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J'ai l'impression que la discussion dévie un peu du sujet original que j'ai posté.

J'ai l'impression que cette discussion, bien qu'intéressante, dévie du sujet que j'avais posté.

Je ne suis pas inquiet de voir mon niveau de vie diminuer pendant les premières années par rapport à la Belgique. C'est assez normal de devoir recommencer tout en bas de l'échelle.

Mais cet article dit que le fossé se creuse, et là je me pose des questions.

Tu as parfaitement raison, malheureusement, la sociologie est une science dévéloppée en Europe mais pas beaucoup au Canada.

À mon humble avis, plusieurs facteurs sont en cause. D'abord, les diplômes des immigrants deviennent des kleenex ici. On ne veut rien savoir avec ça. Je me dis souvent que les jeunes de 18 ans qui débarquent ici sans aucune qualification sont plus chanceux, car ils peuvent se former ici et entrer directement dans le marché de l'emploi, sans laisser derrière trop d'années de formation. Donc, moins de regrets et moins de frustration. Tu as raison, les politiques d'immigration ont vraiment besoin d'être revues.

Ensuite, même avec un diplôme d'ici, un canadien de souche aura toujours plus de chance qu'un immigrant en recherche d'emploi. Que personne ne vous fasse croire le contraire, et ce n'est pas une affaire de racisme seulement. Il y a aussi que les gens sont intégrés dans un vaste réseau de soutien dès la naissance, enrichi de parents, de voisins, de classmates, d'amis, etc. Le bouche à oreille est plus efficace que toutes les stratégies de recherche d'emploi réunies.

Je me dis aussi qu'on considère le revenu en valeur absolu, au lieu de considérer sa valeur relative. Par exemple, un immigrant peut très bien se contenter de 40.000$ par an, pourvu qu'il arrive à satisfaire ses besoins, épargner un peu et envoyer quelques sous à la famille restée en arrière. Un canadien de souche trouvera ce revenu trop pauvre, car il doit payer ses dettes, faire ses placements et se payer des vacances et des voyages chaque année. Vous voyez? L'équation revenu=bonheur ne mène nulle part. Si on demandait aux immigrants s'ils se sentent moins heureux car ils ont moins de sous, la réponse vous étonnerait. Car peu de nous viennent ici pour chercher des sous, on vient y chercher d'autres choses qu'on ne peut acheter, comme la sécurité.

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Je suis d'accord avec vous, piwi et fletch, sur ce que vous recherchez, essayez de changer dans vos vies...

J'espère trouver les bonnes choses là-bas, même si je suis bien conscient que tout n'y est pas rose et qu'il y aura de grandes difficultés, financières, culturelles, etc...

:)

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Posté(e)

Je dirai que le fait effectivement que de nombreux universitaires arrivent et s'ajoutent aux nombreux diplômés locaux réduit aussi le besoin dans ce domaine et la concurrence est plus rude que dans des métiers plus manuels ou industriels mais également plus spécialisés aussi.

Ce n'est pas possible pour tout le monde, mais ceux pour qui c'est possible peuvent et devraient envisager une reconversion. Je sais que tous les jobs en demande ne sont pas forcément plaisants pour chacun et moi la première, mais si il y a moindrement une chance de pouvoir changer de voie sans trop de casse pourquoi pas? Évidemment, c'est plus facile quand on est jeune et sans enfants à charge mais même à ça, je connais plusieurs québécois qui sont dans ce cas: un enfant en charge, un parent bosse à temps plein en vente, l'autre est aux études pour une spécialité et vit des prêts et bourses. Ou une autre qui fait ses cours à temps partiels et sa fille vit avec son père le temps qu'elle ait fini et qu'elle puisse enfin la faire vivre seule...

Bref, on focalise sur les immigrants parce que cela nous touche particulièrement et que les problèmes se retrouvent plus fréquemment mais on doit aussi se dire que les québécois, bien que moins touchés, n'en sont pas plus exempts. Et tous ne vivent pas dans la misère et le dénuement pour autant non plus. Ce qui fait mal pour les immigrants, c'est juste que souvent, il est loin le temps où ils ont déja vécu cela et cela leur paraît injuste d'avoir à le revivre après des années d'expérience et de travail!

Mais quand on immigre, on se doit de le savoir et de l'accepter, ça fait partie de l'aventure hélas et parfois, on y échappe. Mais si c'est pas le cas, au moins, on ne sera pas désespéré pour autant!

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