Immobilier au Quebec : situation

[Invité]

L'accessibilité à la propriété immobilière résidentielle au Québec s'est érodée au quatrième trimestre de 2005 à la suite de la hausse des taux hypothécaires, d'une croissance plus faible des revenus et d'une augmentation des frais des services publics, selon le rapport sur l'Indice d'accessibilité à la propriété publié aujourd'hui par les Services économiques RBC.

L'Indice d'accessibilité à la propriété RBC pour le Québec - qui mesure la proportion du revenu des ménages avant impôts consacrée aux coûts de possession d'un bungalow individuel - s'est établi à 34,8 %. Parmi les différentes catégories d'habitations, les maisons de deux étages standard restaient le moins abordables, à 42,6 %. L'indice d'accessibilité d'une maison en rangée standard est monté à 30,5 % et l'appartement en copropriété standard est resté le plus abordable, nécessitant 27,7 % du revenu.

En 2005, le nombre de mises en chantier du Québec a reculé de près de 8000 logements, en baisse d'environ 13 % par rapport à 2004, marquant le plus fort recul au Canada en février dernier. Le nombre de permis de construire résidentiels a culminé en 2004 et a baissé considérablement depuis, ce qui est un autre signe de tassement du marché immobilier résidentiel du Québec. En outre, contrairement à beaucoup d'autres régions du pays, la tendance relativement faible de l'investissement du côté non résidentiel devrait continuer et compliquera la croissance de l'emploi, créant un obstacle de plus au marché immobilier résidentiel du Québec.

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Accéder à une propriété résidentielle s'est avéré un peu plus difficile au quatrième trimestre de 2005, révèle une étude de la Banque Royale.

Selon la division des services économiques de l?institution financière, un ménage qui possède un bungalow doit y consacrer 34,8% de son revenu mensuel brut. Les propriétaires d?une maison à deux étages doivent y consacrer 42,6 %, tandis que ceux d?un appartement en copropriété d?en tirent mieux avec un ratio de 27,7 %. À titre de comparaison, avoir un bungalow engloutit 57,5 % du revenu à Vancouver, et 42,7 % à Toronto.

«Le marché immobilier résidentiel du Québec avait déjà commencé à s?essouffler au troisième trimestre», souligne dans un communiqué l?économiste en chef adjoint de la RBC, Derek Holt. Le glissement du marché s?est poursuivi dans les trois derniers mois de l?année en raison de l?augmentation des taux hypothécaires, de la faible croissance des revenus et de services publics pluc chers.

Près de 8 000 logements de moins ont été construits au Québec en 2005 par rapport à l?année précédente, rapporte la RBC, mais ce ralentissement marqué n?a pas su améliorer l?accès à la propriété.

source : Les affaires

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[rimouski29]

Depuis quelques années à montréal, le prix des logements a vraiment augmenté. Je ne sais pas par contre si c'est le cas pour les autres régions.

En tout cas, il est de plus en plu difficile d'accéder à la propriété, comme un peu partout dans le monde. Ma mère disait qu'en bretagne les prix avait énormément augmenté. Ma soeur vit en Angleterre et la elle a eu une ptite maison pour plus d'1.5 millions de francs. Elle me disait que même ceux les fonctionnaires qui avait un emploi garanti avait du mal a accéder à la propriété car les couts augmentent plus que les revenus.

Ca a l'air malheureusement une tendance mondiale, avec l'augmentation des couts des matériaux...

La comparaison avec Toronto et surtout Vancouver donnes certes une impression que ca va plutôt bien à Montréal, mais le taux d'effort (pourcentage du revenu brut dédié au logement) est quand même inquiétant.

Le taux d'effort doit être inférieur à 30% pour que l'on considère qu'il n'y a pas de problèmes. Dès qu'il dépasse 30% il commence a y avoir un problème de stress résidentiel. Et quand il est supérieur à 50% n'en parlons même pas.

Ca reste effrayant car généralement les locataires ont dse taux d'effort supérieurs aux propriétaire.