec, si tant est que l'on y reside depuis un certain temps, au Quebec.

Pour ce qui est de la reference souvent utilisee aux racines et au pays d'origine, la aussi je crois qu'au bout d'un moment l'avenir importe plus que le passe. On est d'abord l'enfant de ses parents jusqu'a ce que l'on engendre soi-meme, et la on devient d'abord parent avant d'etre l'enfant que l'on etait. Meme en restant attache a son pays d'origine, on se soucie plus du bien-etre de nos enfants a nous qui eux grandissent ici, en l'occurence le Quebec. Et la question qui importe alors est: quelle societe Quebecoise veux-je pour mes enfants dans 5, 10, 20, 40 ans , et plus?

De plus, s'il y debat, c'est justement parce que tout le monde n'est pas du meme avis, et ce ne sont pas tous les Quebecois qui sont pour l'independance, ni l'inverse d'ailleurs. Alors comment dire au neo-Canadien: tu ne devrais pas voter car je ne suis pas sur que tu aies vraiment tout compris, et tant que tu n'auras pas vraiment tout compris, il y aura un risque que tu ne sois pas de mon avis?

Bref, en un mot, je dirais cher Kremmig qu'il faut assumer. On peut rester RP toute sa vie et la demande de naturalisation est un acte volontaire, le nouveau citoyen doit donc assumer toutes les responsibilites qui vont avec, y compris celles qui sont lourdes. Imagines si le pays entre en guerre, et que les neo-Canadiens disent: "he ho, ca fait pas assez longtemps que je suis Canadien, ne comptez donc pas sur moi pour nous defendre"...avec le referendum on serait dans la meme veine. Le Canada et le Quebec aussi doivent assumer: ils selectionnent ardument leurs futurs residents permanents, leurs imposent des delais pour s'assurer qu'ils restent et s'integrent avant de les autoriser a passer un examen pour devenir citoyen. Eh bien il faut assumer que ces nouveaux citoyens si bien selectionnes, puissent avoir leur propre opinion et l'exprimer comme tout autre. On ne peut pas avoir le beurre, l'argent du beurre et les fesses de la cremiere: le Canada a besoin d'immigrants , le Quebec aussi, et le Quebec a meme un droit de selection de ses immigrants pour justement s'assurer que ceux-ci remplissent des criteres linguistiques. Le Quebec ne peut pas dire: tu parles suffisamment bien Francais pour contribuer a sauver et developper cette langue chez moi, mais quand tu y seras, meme apres trois ou quatre ans de sejour et la citoyennete, tu ne seras pas assez fute pour bien voter.

Opal, faisant partie du million de francophones du ROC (eh oui, y a pas que vous) ;)

  • Habitués
Posté(e)

Ben la ! C'est très simple a déterminer. Tous les immigrants sont le bienvenue de voter a un référendum.....si ils votent du bon bord hi hi hi :D

jimmy

  • Habitués
Posté(e)
Bonjour,

Les éléctions provinciales s'en viennent à grand pas (26/03) et je me pose la question suivante...

Admettons que le PQ prenne le pouvoir, ils vont proposer à un moment ou à un autre un référendum... et là je me demande si je devrais aller voter (oui ou non, là n'est pas la question).

Légalement je peux le faire puisque je suis Canadien. Voter pour une éléction fédérale ou provinciale qui à un impact sur notre vie pendant x années (jusqu'aux prochaines éléctions) c'est une chose. Si on n'est pas content, on "renverse" le gouvernement aux prochaines élections.

Par contre participer à une décision aussi importante que de permettre à une province de devenir un pays .. là on ne joue plus dans le même registre car x années après, on peut difficilement dire .. heu ... on arrête finallement... réintégrons le Canada.

Je me demande si nous les émigrants devenus Canadiens on devrait nous donner le droit de voter lors de ce fameux référendum.

On vit ici c'est vrai et si le oui l'emporte, cela aura probablement un impact majeur sur nos vies mais nous ne sommes pas là depuis des 10aines d'années, nous n'avons pas le passé des Québécois. Même si nous aimons le Québec, peut-être qu'un jour on rentrera dans notre pays d'origine pour quelle que raison que ce soit ou tout simplement on quittera la Belle province pour aller ailleurs au Canada.

Je ne considère pas les émigrants dont je fais partie comme des Canadiens/Québécois de second rang mais puis-je décider sur un pied d'égalité le futur d'un peuple dont je fais partie depuis pas si longtemps en leur accordant (ou pas) leur droit à une indépendance ?

J'imagine la situation en France... si un vote se faisait pour séparer la Bretagne (;) ) du reste de la France et que des nouveaux arrivants décident que OUI par exemple ... si leur vote fait basculer la balance et que la majorité des Bretons "pure beurre demi-sel :) " ne veulent pas se séparer .. qui se retrouve dans un galère si ces fameux nouveaux arrivants partent ailleurs car cela ne leur plait pas cette indépendance... ceux qui sont fourrés .. ce sont les Bretons d'origine qui n'ont pas la mobilité aussi facile que ces nouveaux arrivants

J'hésite vraiment... (pas par rapport à la Bretagne ;))

Que feriez/ferez-vous si ce moment arrive ?

tu as le cas de la nouvelle calédonie ou on a gelé l'électorat et ou ne pourrons voter pour l'autonomie du caillou que les personnes présentes sur le territoire a un moment donné

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