Habitués Zogu Posté(e) 18 janvier 2006 Habitués Posté(e) 18 janvier 2006 Il manque aussi des travailleurs agricoles l'été (c'est pour ça qu'on fait venir des Mexicains). Ah, laissez-moi rire!Mon oncle possède une grosse pépinière à Lanoraie. À chaque été, pendant les années 1980-1990, il annonçait ses emplois saisonniers dans les journaux locaux. Et à chaque été, personne n'y répondait, parce que les gens ne veulent pas travailler physiquement et faire des petits salaires. Mais franchement, on ne peut pas payer un travailleur agricole qui fait des tâches non spécialisées, 20$ l'heure! Ça le mènerait à la faillite.Même les étudiants n'étaient pas intéressés, ou encore ils laissaient tomber après 1 semaine parce que c'est tellement difficile de creuser des trous et de planter des arbustes.Alors mon oncle s'est mis à embaucher des Mexicains. Citer
Habitués misstick Posté(e) 18 janvier 2006 Habitués Posté(e) 18 janvier 2006 Pourtant le Québec a accueilli en 2005, 47,000 immigrants, soit 4 fois plus que les USA per capita. Cherchez l'erreurQue les québecois fasssent plus de bébées et ils auront moins d'immigrants... bAussi simple que ça Citer
Habitués Zogu Posté(e) 18 janvier 2006 Habitués Posté(e) 18 janvier 2006 Bien dit! La politique d'immigration canadienne agit surtout comme soupape de sécurité pour contrôler la croissance démographique (donc économique, selon les paradigmes actuels). On n'invite pas les immigrants simplement par bonté de coeur ou pour leur faire plaisir; un pays en déclin démographique comme le Canada a un motif bien précis derrière sa politique d'immigration. L'important est que le pays receveur et l'immigrant y trouvent tous deux leur compte.J'avais écrit un texte à ce propos il y a quelques temps, j'essaierai de le retrouver. Citer
Habitués Éric70 Posté(e) 18 janvier 2006 Habitués Posté(e) 18 janvier 2006 Le taux de chômage est une façon de pouvoir quantifier la proportion de personne en recherche d'emploi. Faut en prendre et en laisser dans ce genre de statistique, il peut se créer des emplois qui est un signe de vitalité économique mais en même temps le taux de chômage peut être en augmentation si le nombre de personne active augmente aussi.Je n'aime pas trop les commentaires de pure laine comme j'ai lu plus haut, ça existe ce genre de pensée et c'est dommage mais ce n'est pas généralisé heureusement.Vous savez si nous sommes 7.6 millions nous consommons pour 7.6 millions si nous serions 15 millions et bien nous consommerions pour 15 millions. Un immigrant n'enlève pas de travail à personne il cré du travail.Le Québec à un double défi, il doit augmenter sa population comme le reste de l'Amérique du Nord pour conserver sa position économique mais en même temps, il doit intégré les immigrants à sa population Francophone s'il ne veut pas se détruire par lui-même. C'est pourquoi l'immigration Francophone et le taux de natalité aussi très important. Les immigrants Allophones s'intègrent peu à peu à la population Francophone mais d'une façon beaucoup plus lente à cause de du monde Anglo-Saxon qui nous entoure. Citer
Habitués Zogu Posté(e) 18 janvier 2006 Habitués Posté(e) 18 janvier 2006 Voici le petit texte en question, que j'ai utilisé dans une discussion sur l'immigration dans un forum sur l'avenir du Québec. Il s'agit d'une analyse basée sur quelques réalités historique, analyse assez inoffensive je crois. Bon... on a qualifié la conclusion de "malthusienne", mais faut pas non plus tomber sur le capot.=========C'est certain que le Québec devra maintenir une population suffisante pour occuper son territoire et pour assurer sa survie à long terme. Sans quoi il perdra sa souveraineté sur de larges pans de son territoire (on se rappelle que l'est et le sud de l'Alaska nous furent littéralement volés par les États-Unis, parce que ces territoires n'étaient pas occupés par des populations canadiennes!)Actuellement, l'approche canadienne (et québécoise) est d'utiliser l'immigration comme une soupape de sécurité, pour compenser le déficit démographique (taux de natalité de 1.4 enfants par couple, au Québec, par exemple).Or, cela nous met face à une problématique intéressante. L'économie canadienne actuelle est basée sur la croissance de la population, ce qui n'est pas (selon moi) une approche viable à long terme. L'utilisation de l'immigration pour développer le pays et augmenter plus rapidement la population est, en outre, une approche unique; seuls le Canada et les États-Unis en ont fait usage, historiquement. C'est ainsi que l'ouest fut conquis, si j'ose dire.Dans un premier temps, la politique d'immigration canadienne était basée sur une nécessité stratégique, celle d'occuper physiquement le territoire.Dans un second temps, l'immigration était vue comme un apport de main-d'oeuvre bon marché, il s'agissait donc d'une nécessité économique. On pense par exemple au développement des chemins de fer du CP à l'aide de main-d'oeuvre chinoise. (De manière similaire, l'Allemagne important de la main-d'oeuvre turque pour soutenir sa croissance économique de l'après-guerre.)Dans un troisième temps, la politique d'immigration canadienne s'est réorientée vers la composante purement démographique: le maintien et la croissance de la population du pays.Dans un avenir où le Québec tient à maintenir sa population sans nécessairement l'augmenter, il sera facile d'ajuster la politique d'immigration légèrement à la baisse, sans toutefois fermer les soupapes. Cela permettrait en outre de mieux intégrer ces immigrants et d'établir des structures d'accueil à la grandeur de la province (et non juste dans le Montréal métropolitain, comme c'est le cas actuellement).Cela nous évitera en outre de vivre les crises environnementales ou socio-économiques qu'on observe déjà dans des territoires plus peuplés.========= Citer
Invité Posté(e) 18 janvier 2006 Posté(e) 18 janvier 2006 on se rappelle que l'est et le sud de l'Alaska nous furent littéralement volés par les États-Unis, parce que ces territoires n'étaient pas occupés par des populations canadiennes!Je ne m'en rappelle pas moi peux-tu me rafraîchir la mémoire? Naivement j'en suis reste a la version officielle de l'achat de l'Alaska a la Russie par les États-Unis en 1862. Citer
Habitués Zogu Posté(e) 18 janvier 2006 Habitués Posté(e) 18 janvier 2006 Mike,voici un fait peu connu relativement à cette vente de territoire.Lorsque la Russie a décidé de vendre l'Alaska, elle s'est tourné vers le seul acheteur qui n'était pas une menace pour elle: les États-Unis (l'alternative aurait été de vendre à la Grande-Bretagne, alors ennemie). Or, la Russie contrôlait un territoire mal défini et surtout, presque pas exploré.Le document de vente a été immédiatement contesté par le Canada, qui y voyait un empiètement sur le territoire réclamé de manière "légitime". Les USA au contraire y voyaient une bonne affaire. Il y eut donc des contestations de part et d'autre.Les réclamations du Canada et des USA ont été portées en cour, car une partie importante du territoire mis en vente était contestée. La Russie avait exagéré la taille de son territoire, selon le Canada. Le problème, c'est que le Canada avait une souveraineté sur des territoires qui n'étaient pas du tout occupés, donc une souveraineté "sur papier seulement". De plus, les USA avaient déjà commencé à peupler ce territoire de manière préventive, pour supporter leurs revendications.Le comité était formé de 3 américains, 2 canadiens et un britannique. Les choses ont traîné en longueur, des négociations en coulisses ont eu lieu. L'émissaire britannique s'est rangé du côté des USA, et le Canada a perdu une belle petite tranche de territoire.À la suite de cet échec diplomatique, le Canada a entamé une importante politique d'occupation du territoire dans l'ouest, et la RCMP a été fondée.« The Canadian Government reacted by changing its policy in the North. They had been told that they could not keep the Alaska Panhandle because they did not assert Canadian sovereignty there, so they changed this by sending Northwest Mounted Police to areas in the far North that were in danger of a similar dispute, such as Hershal Island in the northern Yukon Territory. »Références:http://www.mysteriesofcanada.com/BC/bc_ala...ary_dispute.htmhttp://en.wikipedia.org/wiki/Alaska_Boundary_Disputehttp://atlas.gc.ca/site/english/maps/histo...volution/1912/1 Citer
Invité Posté(e) 19 janvier 2006 Posté(e) 19 janvier 2006 J'ignorais ce litige,merci Mais le terme volé est relativement fort et très partisan. Citer
Habitués Zogu Posté(e) 19 janvier 2006 Habitués Posté(e) 19 janvier 2006 Bah, c'est que les USA ont aussi réussi à "obtenir" le nord du Maine, qui appartenait avant cela au Québec. Après une révolte de paysans, qui menaçaient de tout saccager jusqu'à Québec, la Beauce a été coupée en deux et des paysans québécois ont été relocalisés au nord. On parle de la région de Kennebeck, dans le Maine (USA).Un effet malheureux a été de perdre la vieille route Montréal-Fredericton.Disons que l'Angleterre n'a vraiment pas favorisé le Canada dans ces litiges. Citer
Habitués geez Posté(e) 19 janvier 2006 Habitués Posté(e) 19 janvier 2006 merci Zogu pour cette leçon d'histoire peu connue. Je pensais également que l'Alaska avait été "simplement" vendue aux USA par les Russes (même si les frontières du territoire m'ont toujours semblé bizarrement faites) !Ils auraient quand même pu inclure les peuples autochtones dans leurs tractations, car je pense que si propriétaires légitimes il devait y avoir sur cette terre, ils étaient quand même les premiers concernés, non ???A ce propos, as-tu des sources sur l'histoire et la vie des amérindiens du Québec et du Canada ??En tout cas, ça fait plaisir de voir que ce forum est toujours une mine d'infos très intéressantes tant sur le plan de l'histoire, que sur la vie quotidienne et les démarches d'immigration !Parce que ces derniers temps, ça avait tendance à partir un peu trop facilement en vrille ... Citer
Habitués Zogu Posté(e) 19 janvier 2006 Habitués Posté(e) 19 janvier 2006 Ils auraient quand même pu inclure les peuples autochtones dans leurs tractations, car je pense que si propriétaires légitimes il devait y avoir sur cette terre, ils étaient quand même les premiers concernés, non ???C'est bien triste, mais aucun des régimes politiques de l'époque ne tenait compte des autochtones (dans ce coin-là, surtout des Inuit); ils étaient souvent déplacés de force ou cantonnés dans des réserves. Aujourd'hui, on commence à réparer les dégâts, entre autre avec la création du territoire du Nunavut (en 1999).C'est ainsi que la communauté Inuit parlant le dialecte Inupiatun, qui habite sur la côte nord de l'Alaska et du Yukon, a été littéralement coupée en deux par l'établissement de la frontière entre le Canada et l'Alaska. Citer
Invité Posté(e) 19 janvier 2006 Posté(e) 19 janvier 2006 Ils auraient quand même pu inclure les peuples autochtones dans leurs tractations, car je pense que si propriétaires légitimes il devait y avoir sur cette terre, ils étaient quand même les premiers concernés, non ???C'est bien triste, mais aucun des régimes politiques de l'époque ne tenait compte des autochtones (dans ce coin-là, surtout des Inuit); ils étaient souvent déplacés de force ou cantonnés dans des réserves. Aujourd'hui, on commence à réparer les dégâts, entre autre avec la création du territoire du Nunavut (en 1999).C'est ainsi que la communauté Inuit parlant le dialecte Inupiatun, qui habite sur la côte nord de l'Alaska et du Yukon, a été littéralement coupée en deux par l'établissement de la frontière entre le Canada et l'Alaska.Exact cependant l'exploitation du pétrole a fait beaucoup de dégâts surtout avec l'échouage du pétrolierl'exon valdes qui fit d'énorme destruction au niveau de la flore et de la faune .Quand à la réserve crée dans la partie Est qui est encore vierge le gouvernement des usa veut essayerde faire du forage . Il faut ajouter à cela la disparition progressive de la banquise causant des modificationset des pertubations pour les Inuits les animaux et la végétation .De gros industriels pensent déjà à faire traverser des navires via la banquise plutôt que le canal de Panama .Et oui toujours le profit jusqu'au jour ou ..... Citer
Invité Posté(e) 20 janvier 2006 Posté(e) 20 janvier 2006 Le Québec à un double défi, il doit augmenter sa population comme le reste de l'Amérique du Nord pour conserver sa position économique mais en même temps, il doit intégré les immigrants à sa population Francophone s'il ne veut pas se détruire par lui-même. C'est pourquoi l'immigration Francophone et le taux de natalité aussi très important. Les immigrants Allophones s'intègrent peu à peu à la population Francophone mais d'une façon beaucoup plus lente à cause de du monde Anglo-Saxon qui nous entoure. Citer
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