immigrer.com Posté(e) 22 octobre 2020 Posté(e) 22 octobre 2020 Les Bouras sont débarqués à Montréal le 23 septembre dernier, les yeux brillants, tournés vers un avenir qu’ils imaginaient doux, à l’antipode du sort que la vie leur réservait plutôt. À peine une semaine plus tard, le père est mort, laissant une mère et trois enfants seuls, en terre inconnue, avec une facture médicale d’environ 250 000 $ sur les bras. Publié le 21 octobre 2020 à 5h00 AUDREY RUEL-MANSEAULA PRESSE Yasmine Bouras Benbrahim, médecin en Algérie, avait finalement obtenu un permis de travail temporaire pour faire reconnaître ses acquis ici, au Québec. Le rêve d’une vie meilleure pour son mari, leurs trois enfants et elle était enfin tangible. « On est arrivés le 23 septembre. On devait rester en quarantaine durant 14 jours, et le matin du 10e jour – c’était le 3 octobre, qui est aussi le jour de mon anniversaire –, mon mari m’a dit qu’il avait mal à la tête. Il s’est effondré, avec des convulsions, et a perdu conscience », raconte Mme Bouras Benbrahim. Son mari, Mohamed Bouras, venait d’être victime d’une rupture d’anévrisme. Il a été transporté d’urgence à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont, sans qu’elle puisse le suivre en raison de la COVID-19. À la maison avec leurs enfants de 6, 8 et 11 ans, elle a reçu un appel de l’hôpital au milieu de la nuit. « Ils m’ont dit de prendre une voiture et de venir dès que possible. Je leur ai dit que je n’en avais pas et que je ne connaissais personne pour m’amener. Ils m’ont dit de prendre un taxi. Je n’avais que des euros, je n’avais même pas eu le temps de changer de l’argent… Finalement, l’hôpital m’a envoyé un taxi et ils m’ont dit de mettre les enfants dans la voiture. J’ai compris que ça n’allait pas du tout. » suite et source: https://www.lapresse.ca/actualites/2020-10-21/cruel-destin-pour-une-famille-immigrante.php Alex2020 et isatis ont réagi à ceci 1 1 Citer
Habitués Alex2020 Posté(e) 23 octobre 2020 Habitués Posté(e) 23 octobre 2020 C'est moche ! J'espère que ça va s'arranger pour cette famille Il avait 43 ans. Selon sa femme, il n’avait aucun antécédent médical, il était en très bonne santé, ne fumait pas, ne buvait pas et était très sportif : « rien ne pouvait prédire ça ». Avant d’arriver ici, ils avaient souscrit à une assurance privée qui couvrait des dépenses médicales jusqu’à un maximum de 100 000 $. Le couple s’était dit que « c’était une très grosse somme » et qu’elle suffirait à couvrir des « petits soucis de santé », au besoin. Mais la facture, qu’elle n’a pas encore reçue, s’annonce beaucoup plus salée. « L’hôpital m’a dit qu’à titre indicatif, une nuit aux soins intensifs coûte 17 400 $. Il est resté 13 nuits. Ils m’ont dit que ce tarif n’incluait pas les frais de médecins, les examens complémentaires, etc. Il a eu au moins cinq interventions [actes] et ils ont fait plusieurs scanneurs, peut-être huit ou dix », énumère-t-elle, estimant qu’elle devra débourser autour de 250 000 $. Des amis ont lancé une campagne de sociofinancement sur le site GoFundMe. En 24 heures, les deux tiers de la somme avaient été amassés. Chaque centre hospitalier possède sa grille tarifaire, qui est doublée pour les ressortissants étrangers, en vertu d’une réglementation du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) établie le 1er avril 1992. Citer
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